Les Oliviers de Henri Manguin
Dans Le soleil des Scorta, Elia, âgé, s'interroge sur le sens de la vie. Il a une conversation avec le vieux curé don Salvatore qui lui aussi ne sent pas près à quitter la vie.
... puis le visage de don Savaltore s'éclaira et il ajouta : "Les olives sont éternelles. Une olive ne dure pas. Elle mûrit et se gâte. Mais les olives se succèdent les unes aux autres, de façon infinie et répétitive. Elle sont toutes différentes, mais leur longue chaîne n'a pas de fin. Elles ont la même forme, la même couleur, elles ont été mûries par le même soleil et ont le même goût. Alors, oui, les olives sont éternelles. Comme les hommes. Même succession de vie et de mort. La longue chaîne des hommes ne se brise pas. ce sera bientôt mon tour de disparaître. La vie s'achève. Mais tout continue pour d'autres que nous."
Avec Chiffonnette
J'ai moi aussi un grand respect pour les oliviers, les olives et l'huile....symboles de vie simple, de sacré!
RépondreSupprimerUne bien belle citation !
RépondreSupprimerUne bien belle leçon de vie aussi. Et ces moments entre générations, toujours superbes. Belle citation, on sent que le livre t'a interpellée.
RépondreSupprimerCe tableau est magnifique, plein de couleurs comme la vie!
RépondreSupprimer@ miriam : C'est pourquoi tu aimes les pays méditerranéens, entre autres!
RépondreSupprimeraymeline : Il y a de très beaux passages dans ce roman et j'aime cette métaphore.
RépondreSupprimer@ Jeneen : ce que j'ai bien aimé, c'est la franchise et l'honnêteté du curé qui répond à Elia : mais moi non plus je n'ai pas envie de mourir! Finalement, c'est dans la nature qu'il trouve une réponse à l'angoisse et qu'il découvre le sens de la vie.
RépondreSupprimerogresse : un beau tableau d'un peintre provençal.
RépondreSupprimerle tableau me parle...
RépondreSupprimer@ Lystig : moi aussi, je l'adore et cette palette!!
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