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samedi 9 juillet 2016

festival OFF d'Avignon 2016 J'ai hâte d'aimer au théâtre du Balcon/ Casablanca 41 au théâtre du Centre


J’ai hâte d’aimer.

J’avais vraiment beaucoup aimé l’année dernière le spectacle de la Compagnie interface : L’oubli des anges, entre danse, théâtre et musique. ( voir billet ici) je suis donc allée voir aujourd’hui J’ai hâte d’aimer.

« J’ai hâte d'aimer est le fruit de la rencontre extraordinaire entre la Cie INTERFACE et Francis Lalanne.
Un spectacle aux multiples langages, hymne à la naissance, hymne à ces instants où l'univers se présente à soi dans toute sa splendeur et sa force.
Après avoir vécu J'ai hâte d'aimer, on se souvient que tout part du rêve et que quand le rêve disparaît, la vie s'éteint. »
J’avoue que j’ai été un peu déçue par la prestation de la compagnie Interface cette année. j’ai trouvé le spectacle un peu brouillon, pas toujours clair au niveau du sens et surtout il manque cette esthétique épurée, cette précision de la gestuelle, ce dépouillement qui, dans le spectacle L’oubli des anges, ouvrait sur l’émotion. J’ai hâte d’aimer présente, cependant, de beaux moments, la danseuse Géraldine Lonfat est très harmonieuse et l’ensemble des chanteurs et des danseurs est de qualité. Mais l’univers que j’avais tant aimé dans la compagnie a disparu.


Compagnie Interface
auteurs : Géraldine Lonfat / André Pignat / Francis Lalanne 
  • Interprète(s) : Francis Lalanne, Géraldine Lonfat, Thomas Laubacher, Paul Patin, Virginie Quigneaux, Daphné Rhea Pélissier, David Faggionato
  • Chorégraphe : Géraldine Lonfat
  • Metteur en scène et compositeur : André Pignat
  • Auteur : Francis Lalanne
  • Régisseur : Jérôme Hugon

Casablanca 41


Casablanca 41 semblait me promettre une atmosphère semblable à celle du film de Michael Curtis même si je savais que la pièce de théâtre était autre chose… Il s’agit, en effet, de l’histoire de réfugiés qui attendent leur départ vers l’Amérique sur un paquebot dans le port de Casablanca. Certains n’ont pas de papiers, d’autres ont de fausses identités et sont dans l’angoisse d’être découverts et arrêtés par la Gestapo ou la police de Vichy avant même d’avoir pu partir !
En fait, je n’ai pas aimé le texte de la pièce. L’auteur, Michal Laznovsky, d'origine tchèque, règle surtout ses comptes avec les communistes de son pays et Casablanca, le climat délétère qui y règne à l’époque semblent moins l’intéresser. L’histoire est un peu confuse et les personnages aussi : qui est le mari de Martha ? Est-ce celui qui est parti ? Et si oui, alors, qui est le mort caché sous son lit, qu’elle dit être son mari ? Qui est réellement celui qui se dit être un « cueilleur » d’informations ? Un espion ? Et Olinka ? Qui est cette femme? Une Mata Hari comme elle le suggère en plaisantant et comme semble l'indiquer les messages codés qu'elle capte ? Et pourquoi cette piste est-elle abandonnée ?
 De plus, la mise en scène manque un peu d’inventivité.  Ainsi on aurait pu attendre de l’humour (noir) lorsqu’ils se débarrassent du cadavre ou lorsque le non-juif dit qu’il est juif pour échapper aux communistes, à une époque où, pourtant, rien n’est plus dangereux que de se reconnaître juif! Là où tout est sur le même plan, un changement de ton aurait été le bienvenu.
J’ai donc trouvé la pièce décevante par rapport à mon attente.

 

Compagnie Golem théâtre
Casablanca 41 auteur : Michal Laznovsky 
  • Interprète(s) : Bruno La Brasca, Jacques Pabst, Muriel Sapinho, Frederika Smetana
  • Mise en scène : Michal Laznovsky
  • Scénographie : Daniel Martin
  • Univers sonore : Gilbert Gandil
  • Lumières : Guillaume Jargot
  • Costumes : Hélène Battais
  • Chargée de diffusion : Linda Journet


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