Pour ceux qui ne connaissent pas
Un Livre/un film,
l'énigme du samedi, je rappelle la règle du jeu.
Wens de En effeuillant le chrysanthème et
moi-même, nous vous proposons, le 1er et le 3ème samedi du mois, et le
5ème pour les mois avec cinq samedis, un jeu sous forme d'énigme qui
unit nos deux passions : La littérature et le cinéma! Il s'intitule :
Un livre, Un film. Chez
Wens
vous devez trouver le film et le réalisateur, chez moi le livre et
l'auteur. Eeguab ne nous relaiera pas cette année mais nous le
remercions de tout le travail accompli l'année dernière.
Consignes
Vous pouvez donner vos réponses par mail, adresse que vous trouverez
dans mon profil : Qui suis-je? et me laisser un mot dans les
commentaires sans révéler la réponse pour m'avertir de votre
participation. Le résultat de l'énigme et la proclamation des vainqueurs
seront donnés le Dimanche.
Prochain rendez-vous
Rendez-vous le troisième samedi du mois : Le samedi 6 Juin
Enigme 114
Ce roman est l’oeuvre d’un écrivain allemand né en 1944. Son père, pasteur et professeur à l’université avait été relevé de ses fonctions par le régime nazi. L’écrivain parle au nom des enfants nés après la guerre et traite du sentiment de culpabilité de cette génération dont les parents ont été nazis ou complices du nazisme. Le livre partiellement autobiographique dont vous devez retrouver le titre a reçu plusieurs prix littéraires dans plusieurs pays dont la France et a été traduit dans 37 langues.
A propos des mouvements de 68 :
Il m’arrive de penser que le confrontation avec le passé nazi n’était pas la cause, mais seulement l’expression du conflit de générations qu’on sentait être le moteur du mouvement étudiant. Les aspirations des parents dont chaque génération doit se délivrer, se trouvaient tout simplement liquidées par le fait que ces parents, sous Le Troisième Reich ou au plus tard au lendemain de son effondrement, n’avaient pas été à la hauteur. Comment voulait-on qu’ils aient quelque chose à dire à leurs enfants, ces gens qui avaient commis les crimes nazis, ou les avait regardé commettre, ou avaient détourné les yeux?
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Je voulais à la fois comprendre et condamner le crime de H.... Mais il
était trop horrible pour cela. Lorsque je tentais de le comprendre,
j'avais le sentiment de ne plus le condamner comme il méritait
effectivement de l'être. Lorsque je le condamnais comme il le méritait,
il n'y avait plus de place pour la compréhension. Mais en même temps je voulais comprendre H..; ne pas la comprendre signifiait la trahir une fois de plus. Je ne m'en suis pas sorti. Je voulais
assumer les deux, la compréhension et la condamnation. Mais les deux
ensemble, cela n'allait pas.
Nous ne pourrons vous répondre ce samedi car nous partons à Montpellier assister à la Comédie du livre. Pour les 30 ans de cette manifestation littéraire les invités d'honneur sont, cette année, des écrivains ibériques, espagnols, catalans, basques, portugais.