tag:blogger.com,1999:blog-27656434215736021262024-03-19T05:53:35.223+00:00Ma Librairie Les livres "c'est la meilleure des munitions que j'aie trouvée
en cet humain voyage".claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.comBlogger2288125tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-32797869042729147672024-03-18T20:44:00.011+00:002024-03-18T21:08:34.783+00:00Yan Lespoux : Pour mourir, le monde<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEig_zDSkxnmKnamEuxcqQZbSGvtZkwVJyX2XDlp9-lLxjZP6e3oTzIir2ShwlI8ocR9G9oYWSIQJWsf4P94kIGyvDJrhoW-cMiVPL7ca6TAz-zSoZ_mBUm5ujHCvVV3I6-plFj6S9b71hAE6biTK4ok6pv2NpCst35OHRmqASecQxE3lEHHQtwUlFtvmlow" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="277" data-original-width="195" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEig_zDSkxnmKnamEuxcqQZbSGvtZkwVJyX2XDlp9-lLxjZP6e3oTzIir2ShwlI8ocR9G9oYWSIQJWsf4P94kIGyvDJrhoW-cMiVPL7ca6TAz-zSoZ_mBUm5ujHCvVV3I6-plFj6S9b71hAE6biTK4ok6pv2NpCst35OHRmqASecQxE3lEHHQtwUlFtvmlow=w282-h400" width="282" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh-gc2Mo_o21GbdIzVZiRUjpgtpCxNCy4LX_-wJSuJ-y0C3MEcJTSNwvCZDnD8HbtJEtHtl4uJwerocNDy13G5P2xqe-4B3_RuD_fI-k4tHDfv-fapK1ENpOqBX6ntjgFNBtdR-Ub4MZyDfKv21JfgJbVhQ5az33XKxA9rgjt22D44ro-lyKW8bH0rYSHoH" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh-gc2Mo_o21GbdIzVZiRUjpgtpCxNCy4LX_-wJSuJ-y0C3MEcJTSNwvCZDnD8HbtJEtHtl4uJwerocNDy13G5P2xqe-4B3_RuD_fI-k4tHDfv-fapK1ENpOqBX6ntjgFNBtdR-Ub4MZyDfKv21JfgJbVhQ5az33XKxA9rgjt22D44ro-lyKW8bH0rYSHoH" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><br /></div></div><p></p><div style="text-align: justify;">Dans <i>Pour Mourir, le monde</i>, Yan Lespoux, historien, universitaire spécialiste de la civilisation occitane, s’appuie sur un fait historique, le plus grand naufrage de l’histoire de la marine portugaise en janvier 1627 sur les côtes françaises de Saint-Jean-de-Luz et d'Arcachon jusqu’au Médoc à la suite de tempêtes violentes. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiCjBh0G-F1Vz6SCkuzEvu296fmlqzg87Bwshxh1jQpyYsLwdbSnJgmMFVCVuB-heG6I117-0Xzy9H8RQn2baFT2V_WTX-WH9zu-IodSfCn9fQNg7WX5frLBw3nTq2eXWHZz3UhaP5_Z4jOERHGskCqhkpgv-4hzm3onzBbnA1SbJBZl3VvPM5KcICGU7Ad" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="322" data-original-width="285" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiCjBh0G-F1Vz6SCkuzEvu296fmlqzg87Bwshxh1jQpyYsLwdbSnJgmMFVCVuB-heG6I117-0Xzy9H8RQn2baFT2V_WTX-WH9zu-IodSfCn9fQNg7WX5frLBw3nTq2eXWHZz3UhaP5_Z4jOERHGskCqhkpgv-4hzm3onzBbnA1SbJBZl3VvPM5KcICGU7Ad=w353-h400" width="353" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Francisco Manuel de Melo ,, écrivain portugais et marin</span><br /></td></tr></tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Yan lespoux s'inspire des mémoires du capitaine-mor dom Manuel de Meneses, qui publia un mémoire, de dom Francisco Manuel de Melo, écrivain et marin, qui raconta son histoire trente ans après, et du livre de Jean-Yves Blot et Patrick Lizé qui ont réuni de nombreux documents retrouvés dans les archives espagnoles, portugaises et françaises. <br />Voilà quel est le bilan de ces naufrages d'après ces études : <i>« 7 navires coulés, deux énormes caraques des Indes de 1800 tonneaux, chargées de pierres précieuses et d'épices, escortées par cinq galions de guerre portant la fine fleur de l'aristocratie portugaise, 2000 morts, 300 rescapés. Tout cela donna lieu à un imbroglio diplomatique entre la France et le Portugal, qui impliqua le duc d'Epernon, Richelieu, Louis XIII, l'Eglise et les grandes familles du Médoc. Car si les " bourgeois " de Saint-Jean-de-Luz recueillirent des naufragés, plus au nord, sur les côtes des Landes et du Médoc, les Français pillèrent les épaves et massacrèrent les survivants. » </i><br /> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8NBbJZvwGfEZXSDvmcMA-HtQWgyRMlXah8dGGzRQfGsL6cv3s22Q-k1bQiCI0NIhLamBx4Odaq0XfC02z1x4uHPxw6wTlkRyRWk7-YxvSF1m4wkDKFfyUi_mYDDLmFLStgVzEqQd_MWFAu4-JoEdJqF3FTjk90lAtTifXtLrXQKZIoaAI53LDgS8mNQqf" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="500" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8NBbJZvwGfEZXSDvmcMA-HtQWgyRMlXah8dGGzRQfGsL6cv3s22Q-k1bQiCI0NIhLamBx4Odaq0XfC02z1x4uHPxw6wTlkRyRWk7-YxvSF1m4wkDKFfyUi_mYDDLmFLStgVzEqQd_MWFAu4-JoEdJqF3FTjk90lAtTifXtLrXQKZIoaAI53LDgS8mNQqf=w400-h400" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"> Une caraque<br /></td></tr></tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <b>De Gao </b>: Le roman débute avec le naufrage, sur la côte du Médoc, à Lacanau, de la caraque<i> Sao Bartolomeu,</i> avec à sa tête, le capitaine-mor Vincente de Brito, navire revenant des Indes. ll y avait à bord cinq cents voyageurs et un chargement d’une valeur inestimable, épices, pierres précieuses, étoffes. Il n’y eut que douze survivants. Fernando Teixeira, jeune portugais, personnage fictif du roman est l’un des leurs. Pauvre, orphelin, il a été recruté de force dans l’armée portugaise et amené aux Indes où il eut une vie aventureuse qui finit par le conduire dans les geôles de la Sainte Inquisition à Goa. Gracié, il embarque pour un retour au Portugal sur le <i>Saint Bartolomeu </i>et projette de voler les diamants transportés à bord, avec l’intention de sortir de sa condition car <i><span style="color: #2b00fe;">« naître petit et mourir grand est l’accomplissement d’un homme »</span></i> dit le poème d’Antonio Vieira, mis en exergue du roman : <i><span style="color: #2b00fe;">« Pour naître le Portugal; pour mourir le Monde. »</span></i></div><p style="text-align: justify;"><b>Dans le Médoc :</b> Fernando va rencontrer Marie. Cette dernière, une fille qui sait se défendre, a blessé un fils de famille qui l’agressait et doit se cacher des autorités dans les landes sauvages du Médoc, chez son oncle Louis, un homme brutal, pilleur d’épaves. Celui-ci qui règne par la terreur sur un peuple de travailleurs primitifs et misérables. Ces hommes vont non seulement piller les richesses de la nef mais aussi achever les rares rescapés.</p><p style="text-align: justify;"><b> <br /></b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgKce5J0wI5pcE5DKEQQL9dJ-spfzW4X-_pYakXIoWU8vuN6_gjJ5gocNSL1KlQFP0eLP8RK79b-EBisvUivIhsEY3HR-apVBsJufNMIUxJwTfiLGtkObHllrZTLyf4CuhSFlIayUlJ24W44uNLO-Yy_HVdPHviP4dGW9ve_hb0ZvzLS-KJrCMFcPKW5oyL" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="576" data-original-width="750" height="307" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgKce5J0wI5pcE5DKEQQL9dJ-spfzW4X-_pYakXIoWU8vuN6_gjJ5gocNSL1KlQFP0eLP8RK79b-EBisvUivIhsEY3HR-apVBsJufNMIUxJwTfiLGtkObHllrZTLyf4CuhSFlIayUlJ24W44uNLO-Yy_HVdPHviP4dGW9ve_hb0ZvzLS-KJrCMFcPKW5oyL=w400-h307" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Piet Heyn, le commandant de la flotte hollandaise occupe Bahia<br /></span></td></tr></tbody></table><b><span style="font-size: x-small;"><br /></span></b><p></p><p style="text-align: justify;"><b>De Salvador de Bahia</b> : Au Brésil, vit Diogo, dont les parents ont été brûlés vifs pendant le siège mené par la marine Hollandaise pour enlever la ville aux Portugais. Ces derniers, avec à sa tête Dom Manuel de Meneses secondé par les espagnols, vont reprendre Bahia. A cette époque le Portugal, au grand dam des nobles portugais, était alors réuni à la couronne d’Espagne. Au cours de cette guerre Diogo et son ami, un indien Tupinamba, Ignacio, deviennent les aides de camp de Dom Manuel Meneses et partiront avec lui vers le Portugal. Plus tard, sommés par le roi d’escorter les caraques venues de l’Inde, leur galion le Santo Antonio et Sao Diogo fera naufrage devant Saint Jean de Luz. <br /><br />C’est ainsi que Yan Lespoux mène ses trois personnages principaux à travers les océans et de points de l’horizon diamétralement opposés jusqu’aux côtes françaises où ils se rencontreront, une navigation houleuse et tumultueuse qui se double d’une traversée de l’enfance à l’âge adulte, tout au long de ce roman initiatique. <br /><br />Le roman de Yan Lespoux est très enlevé et bien écrit ! Les descriptions sont à la hauteur des éléments déchaînés, des pays exotiques. De plus, l’écrivain se révèle un bon conteur et nous plonge dans un récit mouvementé et aventureux, agréable à lire par un effet proportionnellement contradictoire aux émotions rencontrées, plus j’ai peur, mieux c’est ! Oui, je sais ! Je dois avoir gardé mon âme d’enfant parce qu’après les romans qui parlent du froid, de la neige et de la survie dans le Grand Nord, juste après, j’adore toujours les récits de mers démontées et de bateaux en détresse, voire d’îles désertes.<br /><br /> Découvrir la vie au bord d’une caraque ou d’un galion, braver les tempêtes, souffrir du scorbut, faire naufrage deux fois, échapper à l’inquisition, commercer avec les Indes, découvrir la misère et la sauvagerie des résiniers, des <i>costejaires</i> et des bergers des Landes dans notre France du XVII siècle, mesurer la misère des peuples, qu’ils soient colonisés, esclaves ou nés, comme Fernando, <i><span style="color: #2b00fe;">« au mauvais endroit »</span></i>, du mauvais côté de la barrière sociale, tout est passionnant ! <br /> Le sérieux de la documentation nous permet de découvrir des faits historiques que je ne connaissais pas , ce naufrage, la reconquête de Bahia, la colonisation des Indes et la présence de l'Inquisition jusque là-bas, et ceci, comme si on le vivait en même temps que les personnages. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhvtHBbCsTUQtUBhf2JSShMTKKh93LNPav03EyeLasixLjTEfjdT_CFezE7ySB5o_j5v0FmZJRafU1ukjjad-yr42B_PMvZc7h_M-4I3bC5f3p3nGA5p17r8dAiP4I9oLMvdKQv0KhrmrJ0mk5NpIWGvKel77EDQmNJrNzh5aRJA25QbqMOqUVptWAuH0qB" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="633" data-original-width="460" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhvtHBbCsTUQtUBhf2JSShMTKKh93LNPav03EyeLasixLjTEfjdT_CFezE7ySB5o_j5v0FmZJRafU1ukjjad-yr42B_PMvZc7h_M-4I3bC5f3p3nGA5p17r8dAiP4I9oLMvdKQv0KhrmrJ0mk5NpIWGvKel77EDQmNJrNzh5aRJA25QbqMOqUVptWAuH0qB=w290-h400" width="290" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Dom Manuel de Meneses capitaine-mor du Sao Juilao et du Bartolemeu<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;">De plus, le texte ne manque pas d’humour. J’ai aimé le personnage du noble portugais, <i>le Fidalgo</i>, Dom Manuel de Meneses, dont l’écrivain fait un portrait réjouissant par exemple lorsqu'il refuse d’échapper à la flotte anglaise plus nombreuse et mieux armée que lui à la faveur de la nuit. Il fait attacher un fanal à la poupe de son navire pour ne pas avoir l’air de fuir … d’où un premier naufrage quand il se fait canarder le lendemain matin ! Ou encore en 1627 quand il discute de figures de style dans un texte de Lope de Vega avec Dom Manuel de Melo alors que son navire est en train de sombrer, malmené par les vagues de l’océan déchaîné. On rit de son sens de l’honneur qui n’a d’égal que sa stupidité mais qui finit par forcer l’admiration, porté à un degré tel que la démesure l’empêche d’être ridicule ! De plus sous ses airs de grand seigneur impassible, l’écrivain nous fait toucher l’homme, celui qui éprouve de la peur et trahit parfois ses faiblesses, un être humain, pas des meilleurs, mais humain, en quelque sorte ! Une personnalité historique que Yan Lespoux traite comme l'un de ses personnages et à qui il donne une complexité.<br /> </p><p style="text-align: justify;">Donc un bon roman ! N'hésitez pas à embarquer ! A lire pour le plaisir de l’aventure et de la rencontre avec l’Histoire ! </p><p style="text-align: justify;">Et puis, quand vous l'aurez lu, venez nous voir Fanja et moi, pour nous dire ce que vous avez pensé de la fin ouverte du roman, l'écrivain ne précisant pas vraiment ce que ses personnages sont devenus !</p><p style="text-align: justify;">Enfin, j'ajoute que j'aime ce livre parus aux éditions Agullo. Je trouve que c'est un bel objet (conception de la couverture par Cyril Favory) avec la carte jaquette d'après Jan Huygen van Linschoten et les images de la première et quatrième de couverture d'Alfredo Roque Gameiro. <br /></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://lecture-sans-frontieres.blogspot.com/2024/02/pour-mourir-le-monde.html"><b>Fanja ICI </b></a></p><p style="text-align: justify;"><b><a href="https://enlisantenvoyageant.blogspot.com/2024/02/pour-mourir-le-monde.html">Keisha ICI </a></b><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhS4G3oe7WeZ5015MbtOFRX5uPtCAJW-LPanvILFoyR-C18M91pQswKjEYkP8xFALqjEWp1-FYmVIgjNaDHF4_1uvqWkkYVq4uc44pqDmZbMRlexaWXEcQLflrI5Hs06bCv3A9IavhwAiJD9dZ-aU9htW_0QZ9bzEQAeJ4511mT13ssR5u9dZRJzqg1MUF2" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="736" data-original-width="548" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhS4G3oe7WeZ5015MbtOFRX5uPtCAJW-LPanvILFoyR-C18M91pQswKjEYkP8xFALqjEWp1-FYmVIgjNaDHF4_1uvqWkkYVq4uc44pqDmZbMRlexaWXEcQLflrI5Hs06bCv3A9IavhwAiJD9dZ-aU9htW_0QZ9bzEQAeJ4511mT13ssR5u9dZRJzqg1MUF2=w298-h400" width="298" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Première de couverture<i><br /></i></span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgpuk7Caceiae4xqQGCh2_C8BQcWkco3_DVx_Or4PuXYfNFswS6wOZqtCjslLmoQ5J4YsaJxw3yvGtTbC8Z7oUsUhFpzRPLLjwlxoMBe-4ER4cu0vRrVzRm1A3qHPhJnEEnh1VpiMtsIA-JgZ9UhNoNJnZ6QVTXVRXe5jTfxbBbG0-PdZTaGJnVEdFYG_nC" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="882" data-original-width="685" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgpuk7Caceiae4xqQGCh2_C8BQcWkco3_DVx_Or4PuXYfNFswS6wOZqtCjslLmoQ5J4YsaJxw3yvGtTbC8Z7oUsUhFpzRPLLjwlxoMBe-4ER4cu0vRrVzRm1A3qHPhJnEEnh1VpiMtsIA-JgZ9UhNoNJnZ6QVTXVRXe5jTfxbBbG0-PdZTaGJnVEdFYG_nC=w310-h400" width="310" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Quatrième de couverture</span><br /></td></tr></tbody></table> <br /><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiIVZa6GdIFsFnhqXtJWjRuFk8YhS_cmRZm9J-nJvATfGmQKLdPeyxSAKA-lqaJolla-TuL_yOU1CjFvCf_kIUtqsBbNHxoXObVp4Dst0-yWmGHy_QTdgh4k6rlxbK3Nk2IoacLAHUgNPKF9RuUOlWWAhuFIAANdgYk6tnHJSsyugLeTpjbSsogWfDdteTT" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="320" data-original-width="320" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiIVZa6GdIFsFnhqXtJWjRuFk8YhS_cmRZm9J-nJvATfGmQKLdPeyxSAKA-lqaJolla-TuL_yOU1CjFvCf_kIUtqsBbNHxoXObVp4Dst0-yWmGHy_QTdgh4k6rlxbK3Nk2IoacLAHUgNPKF9RuUOlWWAhuFIAANdgYk6tnHJSsyugLeTpjbSsogWfDdteTT" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://lecture-sans-frontieres.blogspot.com/p/book-trip-en-mer-2024-livres-lus.html">Chez Fanja </a><br /></td></tr></tbody></table><br /> <br /><p></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-48134410569334009242024-03-12T04:00:00.017+00:002024-03-14T15:27:22.578+00:00Jules Verne : Les forceurs de blocus<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhQOC8l-URjVQED6Pc72MXMmMiFkKWlA69UEm1STthBvtPGTLxTDbTwWqdlT-lyZh5jzbQFCSs9stgZQc-rwwdDlOneR6ploVcGWsi1qZ2a_CHy1MQHAmvcuclJlV5ifCmFN6EAvc1oMKIYUE75kRq4NUBTJ3_0BV5tP0hm48wbSdIBxmsWkULb-0q8P3ac" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1000" data-original-width="634" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhQOC8l-URjVQED6Pc72MXMmMiFkKWlA69UEm1STthBvtPGTLxTDbTwWqdlT-lyZh5jzbQFCSs9stgZQc-rwwdDlOneR6ploVcGWsi1qZ2a_CHy1MQHAmvcuclJlV5ifCmFN6EAvc1oMKIYUE75kRq4NUBTJ3_0BV5tP0hm48wbSdIBxmsWkULb-0q8P3ac=w253-h400" width="253" /></a></div><br /><p></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><i>Les forceurs de blocus</i> est une longue nouvelle de Jules Verne parue en 1871. La guerre de Sécession ou guerre civile américaine (1861 à 1865) eut de graves répercussions en Ecosse sur l’économie du textile. Pendant <i>La famine du coton</i>, six-cent vingt cinq mille métiers s’arrêtèrent, des milliers d’ouvriers sans travail furent réduits à la misère, les patrons subissant des revers de fortune importants. En effet, les Etats du Sud pourvoyeur du coton cultivé par les esclaves noirs subissaient un blocus de la part des fédérés et ne pouvait ni exporter leur coton, ni recevoir de l’aide extérieure. <br />Le jeune capitaine James Playfer dont l’oncle,Vincent Playfer, est un riche négociant de Glascow, décide de partir en mer avec un navire à vapeur d’une rapidité exceptionnelle,<i> The Delphin</i>, pour forcer le blocus de Charleston. Il partira chargé d’armes et, après avoir forcé le blocus il les échangera avec du coton.<br /></p><p style="text-align: justify;">Il embarque à son bord, en plus de l’équipage, un nommé Crockston, un homme qui se dit excellent marin et son jeune neveu. Or, dès le début du voyage, Crockston se révèle complètement ignorant des choses de la marine et James Playfer comprend tout de suite que le jeune neveu est, en fait, une fille. Je pense que l’on peut le révéler tout de suite car l’intérêt du récit n’est pas là et il ne s’agit en aucune mesure d’une surprise ! En effet, si le lecteur, se doute tout de suite du travestissement, le capitaine n’est pas dupe non plus et traite avec beaucoup d’égard sa jeune et jolie passagère, Jenny Halliburtt. <br />Celle-ci a embarqué avec son domestique pour rejoindre son père, journaliste des Etats du Nord, anti-esclavagiste convaincu, retenu prisonnier dans le Fort de Charleston pas les confédérés.<br />Et c’est là que réside l’intérêt de ce récit : Le capitaine est avant tout un commerçant et il voit les fédérés et leur cause, l’abolition de l’esclavage, d’un mauvais oeil. Tout ce qui est néfaste au commerce attire son courroux. Face à ce matérialisme, la jeune fille, idéaliste, va plaider pour les Etats du Nord, montrer que la question de l’esclavage prime dans cette lutte entre le Sud et le Nord, et mettre en valeur la noblesse de la cause défendue par son père. Le jeune homme, d’abord commerçant dans l’âme, se laisse peu à peu gagner par les idéaux de la jeune fille. Les idéaux? ou les beaux yeux ? Un peu des deux mais les beaux yeux surtout ! </p><p style="text-align: justify;"><i>Les forceurs de blocus </i>est donc un récit d’aventure mais aussi d’amour et ne manque pas d’humour comme on le voit dans la chute de la nouvelle ! Comment les héros forceront-ils le blocus ? Echapperont-ils aux dangers de l’aventure ? Parviendront-ils à libérer le père de Jenny ? C’est ce que je vous laisse découvrir ! <br />Un petite oeuvre peu connue de Jules Verne mais très agréable à lire et qui présente une vue originale de la guerre de Sécession vue du côté européen et des idées de Jules Verne opposé à l'esclavage.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://doucettement.over-blog.com/2024/02/les-forceurs-de-blocus-de-jules-verne.html#anchorComment"><b>LC avec Violette ICI</b></a></p><p style="text-align: justify;"> <b><a href="https://lecture-sans-frontieres.blogspot.com/2024/03/les-forceurs-de-blocus.html">LC avec Fanja ICI</a></b><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhj3pbx-FBhKQz7IT7YeWKYiDOzv1X0XXbEg-EHTVR2zZWmB4kQhEl0lXTHww2kTRt0QIogK1LxUzzzzJGIJ3Ioc6ei5Jzai8z1mvJXrJiDyloj7jP5IOTXG1NwzZjyD25lMdIiwOXqKIMPoOesgoPHQu9Ro14ZJDczA3fh0YSLT9aAWRUFUhNV6rReazo-" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="320" data-original-width="320" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhj3pbx-FBhKQz7IT7YeWKYiDOzv1X0XXbEg-EHTVR2zZWmB4kQhEl0lXTHww2kTRt0QIogK1LxUzzzzJGIJ3Ioc6ei5Jzai8z1mvJXrJiDyloj7jP5IOTXG1NwzZjyD25lMdIiwOXqKIMPoOesgoPHQu9Ro14ZJDczA3fh0YSLT9aAWRUFUhNV6rReazo-=w320-h320" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><a href="https://lecture-sans-frontieres.blogspot.com">Chez Fanja</a></b><br /></td></tr></tbody></table> <p></p><p style="text-align: center;"><br /> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiUbICC-RcU4GBlUUbJMIbvt4B3OzNfx0opKtmFaBoyPES4SjMheA_ncoDRx2megUtHe-6J08ekV2q2Dhks0Ao8D7SsK2rfz0BcTFjcDsatcuWVNeOlzb8EDPcpgs3V9iemHYUDVf_8WDztGE5z-4OymMk1wEqonUdA2gRDtlsS30DwqFUoMFgV3UNCr58x" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="430" data-original-width="768" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiUbICC-RcU4GBlUUbJMIbvt4B3OzNfx0opKtmFaBoyPES4SjMheA_ncoDRx2megUtHe-6J08ekV2q2Dhks0Ao8D7SsK2rfz0BcTFjcDsatcuWVNeOlzb8EDPcpgs3V9iemHYUDVf_8WDztGE5z-4OymMk1wEqonUdA2gRDtlsS30DwqFUoMFgV3UNCr58x" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="https://delivrer-des-livres.fr/2024-sera-classique-aussi/ "><b>Chez Nathalie</b></a></td></tr></tbody></table><br /><p></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com23tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-60721358254207526112024-03-10T06:10:00.000+00:002024-03-10T06:10:02.144+00:00Ragnar Johnasson : A qui la faute ; Robert Galbraith : Blanc mortel; Lisa Gardner Le saut de l'ange, Juste derrière moi, n'avoue jamais et Retrouve-moi<p style="text-align: center;"></p><p></p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhymLQBeHs1fB415jWTgXYdnslDyfoENxqQb2YbttLoIQdY7fnexE6Oc863g9QkxHAXO4XcJoWWhzKaAP1_9ud-quGMmvyxagU6oC44SBgbR5XmLemZJ0z1cyhTlCO_1s4f1BE06g2ALQahAiYXEHTXSBWpzqg_tm0b6DqPZngiIFZQEprq92ympA89WK1J" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="607" data-original-width="400" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhymLQBeHs1fB415jWTgXYdnslDyfoENxqQb2YbttLoIQdY7fnexE6Oc863g9QkxHAXO4XcJoWWhzKaAP1_9ud-quGMmvyxagU6oC44SBgbR5XmLemZJ0z1cyhTlCO_1s4f1BE06g2ALQahAiYXEHTXSBWpzqg_tm0b6DqPZngiIFZQEprq92ympA89WK1J=w263-h400" width="263" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Avec ma plongée dans la littérature latino américaine, j’avais envie de lectures plus faciles et j’ai avalé quelques polars. Certes, l’univers des polars n’est jamais très réjouissant mais il reste du domaine du <i>« pas vrai»</i>, du style <i>« je peux trembler de peur bien en sécurité sous mon plaid »</i>. Ce n’est pas le même ressenti que lorsque l’on se projette en Argentine, au Chili, bref ! en Amérique latine… par temps de dictature. Des lectures qui secouent de tout autre manière !<br /></p><p style="text-align: justify;">Je parle, bien sûr, des polars distraction, aventure, et non de ceux qui nous donnent une vision approfondie, critique, lucide et souvent noire de la société.<br /><br /><b>Ragnar Johnasson, écrivain islandais </b>: j’avais bien aimé avec <i>Snjor </i>aussi c’est avec plaisir que je suis entrée dans ce livre <i><b>A qui la faute.</b></i><br /><br />Quatre amis d’enfance, Daniel, Helena, Armann, Gunnelaugur se donnent rendez-vous pour une excursion sur les hauts plateaux de l’Est de l’Islande. Mais une drôle d’ambiance s’installe entre eux et la partie de chasse tourne mal. Pris dans la tempête, ils se perdent et cherchent à se réfugier dans une cabane ou une vision effrayante (vraiment ?) les attend. </p><p style="text-align: justify;">Bien sûr, le huis clos dans la neige n’est pas forcément original mais l’on sait bien que tout dépend de la manière dont il est traité. Et là, je dois dire que j’ai été assez déçue. <br /></p><p style="text-align: justify;">La forme y est pour beaucoup. L’auteur a choisi de faire parler ces personnages les uns après les autres. C’est un procédé courant qui permet de faire des allers-retours du présent au passé. Mais ici ce n’est pas très réussi. Les passages de chacun d’entre eux sont parfois si rapides qu’il en résulte une impression de décousu. De plus, la vision macabre annoncé paraît plus bizarre que macabre. D’autre part, pour ménager la surprise de la fin, l’écrivain ne peut nous expliquer certaines situations qui paraissent alors peu crédibles. Par exemple, on ne comprend pas, avant le dénouement, pourquoi Daniel et Helena repartent dans la nuit et la tempête après avoir trouvé enfin un refuge. Rien ne les y obligeait même pas ce qu’ils avaient découvert dans la cabane. </p><p style="text-align: justify;">Enfin tous les personnages sont antipathiques, donc, on ne parvient pas vraiment à s’attacher à l’un d’entre eux, d'autant plus qu'ils sont trop rapidement esquissés. Pour toutes ces raisons je n'ai pas vraiment accroché ! <i>A qui la faute </i>va certainement être porté à l'écran. Je pense que le suspense marchera mieux si l'adaptation est bien faite. Par l'image on peut traduire cette impression de malaise qui pèse sur le groupe sans avoir à l'expliquer.<br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi3FxGa1X7cssHFVlmwpokHqHDErZh9jiizeiNlBAOgePBW4RnPthfKhgVMxyxVzN_y5PE6tINJJxCHfV3LI84QJGBrLLdaT1y4K7_RcOorujRVF_UpS8Ii-mJqazHD4cB6HGYnlgj9oClKT3_6B1A02XIeUTMKYE8am82ZbWNlCG__0062HFZwNnXtV2PR" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1000" data-original-width="628" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi3FxGa1X7cssHFVlmwpokHqHDErZh9jiizeiNlBAOgePBW4RnPthfKhgVMxyxVzN_y5PE6tINJJxCHfV3LI84QJGBrLLdaT1y4K7_RcOorujRVF_UpS8Ii-mJqazHD4cB6HGYnlgj9oClKT3_6B1A02XIeUTMKYE8am82ZbWNlCG__0062HFZwNnXtV2PR=w252-h400" width="252" /></a></div><p></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;">Avec <i>Blanc mortel</i>, j’ai découvert cet écrivain Robert Galbraith, qui n’est autre, cachée sous un pseudonyme, que JK Rowling. Et oui, cette dernière n’est pas seulement l’auteur de Harry Potter mais aussi d’une série de polars qui mettent en scène un détective privé Cormoran Strike dont on sait qu’il a perdu une jambe dans un combat en Afghanistan. Il est accompagné dans ses enquêtes par une jeune femme Robin Ellacott, avisée et passionnée, mais qui, au début de ce roman, se marie avec Matthew, bellâtre qui voit d’un mauvais oeil le travail de son épouse.<br /><br /></p><div style="text-align: justify;">Le roman se déroule pendant les jeux olympiques de Londres en 2012, ce qui nous permet de connaître (et l'écrivain le fait non sans humour !) les angoisses des Britanniques quant à la réussite des jeux qui ne sont pas sans rappeler les nôtres en 2024 ! On ne s’étonnera pas d’apprendre que les méchants de l’affaire (entre autres) sont les syndicalistes, les anarchistes, tous des fêtards ou des drogués, mais finalement pas des méchants très sérieux, ( JK Rowling enfile les lieux communs de bonne conservatrice sur ces milieux populaires), eux qui remettent en cause les jeux olympiques pour des raisons financières, les restrictions du budget de la santé qui en ont découlé, et soulèvent les problèmes écologiques. Mais les hauts milieux politiques aussi sont dans le collimateur.</div><p style="text-align: justify;">Enfin<i> Blanc Mortel</i> est la quatrième volume des aventures de Cormoran Strike et de Robin et on sent qu’ils ont beaucoup vécu avant nous ! Mais cela n’empêche pas de comprendre l’action même si l'on ne commence pas par le premier.<br /></p><p style="text-align: justify;">Pendant près de 700 pages, on est tourneboulé par les aventures plus ou moins rocambolesques des deux enquêteurs, avec leurs hauts et leurs bas, leurs déboires professionnels et sentimentaux. Cela se lit bien, très vite, facilement et c’est distrayant. J’ai bien aimé.<br /></p><p><br /></p><p style="text-align: center;"><b>Lisa Gardner</b></p><p style="text-align: center;"><b> </b><br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgr_ndHDqQEEfFYY7ZoC_mIhAQGO8DwZmxQr0I5bWRNJgruh8V9M8LgtdJF8ClhZnHpHpOtRLM9LWh7FqGUKmD-cDX70ZaQJ63k2jir680p6hhjbv0ISJd1d_eo4fCq0PQmIc5UPCnh8ilEh62CAyok5nzLMjO3oUomuk7ARtksjvkB43DzYPIcYzl8bGkp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="362" data-original-width="250" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgr_ndHDqQEEfFYY7ZoC_mIhAQGO8DwZmxQr0I5bWRNJgruh8V9M8LgtdJF8ClhZnHpHpOtRLM9LWh7FqGUKmD-cDX70ZaQJ63k2jir680p6hhjbv0ISJd1d_eo4fCq0PQmIc5UPCnh8ilEh62CAyok5nzLMjO3oUomuk7ARtksjvkB43DzYPIcYzl8bGkp=w277-h400" width="277" /></a></div> <p></p><p style="text-align: justify;"> Lisa Gardner est l’auteure de thrillers regroupés en trois séries : <b><i>D. D. Warren</i>,</b> une commandant de la criminelle du Boston Policy department ; <b><i>FBI Profiler</i></b> où, parmi les personnages récurrents, on retrouve les profileurs Pierce Quincy et sa fille Kimberly Quincy, aidés par Rainie Conner, ancienne policière devenue enquêtrice privée ; et<b> <i>Tessa Leoni</i>, </b>ancienne subordonnée de D. D. Warren désormais détective privée.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhsXrN-hkpgiuhVaWKKiLspiiflF8CmaNMZ7pPXsvQnX8KB0Rbf3qScHFHtpmaGbGjjg5uwy3lG0ibHC5LYMF5OnyjTAMpBz3s1zMMbPQzX8yXXWLAgWzhOitIRJy_WfoR5003PX5pH1JTkM5gyR1FAItBm0LFx2JZDG4Pf7Ntzeq-8sO5K16w38pn4L00k" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="435" data-original-width="269" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhsXrN-hkpgiuhVaWKKiLspiiflF8CmaNMZ7pPXsvQnX8KB0Rbf3qScHFHtpmaGbGjjg5uwy3lG0ibHC5LYMF5OnyjTAMpBz3s1zMMbPQzX8yXXWLAgWzhOitIRJy_WfoR5003PX5pH1JTkM5gyR1FAItBm0LFx2JZDG4Pf7Ntzeq-8sO5K16w38pn4L00k" width="148" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh-YPaogILC8KteKLBAK0bYdX7oAanPpzmvlFrDCLv95IY3lcaOrIQMKr96A-jcQZdSyr5e6rkNMoCwtqmjbFhiCHQmhHu5hewuJwf6Z9bQuZuugRkJtL2gOConJ1h_jGyGDziP7KVqg_v0NVDBsKTd9k2XmGTLbICa8NTv8z_jG8p_2TDoR2S6qIFYWuXB" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="500" data-original-width="345" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh-YPaogILC8KteKLBAK0bYdX7oAanPpzmvlFrDCLv95IY3lcaOrIQMKr96A-jcQZdSyr5e6rkNMoCwtqmjbFhiCHQmhHu5hewuJwf6Z9bQuZuugRkJtL2gOConJ1h_jGyGDziP7KVqg_v0NVDBsKTd9k2XmGTLbICa8NTv8z_jG8p_2TDoR2S6qIFYWuXB" width="166" /></a></div></div> <p></p><p style="text-align: justify;"> J'ai lu dans n'importe quel ordre les titres suivants : <i>Le saut de l'ange</i>,<i> Juste derrière moi, n'avoue jamais et</i> <i>Retrouve-moi </i>appartenant parfois à des séries différentes. Peu importe, chaque récit est construit indépendamment les uns des autres et l'on apprend vite ce qui est nécessaire pour comprendre les personnages. L'important, ici, c'est l'histoire, haletante, les rebondissements, les aiguillages vers de fausses pistes. Le lecteur malin croit avoir tout compris et il est souvent trompé et le suspense fonctionne bien !<br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgeidVoImdmNqMVybIou2T4iuPcWynuaQzW4aia0trIXhTR_cEAHilHfIkEbQ7cFyD03WNva_CtC98TQukSJgI7W_o9R-ysOyfCQZ10YTiCRhW9uv4cewpUNxxWAsSGok4xiJrn6e6fAENsX4Vs0qKrb61zAnEr1IjsybVYSkyDFk7NuNh6U8p3d3P3kExM" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="340" data-original-width="210" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgeidVoImdmNqMVybIou2T4iuPcWynuaQzW4aia0trIXhTR_cEAHilHfIkEbQ7cFyD03WNva_CtC98TQukSJgI7W_o9R-ysOyfCQZ10YTiCRhW9uv4cewpUNxxWAsSGok4xiJrn6e6fAENsX4Vs0qKrb61zAnEr1IjsybVYSkyDFk7NuNh6U8p3d3P3kExM" width="148" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"> <br /> <br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-87122064661008444332024-03-07T03:00:00.030+00:002024-03-07T03:00:00.133+00:00David Grann : La note américaine<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgkOn2JpGpHQIYz2FUO1Em-RgcWf2OFcRyuSL1EB_b6fRAwGdlGRjRZVVj_Vxmj33h9Su9PhAIaWfukT4LVNDqrPSo2yexb5iZEo3IhYD8cgW1thujvDdiGP4ZOnB1tzOHKN9n2bEKu8P5WK7TJS_-ymS1Vhwk4I9wLEWLTF-5fVxuOEqx3JFkn8wD3yl_q" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="300" data-original-width="200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgkOn2JpGpHQIYz2FUO1Em-RgcWf2OFcRyuSL1EB_b6fRAwGdlGRjRZVVj_Vxmj33h9Su9PhAIaWfukT4LVNDqrPSo2yexb5iZEo3IhYD8cgW1thujvDdiGP4ZOnB1tzOHKN9n2bEKu8P5WK7TJS_-ymS1Vhwk4I9wLEWLTF-5fVxuOEqx3JFkn8wD3yl_q=w267-h400" width="267" /></a></div> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">J’ai découvert David Grann avec <i>Les Naufragés du Wager</i><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/10/david-grann-les-naufrages-du-wager.html"> (ICI)</a> que j’ai vraiment beaucoup aimé. Il me restait donc à lire<i> La note américaine </i>dont les échos sont élogieux dans les blogs. <br /></p><p style="text-align: justify;">Nous sommes en 1921 chez les Osages. Cette tribu indienne a été chassée de ses terres du Kansas pour y installer les colons blancs au XIX siècle, dans les années 1870, et a été reléguée sur les territoires les plus rocailleux, les plus déshérités de l’Oklahoma. Mais le découverte de gisements de pétroles va changer la donne et faire des Osages l’un des peuples les plus riches du monde. Scandaleux ! Non seulement ils sont millionnaires mais, en plus, ils se font servir par des domestiques… blancs ! Le monde renversé ! Tout va être mis en place pour les dépouiller de leur fortune, les spolier de leurs biens, par tous les moyens légaux ou non, y compris le meurtre, et ceci avec la complicité des pouvoirs politiques, financiers et juridiques des Etat-Unis.<br /></p><p style="text-align: justify;">Le livre se divise en trois parties :<br /></p><p style="text-align: center;"><b>Première Chronique : La femme marquée</b></p><p><b> <br /></b></p><p style="text-align: center;"><b></b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh6D_at4RdCIYG8QLVF-SDK9Cn6xAYNwB2z1zu6_BlMd8CLIBtEI9E7Y-BLIvyd1tRvuvzSBDvuPzIr7DpsnBwV0MzyQvUcaJFrPN9O7DMzc_xtZ5Uo2k4McspcK5-UEf2UpTqKCqeaskjcnTIOQjXb3ME9x0ZTnCM3DpPXbrItOjutJuMW5PoPK4jeJOrZ" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="750" data-original-width="1500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh6D_at4RdCIYG8QLVF-SDK9Cn6xAYNwB2z1zu6_BlMd8CLIBtEI9E7Y-BLIvyd1tRvuvzSBDvuPzIr7DpsnBwV0MzyQvUcaJFrPN9O7DMzc_xtZ5Uo2k4McspcK5-UEf2UpTqKCqeaskjcnTIOQjXb3ME9x0ZTnCM3DpPXbrItOjutJuMW5PoPK4jeJOrZ=w400-h200" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mollie Buckhart et son interprète dans le film de Scorcese</span><br /></td></tr></tbody></table><b> </b><br /><p></p><p style="text-align: justify;">C’est à travers le personnage de Mollie Burkhart, une indienne osage, que l’écrivain va présenter cette période qui commence en 1921, période que l’on a appelée<i> le règne de la terreur</i> et dont la durée officielle est de quatre ans. Mais l'enquête révèle que les meurtres ont commencé certainement plus tôt et ont continué au-delà. Cette première partie nous éclaire aussi sur la vie des indiens osages par le passé et maintenant qu’ils sont devenus riches, la perte de leurs traditions, de leurs croyances. Leurs enfants leur sont enlevés pour être éduqués dans des internats religieux. Le gouvernement les déclare inaptes (ce sont des indiens donc incapables! ) à gérer leur fortune et les met sous tutelle. Les curateurs, des blancs, leur refusent toute dépense, chipotent sur leurs besoins et les dépouillent peu à peu de leurs biens.<br /></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">« …par exemple le cas d’une veuve dont le curateur avait disparu en emportant presque tous ses biens, avant de l’informer qu’elle n’avait plus un sou, et l’avait laissée élever ses deux enfants en bas âge dans la misère. Quand l’un des enfants tomba malade, le curateur refusa de lui octroyer le moindre centime. Dépourvu d’une nourriture suffisante et de soins médicaux, l’enfant décéda. </span></i>»<br /><br />Mollie, mariée à un blanc Ernest Buchart, a vu disparaître sa soeur Minnie et sa mère Lizzie, toutes deux empoisonnées, sa soeur Anna tuée d’un balle est retrouvée dans un ravin. Plus tard c’est sa soeur Rita et son mari qui disparaissent dans un attentat contre leur maison. D’autres meurtres font régner la terreur dans tout le comté osage. La police et la justice bâclent les enquêtes, peu soucieuses de trouver les coupables dont on pressent qu’ils bénéficient de protections occultes. Devant la mauvaise volonté des autorités, les familles touchées par ces meurtres engagent des détectives privés qui engrangent de nombreux renseignements, ouvrent de nombreuses pistes mais en vain. W W. Vaughan, un avocat honnête, semble avoir élucidé les crimes, mais au moment où il va révéler la vérité, il meurt assassiné. Mollie, désespérée, se barricade dans sa maison mais on apprend qu’elle est en train de mourir, elle aussi empoisonnée.<br /></p><p><br /><b>Deuxième chronique : L’homme d’indices</b></p><p><b><br /></b></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi_Scc2yrlg7DB4b-F3eMCo2CKwPIZklRfU21mdMTpDBU0lWogMWaJZgbBKsoDn1FfNV3QqhJm51YkLY4fBbyHcXbC2GwYdcjagV0gDGUoZ2s-4ehw0XoHncj9IxoRvQLvgPULYS3bkg-COcWtXewYZPV_K8-hc2dQ1sEJkBuCGVTvyYFrpsmuuhoHHl0BC" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="413" data-original-width="295" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi_Scc2yrlg7DB4b-F3eMCo2CKwPIZklRfU21mdMTpDBU0lWogMWaJZgbBKsoDn1FfNV3QqhJm51YkLY4fBbyHcXbC2GwYdcjagV0gDGUoZ2s-4ehw0XoHncj9IxoRvQLvgPULYS3bkg-COcWtXewYZPV_K8-hc2dQ1sEJkBuCGVTvyYFrpsmuuhoHHl0BC=w285-h400" width="285" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Dès 1908 Roosevelt avait créé le Bureau of investigation (Le BOI) qui deviendra le FBI. En 1925, le nouveau patron du BOI, J. Edgar Hoover va le diriger de manière dictatoriale et le moderniser. Il demande à l’ancien ranger, Tom White, de prendre l’affaire en main et lui envoie des agents infiltrés. Le groupe parvient à établir la culpabilité de certains, en particulier d’un personnage haut placé. Cette seconde partie nous révèle les dessous de l’enquête et décrit le procès difficile et tumultueux. Mollie qui a survécu y assiste.<br /></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">« Mais White savait que le système judiciaire américain, au même titre que ses services de police, était gangréné par la corruption. Il y avait beaucoup de juges et d’avocats véreux. Les témoins étaient menacés et le jury acheté. </span></i>»<br /></p><p style="text-align: left;"><br /><b>Troisième chronique : Le journaliste</b></p><p style="text-align: left;"><b><br /></b></p><p style="text-align: left;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEii8rQgAeGSk6RJP6r7o35YGNwudLbEh3xIL3RRNQuPmr-BoZIQfS2nWsvA_p6kyGbvBQqP9IkyMpaEscnufXD86n8yf94hyjNrT8TMOBFurWZo4JppbFY-VBxQFq-0_MbPY48aE-6LwpvhJilmIFIsy3T4u9WHOR1SyyWuZFFv1UhcOyeC4vd5HIFMSo9l" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="653" data-original-width="980" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEii8rQgAeGSk6RJP6r7o35YGNwudLbEh3xIL3RRNQuPmr-BoZIQfS2nWsvA_p6kyGbvBQqP9IkyMpaEscnufXD86n8yf94hyjNrT8TMOBFurWZo4JppbFY-VBxQFq-0_MbPY48aE-6LwpvhJilmIFIsy3T4u9WHOR1SyyWuZFFv1UhcOyeC4vd5HIFMSo9l=w400-h266" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Ernest Buckhart et son Interprète Di caprio<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Au-delà de l’enquête, le journaliste, David Grann donc, continue ses recherches. Il rencontre les petits-enfants des Osages qui ont connu le règne de la terreur. Ces descendants gardent en mémoire cette horrible période et les meurtres de leurs grands-parents qui n’ont pas obtenu justice. Les coupables ont bénéficié de remises peine, d’amnistie, ou n’ont tout simplement pas été poursuivis. Le journaliste découvre qu’il y a de nombreux meurtres restés impunis ou qui n’ont été ni reconnus comme tels, ni fait l’objet d’une enquête.<br /></p><p style="text-align: justify;">Les Osages vivent dans le souvenir et l’amertume : <i><span style="color: #2b00fe;">« Cette terre est gorgée de sang » commenta Mary Jo (Marie Jo Webb petite-fille de Paul Pearce assassiné pendant la terreur ). Elle se tut un instant et nous entendîmes les feuilles des chênes bruisser dans le vent. Puis elle me rappela ce que Dieu avait dit à Caïn après le meurtre d’Abel : « La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. ».</span><br /></i></p><p style="text-align: justify;">Le livre de David Grann se révèle une enquête complexe qui tient en haleine, éclairant
les manquements de la justice face à la disparition violente de nombreux
membres de la tribu, révélant les zones d’ombre, les complicités, les mensonges
et les non-dits. Les personnages prennent vie et nous assistons, révoltés et désemparés, à leurs souffrances. Grâce au dépouillement d'archives, de mémoires, et
de la presse de l’époque et à la rencontre des descendants des Osages
disparus, David Grann mène une investigation passionnante que l'on ressent aussi comme un cri d'indignation et un appel à la justice.</p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-21787979934899695332024-03-05T04:00:00.003+00:002024-03-05T04:00:00.151+00:00Aix-en-Provence : Le musée Granet à la chapelle des Pénitents blancs<p style="text-align: center;"></p><span style="font-size: x-small;"> </span><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhiKDWlIzFddhDk8lmcZRCzpHAPx_R48EH9NTYJ3PsBdj0SweH5NhOn4nRvzfgWSxMsuZhuFCHXA_Rjj3oqdMaa6wx4BS1BXSYe5BOI2LuUOFtaxAkn61RrIlZSladybMXxQBgta4EsBGPJ_LvMZYqk50G7chIJWeiuZOkOMyOy2TKSSuzLB55mwu_ZIHO_" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="942" data-original-width="786" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhiKDWlIzFddhDk8lmcZRCzpHAPx_R48EH9NTYJ3PsBdj0SweH5NhOn4nRvzfgWSxMsuZhuFCHXA_Rjj3oqdMaa6wx4BS1BXSYe5BOI2LuUOFtaxAkn61RrIlZSladybMXxQBgta4EsBGPJ_LvMZYqk50G7chIJWeiuZOkOMyOy2TKSSuzLB55mwu_ZIHO_=w533-h640" width="533" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: x-small;">Chapelle des Pénitents blancs Musée Granet Aix-en-Provence : Hans Berger Du vert<br /></span></td></tr></tbody></table> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">Je connaissais déjà le musée Granet mais je n'avais jamais vu son extension dans la chapelle des Pénitents blancs (1564) qui abrite la collection de peintres du XX ème siècle du donateur Jean Planque à la ville d'Aix-en-Provence.</p><p style="text-align: center;"></p><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiWd55oVACtPrKYphvN-lX7QN--LXAJeYS3g4sPe155ejYMcIAx4cePg3yGWvMtNSuC23Mr79eeOJd7_hy4jBAWsRwy8xHVVaHEEz_S6_plHrolbNanh804_SKa3RUoDtIEpUTyZ-FLAYpDF5olmR2pnwQRHmz617uCn9RTevc1ZM4ME-tfYzQA_w6P5QxU" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1007" data-original-width="785" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiWd55oVACtPrKYphvN-lX7QN--LXAJeYS3g4sPe155ejYMcIAx4cePg3yGWvMtNSuC23Mr79eeOJd7_hy4jBAWsRwy8xHVVaHEEz_S6_plHrolbNanh804_SKa3RUoDtIEpUTyZ-FLAYpDF5olmR2pnwQRHmz617uCn9RTevc1ZM4ME-tfYzQA_w6P5QxU=w499-h640" width="499" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Chapelle des Pénitents blancs Musée Granet Aix-en-Provence<br /></span></td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg1Nc3af0xMimtwfPy-gbZdVIC_FItWdBiwLTkQTlCENayKLAlXfQben_cen45KM2Mzrx67ucmTrFk5O93aCIkJJdUtkBOf7tN58WV21zk1IgCmdc8tedaJukluTBVzE0SNeY9r2op6ZDbdjCoYx7cmhs0UfBhVNpNnexGDFuNELEkK_lcQGXzPGS0C13J_" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg1Nc3af0xMimtwfPy-gbZdVIC_FItWdBiwLTkQTlCENayKLAlXfQben_cen45KM2Mzrx67ucmTrFk5O93aCIkJJdUtkBOf7tN58WV21zk1IgCmdc8tedaJukluTBVzE0SNeY9r2op6ZDbdjCoYx7cmhs0UfBhVNpNnexGDFuNELEkK_lcQGXzPGS0C13J_=w480-h640" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Chapelle des Pénitents blancs Musée Granet Aix-en-Provence<br /></span></td></tr></tbody></table><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"> </div></div></div><p style="text-align: justify;"> Au rez de chaussée, la collection présente un riche exposition de tableaux de Picasso<br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgV_XfjnxQiDr5d90lsQKvjQphL11q5PGkpdxbcx9uk9JxxQ0u-E-XyOIwpc_WxyatWJSbQLcSwVvgHmSJ9-VjdpP7Llyy8p1h0oKxUTdrZgwnTCXGetTcVhZUfX2cS6NUPGMCHtOBFKrVRJv6XIz6Rq2mVIeH4EZ1GYGbzpp1IEp8s88l-FmMcU5zuzK50" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1920" data-original-width="1920" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgV_XfjnxQiDr5d90lsQKvjQphL11q5PGkpdxbcx9uk9JxxQ0u-E-XyOIwpc_WxyatWJSbQLcSwVvgHmSJ9-VjdpP7Llyy8p1h0oKxUTdrZgwnTCXGetTcVhZUfX2cS6NUPGMCHtOBFKrVRJv6XIz6Rq2mVIeH4EZ1GYGbzpp1IEp8s88l-FmMcU5zuzK50=w640-h640" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Pablo Picasso : Femme dans un fauteuil avec chat/ couple homme et femme</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjxqiZMgVnCMv03C_0LXlD5AA3nqUPJB-f39ZXWI8b97rAc2V946orV_vPWnc9dqpAwZ813f6DxwFngHceOTSYdWnEnYKsAgdSeiIfbp7YyZpSRwSnS0TyPSJ5nV8CVcyQ_L5hwY589G9-DpEwBQNgMomqzXJex92rws1xDeumsjYh5FkccODL03NsmSi5v" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjxqiZMgVnCMv03C_0LXlD5AA3nqUPJB-f39ZXWI8b97rAc2V946orV_vPWnc9dqpAwZ813f6DxwFngHceOTSYdWnEnYKsAgdSeiIfbp7YyZpSRwSnS0TyPSJ5nV8CVcyQ_L5hwY589G9-DpEwBQNgMomqzXJex92rws1xDeumsjYh5FkccODL03NsmSi5v=w300-h400" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Pablo Picasso : Femme dans un fauteuil avec chat(détail)</span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiOJVKDP87s_HGAq40FnbdsuYNdjNe9gKY8tEt6tzeH_C3f7K4WZevlDEJU_JKooGkBTnokJtkLyKPkhtoqpRMXnMwg1EpIGq87whjGRy5WszdgK6WNuo8SKxpBU2Cjb9zsF-Xf9CiYw3trvy8LTl73XwbS-vc_zjt2Hjl1rRKKTVHQxLLksh9TV9qCfohV" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjOMr4sBPQxJTadsdJQO4Ii7Yh5T-qGxVlwZ2aCA9vlWefkkUtqVG5b3vfrqurru_b44M0olcW3cZz8GJKs8JtTyjDy8Kc6HAJhoMJYD7IsKf8xFFtSFZayEzeOFSz5xA_t-pDoocAnSSgMPxCI6FHXCFRsVJi_VbFEZJ5WQKtGZixYN4zGbtEOf4xuGSRX" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="357" data-original-width="294" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjOMr4sBPQxJTadsdJQO4Ii7Yh5T-qGxVlwZ2aCA9vlWefkkUtqVG5b3vfrqurru_b44M0olcW3cZz8GJKs8JtTyjDy8Kc6HAJhoMJYD7IsKf8xFFtSFZayEzeOFSz5xA_t-pDoocAnSSgMPxCI6FHXCFRsVJi_VbFEZJ5WQKtGZixYN4zGbtEOf4xuGSRX=w528-h640" width="528" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Musée Granet chapelle des Pénitents blancs : Picasso</span><br /></td></tr></tbody></table><br /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhOa4f4WMZkOrK0lCQlxQfavPmg3bi1vHNop1JTfFt-vlgC-4duZcL8_djc22vFqz8rjLCaMJg4ynYMQN2WQ_-searoBYg-dIwdBVtqYSsOlsdm1mNplehiA2Pbapz7iSouFrjq5feVAnDR7pAVX9YPJnQxKLr6SPhEd97gKo9JXJtKPtU1Nmbl5LYIOTzt" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="779" data-original-width="584" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhOa4f4WMZkOrK0lCQlxQfavPmg3bi1vHNop1JTfFt-vlgC-4duZcL8_djc22vFqz8rjLCaMJg4ynYMQN2WQ_-searoBYg-dIwdBVtqYSsOlsdm1mNplehiA2Pbapz7iSouFrjq5feVAnDR7pAVX9YPJnQxKLr6SPhEd97gKo9JXJtKPtU1Nmbl5LYIOTzt=w300-h400" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Musée Granet Chapelle des Péintents blancs : Picasso</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><br /><p></p><p style="text-align: center;"></p><p></p><p style="text-align: justify;">Jean Planque fut à Paris le conseiller de la Galerie Beyeler, tissant ainsi a des liens avec les artistes. Dans les premières années, il reste fidèle à la figuration. C'est ainsi que l'on découvre une oeuvre de Van Gogh, une de Monet, et puis Vallotton, Bonnard, Rouault, Dufy, Delaunay ...<br /></p><br /><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj99Sp3cRdc72Lsok9aspLFCo_WHCC_y6J7YfuZhLKvEqlbfA0BKbW69ZSR_Qoj9IDosihMvQPV03zVaaB3sMluqjiD7CvCTBifryE2VuHoEtrvQUqfinLsCPR7JrUPQ-U6jNMQO3lxiCPlNwYOwXdiVd2IVuwWfRnYrR3fyZJkgBioJKFR5txEHWUz5zHU" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhNO1T8Pd89bWapGzsulaozheVHq0uyMtwfMCTyA0NKLnTCOlh5gtLVSIxE2w1KZ8UfegrXovkMAFqIx0BzTv0r-_ecz3DqmcTpbDukwn_3q7No1k9TF39pg2_hH1VDJe-k8Aeqj5Ree_00UCTwn82AUAu2jXn824isK4xmxhpN2ziXyAWCysNA-SsRElRA" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="930" data-original-width="621" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhNO1T8Pd89bWapGzsulaozheVHq0uyMtwfMCTyA0NKLnTCOlh5gtLVSIxE2w1KZ8UfegrXovkMAFqIx0BzTv0r-_ecz3DqmcTpbDukwn_3q7No1k9TF39pg2_hH1VDJe-k8Aeqj5Ree_00UCTwn82AUAu2jXn824isK4xmxhpN2ziXyAWCysNA-SsRElRA=w267-h400" width="267" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Van Gogh </span><br /></td></tr></tbody></table></a></div><br /><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkX85mv8e5I6XSIysbqkEUQylDl4jRx49bcL-0Tv49Bed9fWc657e7wVeiO3UtMhJU3lEGnQltseOX3Ba40T7TUAMdb_i-xwtJwA2Kb8F7Hvbcr-VxnY3d2Q_RX-aBD0tx-RH_4LCXo6dKvku3CN7IQBjsB8UMmKQ-BSk0SGj5-rncX0AZVboaRyV4YwjS" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1022" data-original-width="798" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkX85mv8e5I6XSIysbqkEUQylDl4jRx49bcL-0Tv49Bed9fWc657e7wVeiO3UtMhJU3lEGnQltseOX3Ba40T7TUAMdb_i-xwtJwA2Kb8F7Hvbcr-VxnY3d2Q_RX-aBD0tx-RH_4LCXo6dKvku3CN7IQBjsB8UMmKQ-BSk0SGj5-rncX0AZVboaRyV4YwjS=w499-h640" width="499" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Van Gogh </span> (détail)<br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi_GmaeZ0n2sV69G96gnQonE2fwjp4ezOpBGojZrQC17-k-dDcKQLGHoO5k9OCd6tpHMM4aZveN-I9qKW3DMj0adPcnE1Weh6IuyOPD0ouhwewn_hlNU5CJzJlKhF6GJ6FSBYcIc-aGEERypGY0KcRTnMf2s6wcETM51apPtorSKER2YLS-V1JSp4dksSZS" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="487" data-original-width="777" height="402" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi_GmaeZ0n2sV69G96gnQonE2fwjp4ezOpBGojZrQC17-k-dDcKQLGHoO5k9OCd6tpHMM4aZveN-I9qKW3DMj0adPcnE1Weh6IuyOPD0ouhwewn_hlNU5CJzJlKhF6GJ6FSBYcIc-aGEERypGY0KcRTnMf2s6wcETM51apPtorSKER2YLS-V1JSp4dksSZS=w640-h402" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Claude Monet : Le mont Kolsaas, Norvège, tempête de neige</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiolNf0KZciSZaSvOIu9M6mvWrt4Y811haubnB2KT8mPySnc7wPsC6qPXWjNmQIgYxKbM4Jyt9LtBdruPlOo_pboN-ANFw4d7khmdGYj1GsR1HxK-mVJLw486BL_rct_qdrHZbDKWs8AHGz8fYthbGKuwk9QNdfwvHnh7__Hu7lCe3RxDZy0f315uv124dS" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="905" data-original-width="632" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiolNf0KZciSZaSvOIu9M6mvWrt4Y811haubnB2KT8mPySnc7wPsC6qPXWjNmQIgYxKbM4Jyt9LtBdruPlOo_pboN-ANFw4d7khmdGYj1GsR1HxK-mVJLw486BL_rct_qdrHZbDKWs8AHGz8fYthbGKuwk9QNdfwvHnh7__Hu7lCe3RxDZy0f315uv124dS=w280-h400" width="280" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Pierre Bonnard</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: center;"> <br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjunxTzP4ZlawGxUeXyq4HU-WODJNJvdBsjVoIOfE8ypw_T7iojrf3PllozxRD_nIzbAXGvnePRZFcrtc6Ck-28HeicjGMO9pKVpYzR1hiAcFeAGM-KoMR6i0TgsKFPsn8BbMspn9vS2lZQTsh4pSXvJxRHDNok_-xeyWqj8H_TNGRcr-tIdrudvQRyf81d" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="483" data-original-width="406" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjunxTzP4ZlawGxUeXyq4HU-WODJNJvdBsjVoIOfE8ypw_T7iojrf3PllozxRD_nIzbAXGvnePRZFcrtc6Ck-28HeicjGMO9pKVpYzR1hiAcFeAGM-KoMR6i0TgsKFPsn8BbMspn9vS2lZQTsh4pSXvJxRHDNok_-xeyWqj8H_TNGRcr-tIdrudvQRyf81d=w539-h640" width="539" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Pierre Bonnard (1867_1947) : l'escalier du Cannet</span><br /></td></tr></tbody></table> <br /><p></p><p style="text-align: justify;"> <br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhdUlSjz6KpMuQ74UNCh2odC0QRuwyJZO891CY0r1Gg6ga9cNRjIqoquyKM2uuOh-iaVAwPX6e9tCkFvCFThVzJ4piU3pHWAoyhTSFNcqlYpsYYA-YbrRPo2XAO0rK68MBTQPQ0vXJ8lXrhQi3gtQQtXeQpOnfr9Dh5-IVt1yEqxpgDlvhXQftKPxveYiH1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="815" data-original-width="585" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhdUlSjz6KpMuQ74UNCh2odC0QRuwyJZO891CY0r1Gg6ga9cNRjIqoquyKM2uuOh-iaVAwPX6e9tCkFvCFThVzJ4piU3pHWAoyhTSFNcqlYpsYYA-YbrRPo2XAO0rK68MBTQPQ0vXJ8lXrhQi3gtQQtXeQpOnfr9Dh5-IVt1yEqxpgDlvhXQftKPxveYiH1=w287-h400" width="287" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Sophie Delauney<br /></span></td></tr></tbody></table><br /> <p></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhTjIyu_1DbxOFLVV6s2d3FrMSGwjX7YYdTmruLeVsMWCfBCX1d9OBoQ7oRjfoPBkfhYbp9ExO11zW33sMAfsLuEci-O56YZpIJwMMQdHM7qVdtV8PqJCAqOYIswCb0UOGKZvZmOlcsk6BvMz0KeNXiAgRpnGhpk_KGxJDkl1sucrQtZ9ECIssK-yWaUdHF" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="956" data-original-width="776" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhTjIyu_1DbxOFLVV6s2d3FrMSGwjX7YYdTmruLeVsMWCfBCX1d9OBoQ7oRjfoPBkfhYbp9ExO11zW33sMAfsLuEci-O56YZpIJwMMQdHM7qVdtV8PqJCAqOYIswCb0UOGKZvZmOlcsk6BvMz0KeNXiAgRpnGhpk_KGxJDkl1sucrQtZ9ECIssK-yWaUdHF=w520-h640" width="520" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Rouault (1871-1958) paysage biblique </span><br /></td></tr></tbody></table><p> </p><p><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgODOO5hygihnpMYJzfK98flrgR4nx9WLfGan4VzXnjEb9bUNeltIEyrIv3al7HZ7YO41PtMGY9X8uVBp4-54BobG_f3_1PzNQ830P_LfvVXf4RCSihK7gJWsJZ8n3-sVPiccSGXpai_45yUF9QcD6bGTe0HRGFZ8bt9g6yY7QJd7I1ouBz60bQdYIwGdAn" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="702" data-original-width="826" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgODOO5hygihnpMYJzfK98flrgR4nx9WLfGan4VzXnjEb9bUNeltIEyrIv3al7HZ7YO41PtMGY9X8uVBp4-54BobG_f3_1PzNQ830P_LfvVXf4RCSihK7gJWsJZ8n3-sVPiccSGXpai_45yUF9QcD6bGTe0HRGFZ8bt9g6yY7QJd7I1ouBz60bQdYIwGdAn=w400-h340" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"> <span style="font-size: x-small;">Félix Vallotton (1865-1925) Baigneuses dans un paysage 1923</span></td></tr></tbody></table> <br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg2VHqIDiIoEdjvzpRAtItigXmm4G3uTqbYc3rD9ui-YoP5uOMTLA1EySiaB5BmNsTX0pFk-R_HrE4699S0zXi3p_9g5sSd0RnIGUbJz6IAqn2UDzseExoyhd-afME3w2FUzGQx7cj4NlPnzwkLA8p1KjP_g3p2aF29xdy0Q-F6Wkd3xstnz8fMs3ikZgRG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg2VHqIDiIoEdjvzpRAtItigXmm4G3uTqbYc3rD9ui-YoP5uOMTLA1EySiaB5BmNsTX0pFk-R_HrE4699S0zXi3p_9g5sSd0RnIGUbJz6IAqn2UDzseExoyhd-afME3w2FUzGQx7cj4NlPnzwkLA8p1KjP_g3p2aF29xdy0Q-F6Wkd3xstnz8fMs3ikZgRG=w640-h480" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Félix Vallotton (1865-1925) Baigneuses dans un paysage 1923</span><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"> <br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfbVXLkA19VfsvhqvWGIWy4NmwVlLjb0ApEL6NC5TVF74cMLYmCOmkQG8Put4MzG_tVvdjweKpeWIgc99swFaDGPIFV5xvaaf7ALRHLHFlcd3nk6gMJNFBPZ6meiztmC6iwxeBumxJdiEETkROnYnKnDrccmfgk6tf8lxdfemKLbXgtujq-UHE65JtumVb" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="938" data-original-width="758" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfbVXLkA19VfsvhqvWGIWy4NmwVlLjb0ApEL6NC5TVF74cMLYmCOmkQG8Put4MzG_tVvdjweKpeWIgc99swFaDGPIFV5xvaaf7ALRHLHFlcd3nk6gMJNFBPZ6meiztmC6iwxeBumxJdiEETkROnYnKnDrccmfgk6tf8lxdfemKLbXgtujq-UHE65JtumVb=w517-h640" width="517" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Félix Vallotton : matin d'hiver à Saint Pétersbourg matin d'hiver ( 1913)<br /></span></td></tr></tbody></table><br /> <p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi8BjMXf0y1S2fQzBJj4TxmIZ_6L-P6b8ubpD7715w33lXg_LVtJrFzMR5b-6Bpanl3rg59iidc5hPsoV5-6Voz12WWHxU1c37dJ7JTgAx4jdabakTLnzX-ZrLbnz0CiV-oBpiYtUNTBociLgtLMvIA_Q0rA7pYdGBUlq4uxlx5dYtQSCBxo2sXqV_9daSW" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="855" data-original-width="564" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi8BjMXf0y1S2fQzBJj4TxmIZ_6L-P6b8ubpD7715w33lXg_LVtJrFzMR5b-6Bpanl3rg59iidc5hPsoV5-6Voz12WWHxU1c37dJ7JTgAx4jdabakTLnzX-ZrLbnz0CiV-oBpiYtUNTBociLgtLMvIA_Q0rA7pYdGBUlq4uxlx5dYtQSCBxo2sXqV_9daSW=s16000" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Hans Berger ( 1882_1977) : le Baigneur (1923)<br /></span></td></tr></tbody></table><br /> <p></p><p style="text-align: justify;"> C'est au contact de peintres contemporains qui deviennent ses amis comme Picasso, Jean Duffufet que le collectionneur apprend à " désapprendre" la peinture et à pouvoir apprécier des oeuvres différentes qui sortent de sa zone de confort habituelle. Il y a d'ailleurs une belle salle de Dubuffet à l'étage supérieur.<br /><br /></p><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhn5cqaub7FPOTwIkTMuMYVuF4H3InNAE41MMN94z3BAMjT0hwFUyhil6i61qYYeS_PRxb1bU5dsWZVAYjQw0ApZX6lMXjElvrSK9laSSIxBAmuuSV7y2vHDCba02UJXDtjTZmIBiGV4-N4KTrysoYA5YRcG24FfXiXnZjPwmrvl5FFYHpiEdUD2vemDrvD" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="769" data-original-width="593" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhn5cqaub7FPOTwIkTMuMYVuF4H3InNAE41MMN94z3BAMjT0hwFUyhil6i61qYYeS_PRxb1bU5dsWZVAYjQw0ApZX6lMXjElvrSK9laSSIxBAmuuSV7y2vHDCba02UJXDtjTZmIBiGV4-N4KTrysoYA5YRcG24FfXiXnZjPwmrvl5FFYHpiEdUD2vemDrvD=w308-h400" width="308" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Salle jean Dubuffet (1901-1985)</span><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiuWkp5qAl_TFJ5tLJjAiv82p-DCVsG1gTJn1uhtQw0wIuasumG2Qk_Fr9dvS-TqEttO9oGW7kJkr2xuVAarSHUQVHm-Tjf6ymPs2p9h-B1ohEmDcxTfH7GZo0QXYbVw_y1cxwnhg5E2jFy3VpkaK2_76MQK5UC1tzaoplgmkijUhnTIyyGPLN6al4m7vh_" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="568" data-original-width="693" height="328" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiuWkp5qAl_TFJ5tLJjAiv82p-DCVsG1gTJn1uhtQw0wIuasumG2Qk_Fr9dvS-TqEttO9oGW7kJkr2xuVAarSHUQVHm-Tjf6ymPs2p9h-B1ohEmDcxTfH7GZo0QXYbVw_y1cxwnhg5E2jFy3VpkaK2_76MQK5UC1tzaoplgmkijUhnTIyyGPLN6al4m7vh_=w400-h328" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> Jean Dubuffet (1901-1985): Opéra Bobèche<br /></span></td></tr></tbody></table><br /> <p></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgyO0ZGEiCtsTHQ97DuEBQfnOz34gogKxTXQ9qvr5qXdvgZnn6JkKnc492vVV00nm6l4bExaFRpHcuvmd-mJxBb8FGedrjq62bTUCzE5b2hPmdw5E74fITDXpexoP1JWNxJWemxP-1WbWJJJOBFkMA3K2tj9b7_Xlp0oe5ZcNHD-tdLqA0F9Qk6KeDM3H5Z" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgyO0ZGEiCtsTHQ97DuEBQfnOz34gogKxTXQ9qvr5qXdvgZnn6JkKnc492vVV00nm6l4bExaFRpHcuvmd-mJxBb8FGedrjq62bTUCzE5b2hPmdw5E74fITDXpexoP1JWNxJWemxP-1WbWJJJOBFkMA3K2tj9b7_Xlp0oe5ZcNHD-tdLqA0F9Qk6KeDM3H5Z=w480-h640" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Jean Dubuffet (1901-1985):</span></td></tr></tbody></table> <p></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjcdBqY1bGirlWlN7_AQLtJwKur7_cSWNMsa5x134g8DENiq8DTX0u5S_M0BJRT4hTy5PWfp6URusxymFuyRfNpFlmkw3GBHbu_K2kvxtgbfRM9uRD8BCaWwQBm40NJykYCy5V7UhQkURP54uH4kEXHN2esntltLfda1SX_jJFFM8t7z2v6n6KZM5Yzvcyu" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="676" data-original-width="853" height="507" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjcdBqY1bGirlWlN7_AQLtJwKur7_cSWNMsa5x134g8DENiq8DTX0u5S_M0BJRT4hTy5PWfp6URusxymFuyRfNpFlmkw3GBHbu_K2kvxtgbfRM9uRD8BCaWwQBm40NJykYCy5V7UhQkURP54uH4kEXHN2esntltLfda1SX_jJFFM8t7z2v6n6KZM5Yzvcyu=w640-h507" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> Jean Dubuffet (1901-1985)Récit du sol<br /></span></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"></p><p></p><p style="text-align: justify;"><br /> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj6e8XDEEWXSZHsMSZ8cULX2tHCdmvd4dlD44BdTz_oOv1Z__jWzMfU1Euy2iz-gshabaW7olGovbvtlo14NUZW9cM1nPzmctnCf8tgduTTi70RBgbwtg62xQ_bP9TxyTOMBilStYzzxfL51XsPQ3ydVNodfmDQR_-lgMrn06Ovblkr6OZpOVLu8u7wpjbj" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="761" data-original-width="234" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj6e8XDEEWXSZHsMSZ8cULX2tHCdmvd4dlD44BdTz_oOv1Z__jWzMfU1Euy2iz-gshabaW7olGovbvtlo14NUZW9cM1nPzmctnCf8tgduTTi70RBgbwtg62xQ_bP9TxyTOMBilStYzzxfL51XsPQ3ydVNodfmDQR_-lgMrn06Ovblkr6OZpOVLu8u7wpjbj=w123-h400" width="123" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Robert Bissière Jaune et vert<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgJiNvIs2OtQpkwk5bISbvCfBs-Cb-0Dks_wtY3tJElKBwnq9OOzHc-CqSYCto7-obsUhud8MxOaG0ontKq0KUa4p_Hst77pUI2B33BxwEckPrfPUw9sPxlLGaeFBcOSxrBS0RiNUbG_WrkLJhN4O9NHlsaaFa1xVDgjg9nJMHmVxnrxgmSfHpPyC_KneeV" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="787" data-original-width="1011" height="312" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgJiNvIs2OtQpkwk5bISbvCfBs-Cb-0Dks_wtY3tJElKBwnq9OOzHc-CqSYCto7-obsUhud8MxOaG0ontKq0KUa4p_Hst77pUI2B33BxwEckPrfPUw9sPxlLGaeFBcOSxrBS0RiNUbG_WrkLJhN4O9NHlsaaFa1xVDgjg9nJMHmVxnrxgmSfHpPyC_KneeV=w400-h312" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Robert Bissière: Jaune et vert, Les pousses blanches et L'étoile blanche</span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjf7fczRTa7m5DwvJ1Qj4Y3VqAFTXq02vJ8h6HZtVSsjrKKUXlVxJkrUyqijCap67yMn1KqtP7fbK6pw2xOa5Smy7otbQGlAWFYBKlKz6QqQgQioi0hAlyLnOuQv1P09-UWpvQSDoPhYwsJa41Nuy7RYgrjFcOqKd5YnmjXiGg0U0kikSu86eoFreN_VEqp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjf7fczRTa7m5DwvJ1Qj4Y3VqAFTXq02vJ8h6HZtVSsjrKKUXlVxJkrUyqijCap67yMn1KqtP7fbK6pw2xOa5Smy7otbQGlAWFYBKlKz6QqQgQioi0hAlyLnOuQv1P09-UWpvQSDoPhYwsJa41Nuy7RYgrjFcOqKd5YnmjXiGg0U0kikSu86eoFreN_VEqp" width="180" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Robert Bissière L'étoile blanche</span></td></tr></tbody></table><br /><br /> <p></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgMLuqduZp5x5clR4e-AUlwcM42x1T1M37WYHeSHqKhjQtJgC8q0kt9swx_aiL7BkxpH5lDPr1vuB-0RktH0L1m8Us4KXUhqGCaa9clXjEQjS1ZTL1ipxRUAPGVEaDCGoGpvrefe4sYWu1mt580EK7i92GpHOOUOzymbKV-bRC6KUdHIu9OZ3cV6k_KiK9H" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="699" data-original-width="540" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgMLuqduZp5x5clR4e-AUlwcM42x1T1M37WYHeSHqKhjQtJgC8q0kt9swx_aiL7BkxpH5lDPr1vuB-0RktH0L1m8Us4KXUhqGCaa9clXjEQjS1ZTL1ipxRUAPGVEaDCGoGpvrefe4sYWu1mt580EK7i92GpHOOUOzymbKV-bRC6KUdHIu9OZ3cV6k_KiK9H=w493-h640" width="493" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Claude Garache : Questine (1997)<br /></span></td></tr></tbody></table><span style="font-size: x-small;"> </span><br /><p></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Et j'ai laissé pour la fin mes deux coups de coeur. Ce magnifique tableau de ce tableau de Nicolas de Stael <i>Paysage, Marine</i> et celui de Roger Bissière : <i>Lumière du matin <br /></i></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEibielsmZgNoBWNznx-7H1RlIbr4iPBLRXDMiaUUknKJPiHMLgii3lptDJQaFMSwuAcWJjaADjWCrjj-rFBrlNPH19IeK9rxnfP718G1F6D1-TGjNPYShoIWEZTWYtLs0-FJF4zVr3kkXXFcSaYA5AJESjhgHHN63bcqAqLCHU0Hc8egBbbrwfH_r-mn1w_" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="960" data-original-width="782" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEibielsmZgNoBWNznx-7H1RlIbr4iPBLRXDMiaUUknKJPiHMLgii3lptDJQaFMSwuAcWJjaADjWCrjj-rFBrlNPH19IeK9rxnfP718G1F6D1-TGjNPYShoIWEZTWYtLs0-FJF4zVr3kkXXFcSaYA5AJESjhgHHN63bcqAqLCHU0Hc8egBbbrwfH_r-mn1w_=w523-h640" width="523" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Nicolas de Stael (1914-1955) : paysage, Marine</span><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p><br /></p><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgjNHgQ55v_en-txnTB_i69Zu2Cg-ZQFTENz2bVBjwm04XxFQZeUcIpvKeZ9RpdL7FMOm3F9vvmRjJwXKXUg3qWZ01PF2gIRXx4Uo9ahLED_ot7WW1X9YgJRhC9fgPjSUlhcHGUfKqFdg6uywHUSjTl2b4MJ7LX8mSKT8-1bYLtefisznlnCzIPNp_jtvIX" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="707" data-original-width="730" height="387" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgjNHgQ55v_en-txnTB_i69Zu2Cg-ZQFTENz2bVBjwm04XxFQZeUcIpvKeZ9RpdL7FMOm3F9vvmRjJwXKXUg3qWZ01PF2gIRXx4Uo9ahLED_ot7WW1X9YgJRhC9fgPjSUlhcHGUfKqFdg6uywHUSjTl2b4MJ7LX8mSKT8-1bYLtefisznlnCzIPNp_jtvIX=w400-h387" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Nicolas de Stael (1914-1955) : paysage, Marine</span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiyoHVeLyGx7NMGelQeS62Qv1gTU6hEgSrxaWmG237IVqedhLymWfieJzBgZ4dHbldFjOdtQ8bW-whQUeuIm__HHnw3iHla4ibnphVf-UbPZBvqq2kqSV_Bg2rHoiAX73ID6VnrN3t7QSgKgPo1aw5quEBW6AqxiIaLF5RO6vU80Zf027s3l5T2h080q5yn" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="991" data-original-width="749" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiyoHVeLyGx7NMGelQeS62Qv1gTU6hEgSrxaWmG237IVqedhLymWfieJzBgZ4dHbldFjOdtQ8bW-whQUeuIm__HHnw3iHla4ibnphVf-UbPZBvqq2kqSV_Bg2rHoiAX73ID6VnrN3t7QSgKgPo1aw5quEBW6AqxiIaLF5RO6vU80Zf027s3l5T2h080q5yn=w483-h640" width="483" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Nicolas de Stael (1914-1955) : paysage, Marine</span></td></tr></tbody></table><br /><br /><p></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi3kpNfSbln7griBjHuXf30Xi7RE91T2RhYxiTUj-62J3PvujzVQ3bv3hISiUEzMVdXXDQo7a69RwolCrfAvLZ1nuWjuPg-Sjo1DaZA0gjMp_RUa_ylO4UOpxm6j3ziePJFBwfk-cuAes0SSFbFIrT0TDkzH3L7fLb4UEncPBVRiTmuD7QqHK24z57b9MIf" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi3kpNfSbln7griBjHuXf30Xi7RE91T2RhYxiTUj-62J3PvujzVQ3bv3hISiUEzMVdXXDQo7a69RwolCrfAvLZ1nuWjuPg-Sjo1DaZA0gjMp_RUa_ylO4UOpxm6j3ziePJFBwfk-cuAes0SSFbFIrT0TDkzH3L7fLb4UEncPBVRiTmuD7QqHK24z57b9MIf=w640-h480" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Nicolas de Stael (1914-1955) : paysage, Marine (détail)<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: center;"><br /><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhSvZzihSGS1aZgUwUt3bQsHT4h8-KSuL19BPS-ncQHE_cAUdpxzKsvqmaYKLhCiN6aPCdgvL7LMVl7etWcBKQPYyi5M70Owu2PT8F7rooZBgbFPhl_9Yk0pMLU6BM3iFmxTp92Cwb4p6AZ5vUVZzq9bUwloo00v2wcwn--f0EEm3uSGr0UUXNHpQXzSA9O" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="" data-original-height="653" data-original-width="542" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhSvZzihSGS1aZgUwUt3bQsHT4h8-KSuL19BPS-ncQHE_cAUdpxzKsvqmaYKLhCiN6aPCdgvL7LMVl7etWcBKQPYyi5M70Owu2PT8F7rooZBgbFPhl_9Yk0pMLU6BM3iFmxTp92Cwb4p6AZ5vUVZzq9bUwloo00v2wcwn--f0EEm3uSGr0UUXNHpQXzSA9O=w332-h400" width="332" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Robert Bissière (1886-1964) Lumière du matin</span><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: center;"></p><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Cette photo ne rend pas compte de ce que l'on éprouve en regardant cette oeuvre de Bissière. Cette image sans les couleurs, les lumières, ne peut transmettre l'impression de fraîcheur, de douceur, comme lorsque l'on fuit un soleil trop chaud pour se réfugier à l'ombre des arbres traversée de rayons.<br /></p><p style="text-align: justify;"> Voilà ce qu'en disait le peintre : <i>"C'est une émotion ressentie un matin d'Avril, quand je me promène par les chemins à Boissiérettes".</i> et Jean Planque : <i>"J'ai dit à Bissière, c'est le printemps, la naissance du jour, enfin la lumière, déjà. C'est une allée de feuillus avec de la lumière partout."</i><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><p><br /></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><p></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-69879419299383005112024-03-03T13:50:00.006+00:002024-03-04T15:41:54.240+00:00Pete Fromm : Le lac de nulle part<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhlmPLvG2a-fdEFWZK1SxXeSmIJtODrNE7KhQIUYiSShsLkTxA8e_bZK_kIsf5hXZHwAq0Wnh5abakHjopgYB7GX_ycsVHYqUMjy97nG6jlhkmJzkjj6wwTKUeidAdHs18efIKPMWzqsiNeU-uRKkG6x7ZLJNgkh_6chHVJIqmp0gbqvv5lVG2vbpGDNSDe" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="510" data-original-width="340" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhlmPLvG2a-fdEFWZK1SxXeSmIJtODrNE7KhQIUYiSShsLkTxA8e_bZK_kIsf5hXZHwAq0Wnh5abakHjopgYB7GX_ycsVHYqUMjy97nG6jlhkmJzkjj6wwTKUeidAdHs18efIKPMWzqsiNeU-uRKkG6x7ZLJNgkh_6chHVJIqmp0gbqvv5lVG2vbpGDNSDe=w267-h400" width="267" /></a></div><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Trig et Al, des jumeaux, garçon et fille, sont invités par leur père pour une "aventure " en canoë sur les lacs canadiens. Qu'est-ce qui les pousse à accepter cette invitation alors qu'ils n'ont plus vu leur père depuis des années ? C'est d'autant plus étonnant qu'ils le savent bien, on ne part pas dans ces régions au mois de Novembre, quand le froid s'abat sur le pays et que les lacs commencent à geler ? De plus les relations entre le père et la fille Al sont plutôt tendues ! Le désir, peut-être, maintenant qu'ils sont adultes et qu'ils ont chacun une vie séparée, de retrouver leur enfance, quand, avec leurs parents qui n'étaient pas pas encore divorcés, ils partaient camper à la dure, se nourrissant de leur pêche. </p><div style="text-align: justify;">De lac en lac, de portage en portage, de bivouac en bivouac, les voilà qui s'enfoncent toujours plus loin dans cette nature sauvage que la civilisation n'a pas encore atteinte jusqu'au lac qui n'a pas de nom, le lac de Nulle Part. Mais alors qu'ils s'aperçoivent que leur père n'a plus toute sa tête et qu'il les a perdus dans des contrées inconnues, la neige fait son apparition et le gel se referme sur leurs traces. Ce voyage au coeur des paysages canadiens se révèle aussi un voyage intérieur au pays de leur enfance, révélant les blessures profondes, les colères, les non-dits familiaux, mais aussi l'amour et la complicité encore intactes des jumeaux, deux contre tout ! <br /></div><div><p style="text-align: justify;">Le récit de cette aventure, surtout au moment où s'amorce le retour problématique vers la civilisation, m'a tenue en haleine car Pete Fromm est un bon narrateur qui sait ménager ses effets. Les dangers encourus par les personnages relancent savamment l'intérêt du roman. Pourtant, cette lecture ne pas pas entièrement convaincue. J'ai pensé mais en moins terrible, moins puissant, moins grandiose, au récit de Jack London <i>L'amour de la vie</i><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2020/05/jack-london-lamour-de-la-vie.html"> (Ici)</a> dans lequel l'homme perdu dans le grand silence blanc lutte pour revenir à la civilisation dans un combat surhumain contre les pièges que lui tend la nature. Et ce livre n'est pas, non plus, au niveau d'un autre livre de Pete Fromm, <i>Indiana Creek</i> ! <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2011/09/peter-fromm-indian-creek-un-hiver-au.html">(voir Ici)</a> . Tout paraît édulcoré ! </p><p style="text-align: justify;"> C'est l'un des jumeaux, Trig, (Trigonométrie, leur père est mathématicien) qui raconte l'histoire à la première personne, ce qui explique que sa soeur, Al (Algèbre), et son père lui paraissent parfois incompréhensibles ! Mais, même lorsque l'on comprend mieux les personnages, on ne parvient jamais vraiment à être en empathie avec eux, peut-être parce que l'analyse n'est pas approfondie et que l'on ne peut croire aux retrouvailles de Al et de son père. On reste en surface. On est loin de la finesse psychologique de<i> Avant la nuit</i> <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2011/10/pete-fromm-avant-la-nuit-editions.html">(Ici) </a>.<br /></p><p style="text-align: justify;">Bref la lecture du roman est agréable mais je n'ai pas retrouvé les émotions provoquées par les oeuvres de Pete Fromm que je cite ci-dessus et qui restent mes préférées.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b><a href="http://legoutdeslivres.hautetfort.com/archive/2022/08/31/le-lac-de-nulle-part-6398673.html">Voir Aifelle ICI</a></b></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://auxbouquinsgarnis.wordpress.com/2022/08/10/le-lac-de-nulle-part-pete-fromm/"><b> Une comète ICI</b></a></p><p style="text-align: justify;"><b><a href="http://doucettement.over-blog.com/2022/04/le-lac-de-nulle-part-de-pete-fromm.html">Violette ICI </a></b><br /></p></div>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com20tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-38075100813325137042024-02-28T18:28:00.010+00:002024-03-04T13:26:53.605+00:00Exposition Mucha à Aix-en-Provence Hôtel de Caumont<p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJuSh5Z9G6RcjsynXdL0mmgIkXbZEBdzrKupzG-FGUR-_Y6pOoCE8zHYM8VwvNUICd3Wue55JCjX5nYu8pWdzXsHiCxP9JluXEHX4uJgbOI2eIFMmInToSS_xyTMsneulu8zLsn6Y1ZJKWwi5pFSKh6PjFQ2XVPULpIqMLCxcmL7xO2t0wV5NaPlwhe-_a/s813/thumbnail%204.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="813" data-original-width="625" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJuSh5Z9G6RcjsynXdL0mmgIkXbZEBdzrKupzG-FGUR-_Y6pOoCE8zHYM8VwvNUICd3Wue55JCjX5nYu8pWdzXsHiCxP9JluXEHX4uJgbOI2eIFMmInToSS_xyTMsneulu8zLsn6Y1ZJKWwi5pFSKh6PjFQ2XVPULpIqMLCxcmL7xO2t0wV5NaPlwhe-_a/w492-h640/thumbnail%204.jpg" width="492" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"> <span style="font-size: x-small;">Mucha : Rêverie 1898<br /></span></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: left;"><br /></p><p style="text-align: left;">L'exposition Mucha à Aix-en-Provence réunit 120 oeuvres de l'artiste jusqu'au 23 Mars 2024. Située dans le cadre somptueux de l'hôtel de Caumont, cette visite est un véritable plaisir pour les yeux.</p><p style="text-align: left;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk46kazEgjx_-6KSPtA0gqyTYeDW-UHm0sfR9EQEj7KMs5QVBYC2kFiPDuArhzsz_LsktGgujcuHV5I5jfY8uzcgFsBs-T495oddSNYIn0-78eGoJdieIjmdx27o6bOLgNqY6THkLX8lFe52QuT5RD8mVQwAENXft4skiuRzoG-c97ov0RMwkvBbf3Dd4C/s879/thumbnail-61.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="879" data-original-width="673" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk46kazEgjx_-6KSPtA0gqyTYeDW-UHm0sfR9EQEj7KMs5QVBYC2kFiPDuArhzsz_LsktGgujcuHV5I5jfY8uzcgFsBs-T495oddSNYIn0-78eGoJdieIjmdx27o6bOLgNqY6THkLX8lFe52QuT5RD8mVQwAENXft4skiuRzoG-c97ov0RMwkvBbf3Dd4C/w490-h640/thumbnail-61.jpg" width="490" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Exposition Alfons Mucha : Hôtel de Caumont</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinKZObp1V5t71cfWTp6QffSkdctdn46RhQ6a46kr7_MfdaU2LWh8E_KiazdvBM8TbT8njQCIvJW6ib6j8tq40f9uSlKa2qvxurtPgJgExTv8vrknsOCTdj9ARcHq4oiPFzrzeKKEHJb32td-I7ZigG0gNrhHgEr2ZYw_Nn5ussEiQebkDXoOHdVLDyIVS8/s808/thumbnail-43.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="796" data-original-width="808" height="630" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinKZObp1V5t71cfWTp6QffSkdctdn46RhQ6a46kr7_MfdaU2LWh8E_KiazdvBM8TbT8njQCIvJW6ib6j8tq40f9uSlKa2qvxurtPgJgExTv8vrknsOCTdj9ARcHq4oiPFzrzeKKEHJb32td-I7ZigG0gNrhHgEr2ZYw_Nn5ussEiQebkDXoOHdVLDyIVS8/w640-h630/thumbnail-43.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Exposition Alfons Mucha : Hôtel de Caumont</span></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"> Alphonse Mucha est né à Ivančice en 1860, en actuelle République tchèque, dans une province slave de l’Empire austro-hongrois avant de rejoindre Paris en 1887, après une formation académique à l’École des Beaux-Arts de Munich. </p><p style="text-align: justify;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9-IfU3cZ_RBiOy382iTYHFcbed5Q6w0HJMEWGDPzF89hgkX7ifk87-SDjF5gvdQg4amZvKmnXi_F4EiaGlGKTuqPmrvYlCRWVFK_5fKXEH4eKuBh0IKXOJY_afv4JVS6hEQL0oFr3TvOJOQeKZdiNEZbYMt-RZsM-KXOXnS2ysZUBtDMeq_KBrRcaTeEK/s698/thumbnail-4.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="510" data-original-width="698" height="293" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9-IfU3cZ_RBiOy382iTYHFcbed5Q6w0HJMEWGDPzF89hgkX7ifk87-SDjF5gvdQg4amZvKmnXi_F4EiaGlGKTuqPmrvYlCRWVFK_5fKXEH4eKuBh0IKXOJY_afv4JVS6hEQL0oFr3TvOJOQeKZdiNEZbYMt-RZsM-KXOXnS2ysZUBtDMeq_KBrRcaTeEK/w400-h293/thumbnail-4.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Alfons Mucha dans son appartement à Paris (1889-1890)<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"> <b>Rencontre avec Sarah Bernhard</b><br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">En 1888 il se rend à Paris. Sa rencontre avec Sarah Bernhard qui le sollicite pour l'affiche de Gismonda qu'elle interprète sur la scène du Théâtre de la Renaissance en 1894, le rend célèbre. </p><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhm-pIo0xJZ4x6eIHi21fJmkCMa6xThnLytsemEXc-EVscDEGoPi1fFgnLqnBC_hQkOxDtPwrd6FqK0SU-e97gi4doZ_jDNoWy9mfLP2MwNvs7911coP0qyQuWId3bDixMOetMmBYfdYa9sU7NbeJ84sJkjA9GWG1LWe5_iIkaDLPKAA9C_IXBm95LgP8Fj/s966/thumbnail-5.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="966" data-original-width="485" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhm-pIo0xJZ4x6eIHi21fJmkCMa6xThnLytsemEXc-EVscDEGoPi1fFgnLqnBC_hQkOxDtPwrd6FqK0SU-e97gi4doZ_jDNoWy9mfLP2MwNvs7911coP0qyQuWId3bDixMOetMmBYfdYa9sU7NbeJ84sJkjA9GWG1LWe5_iIkaDLPKAA9C_IXBm95LgP8Fj/w322-h640/thumbnail-5.jpg" width="322" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : affiche pour Gismonda Sarah Bernhard<br /></span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisl3pLaOgEy8EnKIEybn84GK-tw4zTtocwhy4bR5u8Cke1TcnwRCI_NQolBpoWudd-fZ9C75jY4oooOcQ2tpKzee1ui-IN6MQz5l520sprEr82e5tYdNathxOp9uOm7wqJjycsQZTEJKfS11AGHqYcyqfqBb0Ybqiter7567VQ20bZ2V1YwIR-mWFVW5uP/s523/thumbnail-7.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="269" data-original-width="523" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisl3pLaOgEy8EnKIEybn84GK-tw4zTtocwhy4bR5u8Cke1TcnwRCI_NQolBpoWudd-fZ9C75jY4oooOcQ2tpKzee1ui-IN6MQz5l520sprEr82e5tYdNathxOp9uOm7wqJjycsQZTEJKfS11AGHqYcyqfqBb0Ybqiter7567VQ20bZ2V1YwIR-mWFVW5uP/w400-h206/thumbnail-7.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : affiche pour Gismonda Sarah Bernhard</span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Gismonda, la pièce de Victorien Sardou se déroule dans la Grèce médiévale, à Athènes. Mucha représente Sarah Bernhard lors de la procession de Pâques du troisième acte, c'est pourquoi elle tient à la main un rameau de palmier. La silhouette de la comédienne, grandeur nature, verticale dans le style japonais Kakemono, avec des rappels de mosaïques byzantines, révolutionnent le style de l'affiche. Mucha devient célèbre. Les commandes affluent !<br /></p><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCXmXWgWMXdS9ToowEd1V8oy2bVD6QY97fwp_Fo90I3c4z9b_hhkN-reTj7Zy3BWGPuz9uOLNPNarLRh19Gqqh5qpjMVnk9aWDLhyBGW7eOnhFb8h7291NE0q3R1wdCW5-QgH8NKpT7DHAWHV18NXmKdcxoVbMRyOVoPdfD1wSV-cXVZA9tEh8yQCo6Out/s974/Sarah%20Bern%20hard%20mucha%20aix%20en%20provence.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="974" data-original-width="754" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCXmXWgWMXdS9ToowEd1V8oy2bVD6QY97fwp_Fo90I3c4z9b_hhkN-reTj7Zy3BWGPuz9uOLNPNarLRh19Gqqh5qpjMVnk9aWDLhyBGW7eOnhFb8h7291NE0q3R1wdCW5-QgH8NKpT7DHAWHV18NXmKdcxoVbMRyOVoPdfD1wSV-cXVZA9tEh8yQCo6Out/w310-h400/Sarah%20Bern%20hard%20mucha%20aix%20en%20provence.jpg" width="310" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Sarah Bernhard</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc_ONxjWUxSv-T3UdoVb3UtUa9yrgnVs2VC47Pi733cFZvyfW6Hv6Bv9em8qfiJohCkmF6OlkvlSh1GyVtxCwz3Fl7yL4BzTLJd9s8f72OQnNqakNkCHFNUij6dw2G02Oy3KbIjHLorwHFqFf95blQvwQ59Vur5RBS7LGLQsyDWtTFiDoQ46zph-MNaDlc/s1031/thumbnail%202.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1031" data-original-width="449" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc_ONxjWUxSv-T3UdoVb3UtUa9yrgnVs2VC47Pi733cFZvyfW6Hv6Bv9em8qfiJohCkmF6OlkvlSh1GyVtxCwz3Fl7yL4BzTLJd9s8f72OQnNqakNkCHFNUij6dw2G02Oy3KbIjHLorwHFqFf95blQvwQ59Vur5RBS7LGLQsyDWtTFiDoQ46zph-MNaDlc/w278-h640/thumbnail%202.jpg" width="278" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : Sarah Bernhard dans Lorenzaccio<br /></span></td></tr></tbody></table><p></p><p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiijHAi5dfI0YufNM1eWsV4SOBO3JSdFVa21S3SHCtETEyycCf8ZB1A2PRfEhO8wN7yoDcpY_WGa4J9IzT_b3bD3c00uRhF4tEfhqrbJWEFoXjlyhySKafkhcqDNDHwSkoUSkIcja2V48ffSwhI91MCZitpNMYGLpMD3nVEA9ZcDo3qQ2VdkW1siMviKHk2/s1920/me%CC%81de%CC%81e%20mucha%20sarah%20bernhard_(5).jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="1920" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiijHAi5dfI0YufNM1eWsV4SOBO3JSdFVa21S3SHCtETEyycCf8ZB1A2PRfEhO8wN7yoDcpY_WGa4J9IzT_b3bD3c00uRhF4tEfhqrbJWEFoXjlyhySKafkhcqDNDHwSkoUSkIcja2V48ffSwhI91MCZitpNMYGLpMD3nVEA9ZcDo3qQ2VdkW1siMviKHk2/w640-h640/me%CC%81de%CC%81e%20mucha%20sarah%20bernhard_(5).jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : Sarah Bernhard dans Médée</span><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"><i>Médée </i>est un pièce de Catulle Mendès, inspirée de la tragédie antique d'Euripide. Mucha représente Médée au moment où elle tue ses enfants et tient encore le poignard qui a servi à l'infanticide. L'expression hallucinée de l'actrice rappelle l'attrait de Mucha pour les forces occultes et leurs effets sur la psyché humaine.<br /></p><p style="text-align: center;"><b>Le style de Mucha</b></p><p style="text-align: center;"><b> </b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvc6dhUx7WIMOzMbzfNx0MbycDo1-U8mObLi1zcK1S0J5cxVurUNPAKxyyEhOahWQRSH0U_nILvff7OzY_8U9gMn7zViIsK_6YXcuxxn9D8jrLlw_UGkVhfFV-yJnNMyt8GXtGWnsb9K_PcHiyzInhHHbQew5D93WNwvYSCN7tqkW-vZGfAP2kjf00TqyL/s1080/thumbnail-1%204.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvc6dhUx7WIMOzMbzfNx0MbycDo1-U8mObLi1zcK1S0J5cxVurUNPAKxyyEhOahWQRSH0U_nILvff7OzY_8U9gMn7zViIsK_6YXcuxxn9D8jrLlw_UGkVhfFV-yJnNMyt8GXtGWnsb9K_PcHiyzInhHHbQew5D93WNwvYSCN7tqkW-vZGfAP2kjf00TqyL/w480-h640/thumbnail-1%204.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : les signes du zodiaque</span><br /></td></tr></tbody></table><b><br /></b><p></p><p style="text-align: justify;"> Le style de Mucha conquiert Paris et impose Mucha en Europe comme chef de file de cet art que l'on a appelé l'Art Nouveau.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpw2xZj5VaOSd-mtoOBMQ8nNXuUn_eTX_Ixe-okaNtxxAgXOwL-WYcmGibH_7255p1HaiWkZoWCB2YHhG-B94eFF5nsfYNHdgEp1eO9E4qt2fXXids63j7R5MvLxRcEZifU40lNR6159DMliIWYA8NFEaYtvQzdr_9D101RtOUwVK_0KcFqagB7WEHTJIV/s610/thumbnail-29.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="610" data-original-width="365" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpw2xZj5VaOSd-mtoOBMQ8nNXuUn_eTX_Ixe-okaNtxxAgXOwL-WYcmGibH_7255p1HaiWkZoWCB2YHhG-B94eFF5nsfYNHdgEp1eO9E4qt2fXXids63j7R5MvLxRcEZifU40lNR6159DMliIWYA8NFEaYtvQzdr_9D101RtOUwVK_0KcFqagB7WEHTJIV/w382-h640/thumbnail-29.jpg" width="382" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha panneau décoratif pour rendre hommage aux arts : La danse<br /></span></td></tr></tbody></table><span style="font-size: x-small;"> </span><p></p><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJkDL8l3LGZowG9UYG29NjCLbdU0SfSMryv74TlyBs_Zt3jdUGsIoKATuPBeNXZ1YN_5duSKENTP66vv_mWr2I0mMvvA27_XmNdEXSVhMA-lNNXn51NwBxmR8ftkoJC_Oc3LbpAV0jN4oue3EErwoTJ1MZn31QBERUOSuTSpzpjfMbmLtCYJry7KIEYc_X/s588/thumbnail-30.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="588" data-original-width="355" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJkDL8l3LGZowG9UYG29NjCLbdU0SfSMryv74TlyBs_Zt3jdUGsIoKATuPBeNXZ1YN_5duSKENTP66vv_mWr2I0mMvvA27_XmNdEXSVhMA-lNNXn51NwBxmR8ftkoJC_Oc3LbpAV0jN4oue3EErwoTJ1MZn31QBERUOSuTSpzpjfMbmLtCYJry7KIEYc_X/w386-h640/thumbnail-30.jpg" width="386" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha panneau décoratif pour rendre hommage aux arts : La musique<br /></span><span style="font-size: x-small;"> </span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">A la sensualité des corps féminins tout en courbes avec leur chevelure décrivant des arabesques et les drapés voluptueux des vêtements, Mucha cherche son inspiration dans la nature omniprésente dans son oeuvre<b>.</b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ8VCFG9csn9kbj6nOHZSCN1zWbqNXbHdBhHZ7X4hCjdQ4k-99X5iDe-76Xtga1MvvbRje-Y6s7_pgSDCz1zQ8fo04JGx6q3QKlVcQT3NXO32JTT62yY0n8GdxY_pArqSrvKLw4AnIN-uLwmcpokwb4cTDQDgr3-o4ZyOKxzDo52oRy78DF5QX4wKWgMsD/s1920/mucha_(6).jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="1920" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ8VCFG9csn9kbj6nOHZSCN1zWbqNXbHdBhHZ7X4hCjdQ4k-99X5iDe-76Xtga1MvvbRje-Y6s7_pgSDCz1zQ8fo04JGx6q3QKlVcQT3NXO32JTT62yY0n8GdxY_pArqSrvKLw4AnIN-uLwmcpokwb4cTDQDgr3-o4ZyOKxzDo52oRy78DF5QX4wKWgMsD/w400-h400/mucha_(6).jpeg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : L'oeillet</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><b></b><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjsQfxJLSl98-ornIOCLY_CsilrFDDRhsOfFAA3WRiFl0843-6idtZZbl6aSH0KLF7-0aQa1mug64mwieS0fgC1TnIaKumtP6VXymSOJKR14v-tszhn9oeucyEM3GY6Xp_H5MbFYuT9ozAYJIdRdVsJlyWnJ_VhCK_QsyXdnTdNElhBJCJgPA9jRiwLHyX/s947/thumbnail-23%202.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="947" data-original-width="371" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjsQfxJLSl98-ornIOCLY_CsilrFDDRhsOfFAA3WRiFl0843-6idtZZbl6aSH0KLF7-0aQa1mug64mwieS0fgC1TnIaKumtP6VXymSOJKR14v-tszhn9oeucyEM3GY6Xp_H5MbFYuT9ozAYJIdRdVsJlyWnJ_VhCK_QsyXdnTdNElhBJCJgPA9jRiwLHyX/w250-h640/thumbnail-23%202.jpg" width="250" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : le lys</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Dans cette série sur les fleurs, la rose, l'iris, l'oeillet, le lys, les lignes des corps se confondent avec les tiges des végétaux et les chevelures sont tressées de fleurs.<b></b></p><p style="text-align: justify;"><b><br /></b></p><p style="text-align: center;"><b>La publicité : l'art à la portée du peuple</b></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4z1Pe6RbssuP5OCSd9-W_bjM-oMTyRfQLFpMJgrgwi4ZF6YqOCoBp1vjKQmng7uunNWW1xRNxCh2jGjJeNspftaR2G_Hx9jhvahGoQWH94V2FKKRyYfLxv8jgrg0Ms1E0eLZMXGIPSB0ASjOi8DL33Vj1aq98xGvxeEMdzoCUMRaEFd0MOELwgjnb3UnZ/s990/thumbnail-37.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="990" data-original-width="810" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4z1Pe6RbssuP5OCSd9-W_bjM-oMTyRfQLFpMJgrgwi4ZF6YqOCoBp1vjKQmng7uunNWW1xRNxCh2jGjJeNspftaR2G_Hx9jhvahGoQWH94V2FKKRyYfLxv8jgrg0Ms1E0eLZMXGIPSB0ASjOi8DL33Vj1aq98xGvxeEMdzoCUMRaEFd0MOELwgjnb3UnZ/s320/thumbnail-37.jpg" width="262" /></a></div><b><br /></b><p></p><p style="text-align: justify;">Mucha répond a des demandes publicitaires. Ses oeuvres s'affichent sur des paquets de biscuits, des publicités pour les cigarettes, célèbrent le Champagne ou la bière. L'art est ainsi à la portée du peuple. <i>"Je préfère être un illustrateur populaire qu'un partisan de l'art pour l'art"</i>, affirme Mucha. </p><p style="text-align: center;"><b><br /></b></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9X8c396yypUUaZsvVx0eRIunFW5S6ZDF_whziqFkH1WrQ_hVPRyuRdXkqvmUN97EunXfm2opkhscSIF7rsyCy_1J7_sw47T8aG768Nq36GYJvejRMKmq0LunL6wvzhPW28Q7MnPMxkM1eJpIXWKVx5TjdBSiWUQkrdKpn0s896WeHJdkNtiFwLKlGFniA/s1080/thumbnail-34.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9X8c396yypUUaZsvVx0eRIunFW5S6ZDF_whziqFkH1WrQ_hVPRyuRdXkqvmUN97EunXfm2opkhscSIF7rsyCy_1J7_sw47T8aG768Nq36GYJvejRMKmq0LunL6wvzhPW28Q7MnPMxkM1eJpIXWKVx5TjdBSiWUQkrdKpn0s896WeHJdkNtiFwLKlGFniA/s320/thumbnail-34.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : publicité pour la bière<br /></span></td></tr></tbody></table><p><b></b></p><p><b><br /></b></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY7icl6PB_1z821XI25Xk0qEdEizdIbc-WTqPpfKjnPry34Le1OP8FqxaF8YS8OqJzKtZSD_rUjRaTcu57bWVtuYAtaztLBKyiv5dUs2aEy6slb5G4JxllChIYcfw6JiP162C1KXnzNbeHaCfqKp6Ri7U8A6IALbTJgjc3DL9Ays-4QktlyI4E9r7-3Vul/s558/thumbnail-25.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="558" data-original-width="491" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY7icl6PB_1z821XI25Xk0qEdEizdIbc-WTqPpfKjnPry34Le1OP8FqxaF8YS8OqJzKtZSD_rUjRaTcu57bWVtuYAtaztLBKyiv5dUs2aEy6slb5G4JxllChIYcfw6JiP162C1KXnzNbeHaCfqKp6Ri7U8A6IALbTJgjc3DL9Ays-4QktlyI4E9r7-3Vul/s320/thumbnail-25.jpg" width="282" /></a></div><b><br /></b><p></p><p></p><p style="text-align: center;"><b><br /></b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiBhnHEHSUPd-rXnbrjnoiHTdaCbkN7HyUsx5uKu5nVvPHz0AISdu1KwNMOuD7A3JEovS9HgDfEeGfC5JanXNl0AVyhkZQnT3VTtoS9XxCVFONOGlyJgNp_ug1sxkethsdaPspGUnvTqy0kg1RpfKNW6OO9bGjL1jC8DyUNgDp-ct4VNTSgRGXacoSIY6Q/s782/thumbnail-36.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="751" data-original-width="782" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiBhnHEHSUPd-rXnbrjnoiHTdaCbkN7HyUsx5uKu5nVvPHz0AISdu1KwNMOuD7A3JEovS9HgDfEeGfC5JanXNl0AVyhkZQnT3VTtoS9XxCVFONOGlyJgNp_ug1sxkethsdaPspGUnvTqy0kg1RpfKNW6OO9bGjL1jC8DyUNgDp-ct4VNTSgRGXacoSIY6Q/w400-h384/thumbnail-36.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : publicité pour le Xhampagne<br /></span><b><br /><br /></b></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: center;"><b>Une oeuvre engagée</b></p><p style="text-align: center;"><b><br /></b></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzZxSed3SdPEzXbXlQj5uqVt9El1ARSh3xFaL8AKdyyW17lpFDDZ6rZUa_Cis1R91Oo3FrS6wiSN8f8sKbbYtztF5uFmzvY3dIDvKuEGW20SkAaiwG_u8Rpxrx75GiZQLH5bHGheYv2GVSsVfeN3B1LmVqp5WSzAeHKAblUnM4S2mIKApaIlDHxPVWZsrO/s734/thumbnail-52.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="558" data-original-width="734" height="486" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzZxSed3SdPEzXbXlQj5uqVt9El1ARSh3xFaL8AKdyyW17lpFDDZ6rZUa_Cis1R91Oo3FrS6wiSN8f8sKbbYtztF5uFmzvY3dIDvKuEGW20SkAaiwG_u8Rpxrx75GiZQLH5bHGheYv2GVSsVfeN3B1LmVqp5WSzAeHKAblUnM4S2mIKApaIlDHxPVWZsrO/w640-h486/thumbnail-52.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : Chant de Bohême 1918 ou Notre chant<br /></span></td></tr></tbody></table> <p></p><p style="text-align: justify;"> Pourtant, malgré le succès, Mucha ne se sent pas en équation avec ses aspirations profondes. En 1910, il retourne à Prague et refuse les commandes commerciales. Il veut être un artiste engagé et défendre le peuple slave et en particulier son pays, la Tchéchoslovaquie, reconnue comme nation souveraine en 1918.<br /></p><p style="text-align: justify;"> Dans <i>Chant de Bohême,</i> il représente trois jeunes filles en costume national qui se reposent sur une colline qui surplombe la campagne de Bohême. Celle au premier plan écoute un chant du peuple tchèque qui célèbre l'union du peuple pour se libérer de la domination des Hasbourg.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDUQgD_xoXmMDKMOpbPIKVAxXrG3X0Ion0CrMQc_8UW9EwWcJCxpuntK-QsP5Li5-b1_B0HGVd_nk5Jygla578t7fF5qU23xFOSbuU7k75LWk2U5enZhsLQxwIBGaSZsgUl9BJqRSnXOLh_gI4WiJID80SsnA-M_NZ7RfU2FwYdQbqUjQQQRf5qwAUnwLu/s934/thumbnail-49.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="934" data-original-width="735" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDUQgD_xoXmMDKMOpbPIKVAxXrG3X0Ion0CrMQc_8UW9EwWcJCxpuntK-QsP5Li5-b1_B0HGVd_nk5Jygla578t7fF5qU23xFOSbuU7k75LWk2U5enZhsLQxwIBGaSZsgUl9BJqRSnXOLh_gI4WiJID80SsnA-M_NZ7RfU2FwYdQbqUjQQQRf5qwAUnwLu/w315-h400/thumbnail-49.jpg" width="315" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Affiche pour la chorale des professeurs moldaves<br /></span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Il veut créer des oeuvres plus spirituelles, au service de la fraternité universelle, de l'humanisme et de la liberté. Il se fait le défenseur du peuple slave opprimé et en particulier du peuple tchèque dont il veut briser le joug qui pèse sur la patrie. </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBnJ5AZgLfGXvKqu-HwtjfD4iB-F_L_tuyIVqtw25dxeNL_ytX5HPZ8WdMEXe2pEXhRrzV4WIvRv97QeWZSe_FHmDFAkoZxVvKCzPfDsXGjRgi-hqTSSEtfErbf_ANZmz1bhZnsIXQ4GjhObKL93XqZqjyPBFa-uRHB8Oka4wUHSoOKdX0D-xfxkU_LAhQ/s714/Mucha%20la%20russie.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="714" data-original-width="435" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBnJ5AZgLfGXvKqu-HwtjfD4iB-F_L_tuyIVqtw25dxeNL_ytX5HPZ8WdMEXe2pEXhRrzV4WIvRv97QeWZSe_FHmDFAkoZxVvKCzPfDsXGjRgi-hqTSSEtfErbf_ANZmz1bhZnsIXQ4GjhObKL93XqZqjyPBFa-uRHB8Oka4wUHSoOKdX0D-xfxkU_LAhQ/w244-h400/Mucha%20la%20russie.jpg" width="244" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">La Russie doit se redresser<br /></span></td></tr></tbody></table><span style="font-size: x-small;"> </span><br /><p></p><p style="text-align: justify;"> L'affiche La Russie doit se redresser est un appel à l'aide pour les enfants affamés après la guerre civile russe (1917-1922) qui a paralysé le pays et provoque la mort de millions de personnes.<br /></p><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEYGJGss2qACE3nZp0aP7MsoehS8KXcppiVSzC2tBmK5zP_vR6EidvzO8dBym6WQz_bwCYBThxkpPEs1NWna1EDvM3l2anH6DSCdJowosKJUHNIK7JQ5DMHyt073llEdgVsypRgwJclIpfoerms5nWQJ6XiMRzDHr1CyWRuIuhgkYXegPzSU02uEtaDEov/s795/mucha%2010%20e%CC%80me%20anniversaire%20de%20la%20tche%CC%81coslovaquie.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="795" data-original-width="520" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEYGJGss2qACE3nZp0aP7MsoehS8KXcppiVSzC2tBmK5zP_vR6EidvzO8dBym6WQz_bwCYBThxkpPEs1NWna1EDvM3l2anH6DSCdJowosKJUHNIK7JQ5DMHyt073llEdgVsypRgwJclIpfoerms5nWQJ6XiMRzDHr1CyWRuIuhgkYXegPzSU02uEtaDEov/w418-h640/mucha%2010%20e%CC%80me%20anniversaire%20de%20la%20tche%CC%81coslovaquie.jpg" width="418" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha : 10 ième anniversaire de l'indépendance de la nation thèque.</span> </td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"> </td><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: justify;"> La liberté couronne de fleurs la nation tchèque représentée sous les traits d'une jeune fille qui porte un bandeau orné des emblèmes des différentes régions ethniques des pays : le lion, La Bohême, l'aigle aux ailes quadrillées, La Mor<span>a</span>vie, la croix, La Slovaquie, l'ours, la Silésie et l'aigle la Ruthénie<br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQFG9VqXlSbck-ZOVyk-if4u-9hWi-sy1zA8jaORuEMwYmOXhGgj0YC9dphWIxfsrgdHFcpXiz0qHuInrcq1AEN_-s_5TOaBIdI7YcLRLaIg5EPj3sLJG92EKQVxujX7tyU-gs4W5z6EfSW_q7mIJmkNnlks1Kzm74YjpZ4VDL0CYKdISq3dcD5Zsy7Oh-/s1080/thumbnail-66.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQFG9VqXlSbck-ZOVyk-if4u-9hWi-sy1zA8jaORuEMwYmOXhGgj0YC9dphWIxfsrgdHFcpXiz0qHuInrcq1AEN_-s_5TOaBIdI7YcLRLaIg5EPj3sLJG92EKQVxujX7tyU-gs4W5z6EfSW_q7mIJmkNnlks1Kzm74YjpZ4VDL0CYKdISq3dcD5Zsy7Oh-/s320/thumbnail-66.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha l'épopée slave</span><br /></td></tr></tbody></table> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">Toute la fin de l’exposition est consacrée au cycle de <i>L’Epopée slave, </i>une
commande de vingt toiles monumentales à la gloire de l’unité slave,
financée par l’homme d’affaires Charles Richard Crane. Elle va occuper
Mucha de 1912 à 1926 et sera donnée à la ville de Prague. Nous retrouvons cette série de peintures monumentales sous forme de tableaux lumineux, animés, projetés sur les murs de la dernière
salle.<b> </b></p><p style="text-align: center;"><b><br /></b></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhp6LAJeUqUkTVDY_S-aGRvO5RrJKsO65xMXYEWIlVZ_SO7IBCKN1b2qg33yRf_vdu8jhcZZxmKmZL_D6SlLnU9lPKslJ6CeC682aQ4AxEKAcORJaqwNyIvCFCtjYkmMnPLsB6nSd3Pwl8TFFwlod37GyfFo31HJSlUKmaKjKIS6pyY0jB-mVkY2NbeOOFK/s1080/thumbnail-3.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhp6LAJeUqUkTVDY_S-aGRvO5RrJKsO65xMXYEWIlVZ_SO7IBCKN1b2qg33yRf_vdu8jhcZZxmKmZL_D6SlLnU9lPKslJ6CeC682aQ4AxEKAcORJaqwNyIvCFCtjYkmMnPLsB6nSd3Pwl8TFFwlod37GyfFo31HJSlUKmaKjKIS6pyY0jB-mVkY2NbeOOFK/s320/thumbnail-3.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Mucha l'épopée slave</span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2015/06/canaletto-rome-londres-venise-lhotel-de.html">Voir Hôtel de Caumont Canaletto Ici</a></p><p style="text-align: justify;"><b>Aix-en-Provence Hôtel de Caumont <br /></b></p><div style="text-align: left;"><b>Exposition: Mucha Maître de l'Art Nouveau<br /></b></div>
<p><b>Du 17 novembre 2023 au 24 mars 2024<br />
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Le commissaire Fouquet enquête et met sur l’affaire (officieusement) une jeune journaliste Française, Muriel Le Bris qu’il juge brillante, en lui faisant part de ses soupçons. La morte aurait été anesthésiée puis jetée dans l’océan d’une très haute altitude, avion ou hélicoptère. Ce procédé rappelle à la mémoire <i>les vols de la mort</i> pratiqués par la dictature argentine dans les années 1976-1983 pour se débarrasser des opposants sans laisser de trace. Cette technique employée pendant la guerre d’Algérie, fut enseignée aux argentins par des militaires français (L’OAS). Muriel aidée par Marcel, son petit ami, et par une vieille dame, Geneviève, amie de Marie le Boullec, découvre des mails entre un jeune argentin Mathias et celle qui semble être Marie Le Boullec mais se présente sous le nom de Soledad Durant. Elle apparaît aussi sous un autre nom Maria Landaburu ? Un double fond ?<br /></p><p style="text-align: justify;">Qui est réellement Marie Le Boullec, médecin urgentiste, épouse d’Yves Le Boullec, unanimement aimée et saluée par ses patients ? Pourquoi a-t- elle promis à Mathias de lui raconter la vie de sa mère, disparue, que le jeune homme n’a pas revue depuis des années ? Marie Le Boullec a-t-elle réellement été assassinée ou s’est-elle suicidée après la mort de son mari Yves Le Boullec ?</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivy2Dc8x6DruX8xYlNaHFuSeJ-b59JtteymyArvf2qvU8eWLkPfTTxklqk-jkmJ7QY7s90Ky2yq5nc_K7OxylN6V7a3mnLQOTanjnWtVFiyhazQvA7GA-td4aTUwwLOphFZDHEDpoVJczYzNxX0haWhIdxqRKeDrzIpROMfo7XoWe6sB9iSZJugLdN4gA-/s514/Emilio_Eduardo_Massera.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="514" data-original-width="392" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivy2Dc8x6DruX8xYlNaHFuSeJ-b59JtteymyArvf2qvU8eWLkPfTTxklqk-jkmJ7QY7s90Ky2yq5nc_K7OxylN6V7a3mnLQOTanjnWtVFiyhazQvA7GA-td4aTUwwLOphFZDHEDpoVJczYzNxX0haWhIdxqRKeDrzIpROMfo7XoWe6sB9iSZJugLdN4gA-/s320/Emilio_Eduardo_Massera.png" width="244" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Emilio Eduardo Massera</span><br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b>1978</b> : Nous sommes en pleine dictature militaire depuis le coup d’état de 1976 dirigé par le général Jorge Rafael Videla, avec l'amiral Emilio Eduardo Massera appelé <i>le commandant Zéro </i>et le brigadier Orlando Ramón Agosti. Les opposants au régime, entre autres les membres du FAR (force armée révolutionnaire) et les Monteneros, (organisation de lutte armée de tendance péroniste de gauche) sont enlevés, séquestrés à L’ESMA (école mécanique de la marine) qui devient un lieu sinistrement célèbre, tortures, viols, vols de bébés, assassinats… Les victimes disparaissent, enterrés dans des fosses communes ou jetés à la mer lors des <i>vols de la mort</i> et les familles restent dans l’ignorance de ce qui leur est arrivé. Il y eut près de 30 000 <i> desaparecidos</i> ou<i> </i>disparus. Bien vite, les crimes ne concernent plus seulement les opposants mais ceux qui ont des biens, riches propriétés, entreprises, qui attirent la convoitise d’un régime organisé en mafia et qui s’enrichit de la confiscation des biens. Marcel, historien, oriente d’ailleurs sa thèse sur la répression mafieuse en Argentine au temps de la dictature.<br /></p><p style="text-align: justify;"><i style="color: #2b00fe;">Ils avaient volé tous leurs biens aux disparus, ils s’étaient appropriés, par la torture, des terrains et des entreprises appartenant à des personnes qui n’avaient aucun lien avec le militantisme, le syndicalisme, ni les groupes armés révolutionnaires, et ces personnes sont encore aujourd’hui disparus. Ils faisaient des affaires juteuses en Argentine et à l’étranger, avec le concours de la loge P2.</i></p><p style="text-align: center;"><i style="color: #2b00fe;"> </i></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUY9xlyRUtgt0IVjdEJTqwOIpRLITfgQTTNYO8KKAL960qS3jMRdwva3N-MiFxD_kvEgB5ARVlds_ZcJ_UYcXoXAc-q0KtYE0Irsg67JuWB4Y3KINmMdY7W61dfHQlbUPvTacTjXtpH7fwSva7Zz6UmXB_GQ4FOFbgi1d076QjFeZ2Aybp4Y3eyTSAqzqz/s1200/83_avenue_Henri-Martin_Paris.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="924" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUY9xlyRUtgt0IVjdEJTqwOIpRLITfgQTTNYO8KKAL960qS3jMRdwva3N-MiFxD_kvEgB5ARVlds_ZcJ_UYcXoXAc-q0KtYE0Irsg67JuWB4Y3KINmMdY7W61dfHQlbUPvTacTjXtpH7fwSva7Zz6UmXB_GQ4FOFbgi1d076QjFeZ2Aybp4Y3eyTSAqzqz/s320/83_avenue_Henri-Martin_Paris.jpg" width="246" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">83 avenue Henri Martin</span><br /></td></tr></tbody></table><i style="color: #2b00fe;"><br /></i><p></p><p style="text-align: justify;"><br />Juana, guerillera, officier montanera, a été emprisonnée à L’ESMA avec son fils Mathias âgé de trois ans. Affreusement torturée, elle a obtenu de son tortionnaire Raul Raidas dit le Poulpe que son enfant soit libéré et envoyé chez son père. Devenue la maîtresse de Raul, elle se dit « repentie » car c’est le seul moyen pour elle de survivre et d’épargner la vie de son fils qui est toujours menacée. Mais elle espère pouvoir un jour témoigner des crimes du régime. Toujours sous surveillance, privée de liberté malgré les apparences, elle est envoyée à Paris en 1978 pour infiltrer les comités du COBA, organisme qui prend position, à l’époque, en France, contre la dictature et le fait que Le Mondial du football ait lieu en Argentine.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">83 avenue Henri Martin. Elle monte l’escalier qui conduit au bureau du Centre pilote de Paris , et de nouveau cette sensation : un cloaque puant dans des pièces élégantes et claires. La Folie est encore pire qu’à l’ESMA. C’est une annexe de l’ESMA, mais à Paris, à l’angle d’une avenue arborée, au premier étage d’un superbe immeuble.</span></i><br /><br /> C’est en France qu’elle rencontre Yves Le Boullec et qu’elle en tombe amoureuse. Un amour réciproque mais qui met sa vie en danger car son amant Raul est d’une jalousie féroce. Obligée à paraître véritablement « repentie » aux yeux de la junte sous peine de mort, elle est de plus considérée comme traître et menacée par les siens. <br /><br />Parallèlement à ces deux récits temporels un texte en italique semble être le récit promis par Soledad à Mathias sur sa mère, Juana, et joue le rôle de trait d’union entre les deux récits. Il nous en apprend plus sur l’horreur des crimes de masse en argentine avec la complicité silencieuse ou non du gouvernement français..<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">L’année dernière j’ai rencontré Poniatowski, le ministre de Giscard, quand il est venu en Argentine, et il était totalement d’accord avec nous sur la nécessité d’éradiquer le terrorisme. Et tu veux que je lui parle de victimes ?</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWojxrdeOSY6HHyTfT_6PwL2SEFlCFaXcZrzP1Foe55ZUkKopvBrw4EcSfWSPmkCNphIPdDUiCDEWWcNlBsFpBGY4faC2kbKBK7FQKSUurAY9-xQ0ORLWY0zhXgzrGU_hsgeQi3-2Nx2iAaHI8pIwiaemmDol-BLidod1j0hmhZNSf3Mm2zXTcCpTPhf1v/s980/2017-11-29t201042z_1408657426_rc13a084b950_rtrmadp_3_argentina-rights-trial_0.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="551" data-original-width="980" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWojxrdeOSY6HHyTfT_6PwL2SEFlCFaXcZrzP1Foe55ZUkKopvBrw4EcSfWSPmkCNphIPdDUiCDEWWcNlBsFpBGY4faC2kbKBK7FQKSUurAY9-xQ0ORLWY0zhXgzrGU_hsgeQi3-2Nx2iAaHI8pIwiaemmDol-BLidod1j0hmhZNSf3Mm2zXTcCpTPhf1v/s320/2017-11-29t201042z_1408657426_rc13a084b950_rtrmadp_3_argentina-rights-trial_0.webp" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">L'amiral Massera et Alfredo Artiz lors de leur procès</span><br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Que dire de ce roman ? C’est qu’il m’a appris beaucoup sur la dictature en Argentine ! Et je dois ajouter que j’ai dû faire une incursion dans le net pour me documenter sur tous les personnages historiques du roman tant mon ignorance est profonde. Par exemple, je pensais qu'Elena Homlberg était un personnage fictionnel
mais j’ai découvert que, attachée de presse à l’ambassade d’Argentine à
Paris et pourtant proche de la dictature, elle avait été assassinée par
ordre de l’amiral Massera. On rencontre ainsi à Paris Alfredo Astiz surnommé <i>l’ange blond de la mort</i>, tortionnaire de l’ESMA, responsable de la disparition de deux religieuses françaises. Il est question aussi des mères de la place de Mai qui se réunissent avec la photo de leurs enfants disparus. Je me suis perdue dans les noms des responsables militaires parfois désignés par leur nom, parfois par leur surnom comme le capitaine de corvette Acosta, criminel de guerre, appelé <i>Le Tigre</i>. j'ai cherché aussi ce qu'était la loge P2, loge maçonnique secrète où se retrouvent mafia, criminels argentins, et bien d'autres d'où est issu Berlusconi.<br /></p><p style="text-align: justify;">Ma lecture n’a donc pas été aisée tout au moins au début et j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. D’autre part la trame narrative est complexe et parfois un peu trop enchevêtrée. J’ai trouvé aussi qu’il y avait des longueurs dans la partie enquête, les personnages fictionnels refusant de dire à Matthias la vérité sur le meurtre de Marie Le Boullec, et lui écrivant comme si elle était toujours vivante. On se demande bien pourquoi si ce n’est pour prolonger artificiellement l’enquête. Bref! Je n’ai pas tout aimé dans ce livre. Mais j’ai apprécié l'aspect historique et l'immersion pas obligatoirement agréable, on s'en doute, mais nécessaire dans cette cette période tragique de l’histoire de ce pays et d'en savoir plus sur la complicité de la France, de l’église catholique et des Etats-Unis. Du coup, je suis allée me documenter sur les procès menés contre les responsables de ces crimes contre l’humanité. Il faut savoir que ceux-ci, en 1983, à la fin de la dictature, ont été protégés par des lois d’amnistie et ceux qui ont été condamnés lors procès de la junte en1985 ont été grâciés par le président Carlos Menem. Il a fallu attendre 2003 pour mettre fin à l’impunité. Une soixantaine de condamnations furent prononcées entre 2005 et 2009. En 2006 et 2010 deux témoins à charge payèrent de leur vie. De grands procès auront lieu en 2009, 2012, 2016, 2017. Au cours de mes recherches j’ai trouvé un procès en 2022 mettant en cause dix officiers pour les atrocités commises dans la caserne militaire de Campo de Mayo contre 350 personnes, dont des femmes enceintes et des ouvriers de l’industrie automobile. Une Histoire qui n'a jamais fini de s'écrire !<br /><br /><b>Et voilà ce que je lis dans wikipédia </b></p><p style="text-align: justify;"><br /><b>Le procès de Luis Maria Mendia et les « vols de la mort »</b><br />En janvier 2007, lors de son procès, en Argentine, pour crimes contre l’humanité, l’amiral Luis Maria Mendia, idéologue des « vols de la mort », demanda la présence de Valéry Giscard d’Estaing, de l’ancien Premier ministre Pierre Messmer, de l’ex-ambassadrice à Buenos Aires Françoise de la Gosse et de tous les officiels en place à l’ambassade de France à Buenos Aires entre 1976 et 1983, pour qu'ils comparaissent devant la cour en tant que témoins.<br />Tout comme Alfredo Astiz, l’« ange de la mort », avant lui, Luis Maria Mendia a, en effet, fait appel au documentaire de la journaliste Marie-Monique Robin, <i>Les escadrons de la mort – l’école française, </i>qui montrait comment la France — et notamment des anciens de la guerre d’Algérie —, par un accord secret militaire en vigueur de 1959 à 1981, avait entraîné les militaires argentins. Ils demandèrent par ailleurs la présence d'Isabel Peron (arrêtée en Espagne début 2007), Italo Luder, Carlos Ruckauf et Antonio Cafiero.<br />Luis Maria Mendia accusa un ancien agent français, membre de l'OAS, d'avoir participé à l'enlèvement des nonnes Léonie Duquet et Alice Domon. Celui-ci, réfugié en Thaïlande, nia les faits, tout en admettant avoir fui en Argentine après les accords d'Évian de mars 1962.<br />Par ailleurs, début janvier 2010, l'ex-pilote militaire Julio Alberto Poch, détenu en Espagne, accepta d'être extradé pour répondre des accusations l'impliquant dans les « vols de la mort », dans lesquels il nie avoir eu la moindre participation.<br /><br /><br /><a href="https://www.france24.com/fr/20121127-argentine-proces-histoire-vol-mort-dictature-militaire-esma-armee-astiz-acosta-cavallo-miguel">https://www.france24.com/fr/20121127-argentine-proces-histoire-vol-mort-dictature-militaire-esma-armee-astiz-acosta-cavallo-miguel</a><br /><a href="https://www.rfi.fr/fr/ameriques/20171130-proces-esma-argentine-vols-mort-astiz-acosta-verdict-perpetuite">https://www.rfi.fr/fr/ameriques/20171130-proces-esma-argentine-vols-mort-astiz-acosta-verdict-perpetuite</a> </p><p> <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sale">https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_sale</a></p><p><a href="https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/07/argentine-dix-officiers-condamnes-a-la-perpetuite-pour-des-crimes-commis-sous-la-dictature_6133675_3210.html"> https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/07/argentine-dix-officiers-condamnes-a-la-perpetuite-pour-des-crimes-commis-sous-la-dictature_6133675_3210.html</a></p><p><br /></p><p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHv00A4x4bQMqmeaCbDlYk1h0d_6U5J6pbJQ4wcXWZqTlompAxvrfhBuH9U7Br8FpFfytG05E6bhG23cz-IDiltpf8OcqqmT5Ty_TfyFLl8bsz3ugO7qpPInUBJ_HePkf5PjfVicfA4vuwY_4E6qJRFWCDRHiEit8C7ZN-Px_2LAZcQbMY7kfykObo5sl1/s400/logo%20latino%20260124.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="181" data-original-width="400" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHv00A4x4bQMqmeaCbDlYk1h0d_6U5J6pbJQ4wcXWZqTlompAxvrfhBuH9U7Br8FpFfytG05E6bhG23cz-IDiltpf8OcqqmT5Ty_TfyFLl8bsz3ugO7qpPInUBJ_HePkf5PjfVicfA4vuwY_4E6qJRFWCDRHiEit8C7ZN-Px_2LAZcQbMY7kfykObo5sl1/s320/logo%20latino%20260124.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-59205219136787129602024-02-17T16:38:00.006+00:002024-03-03T13:53:52.727+00:00Mariana Enriquez : Les dangers de fumer au lit<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMYNRdgowKO1bJ48-E0VOFToG0r_zusoMu5al77ApLLdjIJkktxyQWVzVzakGmbu9fiyQ2HPnikwOw6KoT-QFU1AzBs8W1XbAVxT4nmeodxclQYGAl8ow7QEe5FEL6NzDqNMfSgUk_9KcaV9WzmIYn0SXhDmbHU3GTFwioGSI3uRKKocv6ufw0bMUTKXG7/s1280/COUV_LesDangersDeFumerAuLit_Mariana-Enriquez-%E2%80%93-grande-taille-jpeg.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="793" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMYNRdgowKO1bJ48-E0VOFToG0r_zusoMu5al77ApLLdjIJkktxyQWVzVzakGmbu9fiyQ2HPnikwOw6KoT-QFU1AzBs8W1XbAVxT4nmeodxclQYGAl8ow7QEe5FEL6NzDqNMfSgUk_9KcaV9WzmIYn0SXhDmbHU3GTFwioGSI3uRKKocv6ufw0bMUTKXG7/w397-h640/COUV_LesDangersDeFumerAuLit_Mariana-Enriquez-%E2%80%93-grande-taille-jpeg.webp" width="397" /></a></div><p></p><p><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><i>Les dangers de fumer au lit</i> est le titre d’une nouvelle qui donne son nom au recueil de l’écrivaine argentine Marianna Enriquez. Douze nouvelles qui ont pour fil conducteur des personnages, essentiellement féminins. Ainsi dans la nouvelle éponyme, la femme qui fume au lit, confrontée à son corps qui la lâche, à la solitude, n’a plus comme horizon que son drap troué par la cigarette, éclairé par les rais de lumière formant une constellation au-dessus de sa tête, une poésie du désespoir. Un monde réaliste et noir, peuplé d’enfants ou d’adolescentes rebelles dans lequel la mort est omniprésente, où le fantastique côtoie la misère, où les fantômes des enfants, enlevés, disparus du foyer familial, prostitués, battus, prennent possession des villes, rejetés par tous dans la vie comme dans la mort<i> (Les petits revenants) </i>où la magie noire convoque les chiens des enfers pour satisfaire les fantasmes d’une adolescente vindicative dans le texte saisissant intitulé<i> La Vierge des tufières,</i> où la magie noire s’exerce au détriment d’une fillette innocente comme dans <i>Le puits,</i> symbole de l'enfance sacrifiée.<i> Le Caddie </i>ressemble beaucoup à ce conte traditionnel dans lequel une fée récompense la personne qui a été charitable et punit ceux qui n'ont pas d'humanité. La fée est ici un vieillard miséreux et malade qui va faire périr tout un quartier en épargnant la seule famille qui a su faire preuve de compassion.<br /></p><p style="text-align: justify;">Ces nouvelles sont d’une force impressionnante, l’écriture en est ramassée, sans fioriture, un style coup de poing qui va droit à l'essentiel. Le mélange de détails horribles et d’imagination débridée où tout est possible, donne plus de poids à la critique sociale et politique d’un pays où la dictature a maintenu le peuple dans la misère et la violence, où les enlèvements étaient monnaie courante, les tortures, les viols et les exécutions sommaires également.<i> (</i>Je suis en train de lire <i>Double fond </i>de l'écrivaine argentine Elsa Osorio qui me plonge dans la terrible violence de la dictature.) <br /></p><p style="text-align: justify;">Pourtant Mariana Enriquez aime ses personnages, celles qui sont des
victimes, qui sont du mauvais côté de la vie et elle fait partager sa
compassion pour elles. Il y a donc une grande humanité dans ces textes par ailleurs féroces.<span> </span><br /><br /> <i>L’Exhumation d’Angelita</i>, la première nouvelle qui ouvre le recueil est un bon exemple de ce mélange de noirceur et d’empathie : la narratrice trouve des petits os dans le jardin après une pluie qui a transformé la terre en mare de boue :<i><span style="color: #2b00fe;">« Je les ai montrés à mon père. Il a dit que c’était des os de poulets » </span></i>mais la grand-mère lui apprend la vérité :<br /></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">« C’était sa soeur, la numéro dix ou onze, ma grand-mère n’était pas très sûre, à l’époque on ne prêtait pas autant d’attention aux enfants. Elle était morte quelques mois après sa naissance, de fièvres, de diarrhées. Comme c’était un petit ange ils l’avaient assise sur une table décorée de fleurs, enveloppée d’un linge rose, appuyée contre un coussin, et lui avaient fabriqué des ailes de carton pour qu’elle monte au ciel plus rapidement.» </span></i><br />Une petite fille, Angelina, enterrée à la va vite dans le jardin, une petite fille qui n'a même pas de numéro, une parmi tant d'autres comme tous ces enfants oubliés, effacés, niés, une petit fille qui pleure toutes les nuits quand elle est loin de sa famille et qui vient hanter la narratrice quand celle-ci vend la maison. Mais au milieu de cette horreur, de la banalité de la mort, l'on sent pourtant toute la tendresse de l’auteur envers cette créature car le petit fantôme ressemble beaucoup à un bébé malade, une tendresse qui, d’ailleurs, n’est pas dépourvue d’humour… noir : <i><span style="color: #2b00fe;">« Si mon père avait su, ai-je pensé, lui qui s’était toujours plaint qu’il allait mourir sans avoir de petits-enfants… <br />Je lui ai acheté des jouets, des poupées, des dés en plastique et des tétines… »</span><br /></i><br />Lorsque Angelina découvre que les nouveaux propriétaires ont fait construire une piscine à la place du jardin, dispersant définitivement ses restes, la narratrice comprend qu’elle ne pourra jamais se débarrasser du petit fantôme :<i> <span style="color: #2b00fe;">«… j’ai marché rapidement jusqu’à l’arrêt du 15, l’obligeant à courir derrière moi avec ses pieds nus, tellement décharnés qu’on pouvait voir ses petits os blancs.</span> <br /> </i></p><p style="text-align: justify;"><i> </i>Un livre qui m'a remuée, qui m'a emplie à la fois de tristesse et de révolte, et qu'il faut parfois relire dans la foulée (le premier saisissement passé) pour mieux en sentir l'impact !</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT_Il2aJrZ0W8ij6Hiy4QwEDm4yr7WHDq9FH2Jkpfvj7-jy-UQ-T8FXd_j_5s44-d2Ki5osn1WpzAb9zDxzUiYhIxUBlczoX-44gYgdRmeHu68V42wvZl9xX6dwzh8IU1qaYLS6Ur8AZ47aeUZhxbiOuLjLQPvfFj1_WR_S25ynDTMmErfpd4dTlEaGS_6/s400/logo%20latino%20260124.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="181" data-original-width="400" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT_Il2aJrZ0W8ij6Hiy4QwEDm4yr7WHDq9FH2Jkpfvj7-jy-UQ-T8FXd_j_5s44-d2Ki5osn1WpzAb9zDxzUiYhIxUBlczoX-44gYgdRmeHu68V42wvZl9xX6dwzh8IU1qaYLS6Ur8AZ47aeUZhxbiOuLjLQPvfFj1_WR_S25ynDTMmErfpd4dTlEaGS_6/s320/logo%20latino%20260124.jpg" width="320" /></a></div><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><i>un livre lu dans le cadre du challenge d'Ingammic sur la littérature sud-américaine<br /></i></p><p style="text-align: justify;"><i><a href=" : https://aumilieudeslivres.wordpress.com/2023/02/12/les-dangers-de-fumer-au-lit-mariana-enriquez/">Voir <b>Moka </b>qui a un avis différent </a></i></p><p style="text-align: justify;"><i><a href="http://shangols.canalblog.com/archives/2023/02/08/39807172.html"><b>Shangols </b>: ici </a></i></p><p style="text-align: justify;"><i><a href=" https://memoiresdebison.blogspot.com/2023/02/crane-avec-cigarette-allumee.html"><b>Bison </b>:Ici<br /></a></i></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-48711782612327282992024-02-12T13:09:00.004+00:002024-03-03T13:54:55.716+00:00Almudena Grandes : Les Secrets de Ciempozuelos<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhfrLTEDHfAIwyt4-jgURL1PmB0oFAzi5kBEdC4CbJrg15iIJ6I5Oa9skSbdijA6T-ZY7D0HTUSf7DnLOl1TIKAkAkwqel4nBUaBH3FNYJa9ZadxDQQGPBx1ddtnDdNXuA1Rf8HRgY2TUQO6ZzCPj8DVoFgVQkisyvT3eiGpGr6kCxXoiNrnC8wbulxWmI/s919/9782709668552-001-T.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="919" data-original-width="600" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhfrLTEDHfAIwyt4-jgURL1PmB0oFAzi5kBEdC4CbJrg15iIJ6I5Oa9skSbdijA6T-ZY7D0HTUSf7DnLOl1TIKAkAkwqel4nBUaBH3FNYJa9ZadxDQQGPBx1ddtnDdNXuA1Rf8HRgY2TUQO6ZzCPj8DVoFgVQkisyvT3eiGpGr6kCxXoiNrnC8wbulxWmI/w418-h640/9782709668552-001-T.jpeg" width="418" /></a></div><p></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;">Je ne connaissais pas Almudena Grandes avant de voir sur Netflix ( et oui, on peut y trouver des pépites) <i>Les patients du docteur Garcia</i> du même auteur. C’est pourquoi j’ai été heureuse de dénicher à la médiathèque d’Avignon <i> Les Secrets de Ciempozuelos d'</i>Almudena Grandes<i> </i>qui est un de mes coups de coeur ce mois-ci.</p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXeZanJcCAQgPG4xrEKUe37MHIuakcq1_FZ7voM1W2dJ3CST7dN4TKd5ZNDL760R4KbfK7fr-h_-7aMZG0GA_-FB14z4UOejV6qKym8C5OblAEdgNlQNmX-vKGffLjcvbzhnWwQmCuerBuYGwvDZg_uYYJVJqaJIkMe9fHL18BBsYuFr4um0n-_qurjxUf/s1200/5fa2fe77aaa9a.jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXeZanJcCAQgPG4xrEKUe37MHIuakcq1_FZ7voM1W2dJ3CST7dN4TKd5ZNDL760R4KbfK7fr-h_-7aMZG0GA_-FB14z4UOejV6qKym8C5OblAEdgNlQNmX-vKGffLjcvbzhnWwQmCuerBuYGwvDZg_uYYJVJqaJIkMe9fHL18BBsYuFr4um0n-_qurjxUf/s320/5fa2fe77aaa9a.jpeg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Hildegard et Aurora Carballeira</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;">German Vélasquez a fui l’Espagne en 1939 après la victoire de Franco et s’est installé en Suisse. Son père, psychiatre réputé, condamné à mort par les nationalistes, s'est suicidé en prison. Or en 1954, Jose Luis Roblès, directeur de l’asile pour femmes de Ciempozuelos propose à German, devenu psychiatre lui aussi, de venir travailler dans son établissement afin de mettre au point le protocole d’un nouveau médicament susceptible de venir en aide aux malades mentaux jusqu’alors incurables. Si German peut revenir en Espagne en toute sécurité, c’est que le pays manque de psychiatres. En arrivant à l’asile, German découvre qu’elle abrite une patiente Aurora Rodrigue Carballeira, qu’il avait aperçue, lorsqu’il était enfant, dans le cabinet de son père, et qui défrayait alors la chronique, personnage devenue tristement célèbre en 1933 pour avoir tué sa fille Hildegard, jeune prodige. Il y fait également la connaissance d'une aide-soignante, María Castejón, à qui doña Aurora a appris à lire et à écrire. La jeune fille intelligente et sensible, dont le grand-père est jardinier à l’asile de Ciempozuelos, a vécu dans ce lieu depuis son enfance et est attachée à Aurora qui lui a ouvert les portes du savoir. German, fasciné par cette patiente, paranoïaque, espère en apprendre plus sur elle en interrogeant Maria. </p><p style="text-align: justify;">Bien vite, les jeunes gens sont attirés l’un vers l’autre mais outre la différence sociale - médecin/aide-soignante-, dans un pays où tout est hiérarchisé, un avenir est-il possible pour deux êtres que leur passé fragilise au coeur d’une terrible dictature ?<br /></p><p style="text-align: justify;">On peut se demander ce qui pousse German à accepter cette invitation, à se jeter dans la gueule du loup ? Ses collègues espagnols qui vivent la dictature comme une oppression et étouffent dans ce pays sans horizon, sans espoir n'osent lui poser la question. Mais on le comprend peu à peu. La réponse est à la fois simple et complexe : Le désir, bien sûr, d’expérimenter en tant que chef du service ce médicament prometteur, le besoin de fuir un divorce difficile et de s'éloigner de la famille juive de son beau-père qui vit dans la douleur de la perte de son fils tué par les nazis, fuir aussi un pays, la Suisse, qu’il trouve gris et froid, et puis la nostalgie de l’Espagne, de ses couleurs, de sa chaleur, le bonheur de revoir, après quinze ans d’exil, sa mère et sa soeur… La liste est longue.<br /></p><p style="text-align: justify;">C’est qu’il ne connaît pas, non plus, la réalité de l’Espagne franquiste, et ce qu’il découvre est au-delà de ce qu’il peut imaginer dans une dictature que Almudena Grandes qualifie au cours d’une interview de <i><span style="color: #2b00fe;">« prototypique à cause de son application nette de la terreur ».</span></i><br /> Et d’abord l’obscurantisme religieux avec une église catholique toute puissante qui pèse sur les esprits, brime les consciences avec l’obligation de participer aux offices, condamne la sexualité et où tout est péché, une église qui dénonce, punit, culpabilise, manipule ceux qui ne font pas partie des puissants. Ces derniers sont intouchables et l’hypocrisie des élites n’a d’égale que la stigmatisation et le mépris des pauvres. Maria va l’apprendre à ses dépens, elle qui est un temps domestique chez des bourgeois « méritants » et « bien-pensants » !</p><p style="text-align: justify;">C’est ce que découvre German lorsqu’il dit à Maria avec un franc-parler qui paraît extraordinaire voire scandaleux dans cette société : <i><span style="color: #2b00fe;">« Ce pays est vraiment bizarre ! Les gens n’ont que ça en tête. Ils espionnent, critiquent, disent du mal des autres, se signent parce que c’est péché, mais ils ne parlent que de ça, ne pensent qu’au sexe, c’est l’obsession nationale. Cette dernière phrase, c’est ce qui m’a le plus impressionnée, j’ai eu peur de l’entendre évoquer ces choses-là si naturellement, comme s’il parlait la météo. Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas entendu ce mot, sexe, prononcé aussi simplement, sans importance. »</span></i><br /><br />Un gouvernement qui met à mal toute liberté, une société où personne ne peut exprimer sans danger des idées non-conformes à celles du régime. La sexualité, l’homosexualité, la lecture, le socialisme, tout est sévèrement réprimé. Une chape de plomb pèse sur le pays et chacun se méfie de son voisin, les parents demandent à leurs enfants de ne pas répéter ce qui s'est dit dans les foyers. <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">"Parler, lire des livres, acheter le magazine La Cordoniz, ou s’embrasser sur la bouche en plein jour, même chez soi, étaient des activités suspectes, qui pouvaient attirer l’attention d’une personne en lien avec la police."</span><br /></i><br />L’Espagne et son penchant pour l’eugénisme, sa ségrégation sociale, son mépris des humbles mais aussi des femmes qui sont les premières touchées, tellement formatées qu’elles ne peuvent, même en pensée, échapper à la cage qu’on leur destine. Le roman est donc aussi un livre écrit en mémoire de ces femmes victimes d’une société qui les tient pour biologiquement inférieures.</p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxBGgTVgGBuWJ5BDyGZR1oPyKyNCcgXCkWn7SclgjJ62Gv8hgXr2iENriRfarhZxK6zVp7QNN3D4tE9tdGl3NB2yqLqrxbC1AyPMx3LvgwMiepHOAE6nhFwLjZpSo5QC7OrFRvuBz5PBXF_s5hMbppyyYitrW7ohc7scJPnVCZnRXPdsdz-jUFIqDqApNV/s600/87514714_1449046575.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxBGgTVgGBuWJ5BDyGZR1oPyKyNCcgXCkWn7SclgjJ62Gv8hgXr2iENriRfarhZxK6zVp7QNN3D4tE9tdGl3NB2yqLqrxbC1AyPMx3LvgwMiepHOAE6nhFwLjZpSo5QC7OrFRvuBz5PBXF_s5hMbppyyYitrW7ohc7scJPnVCZnRXPdsdz-jUFIqDqApNV/w200-h200/87514714_1449046575.jpg" width="200" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Don Eijo Garay évêque franquiste<br /></span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><br />Tout cela, German va rapidement le découvrir quand il rencontre le père Armenteros, secrétaire particulier de don Eijo Garay, évêque de Madrid-Alcala et patriarche des Indes occidentales qui s’oppose à un traitement des malades mentaux.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">« Ces créatures (il bougea le bras comme s’il voulait étreindre tous les malades qui l’entouraient) sont aussi des enfants de Dieu, sûrement les plus aimés. En les créant ainsi, le Seigneur a voulu qu’ils fassent partie de son oeuvre. Sincèrement, il nous semble préoccupant d’aspirer à corriger le plan divin. »</span></i><br /></p><p style="text-align: justify;">ou encore Antonio Vallejo Najera, directeur de l’asile pour hommes de
Ciempozuelos, colonel de l’armée nationale, idéologue de l’eugénisme qui a pratiqué des expériences sur les prisonniers politiques pour
isoler le gène du socialisme. <br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWQZFoiGn1vvVk21Xnt1WFDeZ7d-XXRvJGCxdpmflHlCDf8N9yJVVqemkpfyKkkbZZRENF31UAE1DrZ_rFOGMXn4SsknCpaem7NIH6VOlE1C4uuN_hSnh1Ih7VabIla35GyAye2SboDGZTX89ZRz0rYKiJgBZ2JFJ2qYl6RXfwwO7ZgZcqg5ZUg0Oen5Pd/s611/Vallejo_Na%CC%81jera_military.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="611" data-original-width="520" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWQZFoiGn1vvVk21Xnt1WFDeZ7d-XXRvJGCxdpmflHlCDf8N9yJVVqemkpfyKkkbZZRENF31UAE1DrZ_rFOGMXn4SsknCpaem7NIH6VOlE1C4uuN_hSnh1Ih7VabIla35GyAye2SboDGZTX89ZRz0rYKiJgBZ2JFJ2qYl6RXfwwO7ZgZcqg5ZUg0Oen5Pd/w170-h200/Vallejo_Na%CC%81jera_military.jpg" width="170" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Antonio Vallejo Najera</span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">« Et je saluai l’idéologue de l’eugénisme fasciste espagnol, créateur de la théorie selon laquelle le marxisme était un gène pervers, intrinsèquement associé à l’infériorité mentale, qu’il fallait extirper à tout prix en fusillant tous ceux qui le portaient et en confiant leurs nouveau-nés à des familles irréprochables, qui sauraient neutraliser leur épouvantable héritage génétique grâce à une éducation religieuse et patriotique appropriée. »</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i><br />Mais plus que tout, ce que dénonce Almuneda Grandes, c’est le silence qui s’est abattu sur la population, le silence qui est le seul moyen de se préserver de la dictature quand exprimer ses pensées devient dangereux. L’écrivaine rend sensible cette peur qui s’insinue en chacun d’entre eux lorsqu’il doit sans cesse contrôler ses pensées, cacher ses opinions, se méfier de son interlocuteur. Ainsi tout en nous racontant le passé, l’écrivaine s’interroge aussi sur le présent et nous montre comment, par la suite, dans l’Espagne démocrate, les petits-enfants n’ont pu exercer une pensée critique sur l’époque franquiste, n’ont pu comprendre le passé de leurs grands-parents, le silence toujours de rigueur rognant les ailes à la mémoire. C’est ce que veut dire Pedro Almodovar quand il écrit : <i><span style="color: #2b00fe;">« Almudena Grandes est un phare pour tous ceux qui, comme moi, veulent savoir d’où ils viennent... En plus d’être un roman-fleuve jouissif à lire, il est le meilleur antidote à l’inquiétude actuelle. » </span></i><br /><br />Oui, <i> Les Secrets de Ciempozuelos</i> est un roman additif, passionnant, qui épouse tour à tour des points de vue différents, German, Maria, Aurora… et fait alterner le passé, celui de German et de Maria, et les lieux, la Suisse et l’Espagne, avec une incursion dans l’Allemagne nazie et l’holocauste. Les personnages, Maria et German, en sont extrêmement attachants et tous ceux qui gravitent autour d’eux sont intéressants. Avec leurs forces et leurs faiblesses, ils nous apparaissent profondément humains. On aime les accompagner tout au long de leur vie et de leurs épreuves. Il faut ajouter qu’en interrogeant le passé, Almuneda Grandes ne nous parle pas seulement du présent de l’Espagne mais aussi du nôtre. Elle nous rappelle que la privation de la liberté est peut-être l’une des plus grandes épreuves qu’un peuple ait à subir et que la dictature détruit jusqu’à l’âme et le coeur d’un pays.<br /><br /><i>Les Secrets de Ciempozuelos </i>est le cinquième de la fresque écrite par l’écrivaine sur l’époque franquiste (<i>Episodes d’une guerre interminable)</i>. Il est aussi le dernier car l’écrivaine est décédée en 2021. J’ai bien l’intention de les lire tous !<br /><br /><br /><br /> </p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-3543000119216723772024-02-08T04:00:00.119+00:002024-03-03T13:55:22.147+00:00Rita Indiana : Les tentacules<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCOE4FeGHHHpQXVAP2qZLXyZN5w5KDKLM_rwK-SdgslZBC3mmCwnB8MSCdmQVmTTKGNmBxxi-Yj-DFqc5t9V8mEQ7PO8woR_4fepCaja04ICFjXqGVRLqTTLeZHynjRiFmRSH1AFn-uzarZZeLMRXUmCUhtg0D0w3JrtpTItv1oc0rtTzvBV9ecHU7R4xc/s1000/715beSv16EL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="667" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCOE4FeGHHHpQXVAP2qZLXyZN5w5KDKLM_rwK-SdgslZBC3mmCwnB8MSCdmQVmTTKGNmBxxi-Yj-DFqc5t9V8mEQ7PO8woR_4fepCaja04ICFjXqGVRLqTTLeZHynjRiFmRSH1AFn-uzarZZeLMRXUmCUhtg0D0w3JrtpTItv1oc0rtTzvBV9ecHU7R4xc/w266-h400/715beSv16EL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="266" /></a></div><br /><p></p><p><i>Les Tentacules,</i> roman de de Rita Indiana, écrivaine caribéenne (Saint Domingue) est qualifié d’Ovni dans le paysage littéraire et l’on comprend pourquoi. Elle y mêle trois époques :<br /><br /></p><p style="text-align: center;"><b> 2027 </b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIzMUzIuNlWd7HVfuUYYozZoA8jZdf4WT_6EeQXdgMWIST8VGpJ5YCSMA9HsF6L6QsVB3aA0p6PaPWsxBhYDw_WMYjsIGgQ-oFf_BL5wc0m7gHDTR5vPW81EK5-9lwaa5bS0aAF7rauhk7YU7e6qt53GMn3-aZF3TX-5l0YRy7jZ47bwEIdH8frBJA08_Q/s776/65fae828f8fa94338c6aa66a52732f8e.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="776" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIzMUzIuNlWd7HVfuUYYozZoA8jZdf4WT_6EeQXdgMWIST8VGpJ5YCSMA9HsF6L6QsVB3aA0p6PaPWsxBhYDw_WMYjsIGgQ-oFf_BL5wc0m7gHDTR5vPW81EK5-9lwaa5bS0aAF7rauhk7YU7e6qt53GMn3-aZF3TX-5l0YRy7jZ47bwEIdH8frBJA08_Q/w258-h400/65fae828f8fa94338c6aa66a52732f8e.jpg" width="258" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">l'Orisha Yemaya, la déesse mère, de M G Alemanno<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;">Le roman <i>Les Tentacules</i> se déroule dans la République Dominicaine ravagée par la pollution, où l’air dépose une suie grasse sur les vitres et les poumons, où règne la canicule, les épidémies, la misère, où l’on tue les réfugiés climatiques et où toute forme de vie marine a disparu. La mer grise ou brunâtre ne reflète plus le ciel mais la mort de ses coraux, de ses poissons. En 2027, une anémone survivante est un trésor que les collectionneurs se disputent à coups de millions. Là, vit Alcide, une jeune fille qui souhaite changer de genre et qui se prostitue pour vivre puis devient la domestique d’Esther Escudero. Bien vite, l’on s’aperçoit qu'Esther n’est pas une vieille dame ordinaire mais qu’elle est <i>Omicunlé</i>, <i>le manteau qui couvre la mer,</i> prêtresse de la Santeria, une religion populaire du peuple Taïno, dans les Caraïbes (l’équivalent du Vaudou à Cuba) et qu’elle considère Alcide comme un<i> Orisha</i>, un être d'essence divine destiné à sauver la planète de la catastrophe écologique. Grâce au Rainbow Bright, Alcide devient un homme sans avoir à subir une intervention chirurgicale. Accusé injustement du meurtre de sa patronne, il s’enfuit.<br /></p><p style="text-align: center;"> <b>2000 </b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg6UqF-hvwecz7XFrMrG2LDxsecbnnvnQgnBuXixqkCC6PUnSYeo8tI9KdiE8G6sUMtI6uH0lxfR-80sZGhNY-0gkrzzh3n7DXA9TWz8HUJM4EDKNb8p07i0ocyMiDCmtRsZZiSIc4jVNRKFZVVv33Oz24lnL77Fg2K6BaozRtAVjhbA8UbGWjXt5jITye/s565/Rita_Indiana_Hernadez.JPG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="565" data-original-width="375" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg6UqF-hvwecz7XFrMrG2LDxsecbnnvnQgnBuXixqkCC6PUnSYeo8tI9KdiE8G6sUMtI6uH0lxfR-80sZGhNY-0gkrzzh3n7DXA9TWz8HUJM4EDKNb8p07i0ocyMiDCmtRsZZiSIc4jVNRKFZVVv33Oz24lnL77Fg2K6BaozRtAVjhbA8UbGWjXt5jITye/s320/Rita_Indiana_Hernadez.JPG" width="212" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Rita Indiana</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;"> Linda, une riche héritière, très impliquée dans la lutte écologique et son mari Giorgio Menicucci, mécène d’art, conscient de l’enjeu écologique cherche à créer un sanctuaire pour la préservation des espèces marines. Pour trouver des financements, le couple propose une résidence à Playa Bo dans la ville de Sosua, à plusieurs artistes dans le but de créer un évènement qui attirera les donateurs. Parmi eux, Argenis, un peintre raté qui a pourtant une technique parfaite mais dont l’inspiration n’est pas contemporaine. C’est un personnage de macho aigri que l’on pourrait haïr s’il ne faisait pitié. Autour d’eux, le critique d’art cubain Ivan, Elizabeth, plasticienne, vidéaste qui se tourne vers la musique en réalisant une performance de DJ (comme Rita Indiana elle-même). Au thème écologique, l’écrivaine mêle donc aussi une réflexion sur l’art. Enfin, avec le personnage du domingois Malagueta, elle décrit le racisme et l’infériorité sociale à travers le vécu et l’intériorité de cet artiste noir. <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">« Négro », s’entendit-il dire en crachant la fumée par la bouche. Un petit mot grossi au fil du temps par d’autres significations, toutes odieuses. Chaque fois que quelqu’un le prononçait au sens de pauvre, sale, inférieur, criminel, le mot s’enflait, il devait être sur le point d’exploser, et quand finalement cela arriverait, sans doute ne signifierait-il plus qu’une simple couleur. Son corps était ce ballon de chair qui contenait le mot, mille fois gonflé par le regard malfaisant des autres, de ceux qui se croyaient blancs. »</span><br /></i></p><p style="text-align: center;"><b>1991 et XVII siècle</b></p><p style="text-align: center;"><b></b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_lbAjFWQiLd2D2FIwf-58ZEgbLdHn_fTJPrrQQPR34DZ-C35lsFoFJ1Z_5IfaNjoSFub1iMSUeFlOc9b9GMKOyh_86-zTR-m_4HFi28QGay66oE73m45xQiRxxqLOu8Z5wU4dlvrfByuk9lXAlHN8RFOm-QsUs3bAmvoMc5pomjnQsvCZ2E4abdo1M6XI/s587/Joaquin_Balaguer_1977.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="587" data-original-width="440" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_lbAjFWQiLd2D2FIwf-58ZEgbLdHn_fTJPrrQQPR34DZ-C35lsFoFJ1Z_5IfaNjoSFub1iMSUeFlOc9b9GMKOyh_86-zTR-m_4HFi28QGay66oE73m45xQiRxxqLOu8Z5wU4dlvrfByuk9lXAlHN8RFOm-QsUs3bAmvoMc5pomjnQsvCZ2E4abdo1M6XI/s320/Joaquin_Balaguer_1977.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Le dictateur Joaquin Balaguer</span><br /></td></tr></tbody></table><b><br /> </b><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Mais Argenis et Alcide (on verra plus tard son nom masculin que je ne divulgue pas volontairement mais n’oublions qu’il est considéré par Esther comme le sauveur ) se retrouvent, de plus, projetés dans des époques antérieures de leur vie en 1991 et au XVII siècle, sur un navire de flibustiers.</p><p style="text-align: center;"><b>Un roman complexe</b><br /></p><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFcZF17UG1WFnDAJipGIK4cg1FfBMRmwN9FW-5IV8lVpjNiBtf97ZDaQtajbZVcY0lDdBevc9zR0MWMySQkvT4XC59Kn-xw6hpbS8Qvm8-nyPdyaKUmrmKalt7KHHd1QjBtVsWzL73YZnnzfW_vBEbmk1xI9VZCBSTNjrea_5dXGTcGwddb7T3x2JYH5KF/s1300/olokun-androgynous-orisha-of-the-deep-seas-prosperity.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="743" data-original-width="1300" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFcZF17UG1WFnDAJipGIK4cg1FfBMRmwN9FW-5IV8lVpjNiBtf97ZDaQtajbZVcY0lDdBevc9zR0MWMySQkvT4XC59Kn-xw6hpbS8Qvm8-nyPdyaKUmrmKalt7KHHd1QjBtVsWzL73YZnnzfW_vBEbmk1xI9VZCBSTNjrea_5dXGTcGwddb7T3x2JYH5KF/s320/olokun-androgynous-orisha-of-the-deep-seas-prosperity.webp" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Olokun le dieu de la mer <a href="https://culturebay.co/blogs/african-mythology/olokun-the-androgynous-orisha-of-the-deep-seas-prosperity">voir ici</a></span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Présenté ainsi car j’ai essayé de démêler les fils, ce roman a l’air sage, voire classique : une dystopie sur fond de désastre écologique avec des retours dans le passé. Il n’en est rien ! Quand je parle de fil, c’est presque au sens propre car le récit semble composé d’écheveaux complètement emmêlés et remplis de noeuds si bien que le passé et le présent ne s’opposent pas, ne se confrontent pas mais coexistent ! Et cela se traduit au niveau de l’écriture par la description de deux réalités vécues non pas d’un chapitre à l’autre, ni même d’un paragraphe à l’autre mais parfois dans la même phrase.<br /></p><p style="text-align: justify;"><i style="color: #2b00fe;">Sur la plaine des flibustiers, les couleurs du soleil couchant étaient les mêmes qu’à Playa Bo, car pour Argenis deux soleils plongèrent en même temps derrière l’horizon. Vivre ces deux réalités était un peu comme faire un puzzle sur une table tout en regardant la télévision; celle-ci était son présent prévisible et inoffensif, le monde des flibustiers était le casse-tête sur lequel il devait se concentrer… »</i><br /></p><p style="text-align: justify;">D’autre part, il ne faut pas oublier que le Merveilleux intervient aussi dans le récit. Dans les années 1991, dans la propriété du Taïno Nenuco, soutien du dictateur Balaguer alors en place, dans le tunnel de la plus grande anémone, germe l’embryon de celui qui va devenir le sauveur.<br /><br /><span style="color: #2b00fe;"><i>Tout doucement Nenuco lui dit : « Nous t’attendions, tu es venu de loin pour nous sauver Etoile d’eau, maintenant je vais t’aider à te souvenir ».</i><br /></span><br />Ainsi, non seulement les personnages peuvent vivre au même moment dans des époques différentes, mais ils ont le pouvoir de s’incarner dans les dieux de la Santeria, qui par syncrétisme peuvent correspondre aux saints de l’église catholique, comme Yémaya, la mère des eaux, associée à la Vierge de Régla, patronne des marins...</p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">Tu sais maintenant que tu es l’omo Olokun: celui qui sait ce qu’il y a au fond de la mer. Sers-toi de tes pouvoirs dont tu commences à prendre conscience pour le bien de l’humanité. Sauve la mer, Maféréfun Olokun, Maféréfun Yémaya : Qu’Olokun nous accorde la grâce, que Yémaya nous accorde la grâce »</span></i><br /><br />Mais voilà, quand il faudra sauver l’humanité, le messager en aura-t-il le courage. Et nous ? A quels sacrifices consentirions-nous si nous en avions le pouvoir. C’est la question que pose ce roman dans son dénouement.<br /></p><p style="text-align: center;"><b> Que penser de ce roman hors norme?</b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWAwMkCGckQn_D-wCkFsjT4-39Zozy_fuPgjVm3mdo3Ml7w4NFV8qDSb3ak2GCohCIxDmGpigrMloVBkImH8SqDUGiyMGZWLOl36r9Vkxf1rQ5oFFjxi1MY2C1TiwdtNhsIpklLt97cX0_qki2ZU-ZzlKeYgItTpkLQ7hdrV56AhxCRGKbJNLW16j6usHD/s540/ddlggrandfaitsdarmesavecdesmorts.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="402" data-original-width="540" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWAwMkCGckQn_D-wCkFsjT4-39Zozy_fuPgjVm3mdo3Ml7w4NFV8qDSb3ak2GCohCIxDmGpigrMloVBkImH8SqDUGiyMGZWLOl36r9Vkxf1rQ5oFFjxi1MY2C1TiwdtNhsIpklLt97cX0_qki2ZU-ZzlKeYgItTpkLQ7hdrV56AhxCRGKbJNLW16j6usHD/s320/ddlggrandfaitsdarmesavecdesmorts.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Les désastres de la guerre de Goya</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;"> <i>Les Tentacules </i>paraissent s’étendre partout, sur tous les thèmes, dans tous les milieux, toutes les époques comme de longs bras qui se ramifient. Dans ce roman délirant, foisonnant, le Shakespeare de Prospéro côtoie le Goku de <i>Dragon Ball</i> et le Yoda de <i>Stars Wars</i>, en se mêlant aux rythmes des Daft Punk et des Chemical Brothers, avec des références à la série de tableaux sur <i>Les désastres de la guerre</i> de Goya qui marque le début de la peinture moderne....</p><p style="text-align: justify;">C’est un brillant exercice de style que j'ai admiré mais qui m’a surprise plus que séduite. Je ne peux pas dire que je l'ai vraiment aimé car les personnages n'existent pas réellement (à part, peut-être Argenis et encore !) et ils restent très démonstratifs. Ce qui m'a intéressée surtout dans ce roman, c'est la découverte des Dieux Santeria.<br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9SGB6uIAUhq95QmExEbkAp9fQK65s7VG-Yu6cqCcxYChsIOa9GnVE6Um5goccu7qDBh3YgXiHag9MRU7teBF-B92GxvRnrX29x9SgktVQv1ghZudNavTHLynZkrhqtufcaNQBMzW3-FXSgxEqQmtyL7jhzq4uDYpJz3jr8MrlMU_k61LsOJgreBC0WAGr/s400/logo%20latino%20260124.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="181" data-original-width="400" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9SGB6uIAUhq95QmExEbkAp9fQK65s7VG-Yu6cqCcxYChsIOa9GnVE6Um5goccu7qDBh3YgXiHag9MRU7teBF-B92GxvRnrX29x9SgktVQv1ghZudNavTHLynZkrhqtufcaNQBMzW3-FXSgxEqQmtyL7jhzq4uDYpJz3jr8MrlMU_k61LsOJgreBC0WAGr/s320/logo%20latino%20260124.jpg" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><b> <a href="https://bookin-ingannmic.blogspot.com/2024/02/les-tentacules-rita-indiana.html">LC avec Ingammic</a></b><br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-5198703471897097552024-02-05T04:00:00.110+00:002024-02-05T13:15:18.453+00:00Mayra Santo-Febres : La maîtresse de Garlos Gardel <p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEu3cW382HWY-yfMvf5Ci6IBi-88-4YR8b1uuSSWM78nOEucYBTwPOp6xWkboAI-kmTlP9dy8KLEAWbXo3dfz1oGwDRhUZtQUYez0ylZYeHnf-vGlwguGcLF0tCLlxY4stE84BtU7zVkRiPl0hHntqMmB4N3G9Ycc3WP3ELoPpPvF9CneaC8MOBbDnx_2W/s285/CVT_La-maitresse-de-Carlos-Gardel_2202.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="285" data-original-width="192" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEu3cW382HWY-yfMvf5Ci6IBi-88-4YR8b1uuSSWM78nOEucYBTwPOp6xWkboAI-kmTlP9dy8KLEAWbXo3dfz1oGwDRhUZtQUYez0ylZYeHnf-vGlwguGcLF0tCLlxY4stE84BtU7zVkRiPl0hHntqMmB4N3G9Ycc3WP3ELoPpPvF9CneaC8MOBbDnx_2W/w269-h400/CVT_La-maitresse-de-Carlos-Gardel_2202.webp" width="269" /></a></div> <p></p><p style="text-align: justify;">Dans <i>La maîtresse de Garlos Gardel</i> de Mayra Santo-Febres, écrivaine portoricaine, Micaela Thorné, une femme âgée, devenue gynécologue et phytologue, raconte la rapide liaison qu’elle a eue avec Carlos Gardel, surnommé le roi du Tango, quand elle était une jeune fille étudiante à l’école d’infirmière dans l’île de Porto Rico.<br />Nous sommes en 1935 qui est l’année de la mort de Carlos Gardel dans un accident d’avion, l’année aussi où Micaela va vivre avec lui une passion brûlante qui durera vingt-sept jours, période à la fin de laquelle elle est congédiée par l’impresario du chanteur comme une vulgaire chaussette ayant fini de servir ! Heureusement, comme il la vire rapidement, elle pourra valider son diplôme d’infirmière et plus tard continuer des études de médecine. Comme si, pour <i><span style="color: #2b00fe;">"suivre son propre chemin"</span></i>, il fallait absolument <i><span style="color: #2b00fe;">"le parcourir sans l'aide d'un compagnon"</span></i>. C'est la question qu'elle se pose face aux livres qui se rappellent à elle pendant sa liaison amoureuse et qui lui annoncent "<i><span style="color: #2b00fe;">des aventures différentes"</span></i> : <br /></p><p style="text-align: justify;"><i style="color: #2b00fe;">La seule façon d'aller au bout de ces aventures-là est-elle toujours solitaire ? Libre d'attaches sentimentales ?</i><span style="color: #2b00fe;"></span></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA1p1bMp7Wzs7W_oMsh8sTwLWeaY58m5Z_9iB3JY-Ivl1tmvFXpShyphenhyphenFTgASgjplIp0Z60x8EJQsdVZ_9trUaiQnb5jtSPA7dKfcM7nVAnN-U8l7tWA19AaSFry08hoZjgDuTZIveHcMGNEwfD9P2J7s1R1zCXMgzdKlnetl3yzVfzoOuBqQU7ePn3-JOz5/s540/mv5bztnjywrhn2etn2ywmc00mwqxltk3ymytnddjy2q3yzg4mmnlxkeyxkfqcgdeqxvymzi5ndcxnzi-v1.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="405" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA1p1bMp7Wzs7W_oMsh8sTwLWeaY58m5Z_9iB3JY-Ivl1tmvFXpShyphenhyphenFTgASgjplIp0Z60x8EJQsdVZ_9trUaiQnb5jtSPA7dKfcM7nVAnN-U8l7tWA19AaSFry08hoZjgDuTZIveHcMGNEwfD9P2J7s1R1zCXMgzdKlnetl3yzVfzoOuBqQU7ePn3-JOz5/w300-h400/mv5bztnjywrhn2etn2ywmc00mwqxltk3ymytnddjy2q3yzg4mmnlxkeyxkfqcgdeqxvymzi5ndcxnzi-v1.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">C<span>a</span>rlos Gardel<br /></span></td></tr></tbody></table><span style="color: #2b00fe;"></span><p></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #2b00fe;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;">Bien sûr, ce roman nous fait connaître la vie du célèbre chanteur né en France à Toulouse ou en Argentine, ou encore en Uruguay. Le récit nous explique le mystère autour du lieu de la naissance de celui qui vécut une enfance pauvre et violente en Argentine avant de triompher sur la scène. Il y a aussi une réflexion intéressante sur la danse elle-même qui naît dans les bas quartiers des grandes villes hispaniques et conquiert les classes sociales supérieures désireuses de s'encanailler surtout après l'anathème jeté par le Pape qualifiant le tango comme la danse du Diable ! Il y a aussi un passage sur la beauté de la tristesse et de la nostalgie, que l'on peut peut-être comparer à la<i> "saudade"</i> du Fado portugais ? <br /></p><p style="text-align: justify;"> <span style="color: #2b00fe;"><i>La tristesse est cette note qui s'étire comme un bandonéon. Elle fait
grandir l'appel quand la distance se relâche, grandir la voix quand
l'objet du désir est loin. C'est de là que viennent ce soupir et cette cassure dans la voix. C'est vers ce lieu-là qu'il faut tendre,
faire battre le cœur, pour que la nostalgie atteigne ce qu'on a perdu et
le fasse revivre dans la poitrine.</i></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #2b00fe;"><i> </i></span><br />Bien sûr, Carlos Gardel est une personnalité célèbre et il est intéressant d'en savoir plus sur lui mais je l'ai trouvé antipathique et il m’a irritée comme m’a ennuyée la soumission de Micaela, personnage fictionnel autrement intéressant pourtant, dans sa conquête du savoir et sa recherche de l'indépendance. Bref ! je n’ai pas particulièrement apprécié cette histoire d’amour torride, assez classique finalement, l’un dans le rôle de <i><span style="color: #2b00fe;">« l’étalon »</span></i> latin, l’autre dans le rôle de la fille noire éprise jusqu’à risquer de mettre sous éteignoir son intelligence et à perdre sa dignité. <br />Car Micaela est noire et, à ce titre, elle subit le racisme déclaré ou larvé de la société et de ses pairs, les autres étudiantes. Si elle peut envisager de poursuivre des études, ce qui est impensable dans le milieu où elle vit, c’est grâce à sa grand-mère, la « sorcière », guérisseuse, dont la connaissance des plantes médicales est si poussée que pour connaître ses secrets, un médecin, le docteur Roberts, parraine la jeune fille et lui fait obtenir une bourse. C'est donc une double lutte que mène Micaela, échapper au déterminisme social et se libérer en tant que femme amoureuse.<br />C’est ce que j'ai aimé dans ce roman ainsi que le personnage très fort de la grand-mère avec toutes les connaissances médicales qui ont trait aux plantes comme celle, mystérieuse, appelée le Coeur-de-vent, plante sorcière dont Micaela devenue médecin percera le secret scientifique.</p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">"De la famille de l’Uncaria Tormentosa, connue dans ce pays sous le nom de Coeur-de-vent, la plante et son champignon contiennent des doses adaptogèniques d’hormones végétales, ainsi que d’autres composés qui peuvent être isolés pour traiter d’autres maladies."</span></i><br /><i><span style="color: #2b00fe;">"J’ai travaillé sur la plante pendant des décennies, classant ses constituants, mesurant sa composition."<br /> </span></i></p><p style="text-align: justify;">De plus le roman est bien écrit avec de belles descriptions animées et vivantes de la vie dans les quartiers populaires et des paysages de l’île.</p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1ojtRu-pmNqLdJmPQIl7LeS0g4AW0YDc7EXj5_4FQLF4OLNuwjTAXF_bGWjU2vrB-xEgN1VyKVQjfxpfsQjXCwfelU1Q_XUHPWOpKINe0mXF20-2fbIUw5bjg72xto1q5cNL_P2v5cvbZjpvQkgIj3zIFc2ux1joceIu6u3TPEh7xwSbexHrnhxbdEilA/s752/Vinales1.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="752" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1ojtRu-pmNqLdJmPQIl7LeS0g4AW0YDc7EXj5_4FQLF4OLNuwjTAXF_bGWjU2vrB-xEgN1VyKVQjfxpfsQjXCwfelU1Q_XUHPWOpKINe0mXF20-2fbIUw5bjg72xto1q5cNL_P2v5cvbZjpvQkgIj3zIFc2ux1joceIu6u3TPEh7xwSbexHrnhxbdEilA/w400-h266/Vinales1.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Les Mogotes (Cuba) </span><br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">"J’ai regardé par la vitre. Les mogotes de calcaire défilaient les uns après les autres. Tout était vert. Nature dense et sauvage. J’ai commencé à déchiffrer la campagne. Malgré l’enchevêtrement d’arbres et de feuillages, je parvenais à identifier des hibiscus, un chêne cabelassier, des cèdres, un palmier royal, des acajous sur lesquels grimpaient du lierre, des Bromélies. Elles étaient bien là, les plantes, elles régnaient. Certains vivaient des autres, griffant le ciel en quête de plus de lumière. D’autres donnaient de l’ombre et des fruits tandis que des millions de feuilles se transformaient en excroissances, pour donner leur jus. </span></i>"</p><p style="text-align: justify;"><a href="https://bookin-ingannmic.blogspot.com/2024/02/la-maitresse-de-carlos-gardel-mayra.html">LC avec Ingannmic ICI</a><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhShO5EQn3Pvybe9ZJBkkNibOIzEL29VoWVmOQqJyY9QPOzXWGiv8emlSiDhsQl1b4ojkV5VATXwOvqhaQmxKZFTHZF53XMEvfubhIywkOjP8klbALtXWPqobmw3A1miJCxzE0FaQXqoFrZ2DsuzwllYdEI-FZw-rHPQKejB2WT_HTZGnn39Y4Lw_qFkR-5/s400/logo%20latino%20260124.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="181" data-original-width="400" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhShO5EQn3Pvybe9ZJBkkNibOIzEL29VoWVmOQqJyY9QPOzXWGiv8emlSiDhsQl1b4ojkV5VATXwOvqhaQmxKZFTHZF53XMEvfubhIywkOjP8klbALtXWPqobmw3A1miJCxzE0FaQXqoFrZ2DsuzwllYdEI-FZw-rHPQKejB2WT_HTZGnn39Y4Lw_qFkR-5/w400-h181/logo%20latino%20260124.jpg" width="400" /></a></div><br />claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-31463833712810163742024-02-01T17:12:00.005+00:002024-02-01T17:31:17.764+00:00Prosper Mérimée : La Vénus d'Ille<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYYib_qnq3BEXtOtL3UKLo1a63NgOzZV6qclPZwQM0_oxgS7HP7rXKfCV7iD4k5pouzqyRcUXE8TvRkwhW1HbbpUEigrFgYwhf7W0csSomDZbV-ex-ZWdaGEdb3P9g3YeabIvhCpL5vq2ozYpr_1dVCoXwrSAZ-PaDMM45I4184IXEG2fQ8vipz6aergK5/s1421/9782410003758_1_75.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1421" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYYib_qnq3BEXtOtL3UKLo1a63NgOzZV6qclPZwQM0_oxgS7HP7rXKfCV7iD4k5pouzqyRcUXE8TvRkwhW1HbbpUEigrFgYwhf7W0csSomDZbV-ex-ZWdaGEdb3P9g3YeabIvhCpL5vq2ozYpr_1dVCoXwrSAZ-PaDMM45I4184IXEG2fQ8vipz6aergK5/w281-h400/9782410003758_1_75.jpg" width="281" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;">Le fantastique est l’un des thèmes étudié en classe de quatrième. J’ai donc relu La Vénus d’IIle de Prosper Mérimé pour accompagner ma petite-fille. Dans cette nouvelle qui se passe dans les Pyrénées orientales, au pied du Canigou, dans la petite ville d’Ille, le narrateur, un savant archéologue, est reçu par monsieur de Peyrehorade, antiquaire, qui l’invite à admirer la statue antique que ses employés ont déterrée au pied d’une souche d’olivier. Cette statue, d’une grande beauté, est une Vénus romaine mais le narrateur constate que l’artiste a donné à la Vénus un expression méchante. D’autre part, une inscription, <i>Cave Amantem, </i>que l’auteur traduit ainsi <i><span style="color: #2b00fe;"> « Prends garde à toi si elle t’aime. »</span></i> semble avertir ses admirateurs qu’elle est dangereuse et qu’il ne faut pas prendre l’amour à la légère.</p><p style="text-align: justify;"><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Cette expression d’ironie infernale était augmentée peut-être par le contraste de ses yeux incrustés d’argent et très brillants, avec la patine d’un vert noirâtre que le temps avait donnée à toute la statue. Ces yeux brillants produisaient une certaine illusion, qui rappelaient la réalité, la vie. Je me souvins de ce que m’avait dit mon guide, qu’elle faisait baisser les yeux à ceux qui la regardaient.</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i><br />Le narrateur est invité au mariage du fils de Mr Peyrehorade, Mr Alphonse, qui a lieu un vendredi, le jour de Vénus. Celui-ci dans un geste de défi passe l’anneau de mariage destiné à la fiancée, au doigt de la statue. Dans la nuit, après le mariage, on entend des pas sourds dans l’escalier et au matin on retrouve le jeune marié mort, étranglé. Son épouse rend la Vénus responsable.<br /><br />Dans cette nouvelle, le choix de l’écrivain est de placer le récit sous la plume d’un témoin extérieur, l’archéologue, et non, comme dans le Horla, sous celle de la victime qui dit « je » et rapporte les évènements tels qu’elle les vit. En fait, nous ne voyons et nous n’entendons que ce que nous raconte le narrateur et c’est notre imagination qui complète le reste. Ainsi tous les faits peuvent être interprétés différemment et libre à nous de voir le fantastique dans tous ces évènements ou de leur donner une explication rationnelle.<br />Ainsi monsieur Alphonse boit trop de vin de Collioure pendant le dîner. Il est ivre quand il explique au narrateur que la statue refuse de lui rendre la bague. Propos d’ivrogne ou vérité ? Les pas lourds entendus dans l’escalier peuvent être les pas du jeune homme aviné ou ceux de la statue venue réclamer son époux ? <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Le silence régnait depuis quelque temps, lorsqu’il fut troublé par des pas lourds qui montaient l’escalier. Les marches de bois craquèrent fortement.<br />— Quel butor ! m’écriai-je. Je parie qu’il va tomber dans l’escalier.</span><br /></i><br />La jeune mariée a-t-elle raison ou est-elle devenue folle ? La police suspecte un homme mais ne parvient pas à trouver le coupable. Fantastique ou réalité ? Et la chute de la nouvelle introduit la même interrogation : La statue est fondue en cloche mais depuis que celle-ci sonne au clocher de l’église les vignes ont gelé deux fois. Oui mais… l’hiver précédent, Mérimée a pris soin de nous le faire savoir au début du récit, bien avant la découverte de la statue, l’hiver avait été rude.<br /><br />Ainsi le fantastique de la nouvelle fonctionne très bien. De plus, j’ai trouvé une grand intérêt dans les portraits dressés par Mérimée, certains avec beaucoup d’humour comme celui du guide du narrateur qui lui explique la longévité de la statue, <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Une grande femme noire plus qu’à moitié nue, révérence parler, monsieur, toute en cuivre, et M. de Peyrehorade nous a dit que c’était une idole du temps des païens… du temps de Charlemagne, quoi !</span></i><br /> <br />d’autres avec sévérité comme celui du fils Peyrehorade, un imbécile sans cervelle et sans culture, lourd, cupide. Il épouse sa jolie, intelligente et fine fiancée pour sa dot, sans se préoccuper de ses sentiments. Il n’a aucune délicatesse de sentiments. Ayant oublié la bague au doigt de la statue, il donne à sa jeune épouse un anneau, cadeau d’une de ses maîtresses.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Les deux cérémonies civile et religieuse s’accomplirent avec la pompe convenable ; et Mlle de Puygarrig reçut l’anneau d’une modiste de Paris, sans se douter que son fiancé lui faisait le sacrifice d’un gage amoureux.</span></i><br /><br /> En conclusion, il mérite bien son sort, celui qui se moque de l’amour !<br /><br /><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglMrw55Ig8W70P7SpxVecpEUMOPlUHv4AQ20BQjqTSWU24vi1OhgqdLpA5sZsmENHw7PHGZGkwWQaKP7rAb6w7C9SmKnw8YS-HcoArqUlrdVblCHi8rcxm2nQ82X7J-ICtyF-JZUnG-oAU1JTbZdmsEcUjiiwxKf_BxMhdAIDItIhK1IyoYPW2dGIYKd1G/s320/library-of-congress-unsplash-enfants%20avec%20trompettes%20V2.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="308" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglMrw55Ig8W70P7SpxVecpEUMOPlUHv4AQ20BQjqTSWU24vi1OhgqdLpA5sZsmENHw7PHGZGkwWQaKP7rAb6w7C9SmKnw8YS-HcoArqUlrdVblCHi8rcxm2nQ82X7J-ICtyF-JZUnG-oAU1JTbZdmsEcUjiiwxKf_BxMhdAIDItIhK1IyoYPW2dGIYKd1G/s1600/library-of-congress-unsplash-enfants%20avec%20trompettes%20V2.jpg" width="308" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> <a href="https://jelisjeblogue.blogspot.com/2024/01/bonnes-nouvelles-le-beau-bilan-du.html">Chez Je lis Je blogue</a></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-21320469742595758352024-01-21T16:45:00.002+00:002024-01-22T16:45:20.244+00:00 Henrik Sienkiewicz : Hania<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5XzZQ4hCQ32zpJQZ1Q4DF43mneE4vJVI_BubeGVmogT9tbqKo26n1M5XQ9PRDVP3h1NxKqu8a3ecylTu0DEnGxljDiBTCNKpabsavUnDZrCwwOnFrEE2QMgGFPqp3ApkHmwQWJvBRuudmR9uFNGzgGWEOZKMtOR3Y9zoR8AyVT3p65gYdtTPYeYESL5nX/s281/hania-17.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="281" data-original-width="180" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5XzZQ4hCQ32zpJQZ1Q4DF43mneE4vJVI_BubeGVmogT9tbqKo26n1M5XQ9PRDVP3h1NxKqu8a3ecylTu0DEnGxljDiBTCNKpabsavUnDZrCwwOnFrEE2QMgGFPqp3ApkHmwQWJvBRuudmR9uFNGzgGWEOZKMtOR3Y9zoR8AyVT3p65gYdtTPYeYESL5nX/w256-h400/hania-17.jpg" width="256" /></a></div><br /> <p></p><p style="text-align: justify;">Dans la nouvelle de Henrik Sienkiewicz,<i> Hania, </i>l’écrivain polonais nous transporte à la fin du XIX siècle dans une famille polonaise noble, propriétaire d’un domaine rural.<br />Là, vit Henri, l’aîné des enfants, héritier du domaine, qui, en l’absence momentanée de son père, se voit confier la tutelle d’Hania, la petite-fille de Nikolaï, un vieux serviteur, juste avant la mort de celui-ci. Henri adore sa pupille et se sent investi d’une mission, il surveille son éducation, demande qu’elle soit instruite avec ses frère et soeurs et qu’elle soit considérée comme leur égale. Il commande déjà la maisonnée en petit seigneur.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Malgré la pensée de la mort du pauvre Nikolaï, que j’aimais de tout mon cœur, je me sentais fier et presque heureux de mon rôle de tuteur. Me voir ainsi, moi, garçon de seize ans, le soutien d’un être faible et malheureux, cela me relevait à mes propres yeux, et je me sentais plus homme.</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i><br />Henri a pour ami Sélim, dont le père possède des propriétés voisines; ce dernier est d’origine Tatare. Les familles vivent en bon voisinage malgré des religions différentes, chrétienne et musulmane. Les deux amis s’entendent bien et partagent les mêmes jeux, les mêmes activités. Ils partent loin de chez eux pour poursuivre leurs études et après avoir réussi à leurs examens, tous deux reviennent chez leur père.<br /> Henri aimait déjà sa pupille avant de partir, son amour se décuple en retrouvant Hania qui a grandi et s’est épanouie, devenue une belle jeune fille. Mais il n’ose avouer ses sentiments à quiconque. Et bien sûr, Sélim tombe amoureux lui aussi d’Hania qui lui répond favorablement, le récit s’accélérant et se terminant, avec ses deux exaltés, en drame. <br /> </p><p style="text-align: justify;">Dans cette nouvelle, Henrik Sienkiewicz place dans un cadre idyllique (ou presque), une famille qui s’aime, un père qui admire son fils aîné, un jeune homme, Henri, conscient de ses responsabilités, des nobles qui sont bons et justes avec leurs domestiques et qui en sont aimés, des voisins tolérants, bref ! une société patriarcale telle que Sienkiewicz la voyait à la fin du XIX siècle et dont il regrettait la disparition progressive. </p><p style="text-align: justify;"><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Maman tenait dans la maison une petite pharmacie, et soignait elle-même les malades. Lors de l’épidémie de choléra, elle passa des nuits entières dans les cabanes de paysans avec le docteur, s’exposa à de grands dangers, et mon père qui tremblait à cette seule idée, n’osa pourtant s’y opposer et ne put que répéter :<br />— Que faire ? c’est son devoir !<br />Mon père lui-même, malgré son apparente sévérité, la démentit souvent ; il abolit les corvées, excusa facilement les coupables, paya les dettes des paysans, fit célébrer les noces et baptiser les enfants, nous enseigna à respecter les gens, à répondre aux saluts des vieillards, et en fit venir parfois pour prendre leurs conseils. Aussi les paysans s’attachèrent-ils à nous et nous prouvèrent-ils par la suite plus d’une fois leur reconnaissance.</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i><br />L’écrivain sait aussi manier l’humour et nous faire rire avec ses portraits de la gouvernante française avec ses papillotes ou du prêtre Ludwig.<br /><br /><br /> La nouvelle pourrait donner de prime abord l’impression d’être un conte de fées, le noble épousant la servante au-delà de la disparité sociale, si l’auteur ne semait, de ci de là, des indices qui préparent au drame et qui paraissent inquiétants : Ainsi les deux jeunes gens sont souvent en rivalité, chacun essayant de surpasser l’autre, à cheval, ou à l’épée. Tous deux sont fort orgueilleux, ont un sens de l’honneur chatouilleux. Le père d'Henri, d’ailleurs, ne supporte pas que Sélim soit supérieur à son fils et Henri n’hésite pas à risquer sa vie pour ne pas le décevoir. Peut-être une mère aurait-elle pu comprendre son fils et empêcher le drame ? Mais celle-ci est absente, malade, partie se soigner à l'étranger.<br />L’écrivain analyse la psychologie des personnages, en particulier, le caractère d'Henri, son orgueil, son impossibilité d’avouer ses sentiments par peur de la moquerie, ses sautes d’humeur qui peuvent aller jusqu’à la méchanceté, sa jalousie féroce et son égoïsme car il ne peut accepter de savoir Hania heureuse avec un autre. </p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">Mon caractère d’ailleurs était
dissimulé et de plus, une grande différence existait entre Sélim et
moi : j’étais sentimental, tandis que Sélim ne l’était pas pour un sou.
Mon amour ne pouvait être que triste. Chez Sélim, il eût été joyeux. Je
cachai donc mon amour à tous, je me trompai moi-même, et effectivement
nul ne le remarqua. </span></i><br /></p><p style="text-align: justify;">Quant à Sélim, sa propension à tout prendre avec légèreté, en riant, ce qui ne ménage pas l’amour propre de son ami, ses colères qui le rendent semblables à ses ancêtres des steppes, et surtout son caractère impulsif le poussent à des actes irréparables.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Lorsque Sélim demandait quelque chose et regardait quelqu’un, il semblait le pénétrer jusqu’au cœur. Les traits de son visage étaient réguliers, nobles, comme dessinés par un burin d’artiste ; la couleur en était basanée, mais tendre ; les lèvres, un peu saillantes, étaient d’un rouge vif, et les dents comme une rangée de perles.<br />Quand, par exemple, Sélim se disputait avec un camarade, — et cela arrivait assez fréquemment, — alors cette grâce disparaissait comme un mirage trompeur ; il devenait effrayant : ses yeux se replaçaient de travers et brillaient comme ceux d’un loup ; sur son front rougissaient les veines ; la peau de la figure brunissait, — en lui se réveillait le vrai Tatar, tel que ceux avec qui eurent affaire nos ancêtres. Par bonheur, cela ne durait pas.</span><br /></i><br />Ainsi le "conte de fées" n'en est pas un et avec ce premier amour disparaissent toutes les illusions du jeune homme et une partie de sa jeunesse, ce qui témoigne du pessimisme de l'écrivain. Mais si la leçon est amère pour les deux personnages masculins, je dois dire qu’elle l’est plus encore pour Hania, le dénouement de la nouvelle se révélant d’une grande cruauté envers la jeune fille. <br /><br />Je me suis demandée dans quelle mesure ce récit était autobiographique mais je n'ai pas trouvé de réponses malgré des ressemblances dans l'origine sociale d'Henryk et d'Henri.</p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU5r9ByOugAw-E4JQGqnGm-QcmUA60ir8icSFVxwWOJZ8eSK3zUhZjBAr3n50P7htjQkM0OrIGTCU0Wwk9x37KeZlJPkk-YagXcG5dUTWobKxZxeEOPatLkRVefnkOS5TtvlFF2psnMyx-hfqKkw8CO85eKXQm6GJKpqbKDY3rciixZam8GO8UJzbn6GaR/s320/library-of-congress-unsplash-enfants%20avec%20trompettes%20V2.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="308" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU5r9ByOugAw-E4JQGqnGm-QcmUA60ir8icSFVxwWOJZ8eSK3zUhZjBAr3n50P7htjQkM0OrIGTCU0Wwk9x37KeZlJPkk-YagXcG5dUTWobKxZxeEOPatLkRVefnkOS5TtvlFF2psnMyx-hfqKkw8CO85eKXQm6GJKpqbKDY3rciixZam8GO8UJzbn6GaR/s1600/library-of-congress-unsplash-enfants%20avec%20trompettes%20V2.jpg" width="308" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> Chez Je lis Je blogue</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><br /> </p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-91979519403124199332024-01-15T04:00:00.004+00:002024-01-15T15:40:56.978+00:00Annette Hess : La maison allemande<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ6na-NnES_s4bwEyEIsX1oymWcCx5UZ7eH8oVcz2VGsj6NefMKH8DlbVKR2hnZgOA7mo60NnzAW18MSIk0etBoxzHQS1M-uXP1JYevcze3p0_S0nGqmHgQzYWYd3oP4-dT5pIealkJfVGMnhlGl-I9JPsgED6eT4Fnfap-NFPLwov9qoGc9_weNF6vwDR/s472/CVT_La-maison-allemande_9013.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="472" data-original-width="250" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ6na-NnES_s4bwEyEIsX1oymWcCx5UZ7eH8oVcz2VGsj6NefMKH8DlbVKR2hnZgOA7mo60NnzAW18MSIk0etBoxzHQS1M-uXP1JYevcze3p0_S0nGqmHgQzYWYd3oP4-dT5pIealkJfVGMnhlGl-I9JPsgED6eT4Fnfap-NFPLwov9qoGc9_weNF6vwDR/w211-h400/CVT_La-maison-allemande_9013.webp" width="211" /></a></div> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">Dans <i>La maison allemande</i> de Annette Hess, nous sommes en 1963 et le deuxième procès des criminels nazis du camp d’extermination d’Autschwitz va avoir lieu à la grande la désapprobation de l’opinion publique, les journaux se faisant l’écho de la population qui pense que l’on ne doit pas remuer le passé.</p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">« Ce qui ressortait de la plupart des articles, c’était qu’il fallait tirer un trait sur le passé. Les vingt et un accusés étaient de gentils grands-pères et pères de famille, de braves citoyens travailleurs qui avaient traversé le processus de dénazification sans se faire particulièrement remarquer. »</span><br /></i><br />Evan Bruhns, une jeune interprète allemand-polonais, est sollicitée pour traduite les dépositions des victimes polonaises mais elle se heurte dès le début à l’opposition de ses parents Edith et Ludwig et de son fiancé Junger, un riche héritier. Eva comme la plupart des jeunes gens de son âge a été tenue dans l’ignorance de ce qui s’est passé, les générations précédentes préférant laisser dans l’oubli l’horreur des faits et le rôle actif ou passif qui a été le leur.<br />Pour la jeune fille qui va traduire les témoignages et être au plus près des victimes, ce sera la prise de conscience de ce qu’a été le nazisme et l’horreur des camps de concentration. Elle découvrira la responsabilité, pour ne pas dire la culpabilité d’une grande partie de la population, y compris de ses parents. Sa compassion envers les victimes et son indignation sont d’autant plus virulentes que les accusés, presque certains de leur impunité, nient les faits et opposent indifférence et mépris aux juifs qui ont le courage de venir témoigner. Et effectivement les peines retenues contre eux seront légères. <br /><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">"Mais Otto Cohn leva la main.<br />_ J’ai une dernière chose à dire. Je sais que tous ces messieurs affirment qu’ils ne savaient pas ce qui se passait dans le camp. Le lendemain de mon arrivée, je savais déjà tout. Et je n’étais pas le seul. Il y avait là un garçon de seize ans qui s’appelait Andreas Rapaport. Il a écrit avec son sang sur le mur en hongrois : « Andréas mort à seize ans. ». Ils sont venus le chercher au bout de deux jours. Il m’a crié : «Je sais que je vais mourir. Dis à ma mère que j’ai pensé à elle jusqu’au dernier instant. » Mais je n’ai pas pu le lui dire car elle était morte aussi. Ce garçon, il savait ce qui se passait là-bas !<br />Cohn fit quelques pas en direction des accusés. Les deux poings levés , il criait. <br />-Il savait et vous non ? ! Vous, Non ? </span></i>!<br /><i><span style="color: #2b00fe;">Eva se dit que Cohn ressemblait à un personnage de la Bible, Dieu en colère, et qu’à la place des accusés elle le craindrait. Mais ces messieurs en costume-cravate gratifiaient Cohn de regards méprisants, amusés ou indifférents. »</span></i><br /><br />Pour Eva, le procès provoque un bouleversement qui va impacter toute sa vie. Un sentiment de culpabilité pèse sur elle. Les fautes des parents doivent-ils retomber sur les épaules des enfants ? C’est la question que pose ce roman. Ainsi quand Eva va retrouver le coiffeur juif qui a survécu au camp de concentration et où sa mère l'amenait se faire coiffer, elle ne sait comment exprimer sa désolation. Après son départ, celui-ci répond à une assistante qui demande ce que voulait sa visiteuse : " Ils veulent qu'on les console".<br /></p><p style="text-align: justify;">En même temps qu’elle découvre le passé, elle prend conscience de l’aliénation féminine dans l’Allemagne des années 60 où la femme a obligation de se marier et d’être une épouse obéissante et soumise, et obligatoirement une mère de famille dévouée ! La dépendance dans laquelle Junger, son fiancé, veut la maintenir n’a d’égale que le conformisme social du jeune homme même si celui-ci évolue comme on le verra au cours du récit. La différence de milieu social entre Junger qui se trouve à la tête de l’entreprise de son père et Eva, fille de propriétaires d’un petit restaurant dans un quartier populaire de Francfort, complète cette vision sociale.<br />Un autre personnage curieux, c’est Annegret, la soeur d’Eva, elle aussi victime des hommes. Peut-être aussi, porte-t-elle a sa manière le monstrueux passé de son pays ? Plus âgée que sa soeur Eva, elle a peut-être mieux compris ce qui se passait à ce camp ? Ses actes, ceux d’un esprit malade, sont aussi glauques que ceux des SS des camps de concentration mais le dénouement est assez surprenant, peut-être à l’image de tous ces bourreaux qui ont fini tranquillement leur vie dans leur lit, n’ayant jamais à rendre compte de leurs crimes comme on le verra à l'issue du procès !<br />Un roman intéressant et lucide à la fois pour connaître cette période en Allemagne et pour l’analyse psychologique des personnages qui réagissent à ces faits.<br /><br /><br /> </p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-13474532965275113002024-01-12T04:00:00.001+00:002024-01-12T04:00:00.320+00:00Gouzel Iakhina : Les enfants de la Volga<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh95CyPiMPpiTf_AWIbZgB5waK7gVBFbIhzXAEUB9yUNaYy_A70W376-Ek4HgqnZMPr-SpA-kixR3bceN_MMRMUlRLfa-UaavutVUjJu9HRgqF5LRazeiNmZr5FZXIWo9yNuBB09TZYVDqJV9ijGTYBG0VO6OuKmXTgSorZkGLlG02UjMbxjIcG27lL6gJy/s613/les-enfants-de-la-volga-couv.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="613" data-original-width="400" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh95CyPiMPpiTf_AWIbZgB5waK7gVBFbIhzXAEUB9yUNaYy_A70W376-Ek4HgqnZMPr-SpA-kixR3bceN_MMRMUlRLfa-UaavutVUjJu9HRgqF5LRazeiNmZr5FZXIWo9yNuBB09TZYVDqJV9ijGTYBG0VO6OuKmXTgSorZkGLlG02UjMbxjIcG27lL6gJy/w418-h640/les-enfants-de-la-volga-couv.jpg" width="418" /></a></div> <p></p><p style="text-align: justify;">Dans <i>Les enfants de la Volga</i>, Gouzel Iakhina raconte l’histoire des Allemands de la Volga, près de Saratov, une communauté attirée en Russie par la tsarine Catherine II dans la seconde moitié du XVIII siècle et qui a conservé sa langue, ses traditions et sa culture. En 1918, Lénine reconnait leur autonomie. Dans les années 1921-1922, les Allemands connaissent la famine, ce qui en décide certains à retourner dans leur pays d’origine. Les autres ont eu à subir les vicissitudes de l’histoire, réquisitions, collectivisation, déportation en Sibérie pendant la guerre de 1940-45; après la guerre, la communauté ne s’est jamais reformée et a disparu.<br /><br />C’est dans ce cadre que s’inscrit l’histoire du schulmeister (maître d’école) Jakob Ivanovitch Bach, un être laid, falot, effacé et solitaire, à la parole difficile, qui mène une vie monotone, réglée par la cloche de l’école dans un petit village allemand au bord de la Volga. Le cours de cette terne existence va être rompu lorsqu’un riche fermier, habitant l’autre rive de la Volga gardée par de hautes falaises, le fait venir pour donner des leçons à sa fille Klara. La jeune fille doit apprendre l’allemand car son père a décidé de repartir en Allemagne. Comment le destin va réunir les jeunes gens, comment la mort de Klara à la naissance de sa fille va les séparer, comment l’existence de Bach va se dérouler à l’écart du Monde, des révolutions, de la guerre, un monde tourmenté qui ne fait irruption que de temps à autre pour bouleverser la vie de Bach, à l’abri de la haute rive du fleuve, c’est ce que je vous laisse découvrir… <br /><br />Il y a comme d’habitude chez Gouzel Iakhina une puissance d’écriture assez fulgurante qui font de la Volga un personnage à part entière, une frontière qui retranche du cours de la vie, force protéïforme selon les saisons, prise dans la glace en hiver ou déchaînée au moment de la débâcle. <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Ils voguaient dans la nuit : la Volga était comme une mer d'encre. L'encre clapotait contre la coque, l'encre noyait l'horizon - on ne comprenait pas où s'arrêtait le fleuve, où commençait la steppe, où arrivait la steppe et où commençait le ciel. Les étoiles se reflétaient sur les flots d'encre, les feux de Gnadenthal y tremblotaient, et personne n'aurait pu dire, à cette heure, quelles lumières venaient des maisons, et quelles lumières venaient du ciel.</span></i><br /><br />La nature tient une place prépondérante dans le roman avec des descriptions somptueuses qui font appel à tous les sens.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Ces images figées -la ferme de Grimm, les forêts sur la rive droite de la Volga, les steppes sur la rive gauche, la Volga elle-même, et la chouette chassant le mulot -, tout avait été pétrifiéen un instant par la puissance du froid et recouverte du cristal glacé le plus pur, comme une fourmi peut-être enfermée dans un morceau d’ambre transparent.<br />Les mélodies à peine audibles de ce monde engourdi - le crépitement des glaçons entre les rondins de l’isba, le grincement des troncs des chênes dans la forêt - disparaissaient peu à peu, se transformaient en silence. L’ouïe de Bach se dissolvait dans ce merveilleux silence, tout comme ses sensations et ses pensées venaient de se dissoudre dans la glace. »</span><br /></i><br />De beaux passages, prenants, témoignent du talent de narratrice de l’écrivaine, comme lorsque Jakob Bach donne des leçons à Klara Grimm qu’il ne peut voir, séparé d’elle par un paravent dressé par la méfiance d’un père, lorsque la littérature tient lieu de trait d’union entre les deux personnages. On a parfois l’impression d’être dans un conte traditionnel comme ceux que Bach aime tant, où une belle jeune fille retenue prisonnière par un méchant génie devra sa liberté à l’amour. Et Bach est souvent semblable à un personnage de conte :<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">« Une nuit, il se fit soudain réflexion qu’il était devenu comme un nain avide tremblant pour son or. Comme Udo Grimm, qui avait essayé de séparer sa fille du monde avec un paravent. »</span><br /></i><br /> Mais comme nous ne sommes pas réellement dans un conte, la réalité sera tout autre ! Moments d’une grande beauté morbide, le corps de Klara conservé dans la remise-glacière pendant l’hiver, princesse morte se parant des joyaux scintillants du gel comme une Blanche Neige dans son cercueil de verre. <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">« Elle était couchée, plus froide et plus blanche que la neige, dans un coffre en bois où ils conservaient les oiseaux abattus, les poissons morts, ses cils -couverts de givre. Il pleurait parceque Klara était morte. »<br />« Le corps de la femme étendue sur la glace -pâle, avec le dessin capricieux de ses veines bleues. » </span></i><br /><br />Et puis il y a l’amour du maître d’école pour les mots, le folklore allemand, les légendes et les traditions qu’il nous raconte ou plutôt qu’il écrit, lui qui bégaie et finit pas ne plus parler. <br /><br />Mais d’où vient alors que j’ai moins aimé ce livre que<i> Zouleika </i>ou <i>Convoi pour Sarmacande</i> ! Je me le suis demandé à plusieurs reprises quand je sentais mon intérêt faiblir.<br /><br />Ma réponse est la suivante : les personnages, Bach surtout, s’abîment tous deux dans le silence, sont dans l’impossibilité de partager leurs sentiments, de communiquer entre eux. Il m’a donc été difficile de m’intéresser à eux tout le temps ! Bach paraît souvent immobilisé, prisonnier de son absence de paroles, comme de son impuissance à exprimer ses émotions. Evidemment, c’est ce que veut montrer l’écrivaine mais j’ai éprouvé de la frustration de ne pas en savoir plus. Ce n’est pas toujours facile de retenir le lecteur avec un antihéros ! D’autre part, j’ai trouvé que le roman avait des longueurs. Je n’ai pas été intéressée, par exemple, par tout ce qui concerne le personnage de Staline, jamais nommé, mais mis en scène d’un manière un peu trop démonstrative. Bref ! j’ai trouvé que l’intérêt du livre n’était pas constant. Et c’est dommage car Gouzel Iakhine est une grande écrivaine au style évocateur, puissant, poétique et original ! <br /><br /><br /><br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-54860257700975732682024-01-10T04:00:00.000+00:002024-01-10T22:50:16.573+00:00Jeux littéraires : autoportrait aux titres<p style="text-align: center;"> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqzQw7bWWU9S2xuGI9pbNFJiEPb1MrgdJU5ZA70lJ86nJzdOVk-hv45B2OEAQjux2ZTjrZg9I4ZFoyAix4lL7Jge0JN2KmFCazMjGxwRAbCqFHXlNFNrtePxQVsi6_fxvdiJO6g8hyphenhypheni6TU8jVFF9gPY1he0lQ656wUky_BcwC7ltsfI5CcmH1HOYbGJat_/s500/4af74d748153fa2d30f65b42b5a1bdca.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="375" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqzQw7bWWU9S2xuGI9pbNFJiEPb1MrgdJU5ZA70lJ86nJzdOVk-hv45B2OEAQjux2ZTjrZg9I4ZFoyAix4lL7Jge0JN2KmFCazMjGxwRAbCqFHXlNFNrtePxQVsi6_fxvdiJO6g8hyphenhypheni6TU8jVFF9gPY1he0lQ656wUky_BcwC7ltsfI5CcmH1HOYbGJat_/w300-h400/4af74d748153fa2d30f65b42b5a1bdca.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Inside in my brain</span><br /></td></tr></tbody></table><br /></p><p> <br /></p><p><b> Décris-toi :<a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/05/shelley-parker-chan-celle-qui-devint-le.html"> </a></b><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/05/shelley-parker-chan-celle-qui-devint-le.html"><i>Celle qui devint le soleil </i></a>(et modeste avec ça !) <br /></p><p><b>Comment te sens-tu ?</b><i> <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/10/emile-zola-la-joie-de-vivre.html">La joie de vivre</a></i><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/10/emile-zola-la-joie-de-vivre.html"> </a>( Youpi! ) <br /></p><p><b>Décris où tu vis actuellement </b>: <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/03/jurica-pavicic-la-femme-du-deuxieme.html">La femme du deuxième étage</a> (Et en plus, c’est vrai ! ) <br /></p><p><b>Si tu pouvais aller où tu veux, où irais tu ? : <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/12/flemming-jensen-imaqa-une-aventure-au.html"><i> </i></a></b><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/12/flemming-jensen-imaqa-une-aventure-au.html"><i>Imaqa, une aventure au Groeland </i></a></p><p style="text-align: justify;">( <span style="color: black;">O</span>ui! Mon amour des pays de glace et de neige en parfait désaccord avec ma frilosité de Méditerranéenne ! )</p><p style="text-align: justify;"><b>Ton moyen de transport préféré ? : </b><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/11/gouzel-iakhina-convoi-pour-sarmacande.html"><i>Le convoi pour Samarcande</i> </a>( Pourquoi pas ? le train ! )<b> </b></p><p style="text-align: justify;"><b>Ton/ta meilleur(e) ami(e) est :</b> <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/02/pedro-cesarino-lattrapeur-doiseaux.html"><i>L’attrapeur d’oiseaux</i></a> ou<a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/07/yvonne-de-witold-gombrowicz-mis-en.html"> Yvonne </a>( Alors là, j'hésite !)<br /></p><p><b>Toi et tes amies vous êtes : </b><a href=" https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/03/katherena-vermette-les-femmes-du-north.html "><i>Les femmes du North End</i> </a>ou <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/01/jose-maria-eca-de-queiros-les-maia.html"><i>Les Maia </i></a><i> </i>( L'embarras du choix ! )<br /></p><p><b>Comment est le temps ?: <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/07/shakespeare-sabine-anglade-la-tempete.html"><i> </i></a></b><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/07/shakespeare-sabine-anglade-la-tempete.html"><i>La Tempête</i> </a></p><p><b>Quel est ton moment préféré de la journée ?</b><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/05/arnaldur-indridason-le-roi-et-lhorloger.html"><i> Le roi et l’horloger</i></a> : (là, c'est tiré par les cheveux ! J'avoue ! )<br /></p><p><b>Qu’est la vie pour toi ? : </b><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/03/mikhail-lermontov-le-bal-masque.html">Le bal masqué : </a>( A la manière de Shakespeare : Le monde entier est un théâtre... ) <b><br /></b></p><p><b>Ta peur ? </b><a href=" https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/03/mikhail-lermontov-la-mort-du-poete.html"><i>La mort du poète</i></a> </p><p><b>Quel est le conseil que tu as à donner ?: </b><a href=" https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/12/jean-baptiste-andrea-veiller-sur-elle.html"><i>Veiller sur elle </i> </a> <br /></p><p><b>La pensée du jour : </b><a href=" https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/07/bertold-bretch-ariane-ascaride-au.html"> <i>Du bonheur à donner </i></a><br /></p><p><b>Comment aimerais- tu mourir ? : </b> <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/10/diego-vecchio-lextinction-des-especes.html "><i>L’extinction des espèces</i> </a>(Tout de même pas, non !) </p><p><b>Les conditions actuelles de ton âme ? : </b><a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/02/la-recherche-de-labsolu-dhonore-de.html "><i>La recherche de l’absolu</i></a> <br /></p><p><b>Ton rêve ? : </b><i> <a href=" https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/02/roger-casement-le-reve-du-celte-de.html ">Le rêve du celte</a></i><a href=" https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2023/02/roger-casement-le-reve-du-celte-de.html "> <br /></a><br /><br /><br /><br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-85181203781202507632024-01-08T16:43:00.006+00:002024-01-09T15:02:00.164+00:00Guy de Maupassant : Le Horla<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAGZ8GcvspNjXcXOmpagqoXKAuXJTwENT8z0jFxv7-1-LoFLy9UWWGikYR6cYR_0YelWtQ9KBkBshKrtvjNn8uBhx0I2PlXD5P2m8XlVGyBk3isZh4Pa04IMYEoK0gkHH1SYYQhDhU3TBe1bDckrkuJBxeA8V8gXQZNNU6jjdxi7HhdODvmWWdWO5AraHP/s760/1312708-Guy_de_Maupassant_le_Horla.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="760" data-original-width="550" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAGZ8GcvspNjXcXOmpagqoXKAuXJTwENT8z0jFxv7-1-LoFLy9UWWGikYR6cYR_0YelWtQ9KBkBshKrtvjNn8uBhx0I2PlXD5P2m8XlVGyBk3isZh4Pa04IMYEoK0gkHH1SYYQhDhU3TBe1bDckrkuJBxeA8V8gXQZNNU6jjdxi7HhdODvmWWdWO5AraHP/w290-h400/1312708-Guy_de_Maupassant_le_Horla.jpg" width="290" /></a></div> <p></p><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Je viens de relire <i>Le Horla </i>de Maupassant pour accompagner le travail de ma petite-fille après avoir découvert cette nouvelle quand j’avais son âge, après l’avoir étudié avec mes élèves, lu et relu avec chacune de mes trois filles et enfin, vu au théâtre dans un seul en scène <a href="https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2013/08/festival-off-davignon-2013-le-horla-de.html">(festival off Avignon 2013) </a> ! Et bien, on le croira ou non, il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir, un thème différent, un détail qui vous accroche cette fois-ci plus que cette fois-là. C’est le propre des classiques, la richesse et la polyvalence de la lecture !<br /><br /> Il y a en fait trois versions de l’histoire dont la première s’intitule <i>Le journal d’un fou </i>(1885) et les deux autres, (1886 et 1887)<i> Le Horla</i>. La dernière, celle que dont je parle ici, est présentée sous forme de journal intime. Cette oeuvre est écrite cinq années avant la mort de Maupassant qui, atteint de la syphilis, décède, en 1995, dans la maison psychiatrique du docteur Blanche, le cerveau ravagé par la maladie, en proie à des crises d’angoisse, à de terribles hallucinations, gagné par la folie après avoir tenté de se suicider en 1992.<br /><br />Maupassant, quand il écrit <i>Le Horla,</i> est déjà atteint de troubles psychiatriques. Son personnage, bien que fictionnel, est donc très proche de lui et ce récit permet d’avoir la description précise, sous la plume d’un écrivain talentueux, des troubles neurologiques et de leur évolution liés à ce fléau qui touche de nombreux hommes célibataires au XIX siècle. Les jeunes filles ne sont accessibles que par le mariage, enfermées dans des couvents, ou, à défaut, comme le dit Rimbaud, à l'abri<i><span style="color: #2b00fe;"> «sous l’ombre du faux col effrayant de son père ».</span></i> Reste la fréquentation des prostituées : La maison Tellier, maison close de Maupassant reste célèbre ! On pense aussi à Gérard de Nerval qui décrit les troubles psychiatriques engendrés par la syphilis dans <i>Aurélia</i>, cette oeuvre devenue un classique des études de médecine, un passage obligé des étudiants en psychiatrie ! <br /></p><div style="text-align: center;"><b>La structure de la nouvelle fantastique</b></div><div style="text-align: center;"><b> </b></div><div style="text-align: center;"><b> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj49TGRG8jJk83iSDATmRqXj-owB9bXDQ1k5zQfCT923PNSasX7mYBXJJtQvsQ2qrNW3YqwSM0ja_yo8PpcIASuN1GpLA5cu_3kuIs5Z80sFyigd-TgXKbM0OVXIcMOE3_0pV7p7tVR7D3KCCrNYn-j7mEA4ELKxFd887k9SE_EPVe09y-rqwwQfLZWjdYW/s322/Horla-3.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="260" data-original-width="322" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj49TGRG8jJk83iSDATmRqXj-owB9bXDQ1k5zQfCT923PNSasX7mYBXJJtQvsQ2qrNW3YqwSM0ja_yo8PpcIASuN1GpLA5cu_3kuIs5Z80sFyigd-TgXKbM0OVXIcMOE3_0pV7p7tVR7D3KCCrNYn-j7mEA4ELKxFd887k9SE_EPVe09y-rqwwQfLZWjdYW/s320/Horla-3.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Le Horla</span><br /></td></tr></tbody></table><br /></b></div><div style="text-align: center;"><b> </b></div><p style="text-align: justify;">Cette nouvelle fantastique,<i> le Horla,</i> est aussi classique par sa structure : <br /><br /><b> Le réalisme :</b> Dans un cadre réaliste, l’action se déroule du 8 mai au 10 Septembre, en Normandie, sur les bords de Seine, près de Rouen. Le narrateur vit paisiblement dans ce décor idyllique quand il commence à avoir de la fièvre, à se sentir triste, anxieux, à perdre le sommeil, l’appétit… Les détails réalistes créent un décor concret qui rend plus vraisemblable l'apparition du surnaturel et instaure le doute dans l’esprit du
lecteur.<br /><br /><b>Le surnaturel </b>: Ce malaise qui va tourner à l’angoisse est dû à un élément perturbateur, un être invisible qui surveille constamment le narrateur, l’épie, et vient même se coucher sur lui pour l’étrangler ou boire son âme sur ses lèvres ! Une sorte de Vampire ! <br /> Le Horla, c’est ainsi qu’il se nomme, en référence, pensent les critiques car Maupassant ne donne pas d’explication, à un mot Normand <i>le Horsain</i> qui signifie <i>l’étranger</i>. Le nom semble désigner celui qui est à la fois <i>Hors </i>et<i> Là, au dehors </i>et <i>au dedans,</i> oxymore décrivant ce double vampirique qui a pris possession du personnage et qui s’efforce de l’effacer. <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Je suis perdu ! Quelqu’un possède mon âme et la gouverne ! Quelqu’un ordonne tous mes actes, tous mes mouvements, toutes mes pensées. Je ne suis plus rien en moi, rien qu’un spectateur esclave et terrifié de toutes les choses que j’accomplis. »</span><br /></i></p><p style="text-align: justify;">Dès lors le narrateur se demande s’il n’est pas en train de devenir fou et va chercher des preuves de l’existence du Horla pour acquérir la certitude que celui-ci est bien réel : Des preuves ? Il en a et plusieurs ! le Horla boit l’eau et le lait qu’il pose sur sa commode, il tourne les pages d’un livre, il cueille une rose et la déplace, il empêche le miroir de réfléchir l’image du narrateur…<br />Des preuves de sa folie ? Il en a tout autant ! Ses maux physiques et mentaux ne cessent de s’aggraver, l’anxiété devient angoisse, la peur, épouvante, ses souffrances atteignent un paroxysme : troubles de la personnalité, dédoublement de la personnalité, effacement du moi, hallucinations, paralysie du sommeil, paranoïa…<br />La présence du Horla ne cesse de s’affirmer détruisant le narrateur jusqu’à une sorte de crescendo au cours de laquelle la créature domine l’humanité et devient le maître de l’univers.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">« Mais le Horla va faire de l’homme ce que nous avons fait du cheval et du boeuf ; sa chose, son serviteur, sa nourriture, par la seule puissance de sa volonté. »</span></i><br /><br /><b>La chute de la nouvelle</b> : L’écrivain a amené le lecteur à douter : il nous a rappelé que nos sens ne sont pas capables de tout saisir. La vue, l’ouïe, l’odorat… nous induisent en erreur. Donc, peut-être Le Horla existe-t-il vraiment puisque l’on ne peut voir l’invisible, sinon pourquoi sévirait-il jusqu’au Brésil selon ce que rapporte la très sérieuse <i> Revue du Monde scientifique </i>? Ou bien, le narrateur a sombré dans la folie comme semble l’annoncer l’incendie de sa maison qui entraîne la mort de ses domestiques et la dernière phrase du récit :<i> "<span style="color: #2b00fe;">Il va donc falloir que je me tue, moi !" </span></i><br /></p><p style="text-align: justify;">Le doute qui laisse planer le mystère en conclusion donne sa valeur a toute nouvelle fantastique.<br /></p><div style="text-align: center;"><b> </b></div><div style="text-align: center;"><b>Les qualités picturales des descriptions</b><br /></div><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNhTv3pgdAVPJOyTk3Moz9NavQ-iRPkd26YmEP759_jgW-fxlQz2iK-EqLYIMgvSI3m-t7BwvZIhyphenhyphenb8Zi7t56PNOA0slVQAfdRkVj2glhKcCk935gv_x52trDj7gXi2V0K0a0ZefOWsi5zh_TRzL7gwdbyvZvlPzuy58KAiTP6NBc2EU2HV27lnuMRHPFL/s1600/Rouen,_I%CC%82le_Lacroix,_cours_de_la_Reine_(Frechon).jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNhTv3pgdAVPJOyTk3Moz9NavQ-iRPkd26YmEP759_jgW-fxlQz2iK-EqLYIMgvSI3m-t7BwvZIhyphenhyphenb8Zi7t56PNOA0slVQAfdRkVj2glhKcCk935gv_x52trDj7gXi2V0K0a0ZefOWsi5zh_TRzL7gwdbyvZvlPzuy58KAiTP6NBc2EU2HV27lnuMRHPFL/w640-h480/Rouen,_I%CC%82le_Lacroix,_cours_de_la_Reine_(Frechon).jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">La Seine vue sur Rouen <br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"> Quand on lit la nouvelle pour la première fois, c’est l’aspect
fantastique qui fascine le plus, bien sûr ! Mais il y a tout ce qui
nourrit le texte et, en particulier, les qualités picturales de l'oeuvre ! <br /></p><p style="text-align: justify;">Le narrateur vit dans une belle maison sur le bord de la Seine, près de Rouen<i><span style="color: #2b00fe;"> « la grande et large Seine qui va de Rouen au Havre, couverte de bateaux » qui passent devant la maison du narrateur composent un tableau riant et paisible de la Normandie.<br />A gauche, là-bas, Rouen, la vaste ville aux toits bleus, sous le peuple pointu des clochers gothiques…. Ils sont innombrables, frêles ou larges, dominés par la flèche de fonte de la cathédrale et pleins de cloches qui sonnent dans l’air bleu des belles matinées…</span></i> semblable à un tableau de Monet.<br /><br /><br />Le voyage au Mont Saint Michel qui arrache le personnage à la peur et la folie est le prétexte à une magnifique description de l’abbaye que Maupassant fait surgir au milieu de <i><span style="color: #2b00fe;">« cette baie démesurée » » « entre deux côtes écartées se perdant dans la brume » « sur l’horizon encore flamboyant » </span></i>du soleil couchant <i><span style="color: #2b00fe;">« le profil de ce fantastique rocher qui porte sur son sommet un fantastique monument. »</span></i><br /></p><p style="text-align: justify;">Du crépuscule à l’aurore, la vision lointaine se rapproche ensuite jusqu’aux détails : <i><span style="color: #2b00fe;">« j’entrai dans ce gigantesque bijou de granit, aussi léger qu’une dentelle, couvert de tours, de sveltes clochetons, où montent des escaliers tordus, et qui lancent dans le ciel bleu des jours, dans le ciel noir des nuits, leurs têtes bizarres hérissées de chimères, de diables, de bêtes fantastiques, de fleurs monstrueuses, et reliés l’un à l’autre par de fines arches ouvragées. »<br /></span></i>Diffusion de la lumière comme dans un tableau impressionniste, contrastes de couleurs, beauté plastique des formes, nous ressentons comme un apaisement cet intermède de beauté qui permet au narrateur d’échapper à l’horreur du Horla.<br /><br />J’ai aimé aussi ce récit dans le récit pendant lequel le moine compte au personnage les légendes du pays ou lorsqu’il lui explique que nous pouvons être trompés par nos sens en lui donnant comme exemple le vent<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">« Est-ce que nous voyons la cent millième partie de ce qui existe ? Tenez, voici le vent, qui est la plus grande force de la nature, qui renverse les hommes, abat les édifices, détruit les falaises et jette aux brisants les grands navire, le vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, - l’avez-vous vu, pouvez-vous le voir ? Il existe, pourtant. »</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2pUFjxcE_ZUkmHPAwP3ADIYaYPggn9kpkTE8qrS4JLalvixDIx0Ge0LXn9SYxEYCpMZjSh9FcMxGWMAjCE7pj_SvXeMl-BP63MCwBL830U6K6qeNkYSYNbecqUVaVcUu94yBkI33uxL-cmV7kHzAfmbeombv1zYUmPlKIlctzkKizGmukFkQSfx_I1MA8/s428/632553.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="428" data-original-width="294" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2pUFjxcE_ZUkmHPAwP3ADIYaYPggn9kpkTE8qrS4JLalvixDIx0Ge0LXn9SYxEYCpMZjSh9FcMxGWMAjCE7pj_SvXeMl-BP63MCwBL830U6K6qeNkYSYNbecqUVaVcUu94yBkI33uxL-cmV7kHzAfmbeombv1zYUmPlKIlctzkKizGmukFkQSfx_I1MA8/s320/632553.jpg" width="220" /></a></div><i><span style="color: #2b00fe;"> <br /></span></i><p></p><p style="text-align: justify;">Mais c'est par une seule phrase que Maupassant convoque, avec Bougival, ce lieu de divertissements populaires, guinguette, bal, canotage (on sait que Maupassant en est adepte), non loin de Paris, tous les peintres impressionnistes et c'est grâce à l'évocation de la fête et des plaisirs que le narrateur du<i> Horla</i> pense tenir la créature maléfique éloignée.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkkxMOSix8_7r1Uoj89yYpzwOEd9bosHfBvlWDhOWNMmMjBK0AvQYMhCWIwnAcjI-S_CJToiLhidZ9IiAZM6F-v_r6Lmr9EjzlFw1VtKAM9D2z6i9ekpwLkUdt2BCAU1JfpZi7zmxjXDAgjNvW7pMQwBepGsOpCPmESEp10cySyZGEI_g3lejToJRukXrD/s1198/Pierre-Auguste_Renoir_-_Suzanne_Valadon_-_Dance_at_Bougival_-_02.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1198" data-original-width="624" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkkxMOSix8_7r1Uoj89yYpzwOEd9bosHfBvlWDhOWNMmMjBK0AvQYMhCWIwnAcjI-S_CJToiLhidZ9IiAZM6F-v_r6Lmr9EjzlFw1VtKAM9D2z6i9ekpwLkUdt2BCAU1JfpZi7zmxjXDAgjNvW7pMQwBepGsOpCPmESEp10cySyZGEI_g3lejToJRukXrD/w209-h400/Pierre-Auguste_Renoir_-_Suzanne_Valadon_-_Dance_at_Bougival_-_02.jpg" width="209" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Auguste Renoir : Le Bal de Bougival<br /></span></td></tr></tbody></table><span style="font-size: x-small;"><i><br /></i></span><p></p><i><span style="color: #2b00fe;"></span></i><p style="text-align: center;"><i><span style="color: #2b00fe;"></span></i></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu7p-A74lD6_GkcJWIvRs6J5fhLbK3TvOF1SAjPLLQ6sjDg-EXY-zrys0iQWapVJ4EtQqPC577eiFfc2Rbbasqw6wJRiz9bPJYekPRncOboPHpM7arWC40HFrhvzCOe5HX8sa5pCkkPm-LOrjZHY6csdgtvEXjjB_C9NZHydL6aVFMASb-7g9sfe75YjOW/s486/canotiers-renoir.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="306" data-original-width="486" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu7p-A74lD6_GkcJWIvRs6J5fhLbK3TvOF1SAjPLLQ6sjDg-EXY-zrys0iQWapVJ4EtQqPC577eiFfc2Rbbasqw6wJRiz9bPJYekPRncOboPHpM7arWC40HFrhvzCOe5HX8sa5pCkkPm-LOrjZHY6csdgtvEXjjB_C9NZHydL6aVFMASb-7g9sfe75YjOW/w400-h251/canotiers-renoir.webp" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Auguste Renoir : Le déjeuner des canotiers<br /></span></td></tr></tbody></table><i><span style="color: #2b00fe;"><br /> </span></i><p></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">"J’ai été dîner à Bougival, puis j’ai passé la soirée au bal des canotiers... Croire au surnaturel dans l’île </span></i><i><span style="color: #2b00fe;">de la Grenouillère serait le comble de la folie."</span></i></p><i><span style="color: #2b00fe;"></span></i><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOzQPXj_SXVt_fa9h4kyhXyzMCkvjh8QyETCCvdsKu1eEUCAKZKNnjnprXGN7RyIBtLLmZGAxas3ZVGtdG9_Q6XQ47ge2FAXz0OE7aS-sVi51Ch7_4DHb9fbmUV4xH23xT6DyUOIAEuw71g8ixR_TsmnpYghLXRIg3-BVzxA9a84M9QAiKW0b1DVgt6ZdS/s506/Monet%20La_Grenouille%CC%80re.webp" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="370" data-original-width="506" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOzQPXj_SXVt_fa9h4kyhXyzMCkvjh8QyETCCvdsKu1eEUCAKZKNnjnprXGN7RyIBtLLmZGAxas3ZVGtdG9_Q6XQ47ge2FAXz0OE7aS-sVi51Ch7_4DHb9fbmUV4xH23xT6DyUOIAEuw71g8ixR_TsmnpYghLXRIg3-BVzxA9a84M9QAiKW0b1DVgt6ZdS/s320/Monet%20La_Grenouille%CC%80re.webp" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Monet : La Grenouillère<br /></span></td></tr></tbody></table><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitJZDJOQr5A0fivJWI_W0Kb4cNjkX9rUcd6ACrh0kXplnCNqriizJTKXobxw3kA6YCjcmFS7u52La4cXfwGOUeOOeo8ohpbf1KiS-0iB8WExXEYe31PThULxu1Wpg5Casvf-goe1XFvW5VmLRXDq1Q5dW47agpkYho8C4BZYjVAUb4rOZG4zhWYMl0wDdA/s2560/La_Grenouille%CC%80re_(Auguste_Renoir)_-_Nationalmuseum_-_19486.tif.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2064" data-original-width="2560" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitJZDJOQr5A0fivJWI_W0Kb4cNjkX9rUcd6ACrh0kXplnCNqriizJTKXobxw3kA6YCjcmFS7u52La4cXfwGOUeOOeo8ohpbf1KiS-0iB8WExXEYe31PThULxu1Wpg5Casvf-goe1XFvW5VmLRXDq1Q5dW47agpkYho8C4BZYjVAUb4rOZG4zhWYMl0wDdA/s320/La_Grenouille%CC%80re_(Auguste_Renoir)_-_Nationalmuseum_-_19486.tif.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Auguste Renoir : La Grenouillère</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><br /> <br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6yUOxGw4EYk0Fx10rpLykQkmL1eeS0tVo6KTTO8mYWWumUos7nbcptSU4K4NoB1RAXVRhMsSK6SyAi5WgCGdhLaCZvUG7UQtzwmwiowM7VzCm4W_UIVVqjkeLV506smYultNCL0Jks6SW8KGktuv5ty6fTU3pdrHoJrjP6Nu-fMaZ8nKCD5Vtr2avDp_h/s838/ZEcfnk66RIKoO8_u-2mnGr6cQbE.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="511" data-original-width="838" height="244" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6yUOxGw4EYk0Fx10rpLykQkmL1eeS0tVo6KTTO8mYWWumUos7nbcptSU4K4NoB1RAXVRhMsSK6SyAi5WgCGdhLaCZvUG7UQtzwmwiowM7VzCm4W_UIVVqjkeLV506smYultNCL0Jks6SW8KGktuv5ty6fTU3pdrHoJrjP6Nu-fMaZ8nKCD5Vtr2avDp_h/w400-h244/ZEcfnk66RIKoO8_u-2mnGr6cQbE.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Canotage : Berthe Morizot </span><br /></td></tr></tbody></table> <p></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_3KeHGClBvblKUsJJAjKBBfrtxdl02-BcfYDuFllISqDJi1d9KKouGw_UjwnmTSgM0LytalHNJEz15zyYlPO0rKnSNdXI4rbYxWtgt0kjpFckfKffesqcWuzpFxZYCzBcyOnmZG3Sn8HNjkw5hB4Yi3jgSWHLf9diLhGwxqlb6JRIM5JrGxdIYUX-F1AD/s1920/Canotage%20manet%20Caillebote_(5).jpeg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="1920" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_3KeHGClBvblKUsJJAjKBBfrtxdl02-BcfYDuFllISqDJi1d9KKouGw_UjwnmTSgM0LytalHNJEz15zyYlPO0rKnSNdXI4rbYxWtgt0kjpFckfKffesqcWuzpFxZYCzBcyOnmZG3Sn8HNjkw5hB4Yi3jgSWHLf9diLhGwxqlb6JRIM5JrGxdIYUX-F1AD/w640-h640/Canotage%20manet%20Caillebote_(5).jpeg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Canotage : Edouard Manet/ Gustave Caillebotte</span><br /></td></tr></tbody></table><br /> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">Le théâtre est aussi un lieu où oublier la peur . Ainsi le personnage se rend à la Comédie française où l’on joue un pièce d’Alexandre Dumas fils et il
assiste à la fête de la République le 14 juillet, <i><span style="color: #2b00fe;">« Les pétards et les drapeaux m’amusaient comme un enfant."</span></i></p><p style="text-align: center;"><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfavnBj6TNSYdUT76njHnpNZ89B0qRBz91q_dQ5A7Faa4mPJtHWhwAO7XPVar8zwz7oNRs6BjR-xeS98I_1f5E-tqtDVzt84CFlrA4JU47yYr2tPhOmceIcACxjArNMECMPTkGNwFG3ED7m0VXYv6TPdHxZ_cpPgY3y76pCbrjUCu82hP1ksukcmx6fH6O/s1221/C8UuzrzWsAAXlCZ.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1221" data-original-width="860" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfavnBj6TNSYdUT76njHnpNZ89B0qRBz91q_dQ5A7Faa4mPJtHWhwAO7XPVar8zwz7oNRs6BjR-xeS98I_1f5E-tqtDVzt84CFlrA4JU47yYr2tPhOmceIcACxjArNMECMPTkGNwFG3ED7m0VXYv6TPdHxZ_cpPgY3y76pCbrjUCu82hP1ksukcmx6fH6O/s320/C8UuzrzWsAAXlCZ.jpg" width="225" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div><span style="font-size: x-small;"><span style="font-weight: normal;">Claude Monet : le 14 juillet</span></span></div></td></tr></tbody></table><i><span style="color: #2b00fe;"></span></i><br /><p></p><p style="text-align: justify;">La fête
nationale est d'ailleurs prétexte à un monologue pessimiste sur la sottise la nature
humaine, que ce soit de la part du peuple,<i><span style="color: #2b00fe;"> "un troupeau imbécile" "on lui dit : « amuse-toi ! ». Il s’amuse</span></i>" et <i><span style="color: #2b00fe;">"ceux qui dirigent sont de
sots, ils obéissent à des principes qui ne peuvent être que niais... ».</span></i><br /></p><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;"><b>Le XIX siècle, le siècle des sciences</b></div><div style="text-align: center;"><b><br /></b></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ7FQpx_zQlhDncvmgJcCOZ4xQxGgMZ_dpbol0A1DdUhP4daja-S59CSHEeEaT1F7og-nkvdhE44SUVWEuqwWqlUPKEOCjTAAexRJWlngUMbDkZqaRap2s2M0TmcAl32IlgYYI2CYNupSUQSNGfh10P-kLSfPTglMeZUSJErZQINee2zIVvJfXvtIxL5QS/s455/Franz_Anton_Mesmer,_MRF_-_Vizille.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="455" data-original-width="304" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZ7FQpx_zQlhDncvmgJcCOZ4xQxGgMZ_dpbol0A1DdUhP4daja-S59CSHEeEaT1F7og-nkvdhE44SUVWEuqwWqlUPKEOCjTAAexRJWlngUMbDkZqaRap2s2M0TmcAl32IlgYYI2CYNupSUQSNGfh10P-kLSfPTglMeZUSJErZQINee2zIVvJfXvtIxL5QS/s320/Franz_Anton_Mesmer,_MRF_-_Vizille.jpg" width="214" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">L'influence de Mesmer (1730_1815)<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;"><br />La nouvelle traite aussi des préoccupations scientifiques de l’époque de Maupassant. Et pour justifier sa croyance dans des forces invisibles qui échapperaient à l’homme et ne seraient donc pas de l’ordre du surnaturel le narrateur s’appuie sur les théories de Mesmer, médecin allemand qui soignait ses patients grâce à un <i>« fluide animal » </i>appelé magnétisme ou mesmérisme. Il fait allusion aussi aux pratiques des médecins de l’école de Nancy ou école de la suggestion, Hyppolite Berheim et Ambroise Liébeault, que Maupassant connaissait et qui utilisaient l’hypnose pour guérir l’hystérie.<br />La thérapie de l'hypnose encore très mal définie par les médecins eux-mêmes a donné lieu à des controverses entre l’école de Nancy et Charcot, de la Salpétrière. Elle est encore plus mal connue du grand public pour qui ces pratiques flirtent avec l’occultisme et le spiritisme dans le désir de faire parler les morts.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">Depuis que l’homme pense, depuis qu’il sait dire et écrire sa pensée, il se sent frôlé par un mystère impénétrable pour ses sens grossiers et imparfaits, et il tâche de suppléer, par l’effort de son intelligence, à l’impuissance de ses organes. (…) De là, sont nées les croyances populaires au surnaturel, la légende des esprits rôdeurs, des fées, des gnomes, des revenants, je dirai même la légende de Dieu, car nos conceptions de l’ouvrier-créateur, de quelque religion qu’elles vous viennent, sont bien les inventions les plus médiocres, les plus stupides, les plus inacceptables sorties du cerveau apeuré des créatures. Rien de plus vrai que cette parole de Voltaire : « Dieu a fait l’homme à son image mais l’homme le lui a bien rendu ». « Mais depuis un peu plus d’un siècle, on semble pressentir quelque chose de nouveau. Mesmer et quelques autres nous ont mis sur la une voie inattendue, et nous sommes arrivés vraiment, depuis quatre ou cinq ans surtout, à des résultats surprenants. »</span><br /></i></p><p style="text-align: justify;">Ainsi dans <i>Le Horla</i>, le narrateur assiste à une séance d’hypnose au cours de laquelle sa cousine, hypnotisée, accomplit des actes qui lui ont été dictés par le praticien, sans que sa volonté soit sollicitée. Or, la conclusion du narrateur est que Mesmer et ses successeurs, en jouant sur la faculté d'intervenir par l'hypnose sur le psychisme de l'être humain, sont responsables de la montée en puissance du Horla, ce « Seigneur » qui dominera le Monde.<br /></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">"Ils ont joué avec cette arme du Seigneur nouveau (le Horla), la domination d’un mystérieux vouloir sur l’âme humaine devenue esclave. Ils ont appelé cela magnétisme, hypnotisme, suggestion... Que sais-je ? Je les ai vus s’amuser comme des enfants imprudents avec cette horrible puissance ! Malheur à nous ! Malheur à l’homme !"</span><br /></i></p><p style="text-align: justify;">La nouvelle annonce donc la fin de l'être humain ! </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiayGf8X99OA6lDBDiAoCH0vTeid4lPGmxelyLWiuf_FmKbhyphenhyphenua4tZ_pa1azM7YGmVs6SFZJfxRsBSknXs7QPhgtP9XBWFx04JECU9zKQIeq6ML2AwGKOQzZy7T9BTljYWC-WG9j7Dx1rNEPwwSALWjxFg-7qwwBkM4oU7GoXJkL0Nzz10VEzDuXAeeyxaQ/s320/library-of-congress-unsplash-enfants%20avec%20trompettes%20V2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="308" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiayGf8X99OA6lDBDiAoCH0vTeid4lPGmxelyLWiuf_FmKbhyphenhyphenua4tZ_pa1azM7YGmVs6SFZJfxRsBSknXs7QPhgtP9XBWFx04JECU9zKQIeq6ML2AwGKOQzZy7T9BTljYWC-WG9j7Dx1rNEPwwSALWjxFg-7qwwBkM4oU7GoXJkL0Nzz10VEzDuXAeeyxaQ/s1600/library-of-congress-unsplash-enfants%20avec%20trompettes%20V2.jpg" width="308" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="https://jelisjeblogue.blogspot.com/p/bonnes-nouvelles-le-recapitulatif.html">Chez Je lis je blogue Ici </a></span><br /></div><div><br /><br /><br /><p></p></div>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-56933584832210641622023-12-31T10:21:00.002+00:002024-01-02T15:09:29.054+00:00Avignon : Meilleurs voeux pour l'année 2024<div><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpkG2ETGaZ9sC5tIEYL5VDiaLQoAjvy55JjZVZbDNNLUXrsnUAmoZxfdKEFQa25SKhdF_R3zenQvQmshanY8gmlXT-_3WdGXaCGpGcZt3RuyRuJ3lmOOo044O6WqrdP4fU9rl0HIshoZHxJazUEKmKuUNPD4oUO3b-63u2rnRtWRoLT9cazXy2cgObFeld/s1062/thumbnail-6%202.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="778" data-original-width="1062" height="469" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpkG2ETGaZ9sC5tIEYL5VDiaLQoAjvy55JjZVZbDNNLUXrsnUAmoZxfdKEFQa25SKhdF_R3zenQvQmshanY8gmlXT-_3WdGXaCGpGcZt3RuyRuJ3lmOOo044O6WqrdP4fU9rl0HIshoZHxJazUEKmKuUNPD4oUO3b-63u2rnRtWRoLT9cazXy2cgObFeld/w640-h469/thumbnail-6%202.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Avignon : décor de fêtes : l'hôtel de ville</span><br /></td></tr></tbody></table><p></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><b>Bonnes fêtes et une heureuse année 2024 </b><b>à tous !<br /></b></p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCYTRojhZF7VynlMXLInzf9i6VDBTFzYr3Oz5sY-OITaZnSEQTgKtK3JUlmNBls-idxmHUJhgPYqEwqDXuSZ5N9VCAx31-KOLKJ120ce6WOYdraSX8PPvZpAiOEBTvdydacRQRAunf7IqFCM7aEdVaadR1kNyrSCBDlU0zThc99wecMhyphenhyphen2Y4EIezJfx7db/s1080/thumbnail-8.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCYTRojhZF7VynlMXLInzf9i6VDBTFzYr3Oz5sY-OITaZnSEQTgKtK3JUlmNBls-idxmHUJhgPYqEwqDXuSZ5N9VCAx31-KOLKJ120ce6WOYdraSX8PPvZpAiOEBTvdydacRQRAunf7IqFCM7aEdVaadR1kNyrSCBDlU0zThc99wecMhyphenhyphen2Y4EIezJfx7db/w480-h640/thumbnail-8.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Avignon : Place de l'Horloge</span><br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw2kxaciu1HPZBxBXO_Aylx0GmiDt9gAes_L2Ei2lEI-paUfno3f4aXlcn7VOp1YPKBW9GmDVnD6cpH8Hu2PPCBcWiTVL2kjofytV7581W8-jnrftbYRp6TcYXtu145rFd80JyOHgOX3y375g6_oLn9S6RT9FUegZ_MK3w3KPzROTUtzL2msnDVncF9Vzn/s965/thumbnail-11.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="965" data-original-width="744" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw2kxaciu1HPZBxBXO_Aylx0GmiDt9gAes_L2Ei2lEI-paUfno3f4aXlcn7VOp1YPKBW9GmDVnD6cpH8Hu2PPCBcWiTVL2kjofytV7581W8-jnrftbYRp6TcYXtu145rFd80JyOHgOX3y375g6_oLn9S6RT9FUegZ_MK3w3KPzROTUtzL2msnDVncF9Vzn/w494-h640/thumbnail-11.jpg" width="494" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Avignon : place de l'Horloge<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: center;"><br /></p></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKfCr-ME5nOhyRkOuvG0Y7LVzVjHMc-WyWp9bUZCyol_Se1ItTY2bUlYNEZpkk7TUkWxpmyv6SaiI87YFZLbuHTlw8423f9TnQJgHjDXPFrR_TcSLfy7Vo3n8ijV_yqy9UiPqBk8IhWq0_AI8krp9yx6mMHnnH6rzI5mkDhgom9e2Kk_Ew38xVV3Imd6ue/s1056/thumbnail-12%20copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1056" data-original-width="792" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKfCr-ME5nOhyRkOuvG0Y7LVzVjHMc-WyWp9bUZCyol_Se1ItTY2bUlYNEZpkk7TUkWxpmyv6SaiI87YFZLbuHTlw8423f9TnQJgHjDXPFrR_TcSLfy7Vo3n8ijV_yqy9UiPqBk8IhWq0_AI8krp9yx6mMHnnH6rzI5mkDhgom9e2Kk_Ew38xVV3Imd6ue/w480-h640/thumbnail-12%20copie.jpg" width="480" /></a></div><br /><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><br /><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWmM6tveXGjjTDS18NJIlZc74ESsYCKVejoQI-HQpvlZCRfgo2jlfkU_d-SEVVhUAwz7eNtNQ1a8DBK6wN6MREAO7nTmbejzk4hqeHLPcSIuqk2DM6BfnWztgiTw9jDvy3yW6zyNvS3LzIjL37TxwPKnCilhX_RSnARQUbtWWDsTy4ogm11hyvoTu4NwGl/s1032/thumbnail-10%202.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1032" data-original-width="774" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWmM6tveXGjjTDS18NJIlZc74ESsYCKVejoQI-HQpvlZCRfgo2jlfkU_d-SEVVhUAwz7eNtNQ1a8DBK6wN6MREAO7nTmbejzk4hqeHLPcSIuqk2DM6BfnWztgiTw9jDvy3yW6zyNvS3LzIjL37TxwPKnCilhX_RSnARQUbtWWDsTy4ogm11hyvoTu4NwGl/w480-h640/thumbnail-10%202.jpg" width="480" /></a></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p></div>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-72391566490673985222023-12-28T21:00:00.041+00:002023-12-28T21:00:00.139+00:00Flemming Jensen : Imaqa, une aventure au Groenland<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEuIiY-sGhdn-Ti7GyIJKxpruCyqjsZZwgvaTpSDm1wVVMCyx2JHuiEZpiCDtkQZTfNuUNi7yi9cpEQCXSuZU8lBodcTYiKhH2PrAHdtD2kM4V0l_Sa6-vFEh0i8dDZ34mUjXh706l-oPpJRXXuKRdQ2pCcwvzgG7bqrl0SmNp9qOOHNdxZT83C97cTn2P/s334/CVT_Imaqa--Une-aventure-au-Groenland_5130.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="334" data-original-width="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEuIiY-sGhdn-Ti7GyIJKxpruCyqjsZZwgvaTpSDm1wVVMCyx2JHuiEZpiCDtkQZTfNuUNi7yi9cpEQCXSuZU8lBodcTYiKhH2PrAHdtD2kM4V0l_Sa6-vFEh0i8dDZ34mUjXh706l-oPpJRXXuKRdQ2pCcwvzgG7bqrl0SmNp9qOOHNdxZT83C97cTn2P/s16000/CVT_Imaqa--Une-aventure-au-Groenland_5130.webp" /></a></div> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">Flemming Jensen est un humoriste et écrivain danois et le livre que je viens de découvrir <i>Imaqa</i>, - <i>Peut-être</i>, en Groenlandais -, est, en effet, plein d’humour, ce qui n’exclut pas la profondeur et le tragique.<br /><br />J’ai été emballée par ce bouquin plein de tendresse et d’humanité qui pose les vrais problèmes de la colonisation, ici le domination du Danemark sur le Groenland, avec ses corollaires négatifs et dévastateurs qui s’appellent condescendance, paternalisme voire mépris du peuple dominateur envers celui qui est dominé. C’est tout cela que nous donne à voir Flemming Jensen sans oublier de nous faire rire et il nous présente aussi les troubles identitaires générés chez les autochtones par cette domination lorsqu’elle s’efforce comme le font les Danois de faire disparaître la langue et les coutumes considérées comme inférieures et tout ce qui fait la base d’une communauté minoritaire. Le récit se déroule dans les années 1970. Depuis le Groenland a obtenu son autonomie en 1979 renforcée en 2009. Il n’est toujours pas indépendant. Souvenez-vous qu’un imbécile a même proposé de l’acheter au Danemark !<br /></p><p style="text-align: justify;">J’ai adoré les personnages. En cela Flemming Jensen me rappelle le Steinbeck de <i>Tendre Jeudi </i> et plus encore, bien sûr, puisqu’il s’agit de la même civilisation, un autre écrivain danois, Jorn Riel et ses <i>Racontars arctiques</i> .<br />Martin, le personnage principal, Candide de l’histoire, danois, vit à Copenhague et a soif d'autres horizons pour combler le vide de sa vie. Enseignant, il demande sa mutation pour le Groenland et choisit un petit village, le plus isolée possible au nord du cercle polaire : Nunaqarfik. Pour un changement, cela va en être un, en effet ! Un choc de civilisations, de mentalités aussi ! Martin se rend vite compte qu’il a tout à apprendre de ce peuple accueillant, qui vit en accord avec la Nature dont il accepte les lois pourtant très dures. Et puis il y a la langue dont l'apprentissage est, Ô combien, difficile! Martin s'y lance avec enthousiasme si bien que l’on ne sait plus vraiment qui est l’enseignant et qui est l’enseigné ! Ce qui va, on s’en doute, à l’encontre de toutes les directives du ministère de l’éducation nationale danoise et lui causera bien des ennuis. Il est là pour coloniser, non ? Et apporter les bienfaits d’une civilisation supérieure, non ? <br /></p><p style="text-align: justify;"> Martin entre avec délices dans cette civilisation encore authentique où l’on répond aux difficultés, et aux deuils par le rire et la dignité, où la solidarité n’est pas un vain mot, où la porte est toujours ouverte et où tout est prétexte à faire la fête au risque de glisser dans l’alcoolisme ! Car tout n'est pas rose, ici ! Mais voilà encore une occasion de rire : un conférencier de la ligue antialcoolique vient les catéchiser et repart plus ivre que tout le monde après une cuite mémorable !<br /></p><p style="text-align: justify;">Et puis quand Martin tombe amoureux, de la charmante Naja dans la plus grande discrétion (croit-il, le pauvre homme !), alors là, je vous prie de croire qu’il est bien accroché ! Sachez aussi, Martin vous le dira, que l’on n’apprend jamais aussi bien une langue que sur l’oreiller ! <br /> <br />La modernité n’est pas encore parvenu à remettre en cause les coutumes d’une société qui vit de la pêche, de la chasse aux phoques et … aux mouettes, en cas de disette. Pourtant la tentation est grande ! Ce qui donne lieu à des passages hilarants, quand les habitants commandent sur catalogue, l’une une télévision, l’autre une machine à laver alors qu’il n’y pas l’électricité. Malgré les difficultés de leur vie, les gens sont fiers de ce qu'ils sont, fiers des savoirs ancestraux, de la pêche à quarante hameçons, de la chasse pour nourrir la famille, de la conduite des chiens de traîneaux dans des courses mythiques qui demandent expérience, courage, ténacité, intelligence… Martin veut tout apprendre et son ami Gert est là pour cela ! Gert, un drôle de personnage, un filou sympathique, un ami qui vous veut du bien ! Un personnage charismatique ! L’inénarrable Gert qui devient l’ami de Martin ( Martinii) mais quel ami ! et qui le roule dans la farine ! <br /></p><p style="text-align: justify;">Gert parle très bien le danois mais il s’adresse à Martin en « petit-danois» (si le terme existe !) et lui explique : </p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">« - Ecoute : moi, Groenlandais parler mal Danois.<br /> Alors toi croire moi être un idiot.<br />Toi croire moi être un idiot <br />égale moi plus facilement rouler toi. »</span></i></p><p style="text-align: justify;">Oui, l’on rit bien dans cette première partie du livre qui révèle des moments de bravoure comme les séances de cinéma... un peu particulières, la livraison par bateau de tonnes de rouleaux de papier hygiénique, l'arrivée d'un chanteur de l'opéra royal accompagné à l'orgue par Pavia, un autre personnage incontournable avec sa peur des fantômes ! Des scènes de comédie hilarantes ! </p><p style="text-align: justify;">Mais déjà se devine la fêlure à travers le personnage de <span itemprop="itemReviewed" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Thing">Jakunguak, </span>Jakob, jeune homme parti étudier à Copenhague pour sa cinquième année (obligatoire) afin d’apprendre le danois. Or le retour au pays se passe mal. Jakunguak est devenu un étranger, il a oublié sa propre langue et surtout, il ne peut plus se contenter du quotidien de la famille. Le malaise s’installe entre son père et lui. Peu à peu le drame se tisse, ce qui amène à une seconde partie beaucoup plus sombre.<br />Mais je ne vous en dis pas plus ! Ce livre est un régal et je le recommande à chacun pour la connaissance qu’il nous apporte du Groenland, pour la réflexion sur la colonisation et la destruction programmée des coutumes d’un peuple au nom de la modernité et de la rentabilité économique, pour ses personnages attachants et son humour, pour le rire et les larmes dont il est empreint. </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #2b00fe;"><i>"Sur un rocher surplombant l'immense fjord de Qaqajaq se tenaient Abraham, Isaac et Abel, victimes innocentes de la chrétienté missionnaire qui avait encombré plusieurs générations de Groenlandais de noms de baptême tirés de l'Ancien Testament. <br /></i></span></p><p style="text-align: justify;"><i style="color: #2b00fe;">Néanmoins, il en va ainsi au Groenland, on s'adapte aux réalités. Aussi Abraham avait-il depuis toujours été appelé Abala, beaucoup plus aisé à prononcer pour une bouche groenlandaise.</i></p><p style="text-align: justify;"><i style="color: #2b00fe;">Isaac était appelé Isanguaq parce qu'il était un petit gars bien sympathique.</i></p><p style="text-align: justify;"><i style="color: #2b00fe;">Quant à Abel, il s'appelait Angutekavsak, ce qui est malgré tout bien plus facile à dire que ce drôle de son pataud, sans doute agréable si on la bouche pleine de dattes, mais un peu malencontreux ici où habitent les hommes."</i></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdKkXq0COAKOqTTFPME4IrkEIWyMiBfK27K1F9Wy7V1QLExHChv6pC6MiTAZrj-_AYhnDwVL3H1tbuOQwYbPShiTczHf-xkmzFHsU11MivB8cuD1AV1pnXu3cZ75DGQIC51grFCQEwEsfI_nol-vMPiYjrdOhr0zg1X3EiYRPTkEQ0f8jU9eA9xdm_i92x/s1461/LOGO%20MINORITES%20ETHNIQUES%20V4%20copie.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="826" data-original-width="1461" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdKkXq0COAKOqTTFPME4IrkEIWyMiBfK27K1F9Wy7V1QLExHChv6pC6MiTAZrj-_AYhnDwVL3H1tbuOQwYbPShiTczHf-xkmzFHsU11MivB8cuD1AV1pnXu3cZ75DGQIC51grFCQEwEsfI_nol-vMPiYjrdOhr0zg1X3EiYRPTkEQ0f8jU9eA9xdm_i92x/s320/LOGO%20MINORITES%20ETHNIQUES%20V4%20copie.png" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: center;"><br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-18964869298976453952023-12-28T03:00:00.018+00:002023-12-28T12:43:39.860+00:00Ellen J. Levy : Le médecin de Cape Town<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi73YVgxy6yxhNNyxljIieGAAeDo7sl5HLbymSjMIU2IFWp54otSkOwLsfOh0e7ONePZCENhRWl67UoNoQMugRDS9N22h6_cXexDJpdw4rC4NW3BPu0MEsF2qwHe1xqpSyVpyLmNdJhY-HlLx446Ek_RQJAPxImborGgj5OUBjPqAU_gqflUvYnxpdb3AGW/s2421/71b3GACCBwL.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2421" data-original-width="1653" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi73YVgxy6yxhNNyxljIieGAAeDo7sl5HLbymSjMIU2IFWp54otSkOwLsfOh0e7ONePZCENhRWl67UoNoQMugRDS9N22h6_cXexDJpdw4rC4NW3BPu0MEsF2qwHe1xqpSyVpyLmNdJhY-HlLx446Ek_RQJAPxImborGgj5OUBjPqAU_gqflUvYnxpdb3AGW/w273-h400/71b3GACCBwL.jpg" width="273" /></a></div> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">Dans le roman <i>Le médecin de Cape Town</i>, Ellen J. Levy nous raconte l'histoire de Margaret Ann Bulkley, irlandaise, née à la fin du XVIII siècle, devenue chirurgienne en se faisant passer pour un homme à une époque où le savoir est interdit aux femmes.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUSYFDnB3_Y-XIWfVvqTOcI5SYqddv_lcuANrlvG3m7kmtJuNeui6KUDYbi3p2rvxqQhf_Ot56A12U5pUtYJn4g3lXYrDj9iySgNICiV1Rvb41mQMhJCyESfBweACTVgaVnzKbI1J0HozOUHdDH2S16qAdkPelesq-LRMpaoDGBvOs4dv73a_OpuFLpb89/s2906/James_Barry;_Dominique_Lefevre;_James_Paine_the_Younger_by_James_Barry.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2906" data-original-width="2400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUSYFDnB3_Y-XIWfVvqTOcI5SYqddv_lcuANrlvG3m7kmtJuNeui6KUDYbi3p2rvxqQhf_Ot56A12U5pUtYJn4g3lXYrDj9iySgNICiV1Rvb41mQMhJCyESfBweACTVgaVnzKbI1J0HozOUHdDH2S16qAdkPelesq-LRMpaoDGBvOs4dv73a_OpuFLpb89/s320/James_Barry;_Dominique_Lefevre;_James_Paine_the_Younger_by_James_Barry.jpg" width="264" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">James Barry peintre, oncle de Margaret Bulkley</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;"></p><p style="text-align: justify;">C’est la ruine de son père, emprisonné pour dette, qui précipite le destin de Margaret en la plongeant, elle et sa mère, dans une situation précaire. Son oncle, le célèbre peintre James Barry décède après leur avoir refusé son aide. Aussi, c’est avec le soutien de son tuteur vénézuélien, le général Fernando de Mirandus, qui lui servit de professeur et lui ouvrit sa bibliothèque et avec l’accord de sa mère, qu’elle décide de prendre une identité masculine afin de pouvoir s’inscrire à l’université de médecine d’Edimbourg interdite aux femmes. Elle emprunte alors le nom de son oncle auquel elle ajoute celui du général et devient James Miranda Barry. Elle obtient son doctorat de médecine en 1812 à l’université d’Edimbourg et devient chirurgien militaire après avoir passé son examen au Collège Royal de chirurgie à Londres en 1813.<br /> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwx_ecbaQxkHUCewW-Y5kAa-FVlGWOgWhWBo889AXdmm9cHT39sek9k77nKzwZlcYpL_-fBE54XtKgVlNKBc5dYMskp68WYs0nXq2OMG3-yHHGL8uEdu7kfJrR87EgVFgN0zueqT1pywa79aoNi4aov63YnI3gP3ojnR2Q9gJ0glcZKhQBIPLe_iYYqp_C/s890/James_Barry.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="890" data-original-width="634" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwx_ecbaQxkHUCewW-Y5kAa-FVlGWOgWhWBo889AXdmm9cHT39sek9k77nKzwZlcYpL_-fBE54XtKgVlNKBc5dYMskp68WYs0nXq2OMG3-yHHGL8uEdu7kfJrR87EgVFgN0zueqT1pywa79aoNi4aov63YnI3gP3ojnR2Q9gJ0glcZKhQBIPLe_iYYqp_C/s320/James_Barry.jpg" width="228" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">James Miranda Barry, chirurgien</span><br /></td></tr></tbody></table> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">Nommée au Cap, elle devient inspecteur médical pour la colonie. Elle se lie d’amitié avec le gouverneur Lord Charles Somerset et tous deux sont soupçonnés d’homosexualité, délit sévèrement réprimé à l’époque, ce qui crée un scandale. Elle est obligée de quitter le Cap pour l’île Maurice et ne revient en Angleterre que pour assister aux funérailles de Lord Somerset. C’est ainsi qu’Ellen Levy a choisi de terminer son roman. Après la mort du Lord, l’écrivaine résume ensuite dans un bref épilogue les trente ans de vie de James Barry à travers le monde et ce qui a trait à son métier de médecin. On sait qu’il effectua la première césarienne en Afrique, lutta contre le choléra, la syphilis, améliora l’hygiène publique et la prise en charge de la santé des soldats.<br /></p><p style="text-align: justify;">Le roman d’Ellen J. Levy est intéressant à plusieurs titres. Dans une premier partie qui présente l’enfance et la formation universitaire de le jeune fille ainsi que sa transformation du féminin au masculin, l’écrivaine nous présente un personnage qui a réellement existé et qui a eu une vie hors du commun. Bien sûr, l’on ne sait pas tout sur le docteur Barry mais Ellen Levy s’est appuyée sur des faits avérés pour retracer son histoire. Pour le reste, elle a dû laisser libre cours à son imagination.<br />Toute la première partie du roman m’a beaucoup plu car elle présente la société et la condition féminine de ce début du XIX siècle dans laquelle la femme n'a aucun doit et doit rester dans l'ombre pour ne pas déranger l’ordre établi. <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;"> "Naturellement, c'était illégal d'être une femme sur un bateau de la marine. Il existait tellement de situations où les femmes étaient illégales – la médecine, l'armée, l'université. A en croire la loi, le sexe féminin devait être une puissance monstrueuse – risquant à tout moment de dépasser les hommes, constituant une terrible menace -, une force redoutable pour entraîner de telles contraintes. Il semblait que nous étions plus dangereuses que l'opium, la poudre à canon ou les Enclosure Acts combinés."</span></i></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;"> </span></i><br />Elle nous amène aussi à une réflexion sur ce que c’est qu’être homme ou femme ou tout simplement ce que c'est qu<i>'être </i>! Il ne suffit pas d’un changement de vêtements. Au début, Margaret s’entraîne à devenir James Barry mais elle ne le sera vraiment qu’en prenant conscience que c’est son intériorité qu’il faut modifier. Vivre en tant que femme, c’est vivre sous contrainte, sous éteignoir, éviter de donner son avis, cacher son intelligence, être conforme aux exigences de la société. Vivre en tant qu’homme, c’est vivre librement, au grand jour. En fait, c’est être elle-même ! <br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">« Malgré ma petite stature, j’avais le maintien des hommes libres, me comportais comme si j’appartenais au monde, ou plutôt comme si le monde m’appartenait. Ce n’étaient pas mes vêtements qui les convainquaient, c’était ma conduite : on voyait dans ma démarche que mon corps m’appartenait. On voyait dans ma démarche que j’avais le monde en héritage, que j’étais un fils fortuné. »</span></i><br /><i><span style="color: #2b00fe;">« Ils ont raison bien sûr, ceux qui disent que je n'étais pas une femme faisant semblant d'être un homme : j'étais quelque chose de bien plus choquant – j'étais une femme qui avait arrêté de faire semblant d'être autre chose, une femme qui n'était qu'une personne, l'égale de n'importe qui d'autre – en étant simplement moi-même : une personne qui avait de l'esprit, était difficile, charmante, têtue, brillante, en colère, je ne faisais plus semblant de ne pas être cette personne ».</span></i><br /> </p><p style="text-align: justify;">Elle nous présente aussi la formation des étudiants en médecine, les difficultés que rencontre James pour tenir son rôle, en ce qui concerne la sexualité, les règles, la nécessité de porter des bandages pour comprimer les seins, dans un monde exclusivement masculin.</p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6Nj6DppC7jgxjI1zuhIOTa_iJQwENT03g4Pr_0b0eSFDYqPkC2R8LBfpCiHZ9TImNj3dcJjfYSv8xNOFzi-XiJ3NavhzdBClJ7XPpfCMxqM6kdn13LhMJqxzZtThh0_lkp0_A7CqnyTX_Fwy3an1V9D-2xOXiT02Ouq2zDVR_rJgEu31rOKjLxQzZxj4R/s767/James%20Barry%20with%20servant%20and%20dog.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="767" data-original-width="488" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6Nj6DppC7jgxjI1zuhIOTa_iJQwENT03g4Pr_0b0eSFDYqPkC2R8LBfpCiHZ9TImNj3dcJjfYSv8xNOFzi-XiJ3NavhzdBClJ7XPpfCMxqM6kdn13LhMJqxzZtThh0_lkp0_A7CqnyTX_Fwy3an1V9D-2xOXiT02Ouq2zDVR_rJgEu31rOKjLxQzZxj4R/w255-h400/James%20Barry%20with%20servant%20and%20dog.jpg" width="255" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">James Barry et son serviteur<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;"><br />Par contre, j’ai beaucoup moins aimé la suite, la deuxième partie, lorsqu’elle arrive au Cap. Là où j’aurais voulu des renseignements précis sur le métier du chirurgien à cette époque, la description de ce que représentait son travail et les innovations qu'il avait apportées, il n’y a que quelques allusions. Ce qui intéresse Ellen Levy, c’est d’abord l’histoire d’amour avec Lord Somerset. Barry devient un mondain, qui fréquente la haute société, un dandy qui s’habille avec raffinement - ce qui est attesté - mais elle est aussi une amante, puis une femme enceinte qui doit renoncer à son enfant. La part d’imagination est importante ici car l’on n’a jamais su exactement ce qu’il en était de la vie amoureuse de Barry. Personnellement, c’était ce qui m’intéressait le moins et du coup, j’ai éprouvé une petite déception pour ce roman même si j’ai apprécié de connaître le destin de cette femme hors norme. </p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://jelisjeblogue.blogspot.com/2023/12/le-medecin-de-cape-town-e-j-levy.html">LC avec Je lis, Je blogue ICI</a></p><p style="text-align: justify;"> <a href="https://lecture-sans-frontieres.blogspot.com/2023/12/the-cape-doctor.html" target="_blank">A Girl From Earth ICI</a> </p><p style="text-align: justify;"><a href="https://enlisantenvoyageant.blogspot.com/2023/10/le-medecin-de-cape-town.html">Voir Keisha ICI</a><br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-61574921580400332312023-12-24T04:00:00.017+00:002023-12-31T10:23:00.244+00:00Joyeux Noël !<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUnxG5cSyim1pBFVgYGy7e__qmy0AAciUgX_BwOuP7Muzu0uoQkhwhkq32eJzaB5DIo5UxOwX5iirPcQLidVycU9uWhNXtSPmJV8LVox0Um5CJ2phDhZJqwXoOqP9T7KrzRTA-xSw1E1KRyFsNo1Q-TlA2KjS9V13HMK1i3RPGe_QJEeUhqcmoVMNKPYXW/s1080/thumbnail-3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUnxG5cSyim1pBFVgYGy7e__qmy0AAciUgX_BwOuP7Muzu0uoQkhwhkq32eJzaB5DIo5UxOwX5iirPcQLidVycU9uWhNXtSPmJV8LVox0Um5CJ2phDhZJqwXoOqP9T7KrzRTA-xSw1E1KRyFsNo1Q-TlA2KjS9V13HMK1i3RPGe_QJEeUhqcmoVMNKPYXW/w640-h480/thumbnail-3.jpg" width="640" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="text-align: center;">Tableau de Viggo Johansen : Nuit de Noël (1871) Copenhague</p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><b>Joyeux Noël à tous !<br /></b></p><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-23971082468522530512023-12-21T04:00:00.066+00:002023-12-21T04:00:00.158+00:00Eric Fouassier : Le bureau des affaires occultes Tomes 1,2,3<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJHKfRtSAUBzwhvT-2PfU-lD1QJWKyauukMla8t1yoDZYb3biiBHjjSQb-jv626sk8x3cbPnQyG_b0HpAOYN4kGJBq4JYvMVOfnuuqSbKUcpbIG9qWwB2abFHhSL3ON8F3yIPYlF2nVSr1NJ0Wwv2nmqUmgScpWggtYHi-7nWWLj8oN4Q03K8eFj9plWJV/s1000/71Eb9ebPKqL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="689" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJHKfRtSAUBzwhvT-2PfU-lD1QJWKyauukMla8t1yoDZYb3biiBHjjSQb-jv626sk8x3cbPnQyG_b0HpAOYN4kGJBq4JYvMVOfnuuqSbKUcpbIG9qWwB2abFHhSL3ON8F3yIPYlF2nVSr1NJ0Wwv2nmqUmgScpWggtYHi-7nWWLj8oN4Q03K8eFj9plWJV/w275-h400/71Eb9ebPKqL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="275" /></a></div><p></p><p> </p><p>J’ai lu les trois tomes de <i>Le Bureau des affaires occultes </i>une trilogie historique policière.<br /><br />Le Bureau Des Affaires Occultes - : Le Bureau des affaires occultes (Tome 1)<br />Le Bureau Des Affaires Occultes - : Le Fantôme du Vicaire ( Tome 2) <br />Le Bureau Des Affaires Occultes - : Les Nuits de la peur bleue ( tome 3) -<br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggrTUnu_C1MsGhV1o_s0Utf72LEWA01egAQkRXtBmeeZhuB55do3sXXq78cBNw8Ut7uGopw-m1zuh348xoGhyphenhyphenI84V2_sre3D4UUCMpIx-LiWjE3RDu6gzR7tC4CRIF5X6PCzCXslpVlHdQvhFw0uTR0f503s3boyhqzAyvOsRlD-rnb2ir3vRQ8zpHo2ke/s1386/Fouassier.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1386" height="289" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggrTUnu_C1MsGhV1o_s0Utf72LEWA01egAQkRXtBmeeZhuB55do3sXXq78cBNw8Ut7uGopw-m1zuh348xoGhyphenhyphenI84V2_sre3D4UUCMpIx-LiWjE3RDu6gzR7tC4CRIF5X6PCzCXslpVlHdQvhFw0uTR0f503s3boyhqzAyvOsRlD-rnb2ir3vRQ8zpHo2ke/w400-h289/Fouassier.png" width="400" /></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Nous sommes au XIX siècle, le siècle des sciences et du positivisme. En 1830, le bureau des affaires occultes est créé par un ministre de Louis-Philippe pour répondre aux enquêtes qui paraissent surnaturelles mais ont pourtant une explication rationnelle, les malfaiteurs s’appuyant sur des bases scientifiques peu connues à l’époque pour mystifier leur entourage. <br />Valentin Verne en est nommé directeur et va avoir à résoudre plusieurs affaires, parfois seul, parfois avec l’aide de Vidocq, bagnard et ancien policier (oui, celui qui a inspiré Balzac et Hugo !), parfois avec l’aide de sa petite amie, comédienne, ou de jeunes policiers qu’il a choisis pour renfort.<br /></p><p style="text-align: justify;">Valentin Verne, enfant des rues, orphelin, qui a été adopté par un homme riche, a poursuivi des études de sciences, en particulier en physique et chimie. S’il n’a pas continué dans cette voie et est entré dans la police c’est pour éradiquer le Mal et en particulier celui fait aux enfants, innocentes victimes de la misère et de la maltraitance. Lui-même, enlevé par un homme pervers appelé le Vicaire, a pu s’enfuir mais son compagnon d’infortune Damien est resté prisonnier. Comme son père adoptif avant lui, Valentin cherche le Vicaire, incarnation du Mal sur la terre, tout en traquant les criminels. Valentin parviendra-t-il à terrasser le Vicaire et à sauver Damien ? Et d'ailleurs qui est Damien ?<br /></p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">Le Vicaire…. De longues mains blanches aux veines comme des serpents, un visage en lame de couteau qui hantait encore les nuits du jeune inspecteur, avec un crâne luisant, ses yeux vicieux, profondément enfoncés, dans leurs orbites. C’était pour mettre fin aux agissements de ce démon en soutane que Valentin avait embrassé une carrière de policier. Tome 2</span></i><br /></p><p style="text-align: justify;"> Dans le premier roman <i>Le Bureau des affaires occultes, </i>il aura à résoudre l’affaire de suicides inexplicables et suspects, survenus dans des familles bourgeoises ou nobles et proches du pouvoir.<br /></p><p style="text-align: justify;">Dans le second, <i>Le Fantôme du Vicaire,</i> il poursuit et confond des escrocs qui jouent sur le chagrin et la crédulité de personnes en deuil au cours de séances de spiritisme. On sait que le spiritisme a été très à la mode à cette époque et plus tard, après la mort de Léopoldine, Victor Hugo s’y est largement adonné. D’ailleurs, Eric Fouassier nous fait le plaisir de convoquer devant nous, comme des esprits, de grands personnages du siècle qui y ont cru, Alfred de Musset, Théophile Gautier, pour ne citer qu’eux.…<br />Enfin dans le troisième tome, <i>Les Nuits de la peur bleue,</i> c’est sur le choléra et son mode de transmission que porte l’intrigue. Là, on rencontre George Sand !<br /><br />Donc, j’ai lu la trilogie et je me suis laissée prendre au piège de ces lectures de type addictif qui m’ont coûté des heures de sommeil car, pauvre lectrice, je n’ai pas eu envie de lâcher le livre à mi-chemin même si certains passages m'ont paru moins intéressants.<br /></p><p style="text-align: justify;">Alors, ces passages ? Autant commencer par là et en être débarrassée. <br />Les livres étant conçus pour être lus individuellement l’auteur doit préciser par quelques paragraphes bien placés ce qu’il faut savoir des épisodes précédents pour comprendre l’histoire. C’est indispensable, je suppose, mais c’est long et forcément répétitif pour le lecteur qui enfile les trois tomes à la suite comme des perles sur un collier; répétitive, aussi, la structure de l’intrigue, en particulier quand l’héroïne envoyée en repérage ou comme « chèvre » dans une enquête super-dangereuse est sur le point de mourir, sauvée in extremis par le héros. Une fois ça va mais plusieurs ! Encore que lorsque c’est l’héroïne qui sauve sa peau elle-même et qu’elle sauve son chevalier-servant en prime, cela nous fait plaisir, à nous… lectrices ! <br /></p><p style="text-align: justify;">Ceci dit, ne chipotons pas ! Parfois, bien sûr, les histoires sont rocambolesques, les péripéties plus ou moins attendues mais je ne doute pas que cela fasse finalement partie du plaisir de la lecture. Que voulez-vous ? Quand on commence cette trilogie, c’est comme si l’on entrait dans un roman-feuilleton populaire publié chaque semaine dans les feuilles de chou parisiennes du XIX siècle. Et cela nous met dans le même état ! On veut la suite ! L’auteur joue sur nos nerfs, ménage des suspenses, crée des types de personnage (il a l’art du portrait-charge, caricatural, bien campé) et nous balade dans les bas-fonds du Paris de 1830, dans la misère et la fange du peuple encore agité depuis les trois Glorieuses et fâché de s’être fait voler la révolution. Le récit fait la part belle aux intrigues politiques, décrivant les grognes et les rages des opposants, les soulèvements du peuple toujours prêt à exploser. Et ce que j’ai aimé, en particulier, il rappelle le combat de femmes du peuple, déjà, à l'époque, pour la reconnaissances des droits de la femme, du vote, du divorce, de l’égalité. On en était loin! <br /></p><p style="text-align: justify;">Eric Fouassier est un bon conteur et moi, je suis comme la Catherine de Jane Austen lisant<i> Les Mystères d’Udolphe </i>dans<i> Northanger Abbey</i> ! Je marche ! Que dis-je ? Je cours ! Mais si vous restez sur place, alors abandonnez ! Ce n’est pas pour vous ! </p><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">Après les fiévreuses journées de juillet 1830 qui avaient chassé Charles X et permis l’avènement de Louis-Philippe, roi des Français par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Paris avait tardé à retrouver un semblant d’ordre. Dans les rues débarrassées de leurs barricades, s’étaient succédés cortèges, manifestations et défilés de toute sorte. On avait assisté pendant des semaines à ce spectacle inouï du peuple envahissant chaque jour le Palais-Royal, résidence du nouveau souverain. On entrait là comme dans un moulin. (Tome 1)</span></i><br /><br />Une trilogie policière du genre feuilletonesque agréable à lire et bien documenté sur le plan historique et scientifique, l’écrivain étant aussi docteur en droit et en pharmacie. <br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-63906974112388223532023-12-19T20:00:00.001+00:002023-12-19T20:00:00.132+00:00Jean-Baptiste Andrea : Veiller sur elle<p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzDqhUJ6EA2cy10RMuufkbrs3MGIByzj64ylWEMcL7TZU1fjp1JSvqSXmKbqN-zqFDNVyONztimli64p8GYH4keC4WOFMCyG7dPYB4I37klAZw7qH_f4EB14SMl1V8d9zJKoRtvN29y7qY7PkrZ4Nr9sL2U9_QL7Qgv3mzuVYyJwx3zopK3YN9Ua5wEYZO/s445/veiller_sur_elle_couverture.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="445" data-original-width="290" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzDqhUJ6EA2cy10RMuufkbrs3MGIByzj64ylWEMcL7TZU1fjp1JSvqSXmKbqN-zqFDNVyONztimli64p8GYH4keC4WOFMCyG7dPYB4I37klAZw7qH_f4EB14SMl1V8d9zJKoRtvN29y7qY7PkrZ4Nr9sL2U9_QL7Qgv3mzuVYyJwx3zopK3YN9Ua5wEYZO/w261-h400/veiller_sur_elle_couverture.jpg" width="261" /></a></div><br /> <p></p><p><br /></p><p style="text-align: justify;">Parlons un peu du prix Goncourt ! <i>Veiller sur elle</i> de Jean-Baptiste Andrea ! Voilà un moment que je l’ai lu et je ne suis pas encore arrivée à le commenter ici !<br /><br />Mimo est mourant. Entouré des frères de l’abbaye piémontaise où il vit bien qu’il ne soit pas moine, le vieil homme retrace pour nous son passé. Issu d’une famille pauvre, il est appelé Michelangelo par sa mère qui veut qu’il reprenne le métier de son père et devienne un grand sculpteur. Michelangelo Vitaliani ! Et effectivement, Mimo est doué et précoce. Aussi quand sa mère, à la mort de son père, l’envoie chez son oncle pour apprendre la sculpture, l’élève débutant dépasse le maître, un alcoolique sans talent. Le jeune garçon est déjà un grand artiste.<br />L’enfance de Mimo sera celle d’un enfant du peuple, obscur, victime de maltraitance, humilié, battu et ignorant car, même s’il sait lire et écrire, il n’a pas accès aux livres. Sa rencontre avec Viola Orsini, fille d’une grande famille, change le cours de sa vie. Il s’initie à la délicatesse des sentiments, il accède à la culture grâce aux livres qu’elle lui prête. Une amitié naît entre les enfants qui survivra à l’enfance malgré la différence de classe, les aléas de la vie et les orages de l’Histoire, la montée du fascisme et la guerre.<br /></p><p style="text-align: justify;">Chacun des deux personnages est hanté par ses démons. Tous deux souffrent : Mimo d’être atteint de nanisme et d'être pauvre, Viola d’être femme, un mal différent mais pourtant comparable, tous deux empêchés de se réaliser, d’être libres ! <br />A Florence où il se retrouve seul, éloigné de Viola, en proie à la jalousie des autres apprentis de son atelier et où il lui est difficile de créer, Mimo fréquente les milieux interlopes, boit, se bagarre et, comme il s’intéresse peu à l’actualité et aux idées politiques, se laisse enrôler dans des corpuscules fascistes.<br />Viola, qui est d’une intelligence exceptionnelle, dotée d’une mémoire absolue, ne peut se résigner au sort réservé aux femmes de son milieu : mariage avec un homme fortuné pour sauver sa famille de la ruine. Elle cherche obstinément à réaliser son rêve : voler ! Mais ses désirs, ses ambitions, son intelligence et sa culture, sa vie même, sont mis sous éteignoir parce qu’elle est une femme ! <br /></p><p style="text-align: justify;">C’est cette histoire d’une amitié improbable, orageuse mais solide, dont les racines plongent dans une des époques les plus tourmentées et des plus terribles de l’Italie qui est l’un des grands intérêts du roman.<br />Et puis il y a cette splendide statue, oeuvre de Mimo, la Pieta Vitaliani, devant laquelle de nombreux visiteurs ont éprouvé des malaises (façon syndrome de Stendhal) si forts qu’elle est désormais cachée au public, enfouie dans les caves de l’abbaye.</p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGVSWtwtjyOtasvQ5xACxAo6TRG40WI3im4J1KgqLJaIKWKPfM_aZ4kpiFKtuhq4otd3XJ7L2kM0tdqTG-hUVJ1VySWdxhcnjIEzixNw41NmK9soVGZO6WjsCcaRFTn8REdyPf9ibaXGvk91lWbIdnc5aHTosqsZ9KB3UrRyqpZU3nwN4zV2Pu78Ancbt7/s800/michel-ange-pieta1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="799" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGVSWtwtjyOtasvQ5xACxAo6TRG40WI3im4J1KgqLJaIKWKPfM_aZ4kpiFKtuhq4otd3XJ7L2kM0tdqTG-hUVJ1VySWdxhcnjIEzixNw41NmK9soVGZO6WjsCcaRFTn8REdyPf9ibaXGvk91lWbIdnc5aHTosqsZ9KB3UrRyqpZU3nwN4zV2Pu78Ancbt7/s320/michel-ange-pieta1.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">La Pieta de Michel Ange<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;"><i><span style="color: #2b00fe;">Vitaliani ne cherche pas à rendre son christ beau, mais il l’est malgré lui, ses joues glabres creusées par l’agonie, ses yeux clos, tout juste fermés par la main apaisante de sa mère. Une troublante impression de mouvement se dégage de l’œuvre, là encore en opposition à celle, hiératique, de Buonarotti. Impression qui n’a rien de métaphorique : de nombreux spectateurs qui l’avaient fixée trop longtemps, on juré l’avoir vu bouger.</span></i><br /> Quel est le mystère de cette Piéta ? Nous l’apprendrons, bien sûr, au cours de notre lecture. <br /></p><p style="text-align: justify;">Il s’agit donc aussi d’un livre sur l’essence de l'art et les émotions qu’il nous procure, une réflexion sur le rôle de la Beauté dans un pays où elle est partout, dans les rues comme dans les églises, sur les places et dans les paysages.</p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWWZ7mCa7j31wss84F1UjTUhx5qyqr1Lb1XtBE-HVqDYxEwQ_rbIvBgBZRgjL_epUCZhXDlH45ZIzsbhmnw7bamLCxcdWOCDmsy0-FR3sQcSWQYknL70FtqmgnA6PfnJ3XkXWqdDtxLKaUvdaJjmIHUYajTpFkZ2Y7-hR8-_cjNEIN_2aDaHAUdXnKvRgf/s640/web-fra-angelico-annonciation-domaine-public.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="359" data-original-width="640" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWWZ7mCa7j31wss84F1UjTUhx5qyqr1Lb1XtBE-HVqDYxEwQ_rbIvBgBZRgjL_epUCZhXDlH45ZIzsbhmnw7bamLCxcdWOCDmsy0-FR3sQcSWQYknL70FtqmgnA6PfnJ3XkXWqdDtxLKaUvdaJjmIHUYajTpFkZ2Y7-hR8-_cjNEIN_2aDaHAUdXnKvRgf/w640-h360/web-fra-angelico-annonciation-domaine-public.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">L'annonciation Fra Angelico</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;"> <br />Ainsi, dans le passage suivant, Mimo amène Viola à Florence et lui fait découvrir les fresques de Fra Angelico qu’elle admire mais qu’elle n’a jamais vues.<br /><br /><i><span style="color: #2b00fe;">D’un geste, j’invitai Viola à entrer dans la première cellule. Elle franchit le seuil, s’arrêta devant l’Annonciation de Fra Angelico et se mit à pleurer, sans saccades, sans tristesse, à pleurer de joie devant l’ange aux ailes de paon et la femme-enfant qui allait changer le monde.</span><br /></i></p><p style="text-align: justify;">J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. La rentrée littéraire a fait la part belle à l’Italie cette année avec aussi <i>Perspectives</i> et<i> Le portrait de mariage.</i> C’est des trois romans celui que j’ai préféré et qui m’a le plus touchée. <br /></p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2765643421573602126.post-40840781370753876322023-12-18T22:46:00.005+00:002023-12-19T13:13:01.550+00:00Lisbonne : le palais de Fronteira<p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinG9gEPX7OIVfhIIG_JGBrheXxNfgj8TbiB4hbvyGJmwtMfTiKyAWaHoRy-8NOOkRSk-vXSJiGNz8IY-hllWN1T565t2Q97xfNOb4NxqTt_95mD9dp5adAoNgdwz-UlyHhjhJzpDx1n0CMq410AUPA0h2DC4tyJ47yxEEvBXrvMA-mHok99StVh4O2fSsi/s1080/thumbnail-11.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinG9gEPX7OIVfhIIG_JGBrheXxNfgj8TbiB4hbvyGJmwtMfTiKyAWaHoRy-8NOOkRSk-vXSJiGNz8IY-hllWN1T565t2Q97xfNOb4NxqTt_95mD9dp5adAoNgdwz-UlyHhjhJzpDx1n0CMq410AUPA0h2DC4tyJ47yxEEvBXrvMA-mHok99StVh4O2fSsi/w640-h480/thumbnail-11.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Le palais de Fronteira : Le bassin des Cavaliers avec son mur d'azulejos et la galerie des rois<br /></span></td></tr></tbody></table> <br /><p></p><p style="text-align: justify;">Le palais de Fronteira fut construit en 1670 à la demande de Dom João Mascarenhas, deuxième Comte de Torre et premier Marquis de Fronteira et son épouse, Dona Madalena de Castro. Cette grande famille de la noblesse occupa de hautes fonctions à la cour et dans le pays au cours des siècles.<br /> <br />D’abord pavillon de chasse, le palais situé au nord de Lisbonne, au milieu des forêts, devint ensuite le lieu de résidence principal des marquis après avoir échappé au tremblement de terre de 1755. Le pavillon central fut alors agrandi.</p><p style="text-align: center;"><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeKbLMCjlFL-NpPui-YlLSXkjPn3a_YAzuoG7X-edXEAtA9_5EFGrEn4E-yHi-7kbfyyuOWbWKo8r71aByijJnljpx16HsOG9VRis7QqRoNF4aA2DkrMyJ6eG1VrYbexMhVZwywMIxDkR293yCu3IUgJcmaURPMYRp_hbd2XZHxhlEfTwXa2bFnKxu06OS/s1080/thumbnail-5.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeKbLMCjlFL-NpPui-YlLSXkjPn3a_YAzuoG7X-edXEAtA9_5EFGrEn4E-yHi-7kbfyyuOWbWKo8r71aByijJnljpx16HsOG9VRis7QqRoNF4aA2DkrMyJ6eG1VrYbexMhVZwywMIxDkR293yCu3IUgJcmaURPMYRp_hbd2XZHxhlEfTwXa2bFnKxu06OS/w640-h480/thumbnail-5.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"> Le palais de Fronteira : côté jardin<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: justify;">La visite du palais et, en particulier du jardin, avec ses fontaines, son bassin au mur d’azulejos sur lequel caracolent les cavaliers des grands familles nobles du Portugal, ses grottes de rocaille, a un charme fou.<br /></p><p style="text-align: center;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWWc_4eFYxjUsY4JqKv6trZwj3pOD4JT-LVwHTe68J1Nehq8lhw4IUGgwHlKUcMq1VmJbwejeIzAH1IQ0TQkybDKz5cYIcs4q2xRr0H-FCT5_7b3mzjJRTEF_PHdXaWP5Omgj8wY0Iq_wx-OCEpeTz2g-dzLmWOro3j8nivXCYBEpgFifm7FVAbGbPyAkf/s1080/thumbnail-9.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWWc_4eFYxjUsY4JqKv6trZwj3pOD4JT-LVwHTe68J1Nehq8lhw4IUGgwHlKUcMq1VmJbwejeIzAH1IQ0TQkybDKz5cYIcs4q2xRr0H-FCT5_7b3mzjJRTEF_PHdXaWP5Omgj8wY0Iq_wx-OCEpeTz2g-dzLmWOro3j8nivXCYBEpgFifm7FVAbGbPyAkf/w640-h480/thumbnail-9.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Le palais de Fronteira : les jardins<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT0GZ2Gs5bK33Rdf0HgSImqw0EUr6hcmgclSH2m6LuTh2-WqZqfEV7NvhlHv6BV-lkYagvietTDSSXDLiuGS9Qz2E7p7MwevwRAsncxsafUsxZMQW-6AHqWcsdLaNbn50JkpNBq6mfN169gpakPVMEgfmkaVg69XAQmQkyI8WANWgPgS9bCoYOmEt-_l1c/s1032/thumbnail-4.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1032" data-original-width="774" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT0GZ2Gs5bK33Rdf0HgSImqw0EUr6hcmgclSH2m6LuTh2-WqZqfEV7NvhlHv6BV-lkYagvietTDSSXDLiuGS9Qz2E7p7MwevwRAsncxsafUsxZMQW-6AHqWcsdLaNbn50JkpNBq6mfN169gpakPVMEgfmkaVg69XAQmQkyI8WANWgPgS9bCoYOmEt-_l1c/w300-h400/thumbnail-4.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Palais de Fronteira : fontaine</span><br /></td></tr></tbody></table><br /> <p></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuBAOWB-LS-zrwwkZkUVP38J9F_AwwM7YXHcmkjY_hBFvdhOFyWV6nN2ecRPZuzQsOKYtxFoRVD62aUFbsIXiVrWVdtaMKNn-xYOG87JEc2LRmCzDFQvyqPb1CS9CIml5dD-RWpjNSwPYk-xIwzMyw2JRJF3WDeuadTxTNo_92AQ7X_QFw2hKujVg_pvRM/s1080/thumbnail-6.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuBAOWB-LS-zrwwkZkUVP38J9F_AwwM7YXHcmkjY_hBFvdhOFyWV6nN2ecRPZuzQsOKYtxFoRVD62aUFbsIXiVrWVdtaMKNn-xYOG87JEc2LRmCzDFQvyqPb1CS9CIml5dD-RWpjNSwPYk-xIwzMyw2JRJF3WDeuadTxTNo_92AQ7X_QFw2hKujVg_pvRM/w640-h480/thumbnail-6.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Le palais de Fronteira : le bassin des Cavaliers</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX9VelXJ8d8op4KsaSH0dAtFNjYSqndrl_H9WeUMTcZfSh3FVtEv8YUAzXVHiVOLmZEWExEjYGE8UBBZgJWDChU7e8pImgRJCsVJyAni4FQEM00SY2j8OCqXgud-xhRcu7dwU65NPoGZu8GcyK03g9qU7Zn7I-7FvNOhlODc8deyy5iuLL4Xl0euL03Hjw/s1080/thumbnail-8.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX9VelXJ8d8op4KsaSH0dAtFNjYSqndrl_H9WeUMTcZfSh3FVtEv8YUAzXVHiVOLmZEWExEjYGE8UBBZgJWDChU7e8pImgRJCsVJyAni4FQEM00SY2j8OCqXgud-xhRcu7dwU65NPoGZu8GcyK03g9qU7Zn7I-7FvNOhlODc8deyy5iuLL4Xl0euL03Hjw/w300-h400/thumbnail-8.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Les cygnes noirs du bassin des Cavaliers</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLe65djWyyKOY-HS3pP7xQFjRlTTWs4OxQdiUaTcMiffjSV1k_amk7qjOE8kdChZzH_F7tR81fKLFCv3JxrILsELHdApU0uS3EPKHWvZfQkvXAS5xkAY5GshlkUSPSHZ8Wlk2paSxtLkT2ZvWA3Bl70Opylk680mm54QdhYxcBVwdTAC-ET5K-b-iX-DnA/s1035/thumbnail-7.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="776" data-original-width="1035" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLe65djWyyKOY-HS3pP7xQFjRlTTWs4OxQdiUaTcMiffjSV1k_amk7qjOE8kdChZzH_F7tR81fKLFCv3JxrILsELHdApU0uS3EPKHWvZfQkvXAS5xkAY5GshlkUSPSHZ8Wlk2paSxtLkT2ZvWA3Bl70Opylk680mm54QdhYxcBVwdTAC-ET5K-b-iX-DnA/w640-h480/thumbnail-7.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;">Ces azulejos présentent un message subtil aux rois. Ils rappellent que si les rois dominent la noblesse dans leur galerie, celle-ci, au rang inférieur, reste le fondement de leur pouvoir et les défenseurs du royaume.<br /></p><p style="text-align: justify;"> <br /></p><p style="text-align: center;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf5G4JxzgPomXbHy_WywFMmgEh2x7LKQr6VrR9UgFClwF-Kx1ZVn_z60rlI9PktUmOfhMdDEpH_X8EJLBzLhk6wHHzzcDMjOE6sLFPwCzuBOuTkgPK57c36yKiYZEfS-xqyC5R9tLrzPt869OkbPAPLBCwpTvMgRFcYWWEtBTjDYpZ5L2D9HFRUXh-mnC7/s1080/thumbnail-19.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf5G4JxzgPomXbHy_WywFMmgEh2x7LKQr6VrR9UgFClwF-Kx1ZVn_z60rlI9PktUmOfhMdDEpH_X8EJLBzLhk6wHHzzcDMjOE6sLFPwCzuBOuTkgPK57c36yKiYZEfS-xqyC5R9tLrzPt869OkbPAPLBCwpTvMgRFcYWWEtBTjDYpZ5L2D9HFRUXh-mnC7/w300-h400/thumbnail-19.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">La noblesse à cheval : les défenseurs du royaume</span><br /></td></tr></tbody></table><br /> <p></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWJDC9zOMHVgy4AFYL0emo-mO_m-NHb9WWBo_0XzKBYwyWoP7gEqK4dVy51Iqt-Whpzo4U-GgDFfP0pAGSc57w8OLovpFuJlEtnvQxeOQiv5FNP66vMAcrnMSjZL5Td_Ke_jPYGiWLm0YwfOAVDhwxwb_jLxQ-Ruj2Ox0jjFIAwW3yJaRagajetMEk2ijA/s1080/thumbnail-10.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWJDC9zOMHVgy4AFYL0emo-mO_m-NHb9WWBo_0XzKBYwyWoP7gEqK4dVy51Iqt-Whpzo4U-GgDFfP0pAGSc57w8OLovpFuJlEtnvQxeOQiv5FNP66vMAcrnMSjZL5Td_Ke_jPYGiWLm0YwfOAVDhwxwb_jLxQ-Ruj2Ox0jjFIAwW3yJaRagajetMEk2ijA/w480-h640/thumbnail-10.jpg" width="480" /><br /></a> <br /></div><p></p><p style="text-align: justify;">Le bassin des Cavaliers est dominé par la galerie des rois encadrée de chaque côté par une tourelle et un escalier orné d'azulejos dans le style baroque portugais. En effet, les azulejos bleus et blancs sont typiques du style baroque. Avant cette époque, ils pouvaient être polychromes avec notamment du jaune.<br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyWFYsoxhc38AowIb_0eaP7fWJf_wVdqnq5DF8C3M20Z4Iygq8DqX7Dn6XBk-yrc58EhlUkTtpQjxvi3l3uQScNKDx4XNG0u7u0ugHN_rY7jNxNWkXGI41TrBhugVmN1SGmozb9JFwavDi7BE1JXPIj2KP2oPuQYhP63IsEaVqEkKaP_Q2gksnlXouyc16/s1080/thumbnail-15.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1080" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyWFYsoxhc38AowIb_0eaP7fWJf_wVdqnq5DF8C3M20Z4Iygq8DqX7Dn6XBk-yrc58EhlUkTtpQjxvi3l3uQScNKDx4XNG0u7u0ugHN_rY7jNxNWkXGI41TrBhugVmN1SGmozb9JFwavDi7BE1JXPIj2KP2oPuQYhP63IsEaVqEkKaP_Q2gksnlXouyc16/s320/thumbnail-15.jpg" width="320" /></a></div><br /><p style="text-align: justify;">Tous les rois portugais figurent dans cette galerie sauf trois : les trois rois espagnols, Philippe I à partir de 1580, Philippe II, Philippe III. Les rois espagnols règneront sur le Portugal jusqu'en 1640, date de la guerre de Restauration pendant laquelle le Portugal, épaulé par les anglais, gagnera son indépendance et mettra sur le trône un roi Portugais, Jean IV, <i>le Restaurateur</i>. L'indépendance du Portugal ne sera reconnue par l'Espagne que 28 ans après.<br /></p><p> <br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIsxIhuPvY0mfFLRbw3ZkLqvk7YEg_0hIWxj5lGqsFYY2ij1jxmHuMtRDkHnmXOw2k05RBoc_NhyphenhyphensNMV8fAsc7TE9DS8f_OuL9yZUrnRcERT-68H1AfwqkgRaT5xOmb9SWX_22wTYwDSO8-ON1x8RfLm77kg_xTsAGDNGtrX8GxUOpB8w2xWHmvQvynAnL/s1080/thumbnail-14.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIsxIhuPvY0mfFLRbw3ZkLqvk7YEg_0hIWxj5lGqsFYY2ij1jxmHuMtRDkHnmXOw2k05RBoc_NhyphenhyphensNMV8fAsc7TE9DS8f_OuL9yZUrnRcERT-68H1AfwqkgRaT5xOmb9SWX_22wTYwDSO8-ON1x8RfLm77kg_xTsAGDNGtrX8GxUOpB8w2xWHmvQvynAnL/s320/thumbnail-14.jpg" width="240" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Azulejos : le fruit du magnolia (détail)<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilUvqtT-Hm3oTzrLkS8cZgpCRcuNsa5PR7O3TKwNwqj2WZMYzuqi-yQIsfLrQjC14ZFcNMQiSIPvKgQha5vSSTuhQuJBBJlFbzLJV-cWV5F6iRpZ5hgLTU0wYbrfNT2JOZMRisdGeDX_Ltzxyw4x5wCwrMyq7aQVE_aGYFp3dmenRPRoZ8vzdqEL5rTu2T/s1080/thumbnail-3.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilUvqtT-Hm3oTzrLkS8cZgpCRcuNsa5PR7O3TKwNwqj2WZMYzuqi-yQIsfLrQjC14ZFcNMQiSIPvKgQha5vSSTuhQuJBBJlFbzLJV-cWV5F6iRpZ5hgLTU0wYbrfNT2JOZMRisdGeDX_Ltzxyw4x5wCwrMyq7aQVE_aGYFp3dmenRPRoZ8vzdqEL5rTu2T/w300-h400/thumbnail-3.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Le verger , à un degré inférieur<br /></span></td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"> Le verger est situé au-dessous du jardin d'agrément et séparé de lui par un mur couvert d'azulejos représentant les saisons.</p><p style="text-align: justify;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAvUYJn-x04zzPN8XzUswhoKOEiOteoqhpa95u9JCnypL-j9sG9oNR7nHJdCx7z9t7yggXEykuTgIYP42fgrIRIQPSSv31Uuu6Phsx1SEyhadAPh5Ns1Mces5gTYWFrR-Y2s4_Ql8WpVfw2tw0aph5DUdHz2HBOnqiwyxYpYgloAMpZJsuBaHNgZgdbGXk/s957/thumbnail-1.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="757" data-original-width="957" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAvUYJn-x04zzPN8XzUswhoKOEiOteoqhpa95u9JCnypL-j9sG9oNR7nHJdCx7z9t7yggXEykuTgIYP42fgrIRIQPSSv31Uuu6Phsx1SEyhadAPh5Ns1Mces5gTYWFrR-Y2s4_Ql8WpVfw2tw0aph5DUdHz2HBOnqiwyxYpYgloAMpZJsuBaHNgZgdbGXk/w400-h316/thumbnail-1.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">L'été</span></td></tr></tbody></table><br /><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiK1Ftwz9r7JbQBmwYO8axswJ0oNXzrvnsr8CcNaIpD2K0zW8NWLBBC8YUYbZimx88tLTpO1fIdzqBBxXryHzZftPS_SdHbj88RHsilptmw6f2qHWUiWTspqdjZwG8Zd9C5n1l1lqZ27XxPFM38V3hfxcsx2hoV3ntvTOPl30u7QeES1RU1VytKjpX5e6H/s988/thumbnail-2.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="724" data-original-width="988" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiK1Ftwz9r7JbQBmwYO8axswJ0oNXzrvnsr8CcNaIpD2K0zW8NWLBBC8YUYbZimx88tLTpO1fIdzqBBxXryHzZftPS_SdHbj88RHsilptmw6f2qHWUiWTspqdjZwG8Zd9C5n1l1lqZ27XxPFM38V3hfxcsx2hoV3ntvTOPl30u7QeES1RU1VytKjpX5e6H/s320/thumbnail-2.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">L'automne : la chasse</span><br /></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjreDYjAZY7LYgucApTw-h2fjaNqe5tkwSjf5B5p8toz0gTp8K6C9qELyMl7fcaiq_X5hyphenhyphenmo9R_1WH1anFnioLivUB0a323C4wT15grlMv4KB8fqOrtHrI97yWNt9eFZEvpBcmMFywbRJD3hVuY47vM28szK2MnulfzXtpqtuqTIiJsENepn55mfJ60cB0/s1008/thumbnail.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="756" data-original-width="1008" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjreDYjAZY7LYgucApTw-h2fjaNqe5tkwSjf5B5p8toz0gTp8K6C9qELyMl7fcaiq_X5hyphenhyphenmo9R_1WH1anFnioLivUB0a323C4wT15grlMv4KB8fqOrtHrI97yWNt9eFZEvpBcmMFywbRJD3hVuY47vM28szK2MnulfzXtpqtuqTIiJsENepn55mfJ60cB0/s320/thumbnail.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">L'automne : Le châtelain</span><br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: center;"><b> Comment y aller ? </b><br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKFrupFf_tFlmpHRVTGOrGDDuLkmvAkR-xmZXzy_3-yYc2twbREAnMc0KGFqczQKwmpnR6tH4V_Sx6rcm9RpRwTHgj0LHavcg9FZYyGvKnjE0kAwXX_dCDveqdRRenoCXuaoRmJfcuVbFoTn-xF_b17LGL2PSzFH36514beOvD-FGRCFMtH7NJar9-Yhoa/s1080/thumbnail-16.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="810" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKFrupFf_tFlmpHRVTGOrGDDuLkmvAkR-xmZXzy_3-yYc2twbREAnMc0KGFqczQKwmpnR6tH4V_Sx6rcm9RpRwTHgj0LHavcg9FZYyGvKnjE0kAwXX_dCDveqdRRenoCXuaoRmJfcuVbFoTn-xF_b17LGL2PSzFH36514beOvD-FGRCFMtH7NJar9-Yhoa/w480-h640/thumbnail-16.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Le palais de Fronteira vu de la galerie des rois</span><br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><br /></p><p style="text-align: justify;">Nous avons voulu nous rendre jusqu’au Palais de Fronteira à pied à partir du centre, pensant que ce serait une agréable promenade. D’abord la montée à travers le parc du marquis de Pombal, puis la marche dans le quartier Benefica, avec ses grandes artères bruyantes, sa circulation intense, ses passerelles qui se chevauchent ou enjambent la voie ferrée, ses grands immeubles, ne sont pas de tout repos ! De plus, si vous vous perdez, les lisboètes ne vous renseigneront pas. Même s'ils sont sympathiques, ils n’ont pas l’air de connaître le palais de Fronteira. Ce fut le cas pour ceux à qui nous avons demandé ! Bref ! Nous y sommes arrivés, épuisés !<br /><br />J’ai trouvé ces renseignements dans un guide et je vous les transmets parce qu’ils sont bons à savoir :<br /> </p><p style="text-align: justify;">Il existe plusieurs façons de rejoindre le Palacio dos Marqueses da Fronteira :<br /> • En métro: en descendant à l’arrêt Jardim Zoologico, vous serez ensuite à 20 minutes de marche du Palais. Belle visite du Zoo avec les enfants.<br /> • En taxi: prendre un taxi à Lisbonne ne vous coûtera pas grand-chose et il vous déposera juste devant la porte.<br /></p><p> • En bus: le 770 vous déposera à proximité<br /><br /></p><p style="text-align: justify;">La visite des jardins se fait librement (tous les jours sauf dimanche et jours fériés. De 10h à 17h / fermeture à 13h le samedi), avec un prix d’entrée de 6 euros.<br />Le billet pour le palais coûte 11 euros et les visites se font à des horaires précis avec un guide qui parle bien le français et est un passionné de l’histoire du Portugal.<br /> • Tous les matins (sauf Dimanche / jours fériés), à 10h30, 11h00, 11h30 et 12h00 entre juin et septembre<br /> • Tous les matins (sauf Dimanche / jours fériés) à 11h00 et 12h00 d’octobre à mai<br /> </p><p style="text-align: justify;"> </p>claudialuciahttp://www.blogger.com/profile/02742536397732478811noreply@blogger.com5