Comment expliquer cette très catastrophique visite du zoo, visite de la classe de Joséphine accompagnée de son institutrice Mademoiselle Jennings et du directeur de son école ? C’est ce que la petite Joséphine, va expliquer à ses parents.
Tout a commencé quand leur classe « spéciale » a été intentionnellement inondée et que les six élèves et leur institutrice ont dû intégrer l’école voisine des « enfants normaux ».
Mais qui a pu commettre cet acte criminel, l’inondation de l’école spéciale et pourquoi ? Les enfants décident de mener l'enquête, aidés par la grand-mère de Giovanni, qui adore les histoires policières.
Cela n’ira pas sans mal et sans incidents ! Chacun de ses enfants, par ailleurs attachants, ayant des problèmes et n’entrant pas dans le moule et la logique des adultes. L’intégration dans la nouvelle école n’est pas évidente.
Le récit mené par la fillette qui présente les évènements de son point de vue, naïf, logique jusqu’à l’absurde, se veut léger et amusant. Et c’est vrai que l’on peut rire de l’avalanche d’incidents qui s’enchaînent et submergent les adultes, le policier, le père Noël et ce sympathique Directeur qui fait son possible pour que les élèves de l’Ecole Spéciale se sentent à l’aise et surtout leur maîtresse, la belle Mademoiselle Jennings.
J’ai bien aimé certains passages qui m’ont fait sourire comme lorsque le directeur s’efforce de faire comprendre aux élèves ce qu’est la démocratie ou lorsque les enfants font tout, lors de cette fameuse visite au zoo, pour que Mademoiselle Jennings tombe amoureuse du directeur. Mais malgré tout j’ai eu du mal avec cette fausse naïveté. J’avais pourtant aimé Le Petit Nicolas à l’époque de sa parution mais, là, il m’a semblé que je lisais un livre pour enfants. Comme il arrive souvent avec ce procédé, je me disais que le second degré ne pouvait pas être perçu par les enfants et qu’il était trop simpliste pour s’adresser aux adultes.
La quatrième de couverture évacue le problème en affirmant : « Et c’est justement le tour de force de ce livre, mêlant plusieurs niveaux de compréhension, qui émerveillera lecteurs de tous âges et tous horizons. ». C’est possible, si l’on veut lire ce roman juste pour s’amuser. Mais il m’a laissée sur ma faim car l’écrivain aborde des sujets sérieux comme l’école inclusive, par exemple, mais en le délayant dans les bons sentiments alors que, tout au moins en France, c’est un sujet beaucoup plus complexe. Finalement, j’ai été partagé entre l’amusement, parfois, et l’agacement, souvent, pour ce roman qui reste superficiel.

Dicker et moi, essayé une fois, et abandon...
RépondreSupprimerJe n'avais pas vraiment adhéré à son premier roman, la Vérité sur... il y avait beaucoup de de détails qui ne m'avaient pas plu. Et là de même !
SupprimerJ'ai lu plusieurs avis mitigé sur ce roman. En tant que lectrice de polars, je n'avais pas détesté La Vérité sur l'affaire Harry Quebert. J'ai même lu un autre titre de l'auteur mais je ne me souviens plus lequel
RépondreSupprimerJe disais à Keisha que je n'avais pas vraiment aimé la vérité et là, c'est la même chose.
SupprimerJe n'ai jamais été tentée par cet auteur...
RépondreSupprimerj'avais lu un billet très positif sur ce livre , alors j'ai voulu essayer.
Supprimerj'avais entendu le nom de Dicker et je me demandais pourquoi je n'avais jamais essayé. Je ne me le demande plus. Passons à d'autres lectures...
RépondreSupprimerTout comme Ingannmic, et j'avoue que tu ne me donnes pas plus envie d'essayer un de ses livres. Bon, ce n'est pas comme si je n'avais rien à lire.;)
RépondreSupprimerIl m'a souvent fait sourire. Il m'a beaucoup étonnée par rapport au reste des livres de cet auteur !
RépondreSupprimerTous les ans à la toussaint je reçois deux de mes petits enfants, l'an dernier, ils avaient 8 et 10 ans, et la tradition veut que je leur lis un roman. Ils ont absolument adoré ce roman, et était tordu de rire avec la scène du policier. Il a eu tellement de succès que la plus jeune a voulu l'emporter pour que la maîtresse le lise à la classe, mais elle a été un peu déçue car ses camardes de classe ont moins ri qu'elle.
RépondreSupprimerComme Keisha, j'ai lu son premier roman, je n'ai pas compris son succès, je n'ai vraiment pas aimé.
RépondreSupprimerJ'essaierai de le lire car depuis que j'ai vu que c'était Joël Dicker qui avait fait traduire et éditer en France le livre de Marianne Wolf, Lecteur, reste avec nous, il m'est vraiment sympathique. Et comme je n'ai rien lu de lui depuis La vérité sur l'affaire Harry Quebert...
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