Pages

Affichage des articles triés par date pour la requête la maison de poupée. Trier par pertinence Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par date pour la requête la maison de poupée. Trier par pertinence Afficher tous les articles

vendredi 19 août 2022

Edward Carey : Petite




Quel drôle de roman ce « Petite », d’Edward Carey, écrivain et dramaturge anglais ! L’histoire qu’il nous raconte paraît par moments si farfelue, si folle, si morbide, qu’elle en devient comique malgré la noirceur,  laissant le lecteur pantois ! Bref,  elle ne semble pas réelle !

Preuve que la réalité dépasse l’imagination et de beaucoup, parfois !  Car Petite a existé et son époustouflante histoire nous est retracée après de sérieuses recherches de l’écrivain. Nonobstant les remplissages que peut se permettre tout roman historique pour combler les vides, le récit s’appuie donc sur des bases solides.
 D’ailleurs vous connaissez tous, ce bout de femme minuscule : Anne-Marie Grosholtz, née en Alsace en 1761, partie à Berne avec sa mère pour servir le docteur Philippe Curtius, vivant à Paris pendant la révolution et mourant à Londres, mondialement connue de nos jours sous le nom de Madame Tussaud.

Ainsi, vous allez tout apprendre sur l’art de la cire !  Cependant, que les secrets de fabrication des portraits ou masques mortuaires en cire vous intéressent ou non, je vous défie bien de vous ennuyer en lisant ce roman !
 

L’humour noir baigne ces pages illustrées de petits dessins savoureux : nous suivons la Petite à Berne munie de sa poupée en bois Marta et du mandibule en métal de son père mort à la guerre  après avoir perdu le sien ( je parle de son mandibule!). « Je dois , à présent confesser une chose :  si j’affirme avoir hérité de son menton, c’est parce que je le suppose. N’ayant jamais vu cet homme, j’avais voulu m’approprier son profil afin d’être sûre, chaque jour, que j’étais bien sa fille, qu’il était bien mon père »
Commence alors le premier portrait (fabuleux) de ce roman qui en présentera beaucoup et d’abord le docteur Curtius, incapable de prononcer un mot à force de vivre en tête en tête avec des morceaux de corps humains qui traînent un peu partout dans la maison : "une langue, sans doute humaine, sur une table à tréteaux. Que faisait-elle là ? Où était son propriétaire?" mais pas que des langues!  Intestins, vessies, cervelles, foies, pancréas … envoyés par l’hôpital et que le docteur moule dans la cire pour des représentations scientifiques. C’est là que Petite commence à apprendre le métier et  c’est pourquoi, à la mort de sa mère, elle suit son maître à Paris où les nobles et riches bourgeois vont adorer se faire « tirer le portrait » en cire, mode qui entraîne Petite jusqu’à Versailles, auprès d’Elizabeth, la soeur du roi !

Tout au long du récit, nous voyons défiler des personnages étonnants : celui de la veuve Picot, la logeuse de Curtius, de son fils Edmond, et de son mari, le vénérable et vénéré Monsieur Picot, (mort), mais présent sous la forme d’un mannequin (pas en cire) vermoulu, qui tombe en morceaux et qu’il faut rapiécer de temps à autre !
Mais apparaissent aussi devant nous des personnages célèbres, Voltaire, Rousseau, Franklin …  Et puis avec  la Révolution et le règne de la Terreur pendant lequel Petite ne doit son salut qu’à son art de mouler les têtes coupées nous faisons connaissance de Louis XVI, Marat, Maximilien Robespierre, et autres « portraits », un peu particuliers, ceux-là, et plutôt hallucinants !

 
 Le roman tient un peu du roman picaresque quant aux tribulations de l’héroïne, orpheline de père puis de mère, maltraitée par la logeuse dont son maître est amoureux. Héroïne picaresque, aussi, quant aux vicissitudes de sa position, aux hauts et aux bas de son existence, quant aux injustices qu’elle subit, à son habileté à survivre et même à s’imposer dans un monde ou les nobles ont tout pouvoir sur vous, même celui de vous loger dans un placard au coeur du plus somptueux palais du monde…
C’est un roman d’aventures à la coloration particulière, d'une noirceur incroyable, qui donne une étrangeté au récit et où, pourtant, l'on rit !  Mais c’est aussi une vision de l’Histoire en marche entre la cruauté et la morgue des Grands et l’horreur sanglante d’une Révolution qui aurait pu être une libération des humbles mais dérape dans l’excès et la démesure. Enfin, au-delà de l’humour noir, c’est la tragique histoire d’une enfant pauvre et seule, puis d’une femme malmenée par la vie, qui a su grâce à ses dons de portraitiste et son imagination échapper à la misère et à la folie des hommes.

Un livre passionnant et surprenant !


Challenge  Un pavé pour l'été blog  Sur mes Brizées : Edward Carey  Petite Pocket  554 pages
 


lundi 29 janvier 2018

Henrik Ibsen : Un ennemi du peuple



Dans Un Ennemi du peuple de Henrik Ibsen, le docteur Tomas Stockmann a été nommé directeur de l’établissement des Bains de sa ville natale par le préfet Peter Stockmann, son frère. Il découvre que les eaux sont polluées par les rejets toxiques des tanneries de la ville et propagent fièvre, dysenterie et typhus. Mais lorsqu’il révèle la vérité, tous, son frère, les journaux, les petits propriétaires et bientôt le peuple, se liguent contre lui. Les travaux concernant la réfection des conduites d'eau seraient trop coûteux, trop longs et la ville ne peut se passer des revenus des Bains qui assurent sa prospérité. Tomas Stockmann va mener la bataille épaulé par son épouse parfois défaillante, sa fille Petra, un ami, le capitaine Horster … Il rassemble tout le monde dans une assemblée générale qui tourne au pugilat.

L'inspiration


Un ennemi du peuple est inspiré semble-t-il par la personnalité et la lutte de Harald Thaulow, pharmacien diplômé, qui s’est efforcé de réformer le système d’attribution des pharmacies. Celles-ci étaient accordées par privilège, héritage ou vente sans tenir compte des connaissances et des diplômes. Un apothicaire était alors un simple vendeur de médicaments même s’il n’avait fait aucune étude médicale. Thaulow a provoqué un scandale lors d’une assemblée générale pour défendre ses idées. Il  a fini par l’emporter mais l’on s’en doute s’est fait de nombreux ennemis, parmi lesquels les apothicaires n’étaient pas les moindres !
Ibsen, lui aussi, a fait scandale avec sa pièce Les Revenants qui stigmatise l’hypocrisie sociale et religieuse et fait allusion à la syphilis, sujet tabou. De là à être traité d’ennemi du peuple, il n’y a qu’un pas.  Ibsen met beaucoup de lui-même dans le personnage principal de la pièce, le docteur Stockmann, qui va représenter ses idées politiques.

Un ennemi du peuple est considérée comme une grande pièce d’Ibsen après La Maison de poupée et Hedda Gabbler. Il paraît que le metteur en scène allemand Thomas Ostermeïr a fait une belle mise en scène de Un ennemi du peuple. Qui sait ? il m’aurait peut-être réconciliée avec la pièce ? Car je ne l’ai pas aimée.

Une pièce démonstrative

 

Mise en scène de Claude Stratz Théâtre national de la Colline
D’abord les personnages :  ou ils sont flous, peu développés tant au niveau psychologique qu’au niveau de l’intrigue comme Petra ou Horster, ou complètement inutiles comme les fils de Tomas Stockmann. Ils sont des fonctions et non des êtres de chair dans une pièce qui est avant tout démonstrative et porteuse d’un message.
Le personnage du docteur Stockmann lui-même est assez caricatural. Sa naïveté quand il pense être porté en triomphe par ses concitoyens est d'une stupidité confondante. Il paraît que c'est comique mais il ne m'a pas fait rire, au contraire ! Cependant, il ne faut pas oublier que Henrik Ibsen a voulu faire de Un ennemi du peuple une comédie.

Un thème très actuel mais ...

 

Au festival d'Avignon : Thomas Ostermeier

Rien n’est plus actuel que le thème de cette pièce à notre époque où la survie de la planète est en jeu ! On pourrait multiplier les exemples ! Je m'attendais donc à ce que Ibsen pourfende les gouvernants, le capitalisme,  tous ceux qui défendent leurs propres intérêts au détriment de la santé des autres et de l’environnement.  Mais  les propos tenus par le "bon"  docteur ont pris un autre tour et m'ont surprise. Certes, il est courageux et se sacrifie pour que la vérité éclate. Il se retrouve sans travail, sans logement dans une ville qui ne veut plus de lui. Mais sa conception de la démocratie est atterrante !

Premier choc : lorsqu’il considère que dans son poste précédent, dans le Norland, ( région norvégienne qui englobe Bodo, Troms, les îles Lofoten et Vesteralen …) les hommes sont  au niveau des animaux.

"J’ai passé plusieurs années dans un horrible trou perdu, là-haut dans le Nord. Parfois, en rencontrant les hommes qui y vivaient comme un amas de pierres, j’ai pensé qu’un vétérinaire leur aurait été plus utile qu’un homme comme moi" 

Deuxième choc : " La majorité n’a jamais le droit pour elle, vous dis-je !(…)  je pense que nous sommes tous d’accord pour dire qu’il y a une majorité écrasante d’imbéciles sur cette terre. Mais, nom d’un chien, on ne peut pas accepter que les imbéciles gouvernent les intelligents !
La majorité a le pouvoir - mais elle n’a pas raison. C’est moi qui ai raison, moi et quelques autres; de rares hommes isolés. La minorité a toujours raison."

Troisième choc : Stockmann compare les hommes au chiens et conclut que d’un corniaud, "vulgaire chien plébéien" "dégoûtants et mal élevés " et d'un caniche "descendant d’une belle lignée", c’est toujours le caniche qui l’emportera et sera le plus intelligent  !

De choc en choc, je n’ai plus trop su ce que Ibsen voulait défendre et j’ai trouvé très aristocratique et anti-démocratique sa vision du peuple. Contrairement à ce que je pensais au début de la pièce, effectivement Ibsen-Stockmann est un ennemi du peuple, non parce qu’il veut faire fermer les bains pour des raisons sanitaires mais parce qu’il est plein de mépris pour lui.
D’ailleurs la découverte qu’il révèle à la fin de la pièce est empreint de cette esprit élitiste et supérieur :

"Le fait est, voyez-vous  que l’homme le plus fort du monde est le plus seul"

Tout en moi s'est révulsé  à cette lecture même si, finalement, il décide d’éduquer le peuple et d’instruire "les corniauds" - "ils peuvent avoir des têtes remarquables"- pour leur donner les possibilités de "chasser les loups" .

Vous admettrez que la pensée de Ibsen est complexe, à la fois  conservateur et libéral. Il s’est mis à dos la gauche norvégienne par sa conception élitiste de l'homme supérieur et les classes dirigeantes et cléricales dont il dénonce l'égoïsme et l'hypocrisie.

A cette pièce politique, je préfère ses pièces psychologiques qui n’en sont pas moins inscrites dans une société et en dénonce les travers.

Mes billets

La maison de poupée ICI et ICI

La cane sauvage ICI

La dame de la mer ICI

Hedda Gabler ICI

Peer Gynt de Ibsen et Grieg ICI

lundi 8 janvier 2018

Antony Phelps : Au souffle du vent-poupée


C'est le titre qui m'a immédiatement attirée dans ce livre proposé par Masse critique de Babelio : Au souffle du vent-poupée du poète haïtien Antony Phelps paru aux éditions Bruno Doucey.  La beauté du titre tient à son mystère, à cette alliance de deux mots unis par ce trait d'union qui fait de la poupée et du vent une entité, à ce souffle, évocateur de liberté, de bruit, doux chuchotis ou bruissement impérieux, qui parle à la fois aux  sens, à l'oreille et la peau, qui apporte des odeurs fraîches ou épicées, qui emporte l'imagination.

Iris Geneviève Lahens

Iris Geneviève Lahens,
Ce très beau livre préfacé par Louis-Philippe Dalembert  ( j'aime bien le retrouver ici !) allie poésie et art puisque les poèmes sont mis en dialogues avec les tableaux et les sculptures de l'artiste haïtienne Iris Geneviève Lahens, oeuvre étrange, d'une grande beauté, curieuse rencontre entre le cubisme et la peinture amérindienne, en harmonie avec les dits du poète.



L'influence du surréalisme sur  la poésie d'Antony Phelps est très forte. Entrer dans sa poésie c'est abandonner toute rationalité pour se fondre dans un monde d'images et de formes où les objets perdent leur statut d'objet :

O lampe imaginée aussi sage que l'huile
Tu veilles paupière verte sur la nuit du tapis
La danseuse-papillon sur l'escalier de verre
écoute bouger l'écho
O Lampe paupière verte.


où la femme aimée est "poupée miraculeuse aux bégaiements d'oiseaux pensifs", "Vénus des aromates", "femme gémeaux, idole boisée aux yeux de prophétesse", "l'amante aux pieds de croissants/et main de lune".


Iris Geneviève Lahens (détail) dans le Vent-poupée d'Antony Phelps Editions Bruno Doucey
Iris Geneviève Lahens
Seins bleus corps bariolé
Femme de bagues en fleurs
les yeux en éventail tout éléments mêlés
je te chante en tempête et furie
embrasements rires et chocs de verre.
 

Femme en falaise
au croisement des pistes
le temps carrousel
ne rattrape pas ses chevaux
mais je me fais bouteille dans ton ciel
Une lettre d'amour attachée à ma clef.


Le monde cosmique est là, avec ses nuits qui orchestrent l'arrivée des fantômes, " corps lumineux des poètes trépassés", "débris de fêtes osselets", une nuit traversée d'éclats de lune porteuse d'espoir.

Ô lune-lune cerf-volant
l'été renaîtra sur les mots de l'enfance
le pavé des rue n'appartiendra plus
aux pas cadencés
la main chantera le temps de l'oeillet
les beffrois des villes sonneront l'amour


Poésie très colorée, très visuelle, où éclatent les verts, les bleus, les cuivres, les rouges coquelicot et pavot, poésie à laquelle répondent les images d'Iris Geneviève Lahens, une symphonie de couleurs aux dominantes de bleu, ocre, brun.


Les cheminées ne fument plus
et les maisons sont dans les rues
Le macadam fleurit des roses de chair
à tous les pas-de-porte
Mon bras est un bouquet de feu
Coquelicot coquelicot dondaine
et ma maison est une main
qui dit bonjour à tous les hommes.


Enfin, en filigrane, la présence de la terre originelle, Haïti, qui l'a nourri, terre des Anciens dont il est fait, dont il est pétri,  et sans laquelle il ne serait pas ce qu'il est :


En cette faille d'avant que tout bascule
ma vision s'enrichit
de tous les hommes à tête de cendre
mâcheurs de silex
ou adorateurs du serpent à plumes
descendants empêtrés d'hommes-dieux
peuple conservateur des ruines.


Des ruines dont la mémoire perdure et renaît peu à peu.

Iris Geneviève Lahens
Orchidée nègre
en mains de deux
nous recollons comme amulettes
ce qui nous reste de nos jeux
petits morceaux de fêtes
bribes de joie éclats de danses
que fécondent les abeilles de ton été
les oiseaux-mouches de mon automne.


Une petite merveille que je vous recommande chaudement ! Un coup de coeur !


Tous mes remerciements à Babelio, Masse critique et les Editions Bruno Doucey.




http://www.editions-brunodoucey.com/au-souffle-du-vent-poupee/




Anthony Phelps est né en 1928 en Haïti, où il contribue à fonder le mouvement Haïti Littéraire. Opposant à la dictature de Duvalier, il connaît la prison et l’exil. Établi à Montréal, il livre une oeuvre de premier ordre qui fait de lui l’un des écrivains haïtiens les plus connus en Amérique.

dimanche 30 juillet 2017

Une maison de poupée de Henrik Ibsen mise en scène Philippe Person, festival OFF d'Avignon

Une maison de Poupée : Philippe Calvario et Florende Le Corre
Voilà la note d’intention du metteur en scène d'Une maison de poupée, Philippe Person, qui interprète aussi un des personnages, l’avocat Krogstad.

« C’est Noël chez Torvald et Nora Helmer et Monsieur vient d’être nommé directeur de banque. Mais son employé Krogstad, menace de révéler le lourd secret de Nora. La Maison de poupée se transforme en cage de verre, le drame bourgeois en thriller hitchcockien. »

J'ajouterai le résumé rapide de l'intrigue que j'ai publié dans mon blog pour ceux qui sont intéressés :

Dans Une maison de poupée, Nora est considérée par son époux Torvald Helmer comme une femme-enfant, jolie, délicieuse, gaie mais puérile et sans cervelle et surtout… très dépensière. Mais enfin, l’on ne demande pas à une femme d’être intelligente et le couple s’entend bien, le mari bêtifiant à qui mieux mieux avec son « petit écureuil »  et sa charmante «  alouette », bref sa poupée. Pourtant Nora quand elle se confie à son amie madame Linke, Christine, est beaucoup plus sérieuse qu’il ne paraît. Pour sauver son mari, malade et à qui il fallait un séjour dans un pays chaud, elle a emprunté en secret de l’argent à un avocat véreux, Krogstad. Et pour cela elle a fait une fausse signature, celle de son père, puisqu’elle n’a pas le droit en tant que femme de signer. .. Suite ICI

La pièce mise en scène par Philippe Person n’est pas intégrale. Le personnage du docteur Rank est supprimé ainsi que les scènes avec les enfants et la nourrice. Certaines répliques sont élaguées et j’ai trouvé que la pièce n’avait pas assez de continuité, le rythme étant coupé, haché, par une présentation en tableaux successifs. Ce qui m’a paru gênant pour voir l’évolution des personnages.

La manière de traiter certains personnages secondaires m’a surprise aussi : Christine et Krogstad. Christine (Nathalie Lucas) qui représente une autre facette de l’aliénation de la femme et mériterait, à ce titre, d’être plus mise en valeur est assez effacée. Et Philippe Person qui joue Krogstad paraît prendre de la distance par rapport à son personnage et ne pas y croire du tout. Le dénouement heureux pour eux qui se sont aimés dans leur jeunesse est traité avec dérision, semble-t-il, par le comédien et metteur en scène. Peut-être parce que cela arrive trop brutalement, sans transition. Si on s’intéresse à ces deux personnages, il faudrait leur laisser plus de temps.

Reste donc le couple principal : Nora et Torvald Helmer. C’est sur eux que le metteur en scène a resserré l’intrigue. La comédienne Florence Le Corre qui interprète la femme-enfant, Nora, charmante et mutine, est convaincante et la scène finale nous permet de découvrir un Torvald  humain (Philippe Calvario) qui comprend, mais trop tard, ses torts envers son épouse. Ce sont des moments qui m’ont touchée. Je l'avais jugé trop brutal dans les scènes précédentes.
La cage de verre dont parle Philipe Person est peut-être ce huis-clos du salon de Nora qui permet aux spectateurs de s’immiscer dans l’intimité du couple, c’est aussi cette vitre qui coupe le décor et derrière laquelle se cache la boîte à lettres fatale.  J’avoue, par contre, qu’à aucun moment, je n’y ai vu le thriller Hitchcockien annoncé par le metteur en scène.
 Je n’ai donc pas tout aimé dans cette version de la pièce mais le spectacle, comme je l’ai souligné, a des qualités, en particulier  le jeu de Florence Le Corre, Nora.

Une maison de poupée de Ibsen
Mise en scène de Philippe Person
Théâtre de l’Oulle
Durée : 1h20
à 15h10 : du 7 au 30 juillet
Compagnie Philippe Person
Interprète(s) : Florence Le Corre, Nathalie Lucas, Philippe Calvario, Philippe Person



mardi 4 juillet 2017

Ma sélection de spectacles pour enfants : Festival OFF d'Avignon 2017 :

Léonie et Liam au théâtre (source)

Bientôt, dimanche 10 juillet,  mes petits-enfants vont arriver : Léonie 7 ans et son petit cousin Liam 4 ans.
Voici quelques pièces déjà repérées pour eux sachant que la difficulté consiste à trouver des spectacles qui conviennent à des âges différents : 4 ans et 7 ans. Je tiens compte de l'âge indiqué à un an près.
Comment choisit-on les spectacles pour enfants ? Exactement comme ceux pour les adultes mais, bien sûr, l'on sait  que l'on peut se tromper et avoir des déceptions ou au contraire de belles surprises ! Et parfois passer à côté de pièces que l'on aurait aimées ! Et puis, il y aussi le bouche à oreille qui fonctionne bien mais pour cela il faut attendre quelques jours après le début du festival. Et  parfois, ce sont mes petits spectateurs qui choisissent car ils ont aussi leurs critères !

Pour ma part, je peux me baser sur de nombreux critères :
Le nom de l'auteur, par exemple, qui peut emporter mon choix ou le nom de la compagnie si je la connais déjà et aime ce qu'elle fait.
Les thèmes traités, la découverte de pays étrangers, parfois la diversité des styles, théâtre, poésie, cirque, danse, musique, avec une préférence personnelle pour les marionnettes... L'affiche du spectacle aussi joue un rôle, attirant ou répulsif ou neutre!

Les quatre  premiers  spectacles pour lesquels j'ai un coup de foudre anticipée (à tort ou a raison) sont les suivants  :




Les yeux de Taqqi  Espace Alya 9H50
durée 45' à partir de 5 ans
Relâche 12 19 juillet

Taqqi, petit Inuit aveugle, "veut voir, veut savoir, veut pouvoir.” A la quête du monde et du royaume des Grands, entre rêve et réalité, fantasmagories et territoires invisibles, Taqqi de retour de son périple et le regard changé, découvrira ses trésors cachés, aussi étincelants que les falaises gelées du Groenland... Un conte teinté d’humanité, d’entraide, et de compassion, d’inévitable et nécessaire quête initiatique. Un voyage merveilleux fait de rencontres inattendues.

Voilà un exemple d'affiche agréable à regarder. Ce qui m'a attirée à priori  dans ce récit, c'est la quête  initiatique qui va permettre à l'enfant aveugle d'ouvrir les yeux sur le monde. On comprend le symbole. J'aime aussi les thèmes annoncés, l'amitié, la solidarité. J'ai regardé des images des marionnettes  qui sont belles et de la mise en scène qui me paraît intéressante. Et puis Léonie qui revient d'un voyage en Laponie, au-delà du cercle polaire, chez les Samis, sera très réceptive, je pense, à une histoire qui parle d'un petit Inuit au Groenland !
 A suivre donc !


Oups et son doudou méchant  de Claude Ponti  collège la Salle 10H15
 durée : 45' de 4 ans à 8 ans
   Relâche les lundis 10 17 24 juillet 

Oups, héros aux airs de petit Poucet, trouve un jour un doudou vide et abandonné. Il décide de le remplumer et d’en faire son doudou. Au début très câlin, ce doudou s’avère être méchant. Il pousse Oups à faire plein de bêtises en l’absence de ses parents. Tellement de bêtises qu’ils sont chassés du village. Oups finira même par détruire le monde qui s’éparpille en une pluie de morceaux de bouts de monde. Dans sa chute, Oups atterrit chez Crabbamor Crabbador, l’autre méchant de l’histoire.Mais rassurons nous, dans ce spectacle, comme dans tous les livres de Cl. Ponti, à la fin il y a toujours « un tout est bien qui finit bien ». Avec persévérance et gentillesse, Crabamort sera vaincu. Oups soignera son doudou de sa méchanceté, et ils rentreront ensemble au village.
Là le choix s'impose :  Claude Ponti, avant d'être l'idole de mes petits-enfants, l'a été de leur maman respective. En espérant retrouver le monde fou, le monde à l'envers de l'écrivain !
 

Amaranta    Théâtre Arto  10H05
durée : 50' à partir de 5 ans
 du 7 au 30 juillet
Un voyage en marionnettes et images animées. Imprégné de philosophie enfantine, ce conte colombien nous rappelle la magie insoupçonnée des histoires ! Pétillante petite fille, Amaranta observe que les adultes sont toujours occupés par mille choses à la fois ! Le matin, tandis que la main droite de sa maman met le rouge à lèvres, la main gauche répond au téléphone et les pieds cherchent les chaussures. Absorbée par ce tourbillon, Amaranta sent à son tour son corps partir dans tous les sens. Mais, bien résolue à ne pas se laisser faire, elle cherche une solution à ce problème et découvre alors un conte fantastique où les bras et les jambes parlent ! Mêlant marionnettes et ombres projetées, Amaranta est imprégnée de philosophie enfantine et de profondeur ancestrale. Ce conte colombien nous rappelle qu'écouter une histoire nous " ré-unit "! 
 Un conte colombien pour voyager et changer de pays et de culture, une adorable marionnette et des jolis décors colorés  révélés par les images du spectacle.
Une affiche attirante !


Le cercle de craie ou la poupée abandonnée Cour du Barouf 12h 
durée 1H à partir de 5 ans.
relâche 17 24 juillet

Transposition pour la jeunesse du CERCLE DE CRAIE CAUCASIEN de Brecht par Alfonso Sastre, dramaturge espagnol, maintes fois emprisonné sous la dictature de Franco.
La pièce a été réadaptée par la Compagnie Alain Bertrand pour 3 comédiens dans l'esprit de la Commedia dell'arte. Avec chants, danses, musiques de scène, masques, jeu avec le public. On y parle de pauvreté, d'abandon, d'amour et de justice.
Tout me plaît dans ce spectacle  ! Un Brecht adapté pour les enfants pas un dramaturge espagnol anti-franquiste et tous  les thèmes de Brecht issus d'une pièce que j'aime énormément,  la justice, l'inégalité sociale, l'amour... Génial !
 A condition que la réalisation soit à la hauteur de l'idée !  Une poupée au lieu d'une marionnette? J'ai peur que la magie n'agisse pas ! On verra bien !

Après ces quatre coups de coeur, j'ai noté aussi des pièces qui pourraient plaire à mes petits :


Le petit Violon de Jean-Claude Grumberg d'après un conte de Dickens l'Alizé 15H40
( TarifReduc le 12?)
Durée 1h
relâche les mardis 11 18 25
à partir de 5 ans
Prix du festival OFF 2009
Léo le camelot détient le secret du bonheur et le dévoile au plus grand géant du monde.
Ensemble, ils vont arracher la petite Sarah sourde et muette aux griffes du directeur du cirque Univers qui la martyrise. A l'aide de quelques dessins, de son petit violon et de beaucoup d'amour, Léo entreprend d'apprivoiser "l'enfant sauvage"... C'est le point de départ d'une aventure humaine aussi drôle que poétique, un voyage à travers l'univers du cirque et des marchés d'antan. C'est l'histoire de Sarah, enfant sourde et muette aux talents multiples et fascinants. 

Grumberg/ Dickens =   une alliance que j'aime à priori ! De bonnes critiques sur ce spectacle qui est déjà venu au Festival  et a reçu un prix. Voilà quelques bonnes raison de  le voir.


Tambour voyage Contes et musique du Nord au Sud   Théâtre du Chapeau Rouge  10H30
(tarif Reduc)
Durée 45' à partir de 3 ans
 du vendredi 7 juillet 2017 au dimanche 30 juillet 2017 relâche les mardis 11 18 25

De la banquise à la savane, un voyage musical avec des contes : Inuit (Le tambour de l'Angakok) et africain (Le grand Bakanal), des percussions et des chants à partager. Un chamane en-chanteur, un tambour magique, une reine sous la mer, un lion qui s'ennuie, des animaux qui parlent et qui dansent. S'accompagnant de nombreux instruments (hang, tambour-océan, kalimba, djembé, gongs, cloches, vibratone, chimes, appeaux, graines), dans un décor coloré, le musicien-conteur nous emporte dans son monde de rythme, de rire et de poésie. De la voix et des mains, les enfants entrent dans le jeu. Un seul en scène inspiré des traditions orales où la voix parlée, chantée, transmet le conte, portée par la musique qui en crée le rythme et les images. Pour la 7ème fois au OFF La compagnie Tamburo a tourné ses contes musicaux en France, Algérie, Québec, Suisse, Italie. 

Musique et contes de tous les pays ? J'aime bien l'idée !




Les bruits du Noir Espace Alya à 10h35 :  
durée  45' à partir de 4ans
du 7 au 30 juillet - Relâches : 12, 19, 26 juillet
Ce spectacle porte un regard sur les petites peurs de la nuit, celles qui nous assaillent dès l’enfance et parfois nous poursuivent longtemps, même une fois passés du côté des adultes.
En particulier celles liées à l’univers sonore qui nous entoure.
Quand les bruits familiers du quotidien se métamorphosent le soir en fantasmagories qui nous clouent la tête sur l’oreiller, tous sens en éveil …

De bonnes critiques  soulignent le "burlesque" de cet univers théâtral "sonore", "tendre", "poétique" "énigmatique"... Ce spectacle a l'air réussi.



Une balade sans chaussettes Collège la Salle 10H30 ou 16H30
durée :  à partir de 4 ans
relâche :  10 17 24 juillet
du 7 au 28 juillet - relâche les 10, 17, 24 juillet
à 10h30
du 7 au 28 juillet - relâche les 10, 17, 24 juillet
à 16h30
C’est à travers plusieurs disciplines de cirque (acrobaties, manipulation d’objets, jonglage), que ce spectacle souhaite évoquer la question du genre (et des stéréotypes qui peuvent parfois l'accompagner).
Complice, la ligne sonore et musicale accompagne le parcours ludique et poétique des 2 personnages.

Un spectacle de cirque pour changer  de style et pour plaire à Léonie.




Molière dans tous ses états Collège Lasalle 13H30
Durée 1H à partir de 5 ans
sauf le 10 17 24 juillet

Miette et Ouane, personnages cocasses et enjoués, vont vous interpréter quelques grandes scènes de Molière. Ces saltimbanques des temps modernes vous convient dans leur univers rythmé et font tomber les barrières des conventions théâtrales..
Sur le chemin de l’humour et de la fantaisie, laissez-vous guider dans ce spectacle interactif, vif et tendre.
" Une leçon réjouissante sur le théâtre, un spectacle résolument drôle"

Peut-être irons-nous revoir aussi cette pièce que Léonie avait beaucoup aimé il y a deux ans (elle avait cinq ans)  et elle pourrait plaire à Liam (4ans) à moins que ce soit encore trop difficile pour lui?  et l'heure lui conviendra-t-il?  Comment le savoir si ce n'est en faisant l'expérience ! Une réussite pour faire aimer Molière aux enfants ! De bonnes critiques. Voir mon billet ICI


Pour Léonie  seule (7ans)  j'ai repéré :


Je suis un rêve de Pierre Gripari Corps Saints 15H25  (BilletRéduc le 14 Juillet ?)
durée 55' :  à partir de 7ans
Relâche 13 20 27 juillet

Gripari ? Encore un auteur que mes filles ont aimé. Alors pourquoi pas leurs enfants ? et puis de bonnes critiques.




Deux pas vers les étoiles Espace Alya 13H
durée 50' à partir de 7 ans
à 13h35 : du 7 au 30 juillet - Relâches : 12, 19, 26 juillet

Cornélia rêve d'être journaliste pour bouleverser son ordinaire. Junior lui ne rêve plus, c'est décidé : il part rejoindre les étoiles, car il sera astronaute. Le soir, Cornélia vient assister à son départ et finalement l'accompagne. "Les comédiens évoluent dans de superbes structures, fleur, cabane ou astre. Une œuvre subtile soutenue par une scénographie inventive et épurée, qui célèbre avec délicatesse la puissance de l'imagination" "Un petit bijou de poésie" "Très joli spectacle, un émouvant moment de grâce et de beauté"

Les décors me plaisent  et l'histoire aussi à priori.

Pour Liam seul (4 ans)



En t'attendant Présence Pasteur10H15
Durée  25' à partir de 1 an
à 10h15 : du 7 au 30 juillet - Relâches : 12, 19, 26 juillet

Le spectateur plonge dans la grossesse d'une maman qui regarde la nature, comme elle, se transformer.
En t'attendant, d'après le livre illustré d’Émilie Vast mêle danse, L.S.F et marionnettes.

Parce que Liam va bientôt avoir un petit frère : ce spectacle qui a l'air poétique et qui parle de la grossesse et de la naissance devrait pouvoir lui plaire. Et puis un peu de danse ! 
Si vous savez ce que veut dire LSF faites-moi signe !




Magicien des couleurs Ecole du Spectateur 17H15 du 13 au 30 Juillet
durée 35' à partir de 2 ans
du 13 au 29 juillet - jours impairs - Relâche : 25 juillet

« Dans la nuit des temps, il y a longtemps, très longtemps, les couleurs n'existaient pas. Presque tout était gris et ce qui n'était pas gris était noir. C'est ce qu'on a appelé la période grise du monde ...»
Un magicien décide de transformer ce monde maussade grâce à ses expériences magiques. Dans sa  cave en théâtre d'ombre il invente alors la couleur bleue.
Et c'est ainsi qu’est lancée la mode du bleu : même les vaches deviennent bleues...
Au début il trouve cela merveilleux mais au bout d'un moment cette couleur l'attriste.
Trouvera-t-il un remède à sa mélancolie ?

A voir?  Pourquoi pas? mais il y a tant de spectacles qui paraissent intéressants que je ne sais plus où donner de la tête... et de plus ils sont presque tous à la même heure ! Je sais bien que l'on ne pourra pas tout voir !

A noter aussi les lieux plus spécialement destinés aux enfants. Ils présentent en général des spectacles de qualité  : 


Festival  Théâtre'enfants à la Maison du Théâtre pour enfants  : avenue Monclar du Mardi 11 au 28 Juillet sauf les dimanches 16 et 23 juillet mais il vaut mieux réserver à l'avance.

Et



L'école du spectateur à partir du 13 au 30 juillet  (relâches les 18 et 25).école Pouzarque Place Louis Gastin

dimanche 12 juin 2016

Oslo : La presque-île de Bygdoy : Le musée des bateaux vikings/ Le musée folklorique / Le musée du Fram

Oslo musée du bateau viking presque île de Bygdoy Vikingskipshuset
musée du bateau viking

La presque-île de Bygdoy est l'une des plus agréables promenades à faire à Oslo et ceci d'autant plus que vous êtes avec un enfant. D'abord vous pouvez prendre le bateau au port, face à la mairie, et faire une courte et plaisante traversée; ensuite vous pouvez visiter tout à pied, d'un musée à l'autre, il y en a tant et pour tous les goûts! Vous ne pourrez tous les voir en un seul jour!

Le deuxième musée préféré de Léonie (6 ans), après le musée zoologique et le parc botanique d'Oslo est :

Le musée des bateaux vikings : Vikingskipshuset

Oslo Le musée des bateaux vikings : Vikingskipshuset
Le drakkar viking de Gokstad
Les trois bateaux vikings du musée ont été retrouvés dans l'Oslofjord et sont les tombeaux de personnages importants. Le drakkar d'Oseberg date de 834, celui de Gokstad de 900. Celui de Tune a été pillé et les restes sont plus fragmentaires.

Oslo Le musée des bateaux vikings : Vikingskipshuset Le bateau viking d'Oseberg
Le bateau viking d'Oseberg
 
Oslo presqsue île de Bygdoy Le musée des bateaux vikings : VikingskipshusetLe bateau viking d'Oseberg
Le drakkar d'Oseberg
 
 Dans le bateau d'Oseberg on a retrouvé les squelettes de deux femmes, l'une âgée de 50 à 70 ans, l'autre de 25 à 40 ans. On pense qu'il s'agit d'une puissante volve (sorcière) et l'autre, la plus jeune, de sa fille ou d'une servante. Elles étaient accompagnées dans la mort par 15 chevaux, 4 chiens et un taureau sacrifiés sur le drakkar.
Les objets en bois, mobilier, bijoux, armes, outils que l'on y a retrouvés sont d'une grande richesse comme le chariot, le seul connu de la période viking ou les traîneaux admirablement sculptés.

Oslo musée des nateaux vikings Chariot Viking trouvé dans le drakkar
Chariot Viking trouvé dans le drakkar

Le musée folklorique : Norsk Folkmuseum 

Oslo Norsk Folkmuseum : maison rurales presque-île de Bygdoy
Norsk Folkmuseum : maison rurales
Le musée des arts et des traditions populaires de Norvège regroupe des maisons de zones rurales ou urbaines représentatives des différentes régions de Norvège. Nous en avions vu un à Stockholm. Au début mai, beaucoup de ces édifices étaient fermés et les animations à la ferme aussi. Tout commence en Norvège à partir du 15 mai ou parfois début juin. L'intérêt, c'est qu'il y a peu de visiteurs et que la promenade est agréable et reposante. Les quelques maisons visitables sont intéressantes. 
Les maisons rurales dont certaines datent du moyen-âge, sont construites avec des rondins de bois, ont des toits fermés par de l'écorce de bouleaux, réputée imputrescible, elle-même recouverte de tourbe où l'herbe pousse en liberté, ce qui constitue une bonne isolation dans ces pays froids. Bien sûr, elles nous ont rappelé les maisons du village de Nicolaï Astrup. Certaines arborent de belles sculptures.



Oslo presque île du Bygdoy Norsk Folkmuseum maison urbaines musée folklorique
Norsk Folkmuseum maison urbaines

Fenêtre maison ouvrière : photo de Léonie
Intérieur maison d'ouvrier :  Photo Léonie
Oslo presque île du Bygdoy Norsk Folkmuseum maison urbaines musée folklorique
Immeuble bourgeois de Christiana (Oslo)
L'intérieur de cet immeuble d'Oslo reconstitue les appartements de toutes les classes sociales du XIX siècle au XX siècle. A l'étage, le décor qui a servi pour la pièce de Ibsen : La maison de poupée.

Oslo presque île du Bygdoy Norsk Folkmuseum maison urbaines musée folklorique Henrik Ibsen décor de la Maison de poupée
Le salon de La maison de poupée
 Oslo Norvège Folkmuseum  décor de la Maison de poupée musée folklorique
Décor au théâtre pour la première de La Maison de poupées

Le musée du  FRAM Frammuseet


Oslo  Le musée du  FRAM, bateau polire de Fridtjof Nansen Frammuseet
Le Fram

Le musée Fram raconte l'histoire du Fram, navire polaire qui fut construit avec une coque spéciale, renforcée, pour l'explorateur Fridtjof Nansen. Au lieu d'être broyé quand il était pris par les glaces, le vaisseau se soulevait. Il était retenu prisonnier mais ne subissait pas de dommages. La visite de cet immense navire, du pont supérieur aux salles des machines, les films qui jalonnent la visite, les photographies des explorateurs et de leurs activités, les instruments, les vêtements, les objets qui permettent d'imaginer la vie quotidienne dans le bateau pris dans les glaces du Pôle et les jeux instructifs à l'intention des enfants (mais aussi des plus grands!) font du Fram un beau musée moderne et interactif.  


Oslo Films, photographies de la vie à bord du Fram au Pôle Frammuseet
Films, photographies de la vie à bord du Fram au Pôle

Norvège Oslo Films, photographies de la vie à bord du Fram au Pôle frammuseet
Films, photographies de la vie à bord du Fram au Pôle

A l'extérieur, une belle pelouse face au fjord et au port d'Oslo nous accueille pour un pique nique ensoleillé.

Norvège Port d'Oslo vu de la  presque-île de Bygdoy Musée du Fram
Port d'Oslo vu de la  presque-île de Bygdoy Musée du Fram

Norvège Oslo  presque-île de Bygdoy Frammuseet
Oslo  presque-île de Bygdoy Musée du Fram

Sur cette presque-île nous n'avons pas eu le temps de voir le musée du Kon-Tiki et le musée de la Marine norvégienne situé à côté du Fram.