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| Allégorie de la Vanité de Hans Memling |
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| Catherine Millet : Sur un fil : source |
Le temps comme un miroir réfléchissant sans cesse
Rouge contemplation d'un soleil triomphant
En doux frémissement qui ravit ma jeunesse
Fait couler dans ses doigts en lent ruissellement
Les graines de rosée de la Déesse inquiète,
Nature ensorceleuse à la fleur vénéneuse,
Ô bouquet éphémère, lumière sulfureuse
Opiniâtre miroir érodant la beauté
Le Temps comme un piano qui exhale sa peine
En soupirs douloureux pleins de délicatesse
interprète pour nous une nocturne vaine.
Et nous voici pantins, fragiles silhouettes,
Funambules du ciel dans sa beauté céleste
vacillant sur le fil des planètes bleutées.
La flamme intérieure bientôt sera soufflée
Et le miroir vivant de l'humaine faiblesse
Ternira dans le soir son lent balbutiement.
Rouge contemplation d'un soleil triomphant
En doux frémissement qui ravit ma jeunesse
Fait couler dans ses doigts en lent ruissellement
Les graines de rosée de la Déesse inquiète,
Nature ensorceleuse à la fleur vénéneuse,
Ô bouquet éphémère, lumière sulfureuse
Opiniâtre miroir érodant la beauté
Le Temps comme un piano qui exhale sa peine
En soupirs douloureux pleins de délicatesse
interprète pour nous une nocturne vaine.
Et nous voici pantins, fragiles silhouettes,
Funambules du ciel dans sa beauté céleste
vacillant sur le fil des planètes bleutées.
La flamme intérieure bientôt sera soufflée
Et le miroir vivant de l'humaine faiblesse
Ternira dans le soir son lent balbutiement.
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| La montre molle Salvador Dali |
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| Vanité de Philippe de Champaigne |
Poème composé pour Les Plumes d'Asphodèle avec les mots imposés suivants :
Miroir, nature, nocturne,
lumière, vénéneux, délicatesse, piano, contemplation, ensorceleur,
temps, bouquet, éphémère, intérieur, sulfureux, déesse, rouge, couleurs,
ruissellement, ravir, rosée.
Un très beau classique, le rythme alexandrin. Je l'ai lu à haute voix histoire de laisser un petit peu plus de temps au Temps.
RépondreSupprimerL'alexandrin, ce doit être mon petit côté romantique passéiste!
SupprimerQue c'est beau quand c'est toi qui le dis et sur ce rythme là ! Le temps... ne m'en parlez pas ! J'avais mis la "montre molle" de Dali pour un texte, il y a longtemps... Ta poésie me fait toujours du bien !
RépondreSupprimerMerci Asphodèle!
SupprimerLe miroir du temps...il faut supprimer ces engins...trop réalistes même en poésie réussie.
RépondreSupprimerTu as raison; à partir d'un certain âge, les miroirs fâchent!
SupprimerCela fait plaisir de retrouver tes poèmes. Pas trop de pièges dans cette liste? Comme Wens, miroir, faut voir!
RépondreSupprimerC'est vrai! Les mots n'étaient pas trop difficiles à placer, cela vient du fait qu'il y a un thème commun au début.
SupprimerTrès beau texte .
RépondreSupprimermerci!
Supprimertrès réussi et en parfait accord avec la peinture de Catherine Millet
RépondreSupprimer"Et nous voici pantins, fragiles silhouettes,
Funambules du ciel dans sa beauté céleste
vacillant sur le fil des planètes bleutées."
Si ce n'est pas trop indiscret : as tu eu l'idée du poème d'après cette peinture ou as tu d'abord écrit et ensuite cherché l'illustration ?
bonne journée ClaudiaLucia
J'ai écrit mon poème avant mais encherchant une illustration j'ai trouvéla peinture de Catherine Millet qui m'a dicté ces vers.
SupprimerBelle création, et belles illustrations!
RépondreSupprimerMerci Eimelle!
SupprimerSplendide poème qui m'a inspiré un de mes petits croquis...
RépondreSupprimerMerci Claudia pour ce beau moment de poésie.
Un de tes petits croquis? J'aimerais bien les voir!
SupprimerUn très beau poème...
RépondreSupprimerMerci! Je vais venir voir le tien!
SupprimerJolie variation poétique autour de la course vaniteuse du temps :)
RépondreSupprimerEt oui, le mot miroir m'a fait penser aux vanités.
SupprimerTu n'as pas changée depuis que l'on ne se croisait plus !
RépondreSupprimerTu sais si bien embellir les choses.
Et puis, avec le temps, on peut bien se regarder dans un miroir, sans lunettes on ne voit que du flou !
Bonne semaine et bises de Lyon
Sans lunettes, on n'y voit que du flou? Tant mieux!
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