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mardi 21 octobre 2025

Joel Dicker : La Très Catastrophique Visite du Zoo

 


Comment expliquer cette très catastrophique visite du zoo, visite de la classe de Joséphine accompagnée de son institutrice Mademoiselle Jennings et du directeur de son école ? C’est ce que la petite Joséphine, va expliquer à ses parents. 

Tout a commencé quand leur classe « spéciale » a été  intentionnellement inondée et que les six élèves et leur institutrice ont dû intégrer l’école voisine des « enfants normaux ».

 Mais qui a pu commettre cet acte criminel, l’inondation de l’école spéciale et pourquoi ? Les enfants décident de mener l'enquête,  aidés par la grand-mère de Giovanni, qui adore les histoires policières.

Cela n’ira pas sans mal et sans incidents ! Chacun de ses enfants, par ailleurs attachants, ayant des problèmes et n’entrant pas dans le moule et la logique des adultes. L’intégration dans la nouvelle école n’est pas évidente.  

Le récit mené par la fillette qui présente les évènements de son point de vue, naïf, logique jusqu’à l’absurde, se veut léger et amusant. Et c’est vrai que l’on peut rire de l’avalanche d’incidents qui s’enchaînent et submergent les adultes, le policier, le père Noël et ce sympathique Directeur qui fait  son possible pour que les élèves de l’Ecole Spéciale se sentent à l’aise et surtout leur maîtresse, la belle Mademoiselle Jennings. 

J’ai bien aimé certains passages qui m’ont fait sourire comme lorsque le directeur s’efforce de faire comprendre aux élèves ce qu’est la démocratie ou lorsque les enfants font tout, lors de cette fameuse visite au zoo, pour que Mademoiselle Jennings tombe amoureuse du directeur. Mais malgré tout j’ai eu du mal avec cette fausse naïveté. J’avais pourtant aimé Le Petit Nicolas à l’époque de sa parution mais, là, il m’a semblé que je lisais un livre pour enfants. Comme il arrive souvent avec ce procédé,  je me disais que le second degré ne pouvait pas être perçu par les enfants et qu’il était trop simpliste pour s’adresser aux adultes.

 La quatrième de couverture évacue le problème en affirmant : «  Et c’est justement le tour de force de ce livre, mêlant plusieurs niveaux de compréhension, qui émerveillera lecteurs de tous âges et tous horizons. ». C’est possible, si l’on veut lire ce roman juste pour s’amuser.  Mais il m’a laissée sur ma faim car l’écrivain aborde des sujets sérieux comme l’école inclusive, par exemple, mais en le délayant dans les bons sentiments alors que, tout au moins en France,  c’est un sujet  beaucoup plus complexe. Finalement, j’ai été partagé entre l’amusement, parfois, et l’agacement, souvent, pour ce roman qui reste superficiel.

 

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