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samedi 29 janvier 2011

John Keats, Bright Star


Je viens de voir à la télévision le film de Jane Campion  : Bright Star (je l'avais raté à son passage dans les salles de cinéma) racontant l'amour de John Keats pour Fanny Brownes, une jeune fille qu'il a rencontrée chez des amis à Londres. Les jeunes gens se fiancent mais Keats atteint de la tuberculose et sachant qu'il n'y survivrait pas (il avait des études de médecine) part en Italie où il meurt à Rome en 1821. Malgré les critiques négatives sur le film de Jane Campion à qui l'on a reproché  une trop grande recherche esthétique et une idéalisation des personnages, je l'ai beaucoup aimé pour la beauté des images et l'interprétation des personnages principaux aussi bien que secondaires.

John Keats
Fanny Brawn

Voici le poème de Keats, Brigth Star qui a donné son titre au film. Je l'ai traduit moi-même. Je suis bien consciente, n'ayant aucune prétention dans l'art de la traduction, que je ne rends pas vraiment hommage au poète. Enfin, mon anglais étant plus qu'hésitant, je ne vous en voudrais pas de me signaler des erreurs!

Bright star, would I were steadfast as thou art--
Not in lone splendour hung aloft the night
And watching, with eternal lids apart,
Like nature's patient, sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth's human shores,
Or gazing on the new soft-fallen mask
Of snow upon the mountains and the moors--
No--yet still steadfast, still unchangeable,
Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
To feel for ever its soft fall and swell,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever--or else swoon to death.


Etoile brillante! Que ne puis-je être comme toi immuable
Non dans la splendeur solitaire et lointaine de la nuit
Observant, les  yeux toujours grand ouverts
Comme un patient, insomniaque Ermite de la Nature,
Les eaux qui se meuvent dans leur tâche rituelle
De purification des rivages humains autour de la Terre,
Ou contemplant le nouveau masque que revêt la neige
Tombée doucement sur les montagnes et les landes
Non-  mais toujours immuable et pour toujours constant
je voudrais reposer sur le sein mûr de mon bel amour
le sentir à jamais se soulever et retomber doucement
Etre toujours en éveil dans une délicieuse inquiétude
Encore et encore écouter son tendre souffle renaissant sans cesse
Et vivre ainsi pour toujours- ou  bien disparaître dans la mort

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