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mardi 22 novembre 2011

Invitation au romantisme : Chateaubriand, ridicule?



 De temps en temps, je vous inviterai à aller voir de blog en blog les billets écrits dans le cadre du challenge romantique afin d'en découvrir les richesses et trésors. Il ne s'agira pas d'un bilan mais d'un voyage  dans l'univers romantique de la blogosphère.

                                                   LE BLOG DE MELISANDE

Nous avions parlé de Chateaubriand avec Miriam la semaine dernière. Continuons avec Mélisande qui écrit sur lui un billet irrévencieux et malicieux qui démomifie le Grand Homme. Le titre? 
                                        

Après avoir lu  le Chateaubriand de Ghislain Diesbach,  Mélisande écrit :
 
"De ce portrait de Chateaubriand fait pas de Diesbach, j'ai retenu surtout la dimension parfois comique du personnage. Le  Chateaubriand que nous connaissons tous, c'est  celui des mémoires, celui qui pose pour la postérité drapé de sa mélancolie parfois ostentatoire comme un génie funèbre venant prophétiser la fin de temps. La biographie ne s’arrête pas à cette dimension, elle se plait aussi à nous dépeindre le Chateaubriand de tous le jours, parfois un peu ridicule. 
On apprend par exemple (c'est Madame de Boigne qui rapporte cette anecdote dans ses mémoires) que Chateaubriand avait de nombreuses admiratrices."   Lire la suite ICI.




Arnold Böcklin peintre suisse symboliste (1827-1901)


Et oui, notre grand homme se plaisait  à prendre des poses et ceci me rappelle ce voyage fait à la Fontaine du Vaucluse en Novembre 1802 qu'il relate ainsi en 1838 pour les Mémoires d'Outre-Tombe (2ème partie, livre 14, chapitre 2)

J'allais en Vaucluse cueillir aux bords de la Fontaine des bruyères parfumées et la première olive que portait un jeune olivier. On entendait dans le lointain les sons du luth de Pétrarque, une canzone solitaire échappée de la tombe continuait à charmer le Vaucluse d'une immortelle mélancolie et des chagrins d'amour d'autre fois.

Ce que Chateaubriand a oublié, c'est cette lettre  écrite à son ami M. de Fontanes, le 6 Novembre 1802,  peu après la promenade, dans laquelle il se plaint prosaïquement des conditions de la visite et ajoute : 

Quant à Laure, la bégueule, et Pétarque, le bel esprit, ils m'ont gâté la Fontaine.





Petite supplique aux romantiques de notre challenge :
 
 
Laissez-moi les liens vers vos blogs dans les commentaires de LA LISTE DES PARTICIPANTS (logo colonne de gauche de mon blog, en haut, en première position. Cliquez sur l'image). Merci.