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dimanche 17 janvier 2021

André Comte-Sponville : Dictionnaire amoureux de Montaigne , J comme Jugement

Je lis le dictionnaire amoureux de Montaigne d'André Comte-Sponville. De  temps en temps je viendrai ici, dans Ma Librairie dédiée à Montaigne, pour noter remarques et citations qui ont retenu mon attention. 

Après avoir expliqué son amour pour Montaigne, "un humain exceptionnel",  "esprit libre", que "l'on aime autant qu'on l'admire",  André Comte-Sponville  exprime son admiration pour l'écrivain, "son écriture souple,  inventive, savoureuse,"  "sa pensée ouverte, lucide, audacieuse"

 Il ne croit guère la philosophie, et n'en philosophe que mieux. Se méfie de "l'écrivaillerie" et lui échappe, à force d'authenticité, de naturel. Ne prétend à aucune vérité, en tout cas à aucune certitude et fait le livre le plus vrai du monde. Ne se fait guère d'illusions sur les humains, et n'en est que plus humaniste. Ni sur la sagesse et n'en est que plus sage. Enfin ne veut qu'essayer ses propres facultés (son titre Essais est à prendre au sens propre ) et y réussit si bien que le sens du mot en sera définitivement augmenté d'une nouvelle acceptation, celle qui désigne désormais un genre littéraire - toute oeuvre de prose et d'idées, à condition qu'elle soit plutôt personnelle que didactique ou systématique - , que Montaigne qui le créa, surplombe définitivement. Qui dit mieux ? Et quel auteur, plus de quatre siècles après sa mort, qui demeure si vivant, si actuel, si nécessaire ?


Et bien sûr, comme pour tout dictionnaire, l'auteur présente  des  mots classés par ordre alphabétique qui constituent en quelque sorte, "une espèce d'anthologie" de l'oeuvre de Montaigne.

Aujourd'hui c'est à la lettre J que je m'arrête et au mot, jugement !

Montaigne, nous explique André Comte-Sponville  tient absolument à être libre de son jugement. C'est une liberté qui lui tient à coeur bien plus encore que la liberté d'action, celle d'aller et venir, encore que celle-ci lui soit très précieuse aussi. Mais au cours de sa vie, il s'aperçoit combien il lui est arrivé de se tromper, de changer d'opinion et finalement il a constaté maintes fois qu'il avait tort !

"Mais ne m'est-il pas advenu, non une fois mais cent, mais mille, et tous les jours d'avoir embrassé quelque autre chose avec ces mêmes instruments (raison et jugement ), en cette même condition, que depuis j'ai jugée fausse ? Si je me suis souvent trahi sous cette couleur, si ma touche se trouve ordinairement fausse, et ma balance inégale et injuste, quelle assurance en puis-je prendre à cette fois plus qu'aux autres?" II 12

Et nous et notre jugement et toutes choses mortelles, vont coulant et roulant sans cesse. Ainsi il ne peut -être établi rien de certain de l'un à l'autre, et le jugeant et le jugé étant en continuelle mutation et branle. II 12

"Qui se souvient de s'être tant de fois mécompté de son propre jugement, n'est-il pas un sot de n'en entrer pour jamais en défiance ? (...) D'apprendre qu'on a dit ou fait une sottise, ce n'est rien que cela; il faut apprendre qu'on n'est qu'un sot, instruction bien plus ample et plus importante" II 13

 Et il rejoint Socrate  : " Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."

La reconnaissance de l'ignorance est l'un des plus beaux et plus sûrs témoignages de jugement que je trouve. II 10

Ce que j'aime dans la philosophie de Montaigne, c'est qu'elle est toujours proche de nous et qu'elle peut s'appliquer à notre vie quotidienne.  Quand on voit ces hommes politiques ou religieux prêts à s'étriper pour leur vérité et quand on voit  les discussions intolérantes qui opposent voire enflamment parfois des réunions familiales ou amicales, je me dis (moi la première) que nous ferions bien de suivre les conseils de Montaigne : savoir que nous sommes des sots nous éviterait bien des déplaisirs !

dimanche 13 décembre 2020

Montaigne : le dictionnaire amoureux

 

Devinez ce que mon mari va m’offrir pour Noël ? Du moins, je l’espère, et je laisse traîner des messages subliminaux, écrits ou oraux, un peu partout, sur « Le dictionnaire amoureux de Montaigne » dans le style : Dans La grande librairie, mercredi, il était question de
Je vous dirai si le message a été entendu … après les fêtes !

André Comte-Sponville, philosophe, est un amoureux inconditionnel de Montaigne et comme il le disait dans l’émission de François Busnuel sur France V :  « Lisez Montaigne en français contemporain, lisez-le dans la langue de la renaissance mais avec une orthographe moderne car le texte est vraiment complexe à lire en ancien français, mais lisez-le ! »  
Alors que les autres invités s’étonnaient que Montaigne soit peu étudié au lycée et que les jeunes le connaissent si peu, il expliquait que les professeurs de philo le considéraient comme un littéraire, donc ils laissaient ce soin aux professeurs de lettres qui, eux, le considéraient comme un philosophe et le renvoyaient  etc…
En réalité, il n’en est rien ! Ce ne sont pas les professeurs qui décident du programme mais le ministre au-dessus d’eux.
Or, pourquoi les lycéens de ma génération connaissaient tous - plus ou moins - mais connaissaient Montaigne ? Parce qu’à époque, on étudiait en extraits tous les grands écrivains de tous les siècles à partir du Moyen-âge jusqu’au XX siècle ! Seules les pièces de théâtre de Molière, Racine, Corneille étaient étudiées en oeuvres complètes de la 6 ème à la terminale !
Ah! on s’est assez moqué de nos incontournables manuels des Lagarde et Michard ! Pourtant cela donnait à tous les élèves de France la même culture, la même connaissance des écrivains français, libre ensuite aux plus curieux d’aller creuser au-delà et de lire les oeuvres complètes ! Et oui, certains allaient plus loin : quand on aime la lecture, ce n’est pas un pensum ! Mais comment le faire si l’on ignore même jusqu’au nom de l’écrivain !
Pour en revenir à André Comte-Sponville, il explique combien Montaigne est un philosophe remarquable car il a une ouverture et une liberté d’esprit hors du commun, il n’impose rien, ne prétend pas détenir la vérité, il cherche avec nous et ce qu’il cherche c’est comment vivre sa vie car celle-ci est difficile. Et il parvient à transmettre son amour de la vie. Un grand philosophe donc et un grand écrivain car il utilise une langue imagée, savoureuse, vivante, imaginative, absolument réjouissante.

Je m’arrêterai là, je n’ai pas encore lu le livre ! Mais je reviendrai vous en parler bientôt !

Il nous fait redécouvrir Montaigne, écrivain de génie, talentueux philosophe, humain d’exception que l’on aurait tant aimé connaître : « quel esprit plus libre, plus singulier, plus incarné ? Quelle écriture plus souple, plus inventive, plus savoureuse ? Quelle pensée plus ouverte, plus lucide, plus audacieuse ? Celui-là ne pense pas pour se rassurer, ni pour se donner raison. Ne vit pas pour faire une œuvre. Pour quoi ? Pour vivre, c’est plus difficile qu’il n’y paraît, et c’est pourquoi aussi il écrit et pense. Il ne croit guère à la philosophie, et n’en philosophe que mieux. Se méfie de "l’écrivaillerie" et lui échappe, à force d’authenticité, de spontanéité, de naturel. Ne prétend à aucune vérité, en tout cas à aucune certitude, et fait le livre le plus vrai du monde, le plus original et, par-là, le plus universel. Ne se fait guère d’illusions sur les humains, et n’en est que plus humaniste, Ni sur la sagesse, et n’en est que plus sage. Enfin il ne veut qu’essayer ses facultés (son titre, Essais, est à prendre au sens propre) et y réussit au-delà de toute attente. Qui dit mieux ? Et quel auteur, plus de quatre siècles après sa mort, qui demeure si vivant, si actuel, si nécessaire ? » (quatrième de couverture)
 



samedi 3 octobre 2020

Montaigne : Il n'a fait que des essais !

Michel de Montaigne

 Les perles du Bac 

 Je la trouve si savoureuse, celle-ci, que je veux la partager avec vous !


 

 

"Toute sa vie, Montaigne a voulu écrire mais il n'a fait que des essais" 

 

 

 

 Pauvre Montaigne, écrivain raté !

  Et voilà quand on prend ce qu'il écrit au premier degré !

"Toute cette fricassée que je barbouille ici n'est qu'un registre des essais de ma vie." 


Au lecteur

 C'est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t'avertit, dés l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis : à ce que m'ayant perdu (ce qu'ils ont à faire bientôt) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent, plus altière et plus vive, la connaissance qu'ils ont eue de moi. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veux qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice : car c'est moi que je peins. Mes défauts s'y liront au vif, et ma forme naïve, autant que la révérence publique me l'a permis. Que si j'eusse été entre ces nations qu'on dit vivre encore sous la douce liberté des premières lois de nature, je t'assure que je m'y fusse très volontiers peint tout entier, et tout nu. Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre : ce n'est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. Adieu donc ; de Montaigne, ce premier de mars mil cinq cent quatre vingts.

 

 

dimanche 5 janvier 2020

La Citation du dimanche : l'avenir

Picasso : la colombe de l'avenir
Comment voyons-nous l'avenir ? Plus que tout, peut-être, notre réponse révèle notre caractère, pessimiste ou optimiste, joyeux ou sombre et aussi nos expériences, nos joies et nos souffrances. Entre peur et confiance, entre espoir et doute, pour soi-même ou pour les peuples ou l'univers, que disent les philosophes et écrivains ?

Ceux qui ont peur de l'avenir 
Il faut réparer le Monde
Ceux qui ont peur de l'avenir ne profitent pas de l'instant présent,  se projettent en avant dans la crainte de vivre .
Céline
  Céline le dit à sa manière et avec un pessimisme absolu :
"La plupart des gens ne meurent qu'au dernier moment ; d'autres commencent et s'y prennent vingt ans d'avance et parfois davantage. Ce sont les malheureux de la terre. " (Voyage au bout de la nuit)

"Celui qui parle de l'avenir est un coquin. C'est l'actuel qui compte. Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots." (Voyage au bout de la nuit)

Sénèque

"Tu dépendras moins du lendemain si tu mets la main sur aujourd’hui affirme Sénèque,


et Montaigne renchérit  (oui, je sais, encore Montaigne !)
 Chacun court ailleurs et à l’avenir, d’autant que nul n’est arrivé à soi.
Nous ne sommes jamais chez nous ; nous sommes toujours au-delà ; la crainte, le désir, l’espérance, nous élancent vers l’avenir et nous dérobent le sentiment et la considération de ce qui est, pour nous amuser à ce qui sera, voire quand nous ne serons plus. (Les Essais III, 12,).
Mais il en tire en tire la conclusion optimiste, hédoniste, qu'il faut profiter de la vie  et jouir du moment présent.
 « C’est une absolue perfection, et comme divine, de savoir jouir loyalement de son être »
 « Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors ; et quand je me promène solitairement en un beau verger, si mes pensées se sont entretenues des occurrences étrangères quelque partie du temps, quelque autre partie je les ramène à la promenade, au verger, à la douceur de cette solitude et à moi. Nature a maternellement observé cela, que les actions qu’elle nous a enjointes pour notre besoin nous fussent aussi voluptueuses, et nous y convie non seulement par la raison, mais aussi par l’appétit : c’est injustice de corrompre ses règles. » (III, 13, )

 Ceux qui ont confiance en l'avenir

Eugène Delacroix

Parmi ces écrivains et philosophes qui croient au progrès et à un avenir radieux, ceux qui sont engagés dans une lutte sociale ou/et politique.


Victor Hugo affirme sa  foi au progrès social, clame sa certitude que c'est par l'instruction que l'on amènera les peuples à la réflexion et donc  au bonheur. Il prône l'union européenne qui amènera la paix sur la terre.
25 février. J’ai rêvé du Sénat. J’y ai parlé. J’y ai prononcé en terminant ces paroles que j’y ai dites en rêve et que j’y dirai peut-être en réalité :
« La France libre veut les peuples libres. Ce que veut la France, ce que la France demande, elle l’obtiendra. Et de l’union des libertés dans la fraternité des peuples, naîtra la sympathie des âmes, germe de cet immense avenir commencera pour le genre humain la vie universelle et qu’on appellera la paix de l’Europe. » Choses vues 1887

Poème
Ecrit après la visite d'un bagne. Les quatre vents de l'esprit (1853)
Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne.
Quatre vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l’école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d’une croix.
C’est dans cette ombre-là qu’ils ont trouvé le crime.
L’ignorance est la nuit qui commence l’abîme.
Où rampe la raison, l’honnêteté périt. (...)
Songeons-y bien, l’école en or change le cuivre,
Tandis que l’ignorance en plomb transforme l’or. 




Foi en l'avenir aussi dans le dernier couplet de l'Internationale, chant révolutionnaire écrit par Eugène Pottier en 1871, lors de la sanglante répression de la Commune de Paris.
Eugène Pottier
 Eugène Pottier
 L'Internationale Couplet 6 
Qu'enfin le passé s'engloutisse !
Qu'un genre humain transfiguré
Sous le ciel clair de la Justice
Mûrisse avec l'épi doré !
Ne crains plus les nids de chenilles
Qui gâtaient l'arbre et ses produits
Travail, étends sur nos familles
Tes rameaux tout rouges de fruits !


Citons enfin, parmi les optimistes, deux auteurs connus pour leur catholicisme fervent. La foi en Dieu s'accompagne pour eux de la foi en l'Homme.
Bernanos 
L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne suit pas l'avenir, on le fait

Gaston Berger

 Regarder un atome le change, regarder un homme le transforme, regarder l'avenir le bouleverse.


On peut en rire
L'avenir vu par Snoopy !

dimanche 8 décembre 2019

La Citation du dimanche : Montaigne, La vieillesse nous attache plus de rides en esprit...




Que pense Montaigne de "la sagesse" des vieillards ?


Mais il me semble qu'en la vieillesse, nos ames sont subjectes à des maladies et imperfections plus importunes, qu'en la jeunesse : Je le disois estant jeune, lors on me donnoit de mon menton par le nez : je le dis encore à cette heure, que mon poil gris m'en donne le credit :
Nous appellons sagesse, la difficulté de nos humeurs, le desgoust des choses presentes : mais à la verité, nous ne quittons pas tant les vices, comme (que) nous les changeons : et, à mon opinion, en pis. Outre une sotte et caduque fierté, un babil ennuyeux, ces humeurs espineuses et inassociables, et la superstition, et un soin ridicule des richesses, lors que l'usage en est perdu, j'y trouve plus d'envie, d'injustice et de malignité.

La vieillesse nous attache plus de rides en l'esprit qu'au visage : et ne se void point d'ames, ou fort rares, qui en vieillissant ne sentent l'aigre et le moisi. (...) Quelles Metamorphoses luy voy−je faire tous les jours, en plusieurs de mes cognoissans ? C'est une puissante maladie, et qui se coule naturellement et imperceptiblement : il y faut grande provision d'estude, et grande precaution, pour eviter les imperfections qu'elle nous charge : ou au moins affoiblir leur progrez.
Je sens que nonobstant tous mes retranchemens, elle gaigne pied à pied sur moy : Je soustien tant que je puis, mais je ne sçay en fin, où elle me menera moy−mesme : A toutes avantures, je suis content qu'on sçache d'où je seray tombé.      Essai III chapitre 2

Oui, je sais ! Pour vous souhaiter un bon dimanche, suivant l'âge que vous avez, il y a mieux ! Et vous risquez de me quitter le coeur sombre ! Et bien non ! Un homme averti en vaut deux, une femme aussi ! Maintenant vous allez tout faire pour ne pas avoir de "rides en l'esprit" ! Cela vous consolera de vos pattes d'oie !

Et puis pour vous montrer les beautés de la vieillesse, entrons dans cette galerie de tableaux juste pour le plaisir des yeux : 
 
?
Rembrandt : vieille femme lisant (la mère du peintre)
Knut Ekwall
Le Caravage : le repas d'Emmaus (détail)
Tamara de Limpicka
?
?
Michel Ange tombeau des Médicis  : La nuit
Léonard de Vinci : autoportrait
Rembrandt : la mère du peintre
Rubens : l'enfant et la bougie
Grant Wood : american Gothic
Domenico Ghirlandaio : Portrait d'un vieillard et d'un jeune garçon

On peut en rire aussi

Philippe Geluk : Le chat

André Franquin : Gaston Lagaffe


Claire Bretecher : Agrippine
André Franquin : Gaston Lagaffe
Jacques Faizant

dimanche 6 janvier 2019

Bilan mois de Novembre et Décembre 2018

John Gwen

Partie en voyage puis très occupée par la famille pendant les fêtes, je n'ai pas eu le temps de faire le bilan de mes lectures du mois de Novembre et du mois Décembre. Je les récapitule ici.

Dany Laferrière : Le goût des jeunes filles


 

 

 

 

 

 




Carl Safina : Qu'est-ce qui fait sourire les animaux ?
 

 

 

 

 

 

 

 




Montaigne et la mort : Tombe et cénotaphe
 




Denis Diderot : Jacques le fataliste

Denis Diderot : Madame de la Pommeraye dans Jacques le fataliste
 






 

 

 

 

 

Sénèque : Thyeste au festival d'Avignon 2018 Mise en scène Thomas Joly
 
Thyeste de Sénèque mise en scène par Thomas Joly festival d'Avignon juillet 2018
Honoré de Balzac : L'auberge rouge
 

Dany Laferrière : Tout bouge autour de moi
 

 

 

 

 

 

  

 

 

Olivier Adam : Personne ne bouge


 Au mois de décembre, j'ai envoyé quelques photographies de mon voyage à Malte
Malte : Les chevaliers hospitaliers de la Saint Jean de Jérusalem 
 


 

 

 

 

 


Balzac : Le colonel Chabert
 


Et enfin les derniers venus* dans notre foyer accueillant

* Oui, ils finiront par nous mettre dehors !