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samedi 18 octobre 2025

Challenge Bulgarie : Bilan Final

Sofia
 

 Au sommet de la colonne, la sculpture en bronze d’une femme représente Sophie (Sofia en bulgare) : une couronne de lauriers dans sa main droite et une chouette en équilibre sur son bras gauche, elle incarne la sagesse (Sophia en grec) et le destin.

 *

 Voici le bilan final du Challenge pour la Bulgarie ! Vous avez été dix à y participer en comptant Sacha qui a initié un autre challenge bulgare au mois de Septembre et le bilan est de 50 livres dont certains titres reviennent plusieurs fois. Je ne peux parler de tous mais au moins de ceux qui ont remporté le plus de lecteurs : Viktor Paskov, Kapka Kassabova, Maria Kassimova-Moisset, Theodora Dimova sont en tête.

 

Les auteurs contemporains 

 


Ce sont les auteurs contemporains qui ont été les plus lus avec en tête Viktor Paskov (1949-2009)  et sa ballade pour Hoenig qui revient six fois. S'il a été unaniment salué par tous, Sacha, pourtant, émet quelques réserves tout en reconnaissant ses qualités :

Fanja : Une belle surprise côté Bulgarie. Un roman court qui tourne la tragédie en comédie et y mêle beaucoup de tendresse et un soupçon de fantastique, avec des personnages qui savent rester dignes dans la pauvreté extrême. Une belle histoire d'amitié et de solidarité, de passion aussi, autour de la musique et de l'art de la lutherie. 

Sacha : "Portrait de la vie quotidienne d’un quartier très pauvre où chacun tente de survivre et de ne pas sombrer dans la folie, cette Ballade pour Georg Henig recèle de magnifiques passages sur la vie de quartier, l’amitié et la solidarité, comme sur l’art de la lutherie. Si je lui ai trouvé des longueurs et une certaine lourdeur psychologique (Victor Paskov semble prisonnier de la nostalgie, y compris d’un temps qu’il n’a pas connu lui-même), j’ai été sensible à ce vibrant hommage aux artistes/artisans d’art et à cette immersion dans la Bulgarie d’après-guerre. "

 


 Kapka Kassabova ( née en 1973) revient six fois, appréciée par tous, mais c'est Miriam qui semble être une inconditionnelle de cette écrivaine et qui a lu le plus de titres de l'auteur :  Elixir, Lisière, l'Esprit du lac, Anima. 

 Lisière, Alexandra : Kapka Kassabova sait aussi capter l'attention du lecteur. Lisière est un récit riche d’informations géographiques, historiques, culturelles et ethnographique que j'ai eu grand plaisir à découvrir. Mais c’est surtout l’humain qui interpelle dans cet ouvrage. Ces destins brisés par les guerres idéologiques, religieuses, économiques… On est choqué par les cruautés des uns et bluffé par la capacité de résilience de autres. 

 Anima, Miriam : "Anima raconte la vie pastorale dans ces montagnes des Balkans. Vie pastorale où le nomadisme est encore très prégnant : nomadisme des origines, nomadisme des Roms, et tout simplement transhumance annuelle à la recherche des pâturages d’estive. L’autrice situe les différentes tribus nomades dans cette mosaïque de populations qui constitue les Balkans. Bulgares, mais aussi turcophones, hellénophones. En filigrane, le souvenir des tapis, des yourtes venus d’Asie Centrale ou d’Anatolie. 

 


Ensuite  Maria Kassimova-Moisset  : Rhapsodie balkanique a été lu 5 fois mais il n'a pas fait l'unanimité

Enthousiaste: 

Patrice  : "C’est un roman très fort, un témoignage à valeur universelle sur les préjugés, le poids de la religion, des conventions, mais aussi un livre mettant en scène des personnages forts auxquels il est difficile de ne pas s’attacher. Une très belle découverte pour cette rentrée littéraire et une vraie maîtrise pour un premier roman."

OU non

Anne-Yes "C’est une lecture qui aurait du me plaire et qui pourtant m’a ennuyée. Je n’ai pas accroché, sans que j’arrive vraiment à pointer pourquoi. La fin m’a parue abrupte."

Ingammic : "Le récit se construit par fragments au fil d’allers-retours temporels, et est régulièrement entrecoupés d’intermèdes où l’auteure entretient des conversations imaginaires avec ses personnages, inspirés de ses ascendants -Miriam était sa grand-mère paternelle. (...). Ces passages m’ont agacée, en me donnant l’impression que Maria Kassimova-Moisset s’imposait dans le texte pour fournir des explications superflues sur sa démarche, interrompant mon immersion dans l’intrigue." 

 

 

Theodora Dimova : Les dévastés a été citée trois fois et Sacha a aussi lu  Mère.  

Miriam :  Hommes exécutés, femmes en deuil, déportées… une réalité bien triste. Et pourtant je suis restée scotchée à écouter leur voix, à imaginer leurs histoires. Un roman très touchant, très sensible.

Sacha : Surtout, j’ai été soufflée par la plume de Théodora Dimova (et sa traduction de toute beauté). Les dévastés est à lire d’urgence !

 


 
  

Elitza Guieorgieva les cosmonautes ne font que passer :  ce roman a été cité trois fois

Alexandra : Les cosmonautes ne font que passer est un ouvrage plus profond qu’il n’y parait au premier abord. C’est un roman initiatique sur la perte de l’innocence. Il y a l'avant (avant l’effondrement des régimes communistes en Europe et la fin de la dictature en Bulgarie) et l'après (qui n’est pas très emballant non plus).

Keisha : "Voilà un livre qu'on ne lâche pas, au ton décontracté et malicieux, dévoilant sans appuyer les réalités des changements en Bulgarie et le passage de l'enfance à l'adolescence de l'héroïne dont on ne connaît pas le nom, tiens. Cela se savoure comme un bonbon acidulé, tout en souriant et parfois soupirant. "

 


Rene Karabash : Vierge jurée trois lecteurs

Passage à l'est : "Ces deux aspects – le style, la structure – rendent le roman bien plus intéressant et riche que ne le fait le résumé qui m’avait d’abord donné l’impression qu’il s’agissait d’un livre de fiction sur la condition féminine dans une société autre – et plus archaïque – que celle de la France

 


Yordan Raditchkov : Les récits de Tcherkaski  (2)

Patrice "Si je ne suis pas forcément ce genre de lecteur qui se laisse porter par le côté magique de certaines nouvelles, j’ai apprécié le style et la construction de celles-ci, certains éléments de l’histoire se répétant d’une nouvelle à l’autre. Sa façon de décrire les paysans et le milieu dans lequel ils vivent vaut à lui seul le détour. "

 


 

 Abraham Wagenstein  (2)

Claudialucia : "Ainsi nous apparaît ce vieux quartier de Plovdiv, avec le pittoresque de ses populations mêlées, avec ses commerces débordants de denrées orientales, et le peuple si divers, si bariolé, le grand père et ses amitiés, ses disputes et ses réconciliations, toute une vie chaleureuse et dense évoquée dans un style prolixe, vivant, plein de sève." 

  


 

Anton Dontchev : (2) avec un beau roman historique Les Cent frères de Manol

Miriam "J’ai aimé ces personnages nombreux, ces contes, ces mythes, tragédie  sans  cesse recommencée. J’ai aimé ce récit complexe loin du manichéisme où même le pire tortionnaire révèle son humanité et les héros, leurs faiblesses."

Keisha est seule à avoir lu Le roi d'argile de Dobromir Baïtchev qu'elle nous recommande : "une lecture coup de coeur pour moi et à remercier l'éditeur j'ai laissé traîner ce livre sur les étagères près de deux ans, honte à moi, mais une fois commencé, je ne l'ai pas lâché."  Seule aussi Fanja a lu Gieorgui Gospodinov ; seul Patrice avec Albena Dimitrova Sacha  avec Zinaïda Polimenova ;  Passage à l'Est avec  Sevda Sevan  : "Cette légèreté de la touche de l’autrice dans l’agencement du récit marque également son rapport à l’Histoire, qui est toujours présente mais sans être particulièrement incarnée par les personnages." et un policier Claudialucia avec Elena Alexieva.

 

Les classiques 

 

Ivan Vazov

 

 Les écrivains classiques sont beaucoup moins représentés Yordan Yovkov  (1880-1937)  et Ivan Vazov  ( 1850-1927)

 


 

Yordan Yovkov : Un compagnon

Sacha : "Yordan Yovkov nous fait vivre l’absurdité de la guerre et nous émeut grâce à ce cheval qui ne paie pas de mine, mais qui s’attire le respect et l’affection des hommes par sa loyauté sans faille. C’est un récit intemporel et touchant qui méritait bien cette mise en valeur éditoriale et qui donne envie de lire d’autres nouvelles de Yovkov."

 

 

 Ivan Vazov : sous le joug

Je(claudialucia) suis la seule à l'avoir lu. Je le recommande chaudement surtout si vous allez en Bulgarie. Vous trouverez Ivan Vazov partout, les plaques des noms des rues, les portraits dans les musées, les statues sur les places, c'est le nom du grand théâtre de Sofia. J'ai eu l'impression que ne pas connaître Ivan Vazov en Bulgarie, c'est comme ne pas connaître Victor Hugo en France !  

Claudialucia : "Tous les ingrédients sont là pour faire de ce roman un plaisir de lecture, émotion, aventures, héroïsme, trahisons, dangers, amitié, amour et rire mais aussi connaissance d’un peuple, de ses coutumes et ses croyances, rencontre de ses héros et de ses disparus, de sa révolte contre le joug ottoman qui le soumet, de la souffrance d'une répression injuste et sanguinaire.  Un beau roman. "  

 

Sofia : Théâtre Ivan Vazov
  

Et ne pas oublier "notre" Jules Verne avec Le Pilote du Danube et Kereban le têtu

 

*** 

Anne-Yes 

 Rhapsodie balkanique de Maria Kassimova-Moisset

 

Claudialucia

 Challenge Bulgarie : Littérature Histoire Art qui se joint à moi ?

Les Héros nationaux bulgares : Hristov Botev, Vassil Levski, Hadji Dimitar

Sofia la cathédrale Nevsky et le musée des icônes

Sofia : les édifices religieux : églises, mosquée, synagogue 

 Les peintres bulgares  : Vladimir Dimitrov-Maïstora dit Le Maître et Radi Nedelchev 

 Les peintres bulgares de Plovdiv  (1) : Vladimir Dimitrov Le Maître et Radi Nedelchev

Les peintres bulgares de Plovdiv (2) : Dimiter Kirov et Georgi Bojilov-Slona

Каракачани : En Bulgarie, les karakatchans, un peuple nomade d'origine grecque
 
 Le monastère de Rila

Elena Alexieva : Le prix Nobel  

Theodora Dimova : les dévastés 

Anton Dontchev : Les cent frères de Manol

 Elitza Guieorgieva : Les cosmonautes ne font que passer

Kapka Kassabova : Elixir 

Victor Paskov : Ballade pour Georg Hanig

Yordan Raditchkov  : Le poirier/ Les noms

Yordan Raditchkov : les récits de Tcherkaski

Ivan Vazov : sous le joug

Jules Verne : Le pilote du Danube 

Jules Verne : Kereban le têtu 

Yordan Yovkov Un compagnon mon billet 

Yordan Yolkov Soirée étoilée mon billet

 Wagenstein Abraham : Abraham Le poivrot (1)

Wagenstein Abraham : Abraham le Poivrot :  Plovdiv (2)

 

Fanja

Le pays du passé de Gueorgui Gospodinov 

 Paskov  Viktor : La Ballade de Goerg Henig


Ingammic 

Rhapsodie balkanique de Maria Kassimova-Boisset 

 

Alexandra Je lis je blogue
 

Elitza Guieorgieva : Les cosmonautes ne font que passer 

 Kapka Kassabova : Lisière

Viktor Paskov Ballade pour Georg Henig  

 

Keisha : 

Le roi d'argile de Dobromir Baïtchev

 Elitza Guiergieva :  Les cosmonautes ne font que passer

Miriam 

Carnets bulgares 

 Monastère de Rila (1)

 Monastère de Rila Les fresques (2)

 Monastère de Rila : promenade et musée (3)

Theodora Dimova : Les dévastés 

Anton Dontchev : Les cent frères de Manol

Kapka Kassabova Elixir ou la vallée de la fin des temps

Kapka Kassabova : L'esprit du lac 

Kapka Kassabova : Lisière 

Kapaka Kassabova : Anima 

Rene Karabash : La vierge jurée 

Marie Kassimova-Moisset :  Rhapsodie balkanique 

Alexandre Levy : Carnets de la Strandja : d'un mur à l'autre 1989-2019 

Paskov Victor : La ballade pour Georg Henig

Jules Verne : Kereban le têtu 

Jules Verne : Le pilote du Danube 

Angel Wagenstein :  Adieu Shangaï

Angel Wagenstein : Le pentateuque ou les cinq livres d'Israel

  

Passage  à L'Est :

 Quelque part dans les Balkans  :  Sevda Sevan

Rene Karabash : Vierge Jurée

Patrice  

Albena Dimitrova : Nous dînerons en français

Yordan Raditchkov : les récits de Tcherkaski 

 Maria Kassimova-Moisset : Rhapsodie balkanique

Sacha  

 Sacha initie un challenge bulgare dans son blog : voir ici

 Theodora Dimova : Les dévastés

Theodora Dimova : Mères 

Rene Karabash : Vierge jurée

Maria Kassimova-Moisset : Rhapsodie balkanique

Viktor Paskov : La Ballade pour Georg Henig

Zinaïda Polimenova : Nucleus, ce qui reste quand il n'y a plus rien

  Yordan Yovkov : Un compagnon





 

chez Sacha

 

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