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jeudi 20 septembre 2012

Ernest Renan, philosophe breton : la vérité sera un jour la force




Le jeudi, c'est citation, est aujourd'hui illustré par un écrivain, philosophe, historien breton Joseph Ernest Renan qui est né à Tréguiers (Côtes d'Armor) en 1823 et est mort à Paris en 1892.  Passionné de sciences, il a adhéré aux thèses de Darwin sur l'évolution des espèces, s'est intéressé aux origines ethnico-géographiques de la religion :

"Une part essentielle de son œuvre est d'ailleurs consacrée aux religions avec par exemple son Histoire des origines du christianisme (7 volumes de 1863 à 1881) et sa Vie de Jésus (1863). Ce livre qui marque les milieux intellectuels de son vivant contient la thèse, alors controversée, selon laquelle la biographie de Jésus doit être comprise comme celle de n'importe quel autre homme, et la Bible comme devant être soumise à un examen critique comme n'importe quel autre document historique. Ceci déclenche des débats passionnés et la colère de l'Egise catholique.
Ernest Renan  dans Qu'est-ce qu'une nation  (1882)  formule l'idée qu'une nation repose sur un réel passé commun et sur une volonté d'association : ce qui constitue une nation, ce n'est pas parler la même langue, ni appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est "avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore dans l'avenir. "(Wikipédia)
Son intérêt pour la Bretagne natale a été constant :  L'Âme bretonne (1854) et son texte autobiographique Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883).

Voici trois pensées auxquelles j'adhère entièrement :

La vérité sera un jour la force. « Savoir, c'est pouvoir. » est le plus beau mot qu'on ait dit.

Nous avons des idées arrêtées dès que nous cessons de réfléchir.

Rien de grand ne se fait sans chimères.

6 commentaires:

  1. Le problème avec la première citation est que savoir qui sait n'est pas toujours une mince affaire...

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  2. Est parue il y a peu une biographie de lui et j'ai très envie de la lire

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  3. @ Thérèse : Le savoir pour faire reculer l'ignorance, c'est primordial. A condition que l'on ne prétende pas détenir la vérité une fois pour toutes. D'où la seconde citation: "Nous avons des idées arrêtées dès que nous cessons de réfléchir"... Les deux maximes réunies permettraient de lutter contre le fanatisme et l'obscurantisme.

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    1. quelle est la source de la deuxième citation ?

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  4. @ Dominique :Je vais lire ses souvenirs d'enfance dans la ville de Tréguiers. je te dirai si c'est intéressant.

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  5. @ Dominique :Je vais lire ses souvenirs d'enfance dans la ville de Tréguiers. je te dirai si c'est intéressant.

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