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jeudi 2 octobre 2025

Les peintres de Plovdiv (2) : Dimiter Kirov et Georgi Bojilov-Slona

Fresque de Dimiter Kirov dans le jardin de la maison Guiorgiadi
  

Voici les artistes de Plovdiv de la seconde moitié du XX siècle : Dimiter Kirov (1935-2008 ) et Georgi Bojilov-Slona (1935-2001. Ils sont tous les deux exposés dans les vieilles maisons des riches marchands de Plovdiv devenues de nos jours des musées.

 

 Dimiter Kirov dit  DiKiro

 

Maison Veren Stambolyan

Dimiter Kirov ou DiKiro est né à Istanbul en 1935 et est mort en 2008 à Sofia en 2008.  Il a suivi les cours de l’université des Beaux-Arts de Sofia et est l’un de ses plus grands représentants.

Lui aussi a vécu et travaillé à Plovdiv fasciné par la vieille ville et sa richesse patrimoniale. Il s’est illustré dans plusieurs domaines artistiques, l'art monumental, la fresque, la mosaïque et l’art moderne.

 

Maison Stambolyan : Oeuvres de Dimiter Kirov



Maison Stambolyan : Dimiter Kirov

 

Maison Stambolyan : Dimiter Kirov : Orphée (détail)


 Maison Veren Stambolyan : Dimiter Kirov  : le peintre et sa femme

L’épouse de Kirov, Roussalia Antonova est une ballerine et professeur de danse.

 

Maison Stambolyan Dimiter Kirov  : Roussalia Antonova 

 
          Maison Stambolyan : Dimiter Kirov : Agression


Maison Stambolyan : Dimiter Kirov  Agression (détail)


  Dimiter Kirov : Plovdiv en hiver  Muséee des BA de Sofia


Georgi Bojilov-Slona dit l'Eléphant
 
 
Georgi Yordanov Bozhilov Slona : Cirque

 
 
Georgi Yordanov Bozhilov, aussi connu sous le surnom de Slona, l'Eléphant, est né à Plovdiv en 1935. Il est mort en 2001. J'ai peu d'images de son oeuvre car je n'ai pas eu le temps de visiter la maison Skobeleva qui lui est dédiée. (Voir ici) 
 
 

 
 Georgi Yordanov Bozhilov Sloan: Apocalypse

  
Mais l'Institut municipal antique de Plovdiv, en tant que gardien du patrimoine culturel et historique, dont une partie est l'œuvre diversifiée de Georgi Bozhilov, a lancé une autre exposition virtuelle « À la mémoire de Georgi Bozhilov - Slona », qui est disponible sur la page Facebook et Instagram - Plovdiv Old Town /official/.
 




Chez Sacha


mardi 30 septembre 2025

Les peintres de Plovdiv (1) : Tsanko Lavrenov et Zlati Boyadzhiev

Tsanko Lavrenov : le vieux Plovdiv on y voit la maison Guieorguiadi et porte Hissar Kapia

 

Plovdiv : Maison Guieorguiadi à droite et porte Hissar Kapia


Plovdiv est appelé "la ville des peintres" car toutes les  belles maisons issues de la Renaissance nationale qui exposent leurs oeuvres sont aussi des musées. Au plaisir de découvrir la richesse architecturale, la beauté des intérieurs, s'ajoute donc la découverte d'oeuvres picturales et d'artistes différents mais tous liés par l'amour de leur ville.

 Les plus grands figures de la peinture plovdivienne sont Tsanko Lavrenov (1896-1978) et Zlati Boiadjiev (1903-1976) pour la première génération. (1)

 Georgi Bojilov-Slona (1935-2001), Dimitar Kirov(1935_ ),Dimitri Kazak-Nero (1933_1992), sont les artistes de la seconde génération et sont aussi exposées  dans les vieilles maisons de Plovdiv. (2)

 

Tsanko Lavrenov


Maison de Kirkor Mesrobovich : musée Lavrenov


Plovdiv : Exposition Lavreno  

 

Aleksandar-Stefan Ivanov dit Tsanko Lavrenov est né à Plovdiv en 1896 dans une famille de commerçants aisés et il est mort dans sa ville en 1978.  Ses œuvres sont exposées dans l'ancienne maison de Kirkor Mesrobovich, construite en 1846 et située dans la vieille ville de Plovdiv. 

La peinture de Tsanko Lavrenov est caractéristique de l'art national bulgare du XX siècle. La première guerre mondiale l'a empêché de s'inscrire aux Beaux-arts de Sofia.  Par la suite, il part étudier à Vienne dans une école privée pendant un an en 1921. Il y découvre l'art nouveau et l'expressionnisme qui influenceront son oeuvre. Puis il revient à Plovdiv où il décide de se consacrer à la peinture  tout en aidant ses soeurs dans le magasin familial.  Ses thèmes sont liés à sa ville natale qu'il cherche à peindre entre tradition et modernisme. Il a peint aussi tout une série de monastères et des vues des Balkans. Parce qu'il n'est pas passé par les Beaux-Arts, son art ne doit rien à l'académisme et me semble être un (savant) art naïf, en tout  cas quelque chose d'unique.

 voir ici

Plovdiv  Tsanko Lavrenov : concert dans la maison  marchand Argir Kuyumdzhioglu

la maison  Argir Kuyumdzhioglu



Plovdiv : Tsanko Lavrenov


Curieuse peinture intitulée Plovdiv de Noël ! A droite, le peintre habillé à l'européenne présente un tableau représentant des hommes et des femmes d'un milieu bourgeois aisé, riches marchands, pope. Au-dessus de leur tête est inscrit Noël. A gauche, un autre homme en costume traditionnel présente un tableau figurant des femmes en train de brûler et cette inscription : Prostituées ! Au centre deux hommes à cheval. Je ne sais pas qui ils sont mais leur classe sociale est évidente. En arrière-plan, la veille ville de Plovdiv sur ses collines.


Musée des Beaux-Arts de Sofia : Tsanko Lavrenov : la ville de Plovdiv


Musée des Beaux-Arts de Sofia : Tsanko Lavrenov : la ville de Plovdiv (détails)


Plovdiv Tsanko Lavrenov : monastère Simonos Petre sur le mont Athos



Plovdiv Lavrenov : Monastère de Rila : l'église


Plovdiv Lavrenov : Monastère de Zograf


Plovdiv : Tsanko Lavrenov : Monastère de la Tranfiguration


Tsankor Lavrenov : La foire

La foire est un étonnant tableau qui peint avec précision et un luxe de détails, dans un même espace, différentes scènes qui forment comme autant de petits tableaux. L'impression d'ensemble, la foule, le mouvement, les danses, les manèges, la musique, donnent une impression de vie et de réalité. Il s'agit d'un tableau extrêmement "bruyant" et dans lequel tous les mouvements circulaires évoquent la rotation de la planète. Même les maisons à l'arrière-plan semblent subir l'attraction et être prêtes à s'envoler.  Tous les personnages sont disposés en cercles auxquels s'ajoutent encore les chapiteaux ronds des manèges, et au premier plan, alors que les personnages sont stables, ce sont leurs jeux comme celui de la roulette, à droite et du tir à la carabine sur une cible ronde, au centre, qui rejoignent le mouvement circulaire.  Bien que le style soit très différent, j'ai pensé à Chagall et aussi au futurisme italien, aux tableaux de Gino Severini. Lorsque l'on regarde attentivement le tableau, la foule cesse d'en être une, chaque personne s'individualise et l'on peut remarquer que toutes les classes sociales sont représentées, les différents métiers, tous les âges aussi...

 

Chagall Triomphe de la musique

 

Lavrenov : la foire (détails)


Gino Severini : Danseuse de Pigalle


Zlati Boyadzhiev
 
 
Zlati Boyadzhiev : Berger (1927) Musée de Sofia ( première période)

 
Zlati Boyadzhiev est né dans le village de Brezevo près de Plovdiv en 1903 et il meurt à Plovdiv en 1976.  Il suit des études de peinture à l’Académie royale des Beaux-Arts de Sofia en 1932. Il se lie d’amitié avec Tsankor Lavrenov en 1926 et tous deux font partie des peintres qui ont pris la ville de Plovdiv comme sujet. Il explore aussi la vie rurale et peint des scènes quotidiennes. Son séjour en Italie l’ouvre à la peinture de la Renaissance dont on retrouve l’influence dans ses portraits. ll explore aussi les techniques de la peinture des icônes. Plus tard, il sera aussi influencé par la peinture flamande. Ses oeuvres sont exposées à Plovdiv dans la maison de style Renaissance nationale (XIX siècle) du docteur Stoyan Chomakov. 



maison docteur Stoyan Chomakov : musée Zlati Boyadzhiev



maison docteur Stoyan Chomakov : musée Zlati Boyadzhiev


 
 
 
Zlati Boyadzhiev: L'artiste et sa femme (1941)  Maison docteur Stoyan Chomakov

 
Il y a deux périodes dans la peinture de Zlati Boyadzhiev : de 1932 à 1952 sa manière est  classique ou néo-classique. J'ai vu quelques oeuvres de la première période à Sofia.
 
 
 
 
 
 Zlati Boyadzhiev : Hiver à Plovdiv (1939)musée des Beaux-Arts de Sofia

 
Deuxième période ( 1951-1976) 


 Zlati Boyadzhiev : La ville de Plovdiv : vers l'abattoir (musée de Sofia) (1960)

 
En 1951 il est victime d’un accident cérébral et perd l’usage de sa main droite, il ne peut plus ni parler, ni lire. Sa femme Tsena le soutien dans ses efforts pour récupérer l’usage de la parole et pour écrire et peindre de la main gauche.
En 1953, Zlati Boyadzhiev recommence à peindre mais son style et sa manière de peindre sont complètement transformés. Son art se rapproche du style naïf et la  ligne brisée et la  superposition de la peinture  s’apparentent à l’impressionnisme. Il peint des compositions complexes avec une foule de personnages en mouvement, dans des couleurs vives qui n'est pas, parfois, sans rappeler Jérome Bosch.


 Zlati Boyadzhiev : danse traditionnelle

 
 
Zlati Boyadzhiev  : Le mariage  Plovdiv Maison docteur Stoyan Chomakov


 
Zlati Boyadzhiev : Jeux d'hiver à Plovdiv (détail)




Zlati Boyadzhiev : Jeux d'hiver à Plovdiv (détail)Maison docteur Stoyan Chomakov


 
 
 Zlati Boyadzhiev : la mort du cochon Maison docteur Stoyan Chomakov

 
 
 
 
 


mercredi 24 septembre 2025

Challenge Bulgarie Bilan 2

Dimitrov Le Maître : le  mariage musée des Beaux-Arts de Sofia


Vladimir Dimitrov-Le Maître : Le mariage (détail)


Je vois que certaines d'entre vous ignorent que le challenge Bulgarie continue dans mon blog, et oui, en même temps que celui de Sacha que je lis aussi ! 

 C'est pourquoi je publie le bilan 2 aujourd'hui et je prolonge le challenge jusqu'au 15 OCTOBRE pour laisser le temps de continuer nos lectures tranquillement.

Je ferai un dernier bilan de nos lectures communes après cette date.


Anne-Yes 

 Rhapsodie balkanique de Maria Kassimova-Moisset

 

Claudialucia

 Challenge Bulgarie : Littérature Histoire Art qui se joint à moi ?

Les Héros nationaux bulgares : Hristov Botev, Vassil Levski, Hadji Dimitar

Sofia la cathédrale Nevsky et le musée des icônes

Sofia : les édifices religieux : églises, mosquée synagogue 

 Les peintres bulgares : Vladimir Dimitrov Le Maître et Radi Nedelchev

 

Elena Alexieva : Le prix Nobel  

Anton Dontchev : Les cent frères de Manol

 Elitza Guieorgieva : Les cosmonautes ne font que passer

Kapka Kassabova : Elixir 

Victor Paskov : Ballade pour Georg Hanig

Yordan Raditchkov  : Le poirier/ Les noms

Yordan Raditchkov : les récits de Tcherkaski

Ivan Vazov : sous le joug

Jules Verne : Le pilote du Danube 

Jules Verne : Kereban le têtu 

Yordan Yolkov Un compagnon mon billet 

Yordan Yolkov Soirée étoilée mon billet

 Wagenstein Abraham : Abraham Le poivrot (1)

Wagenstein Abraham : Abraham le Poivrot :  Plovdiv (2)

 

Fanja

Le pays du passé de Gueorgui Gospodinov 

 Paskov  Viktor : La Ballade de Goerg Henig


Ingammic 

Rhapsodie balkanique de Maria Kassimova-Boisset 

 

Je lis je blogue
 

Elitza Guieorgieva : Les cosmonautes ne font que passer 

 Kapka Kassabova : Lisière

Viktor Paskov Ballade pour Georg Henig  

 

Keisha : 

Le roi d'argile de Dobromir Baïtchev

  

Miriam 

Carnets bulgares 

Theodora Dimova : Les dévastés 

Anton Dotchev : Les cent frères de Manol

Kapka Kassabova Elixir ou la vallée de la fin des temps

Kapka Kassabova : L'esprit du lac 

Kapka Kassabova : Lisière 

Kapaka Kassabova : Anima 

René Kabestan : La vierge jurée 

Marie Kassimova-Moisset :  Rhapsodie balkanique 

Alexandre Levy : Carnets de la Strandja : d'un mur à l'autre 1989-2019 

Paskov Victor : La ballade pour Georg Henig

Jules Verne : Kereban le têtu 

Jules Verne : Le pilote du Danube 

Angel Wagenstein :  Adieu Shangaï

Angel Wagenstein : Le pentateuque ou les cinq livres d'Israel

  

Passage  à L'Est :

 Quelque part dans les Balkans  :  Sevda Sevan


Sacha  

 Sacha initie un challenge bulgare dans son blog : voir ici

 

 Theodora Dimitrov : Les dévastés

René Kabestan : Vierge jurée

Maria Kassimova-Moisset : Rhapsodie balkanique

Viktor Paskov : La Ballade pour Georg Henig

Zinaïda Polimenova : Nucleus, ce qui reste quand il n'y a plus rien

  Yordan Yovkov : Un compagnon




 

samedi 20 septembre 2025

Angel Wagenstein: Abraham le poivrot, loin de Tolède : Plovdiv (2)

La vieille ville de Plovdiv : Maison  du marchand Argir Kuyumdzhioglu, musée ethnographique


Dans son livre Abraham le poivrot, Angel Wagenstein, décrit la ville de Plovdiv que j'ai visitée ce printemps.  La ville est à l'origine bâtie sur sept collines ( ou “ tepes ”) comme Rome mais l'une d'entre elles a été arasée. C'est la seconde ville de Bulgarie et la plus ancienne cité encore habitée d'Europe.  

 

 La vieille ville de Plovdiv

 

 La vieille ville de Plovdiv juchée sur sa colline, avec ses ruelles pavées, étroites, tortueuses qui montent à l'assaut des collines, ses maisons somptueuses du XIX siècle souvent devenues des musées, ethnographique, historique, Beaux-Arts, les vestiges thraces d'Eumolpias, ses églises, est un enchantement. Je suis tombée sous son charme !

 
Plovdiv : la vieille ville



Plovdiv : la vieille ville


Plovdiv : la vieille ville Maison Georgiadi : musée historique
 
 
 
Plovdiv : Eglise saints Constantin et Elena

 
 
Plovdiv : Eglise saints Constantin et Elena
 
 
  
Maison Nicolas Nedkovtich

 
 
Le quartier juif d'Ortaz Mezar 

 

 Wagenstein situe son récit dans le vieux quartier juif d'Ortaz Mezar. La ville contemporaine s'étend là autour de la mosquée Djumaya , au pied des collines.

"On appelle Plovdic « la ville au pied des collines », chaos de temps accumulé dans le désordre, au long duquel la Maritza n’avait cessé de frotter paresseusement contre ses rives des seins lourds, telle une bayadère de harem, ou des chairs desséchées par la canicule . Comme si quelqu’un avait jeté ici, près de son lit, à la manière d’énormes monticules de vieilles boîtes de conserve, les siècles épuisés."
 
 
Plovdiv : mosquée Djumaya




L'antique amphithéâtre

 

  

"Des arènes romaines à l’ombre du minaret turc et plus haut, au milieu des rochers, l’antique amphithéâtre, lui aussi fraîchement tiré du sommeil du passé, avec sa colonne qui inscrit au ciel la signature marmoréenne de l’hellénisme."


Plovdiv amphithéâtre romain


Les demeures du Réveil national 

 

Plovdiv : intérieur de la maison Klianti (XIX siècle) A noter la richesse la décoration


Plovdiv Maison Klianti


"Et à proximité de l’amphithéâtre, l’intime magnificence des demeures bulgares, contemporaines du Réveil national  bâtie aux temps tardifs du joug ottoman, lorsque les dominés devenaient à mesure plus riches et plus savants que leurs dominateurs."

Les demeures bulgares "du Réveil national" dont parle Wagenstein sont des maisons bâties au XIX siècle au moment où la fortune de marchands bulgares devient colossale et où renaît le sentiment national d'un pays dominé par l'Empire Ottoman depuis des siècles. Ivan Vazov dans Sous le Joug raconte la révolte de jeunes intellectuels idéalistes et la sanglante répression qui a suivi.

 

Maison du riche marchand  Stepan Hindliyan construite entre 1835_1840

 

 lorsque les dominés devenaient à mesure plus riches et plus savants que leurs dominateurs."

 

maison Stepan Hindliyan: la recherche dans l'ameublement et les tentures


Maison Balabanov


Maison Balabanov : le raffinement jusque dans les plafonds 

Maison Gieorgiadi: le raffinement jusque dans les plafonds 

Plovdiv : vue de la maison Klianti : cette splendide demeure avec sa petite église privée

Plovdiv : vue de la maison Klianti : cette splendide demeure avec sa petite église privée


La forteresse thrace d'Eumolpias

 

"Et une construction cyclopéenne domine le tout, faite de blocs de pierre dont chacun pèse plusieurs tonnes, traîné là on ne sait ni quand ni comment, mais sans doute dès le néolithique, les ruines de la forteresse thrace d'Eumolpias, que  l’on qualifiait déjà d’antique à l’époque de la guerre pour la Belle Hélène !"

 Une ville aussi ancienne que la cité de Troie mais encore peuplée !

La ville de Plovdiv et ses collines vues depuis les ruines de la forteresse Thrace d’Eumolpias

 

Philippopolis, la ville de Philippe de Macédoine

 
"
 Mais le plus cher à mes yeux, ce sont les parenthèses ouvertes dans son histoire infinie qui réunissent à distance deux nobles personnages, Philippe de macédoine, père d’Alexandre le Grand, qui conquit la ville et lui donna son ancien nom de Philippopolis et Abraham le poivrot qui couronna les églises de la ville et des environs de coupoles en zinc dont aucune, aujourd’hui encore, ne laisse passer la pluie. " 

Après la conquête romaine la ville est nommée Trimontium sous le règne de l'empereur Trajan. Puis elle est appelée Plovdiv lors de la victoire des Russes sur les Ottomans en 1878.