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dimanche 5 avril 2009

J’ai épousé un inconnu de Patricia Macdonald


Il y a des moments où l'on a des préjugés. Par exemple, je suis bien persuadée qu'il n'y a pas de genre littéraire inférieur à un autre mais qu'il y a seulement de bons ou de mauvais livres. Ainsi je suis toute prête à défendre (puisque ce sont ces genres qui sont souvent méprisés )les romans Fantasy et les policiers.
Pourtant, ce soir-là, quand j'aborde J'ai épousé un inconnu de Patricia Mc Donald, je reste sur mes réserves. Je ne suis pas fan de ces thrillers américains habiles, certes, mais qui ne jouent que sur le suspense, la peur, sans qu'il y ait une trame sociale qui sous-tende le récit, une analyse psychologie profonde des personnages, ou une philosophie, ou encore un style qui emporte le tout. Bref! quand ils sont dépourvus de tout ce qui fait d'un policier une oeuvre littéraire à part entière. J'ai déjà dit dans ce blog quels étaient mes auteurs préférés de romans noirs.
Malgré tout, je lis J'ai épousé un  inconnu, parce que, après tout, on me l'a prêté et que j'ai bien le droit de me distraire!
Bref! j'accompagne mon héroïne dans toutes ces aventures. Elle vient juste de se marier (la pauvre!) et si vous saviez ce qui l'attend! Que dis-je j'accompagne? je veux dire que je deviens le personnage, j'échappe à je ne sais combien d'attentats, je suis recousue du haut jusqu'en bas, je quitte l'hôpital malgré les points de suture qui me déchirent la chair. Mais je suis courageuse, une héroïne héroïque jusqu'au bout...
Ah! j'ai oublié de dire que, de plus, je suis enceinte (malheureux bébé sur qui s'acharne les tueurs fous !) Mais rassurez-vous, même lardé de coups de couteaux ou autres instruments contondants, le lardon n'a rien!
Enfin, quand je dis "je'", je veux dire "elle", la femme extraordinaire qui affronte toutes ces horreurs parce que moi... je me recroqueville au fond de mon lit! Et voilà que l'escalier de la mezzanine craque. Angoisse! Ai-je bien fermé la trappe? et la porte d'entrée? Je me lève, j'allume toutes les lumières de la maison parce que dans les recoins sombres, on ne sait jamais! Heureusement, après 40 ans de mariage, mon mari n'est plus tout à fait un inconnu! Une inquiétude de moins de ce côté là!
Et le livre donc, je le lis, dans la foulée, sans pouvoir m'arrêter!