Dans Le combat des reines, Paul Doherty, historien anglais, place une intrigue policière dans l'Angleterre d'Edouard II pendant l'année 1308. C'est à Mathilde de Clairebon, première dame de la reine Isabelle de France, qu'incombe le soin de résoudre l'énigme de plusieurs meurtres dus au poison ou commis dans des chambres fermées de l'intérieur. Que de mystères! Il faudra toute l'intelligence et la perspicacité de Mathilde pour découvrir l'auteur de ces violences et lever le secret de l'identité de l' Empoisonneuse qui oeuvre dans l'ombre pour le roi de France, Philippe Le Bel, ce dernier bien décidé à s'emparer de la couronne d'Angleterre.
Le lecteur est introduit dans la cour d'Angleterre au moment où les grands barons anglais se révoltent, jaloux des privilèges octroyés par Edouard II à son favori Peter Gaveston. Assiégé dans son palais de Westminster le roi doit faire face à ses adversaires anglais qui veulent la tête de son bien aimé mais menace aussi la couronne royale et aux agissements de Philippe Le Bel qui profite de la position de faiblesse de son ennemi.
L'écrivain a créé un personnage fictif, Mathilde, qui évolue dans ce contexte historique précis et bien documenté. C'est un procédé bien connu depuis le roman de Maurice Druon. Et si je pense à cette fresque historique, Les Rois Maudits, que j'avais tant aimée à sa parution, c'est parce que nous sommes transportés à la même époque mais du côté anglais. L'ordre des Templiers a été détruit et Jacques de Molay mourant sur le bûcher allumé par Philippe le Bel a prononcé sa fameuse malédiction qui pèsera sur la tête des rois de France jusqu'à la septième génération. Les templiers ont fui en Angleterre où nous les retrouvons à la faveur des aventures de Mathilde de Clairebon.
Le lecteur est introduit dans la cour d'Angleterre au moment où les grands barons anglais se révoltent, jaloux des privilèges octroyés par Edouard II à son favori Peter Gaveston. Assiégé dans son palais de Westminster le roi doit faire face à ses adversaires anglais qui veulent la tête de son bien aimé mais menace aussi la couronne royale et aux agissements de Philippe Le Bel qui profite de la position de faiblesse de son ennemi.
L'écrivain a créé un personnage fictif, Mathilde, qui évolue dans ce contexte historique précis et bien documenté. C'est un procédé bien connu depuis le roman de Maurice Druon. Et si je pense à cette fresque historique, Les Rois Maudits, que j'avais tant aimée à sa parution, c'est parce que nous sommes transportés à la même époque mais du côté anglais. L'ordre des Templiers a été détruit et Jacques de Molay mourant sur le bûcher allumé par Philippe le Bel a prononcé sa fameuse malédiction qui pèsera sur la tête des rois de France jusqu'à la septième génération. Les templiers ont fui en Angleterre où nous les retrouvons à la faveur des aventures de Mathilde de Clairebon.
Si l'histoire policière ne m'a pas outre mesure passionnée, j'ai bien aimé le contexte historique qui nous plonge dans les intrigues houleuses de la cour d'Angleterre, ce qui permet de se remémorer avec plaisir la filiation des rois d'Angleterre, les liens avec la France. En effet, la reine douairière Marguerite, seconde épouse de Edouard 1er ( marié en première noce à Eléonore de Castille) est la soeur de Philippe le Bel comme Isabelle en est la fille. Mais Paul Doherty n'a pas les talents de conteur de Maurice Druon, l'art de faire vivre ses personnages, de nous attacher à eux. Je suis donc restée assez extérieure à ce récit.
Edouard I + Eleonore de Castille (1ère épouse de Edouard I)
Edouard II + Isabelle de France (fille de Philippe le Bel)
Edouard III
fils de Edouard II et Isabelle de France
Marguerite de France seconde épouse d'Edouard I, soeur de Philippe Le Bel
Mère de Thomas de Brotherton et de Edmund de Woodstock, demi-frères de Edouard II
Ce personnage occupe une place importante dans le roman.