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André Bielen : La terre des promesses |
L'espoir luit
L’espoir luit comme un brin de paille
Comme une étincelle d’or sur les neiges d’antan
Comme les voiles au loin descendant vers Harfleur
Jusqu'à l’autre océan où la splendeur éclate.
L’espoir luit comme cette eau courante
Qui baigne les mains silencieuses
Traçant de lentes lignes claires.
Jean-Michel Maulpoix
L’espérance
J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie
Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits
Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries
Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir
J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur.
Andrée Chedid
Ces deux poèmes ont été publiés dans l’anthologie Une salve d’avenir. L’espoir, anthologie poétique, parue chez Gallimard en Mars 2004
Et pour répondre à l'esprit de ces poésies, j'ai à nouveau choisi des tableaux d'André Bielen, un artiste dont je vous ai déjà parlé ICI, et dont la représentation de l'univers me fascine. Il nous fait prendre de la hauteur pour embrasser le Monde du regard, en nous mettant à la place de Dieu, et nous plonge ainsi au coeur du Mystère. Avec La terre des promesses dont le titre devient pour moi pleine de sens à la lueur des évènements de Janvier et Novembre 2015, le globe terrestre ensanglanté semble rouler dans l'espace en proie au désordre mais la lueur est bien là, elle émerge, c'est l'or de l'Espoir car " Face aux ténèbres,/ j'ai dressé des flambeaux/ Des flambeaux qui se glissent/ entre ombres et barbaries."
Le deuxième tableau intitulé Phoenix fait partie du triptyque Gaïa, "des clartés qui renaissent/ des flambeaux qui se dressent/ sans jamais dépérir."
André Bielen : deuxième tableau du triptyque intitulé : Gaïa : Phoenix |