A l'ombre des jeunes filles en fleurs est le seul livre de Proust que j’ai lu quand j'étais adolescente et j’avoue que si je suis allée jusqu’au bout du roman je n’ai pas eu envie de le lire la suite.
Et voilà que l’ennui recommence avec la première partie et le début de la seconde partie de A l'ombre des jeunes filles alors que j’ai tant aimé Combray dans du côté de chez Swann ! J'expliquerai pourquoi certains passages m'ont ennuyée.
LIVRE 1
Claude Monet |
Dans les livres 1 et 2 de A l’ombre des jeunes filles en fleurs, le lecteur fait la connaissance, chez les parents de Marcel, de monsieur de Norepois, noble, ministre puis ambassadeur, occasion pour Marcel Proust de brosser le portrait de l’homme politique, conservateur, routinier, imbu de lui-même, qui a une opinion sur tout, un type d’homme qui est semblable dans tous les gouvernements, dit-il, et dans toutes les chancelleries.
« Je démêlai seulement que répéter ce que tout le monde pensait n’était pas en politique une marque d’infériorité mais de supériorité »
Le père de Marcel cultive cette amitié car il souhaite que son fils entre dans la diplomatie, ce que Marcel refuse obstinément.
Il y a un passage fort intéressant, à propos de Monsieur de Norepois, en ce qui concerne les classes aristocratiques, qui m’a rappelé ce qu’en disait Laure Murat dans son Livre, Proust, roman familial.
« C’est d’abord parce qu’une certaine aristocratie, élevée dès l’enfance à considérer son nom comme un avantage intérieur que rien ne peut lui enlever (et dont ses pairs, ou ceux qui sont de naissance plus haute encore, connaissent assez exactement la valeur), sait qu’elle peut s’éviter, car ils ne lui ajouteraient rien, les efforts que sans résultat ultérieur appréciable font tant de bourgeois pour ne professer que des opinions bien portées et ne fréquenter que des gens bien pensants. En revanche, soucieuse de se grandir aux yeux des familles princières ou ducales au-dessous desquelles elle est immédiatement située, cette aristocratie sait qu’elle ne le peut qu’en augmentant son nom de ce qu’il ne contenait pas, de ce qui fait qu’à nom égal, elle prévaudra : une influence politique, une réputation littéraire ou artistique, une grande fortune. Et les frais dont elle se dispense à l’égard de l’inutile hobereau recherché des bourgeois et de la stérile amitié duquel un prince ne lui saurait aucun gré, elle les prodiguera aux hommes politiques, fussent-ils francs-maçons, qui peuvent faire arriver dans les ambassades ou patronner dans les élections, aux artistes ou aux savants dont l’appui aide à « percer » dans la branche où ils priment, à tous ceux enfin qui sont en mesure de conférer une illustration nouvelle ou de faire réussir un riche mariage. »
Marcel Proust rejoint l’analyse de Balzac sur la haute aristocratie et les trois moyens de s’y faire admettre : un influence politique, une réputation littéraire ou artistique, une grande fortune.
Les évènements de l'époque, politiques ou sociaux, apparaissent, la crainte de la guerre avec l'Allemagne, la venue du tsar Nicolas II en France, l'affaire Dreyfus mais très rapidement. Ce n'est jamais développé. Madame Verdurin, quant à elle, s'est fait installer l'électricité, signe de richesse.
A titre personnel, un grand évènement survient dans la vie de Marcel qui témoigne de la vie culturelle à Paris. Il est enfin autorisée à aller voir la Berma qui interprète Phèdre et s’y rend avec sa grand mère. La Berma aurait pour modèle Réjane et Sarah Bernhardt. Pourtant ce qu’il avait tant souhaité, ce qu’il avait imaginé avec tant d’acuité, ne se révèle pas à la mesure de son imagination.
Réjane |
« Sans doute, tant que je n’eus pas entendu la Berma, j’éprouvai du plaisir » mais dès qu’elle est sur scène le plaisir cesse car dans sa quête de la réalité le jeune homme ne parvient pas à cerner la vérité et à apprécier ce qu’il voit. Comme d’habitude, Marcel vit plus intensément ce qui est imaginaire que ce qui est réel.
Le temps
Marcel Proust enfant |
La notion du Temps va prendre de plus en plus d'importance dans A l'ombre des jeunes filles en fleurs.
Proust part du constat que nous avons tous éprouvé :« Le temps dont nous disposons chaque jour est élastique ; les passions
que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le
rétrécissent, et l'habitude le remplit.
Marcel prend conscience qu'il n'échappe pas à la règle et qu'il est soumis au temps, que lui aussi vieillit alors qu'il considérait jusque là qu'il se tenait au seuil de son existence qui n'avait pas encore commencé.
Théoriquement on sait que la terre tourne, mais en fait on ne s’en
aperçoit pas, le sol sur lequel on marche semble ne pas bouger et on vit
tranquille. Il en est ainsi du Temps dans la vie. En disant de moi : « Ce n’est plus un enfant, ses goûts
ne changeront plus, etc. », mon père venait tout d’un coup de me faire
apparaître à moi-même dans le Temps..."
Il y a toujours, dans la Recherche, deux temps qui se superposent, le passé de Marcel et son présent, deux personnages qui se répondent au-delà des années, l'un, jeune, encore naïf, et qui souvent subit les évènements, l'autre plus âgé qui juge et fait preuve d'un esprit critique aiguisé. C’est bien sûr le Marcel écrivain qui parle ainsi. Le jeune Marcel est observateur et réfléchi, il est tout de même sous la coupe de ce Norepois, beau parleur. Celui-ci encourage le jeune homme à devenir écrivain mais lui confirme son manque de talent littéraire en critiquant ses vers et en portant un jugement négatif sur le fameux Bergotte dont la prose est trop mièvre à son goût et qui, surtout, n'a pas les mêmes opinions politiques que lui.
Mais le Temps effectue aussi des changements dans les personnages de La Recherche. Et c'est le privilège du romancier de montrer
que rien n'est jamais immuable, figé et stable, que les gens évoluent, sont en mouvement dans le temps qui les façonne à sa guise, selon les évènements, les expériences auxquelles ils sont soumis. "Il y a autant
de différence de nous à nous-même que de nous à autrui", disait déjà
Montaigne.
Et pour rendre sa fuite sensible, les romanciers sont obligés, en accélérant follement les battements de l’aiguille, de faire franchir au lecteur dix, vingt, trente ans, en deux minutes. Au haut d’une page on a quitté un amant plein d’espoir, au bas de la suivante on le retrouve octogénaire, accomplissant péniblement dans le préau d’un hospice sa promenade quotidienne, répondant à peine aux paroles qu’on lui adresse, ayant oublié le passé.
Ainsi dans cette première partie, on retrouve Swann marié à Odette et qui est devenu un personnage bien différent de celui que nous connaissions à Combray. Alors qu’avant il se piquait de ne pas évoquer ses connaissances aristocratiques par délicatesse pour épargner les susceptibilités de ses amis, le voilà qui se vante de ses moindres relations et devient « un vulgaire esbrouffeur » quand il reçoit des personnages moins haut placés que ceux qu’il fréquentait jadis mais qui témoignent de la réussite de sa femme. Ce changement si étonnant s’explique parce qu’il est devenu « le mari d’Odette » mais, nous dit Proust, plus largement, il s’agit d’une vérité « applicable à l’humanité en général » : .
« Swann empressé avec ces nouvelles relations et les citant avec fierté, était comme ces grands artistes modestes ou généreux qui, s’ils se mettent à la fin de leur vie à se mêler de cuisine ou de jardinage, étalent une satisfaction naïve des louanges qu’on donne à leurs plats ou à leurs plates-bandes pour lesquels ils n’admettent pas la critique qu’ils acceptent aisément s’il s’agit de leurs chefs-d’œuvre ; ou bien qui, donnant une de leurs toiles pour rien, ne peuvent en revanche sans mauvaise humeur perdre quarante sous aux dominos ».
C’est là que nous apprenons pourquoi Swann qui n’aime plus Odette à la fin de Un amour de Swann l’a épousée et comment ce mariage, contre toute attente, n’est pas aussi malheureux qu’il semble l’être, chaque époux laissant à l’autre sa liberté. Swann amoureux souffrait d’une jalousie maladive, il est paisible plus parce qu’il n’aime plus et tolère les amants de sa femme, ayant lui-même des maîtresses.
Swann n’est pas le seul à avoir changé. Il en de même du docteur Cottard devenu hautain et « glacial » alors qu’il était timide et emprunté, et dont les calembours idiots qu’il continue à commettre semblent être désormais recevables depuis qu’il est reconnu comme un grand clinicien.
L'amour pour Gilberte, les conversations de salon
Jeanne Pouquet, modèle de Gilberte |
Swann n’est donc plus reçu chez les parents de Marcel. Celui-ci, pourtant, toujours amoureux de Gilberte comme nous l’avions vu dans la troisième partie de Du côté des chez Swann, cherche à se concilier les bonnes grâces du père en lui écrivant mais en vain. Gilberte lui rapporte sa lettre. Il continue à la rencontrer aux jardin des Champs Elysées où il joue aux barres avec elle et à d’autres jeux un peu plus troubles. On ne sait jamais quel âge il a réellement. Il ne sera admis chez les Swann qu’après sa maladie qui lui vaut une invitation de Gilberte. Là encore j’ai trouvé long et répétitif l’analyse de son amour, de sa jalousie, de son combat pour oublier Gilberte et en même temps de la peur qu’il a de l’oublier ! D’autant plus que l’on a l’impression que cet amour n’existe que dans sa tête, que Gilberte n’y a jamais répondu, qu’il invente ses fâcheries et que Marcel souffre parce qu’il veut souffrir ! L’imagination est toujours plus forte que la réalité pour lui même s’il s’agit d’amour.
Finesse de l'analyse, oui, mais impression de répétition comme si la même idée était retournée une fois, deux fois et plus sans apporter d'idées nouvelles !
"... je me disais tristement que notre amour, en tant qu’il est l’amour d’une certaine créature, n’est peut-être pas quelque chose de bien réel, puisque si des associations de rêveries agréables ou douloureuses peuvent le lier pendant quelque temps à une femme jusqu’à nous faire penser qu’il a été inspiré par elle d’une façon nécessaire, en revanche si nous nous dégageons volontairement ou à notre insu de ces associations, cet amour, comme s’il était au contraire spontané et venait de nous seuls, renaît pour se donner à une autre femme."
De même les conversations oiseuses des invités d’Odette m’ennuient : madame Bontemps, madame Cottard et parfois l’odieuse Verdurin ! Je pensais être débarrassée de ce personnage mais pas du tout, elle est là, on parle d’elle, elle occupe la scène ! Je sais bien que Proust veut montrer le vide de ces gens-là, leur sottise, leur méchanceté et leur hypocrisie, il y parvient d’ailleurs fort bien, ce sont des êtres creux et par cela inintéressants ! J’ai l’impression que tout cela a déjà été dit dans Un amour de Swann et avec une ironie caricaturale que je trouve bien moins vivante ici. Bref! je le répète, je m’ennuie !
L'art du portrait
Boticelli : Vierge du Magnificat |
Je m'ennuie donc ! En même temps pas toujours et heureusement ! Alors que Marcel souffre d’amour et de jalousie, l’un ne va pas sans l’autre pour lui, Gilberte lui échappant et faisant preuve d’indépendance voire de dureté, il est fascinée par madame Swann, ses toilettes, son univers, ses fleurs, qui représentent toute l’élégance, tout le raffinement qu’il admire. Les portraits qu'il dresse d'elle témoigne de son sens artistique très vif lors de magnifiques descriptions d’Odette vue par son mari comme un oeuvre d’art entre Renaissance italienne...
"Swann possédait une merveilleuse écharpe orientale, bleue et rose, qu’il avait achetée parce que c’était exactement celle de la Vierge du Magnificat. Mais Mme Swann ne voulait pas la porter. Une fois seulement elle laissa son mari lui commander une toilette toute criblée de pâquerettes, de bluets, de myosotis et de campanules d’après la Primavera du Printemps. Parfois, le soir, quand elle était fatiguée, il me faisait remarquer tout bas comme elle donnait sans s’en rendre compte à ses mains pensives le mouvement délié, un peu tourmenté de la Vierge qui trempe sa plume dans l’encrier que lui tend l’ange, avant d’écrire sur le livre saint où est déjà tracé le mot Magnificat. Mais il ajoutait : « Surtout ne le lui dites pas, il suffirait qu’elle le sût pour qu’elle fît autrement.»
et art contemporain, l'influence du peintre américain Whisler.
Whisler Harmonie en rose et or |
"Tout d’un coup, sur le sable de l’allée, tardive, alentie et luxuriante comme la plus belle fleur et qui ne s’ouvrirait qu’à midi, Mme Swann apparaissait, épanouissant autour d’elle une toilette toujours différente mais que je me rappelle surtout mauve ; puis elle hissait et déployait sur un long pédoncule, au moment de sa plus complète irradiation, le pavillon de soie d’une large ombrelle de la même nuance que l’effeuillaison des pétales de sa robe. "
Des scènes de comédie
Adrien Proust : le père de Marcel |
Et puis, Marcel Proust fait toujours preuve d'humour et certains passages ressemblent à de véritables scènes de comédie !
Ainsi le fameux boeuf à la gelée de Françoise, moment de gloire
de la servante qui triomphe avec son chef d’oeuvre. Celui-ci donne lieu
à une petite scène de comédie très vive. J’aime bien dès qu’il y a
Françoise dans le roman et je cite le passage en entier tant il m'amuse
! !
"Et
depuis la veille, Françoise, heureuse de s’adonner à cet art de la
cuisine pour lequel elle avait certainement un don, stimulée,
d’ailleurs, par l’annonce d’un convive nouveau, et sachant qu’elle
aurait à composer, selon des méthodes sues d’elle seule, du bœuf à la
gelée, vivait dans l’effervescence de la création ; comme elle attachait
une importance extrême à la qualité intrinsèque des matériaux qui
devaient entrer dans la fabrication de son œuvre, elle allait elle-même
aux Halles se faire donner les plus beaux carrés de romsteck, de jarret
de bœuf, de pied de veau, comme Michel-Ange passant huit mois dans les
montagnes de Carrare à choisir les blocs de marbre les plus parfaits
pour le monument de Jules II. Françoise dépensait dans ces allées et
venues une telle ardeur que maman voyant sa figure enflammée craignait
que notre vieille servante ne tombât malade de surmenage comme l’auteur
du Tombeau des Médicis dans les carrières de Pietraganta. Et dès la
veille Françoise avait envoyé cuire dans le four du boulanger, protégé
de mie de pain comme du marbre rose, ce qu’elle appelait du jambon de
Nev’York. Croyant la langue moins riche qu’elle n’est et ses propres
oreilles peu sûres, sans doute la première fois qu’elle avait entendu
parler de jambon d’York avait-elle cru — trouvant d’une prodigalité
invraisemblable dans le vocabulaire qu’il pût exister à la fois York et
New York — qu’elle avait mal entendu et qu’on aurait voulu dire le nom
qu’elle connaissait déjà. Aussi, depuis, le mot d’York se faisait
précéder dans ses oreilles ou devant ses yeux si elle lisait une annonce
de : New qu’elle prononçait Nev’. Et c’est de la meilleure foi du monde
qu’elle disait à sa fille de cuisine : « Allez me chercher du jambon
chez Olida. Madame m’a bien recommandé que ce soit du Nev’York. » Ce
jour-là, si Françoise avait la brûlante certitude des grands créateurs…
Le
bœuf froid aux carottes fit son apparition, couché par le Michel-Ange
de notre cuisine sur d’énormes cristaux de gelée pareils à des blocs de
quartz transparent.
Enfin, Marcel fait connaissance chez Swann de celui qu’il admire tant, l’écrivain Bergotte et a, avec lui une longue conversation. Ce qui donne lieu à la scène suivante pleine d’humour car les parents de Marcel n’aiment pas Bergotte dont Mr Norepois a jugé les moeurs dépravés.
Mais comme, n’eussé-je pas raconté ce que Bergotte avait dit de moi, rien ne pouvait plus quand même effacer l’impression qu’avaient éprouvée mes parents, qu’elle fût encore un peu plus mauvaise n’avait pas grande importance. D’ailleurs ils me semblaient si injustes, tellement dans l’erreur, que non seulement je n’avais pas l’espoir, mais presque pas le désir de les ramener à une vue plus équitable. Pourtant, sentant au moment où les mots sortaient de ma bouche, comme ils allaient être effrayés de penser que j’avais plu à quelqu’un qui trouvait les hommes intelligents bêtes, était l’objet du mépris des honnêtes gens, et duquel la louange en me paraissant enviable m’encourageait au mal, ce fut à voix basse et d’un air un peu honteux que, achevant mon récit, je jetai le bouquet : « Il a dit aux Swann qu’il m’avait trouvé extrêmement intelligent. » Comme un chien empoisonné qui dans un champ se jette sans le savoir sur l’herbe qui est précisément l’antidote de la toxine qu’il a absorbée, je venais sans m’en douter de dire la seule parole qui fût au monde capable de vaincre chez mes parents ce préjugé à l’égard de Bergotte, préjugé contre lequel tous les plus beaux raisonnements que j’aurais pu faire, tous les éloges que je lui aurais décernés, seraient demeurés vains. Au même instant la situation changea de face :
— Ah !… Il a dit qu’il te trouvait intelligent ? dit ma mère. Cela me fait plaisir parce que c’est un homme de talent.
— Comment ! il a dit cela ? reprit mon père… Je ne nie en rien sa valeur littéraire devant laquelle tout le monde s’incline, seulement c’est ennuyeux qu’il ait cette existence peu honorable dont a parlé à mots couverts le père Norpois, ajouta-t-il sans s’apercevoir que devant la vertu souveraine des mots magiques que je venais de prononcer la dépravation des mœurs de Bergotte ne pouvait guère lutter plus longtemps que la fausseté de son jugement.
— Oh ! mon ami, interrompit maman, rien ne prouve que ce soit vrai. On dit tant de choses. D’ailleurs, M. de Norpois est tout ce qu’il y a de plus gentil, mais il n’est pas toujours très bienveillant, surtout pour les gens qui ne sont pas de son bord.
— C’est vrai, je l’avais aussi remarqué, répondit mon père.
— Et puis enfin il sera beaucoup pardonné à Bergotte puisqu’il a trouvé mon petit enfant gentil, reprit maman tout en caressant avec ses doigts mes cheveux et en attachant sur moi un long regard rêveur.
On a le droit de s'ennuyer parfois! Si j'hésite à (re)lire La prisonnière, c'est à cause es tergiversations du héros. Mais c'est au programme. En attendant, je lis 'autour de Proust'
RépondreSupprimerCe qui ennuie l'un peut amuser l'autre et vice versa. Les répétitions ont du charme pour moi quand elles sont des variations sur un même thème. Merci pour ces larges extraits, Claudialucia. Bonne continuation tout de même, mais je te comprends : quand on s'ennuie dans un livre, c'est souvent rédhibitoire.
RépondreSupprimerAïe aïe, voilà qui ne m'encourage pas à poursuivre cette odyssée proustienne au-delà du tome 1.^^ Je passais aussi pour savoir si tu étais toujours partante pour la LC L'Odyssée de l'Endurance de Shackleton en août, avec Keisha. J'ai proposé le 12/08, si ça te convient.
RépondreSupprimerCoucou, juste pour te prévenir que nous annulons la LC de L'Odyssée de l'Endurance d'août. Sans report prévu pour l'instant. Keisha sature de la glace et j'avoue avoir plein d'autres lectures (maritimes, mais pas que^^) qui me tentent davantage. Que cela ne t'empêche pas de le lire si tu es toujours motivée.
SupprimerNous avons des ennuis parallèles... et des sympathies communes!
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