Wens de En effeuillant le chrysanthème et moi-même nous vous proposons, le samedi, un jeu sous forme d'énigme qui unit nos deux passions : La littérature et le cinéma!Il s'intitule : Un livre, Un film.
Consignes : Vous pouvez donner vos réponses par mail (que vous trouverez dans mon profil) et me laisser un mot dans les commentaires sans révéler la réponse pour m'avertir de votre participation. Le résultat de l'énigme et la proclamation des vainqueurs qui n'auront gagner que la gloire de participer (avouez que c'est beaucoup!) sera donnée le Dimanche.
Mais qu'ont-ils donc Wens et Claudialucia avec les pirates? Des pirates samedi dernier, et aujourd'hui encore! C'est que cette année quatre films de pirates ont été entièrement restaurés et passent dans les salles de cinéma. L'île au trésor vous a été proposé samedi 8 Octobre et sortira bientôt, celui-ci que vous avez à découvrir est projeté dans les salles depuis le mois d'Avril.
Et comme ce film est une adaptation d'un roman, voilà que moi, Claudialucia, j'interviens.
Enigme n° 6
Sa majesté des mouches de Richard Brooks
Le roman et le film portent le même titre français. (Voir WENS) Le livre est d'un écrivain britannique né en 1900 et mort en 1976. Il a été écrit en 1929. Personnellement, je l'ai lu en traduction française, à sa sortie en poche en 1958 quand j'étais enfant et je ne l'ai jamais oublié, certains détails m'ayant tellement frappée.
Le sujet : Des enfants sont enlevés par des pirates.
Le sujet : Des enfants sont enlevés par des pirates.
En fait, ce n'est pas du tout un roman pour la jeunesse; il aborde des question philosophiques : l'enfance est-elle innocente? Qu'est-ce que la civilisation? L'état de nature est-il bon? et les conclusions sont assez pessimistes. Je ne crois pas que le livre soit très connu en France mais il l'est beaucoup plus en Angleterre puisqu'il a inspiré à William Golding Sa Majesté des mouches (1954). Je vous présente un extrait du roman. Si cela ne suffit pas, demandez moi des indices supplémentaires.
Ils s'arrêtèrent, épouvantés, et commencèrent à se rendre compte qu'après tout l'orage était d'une violence extraordinaire. Ils s'aperçurent qu'ils étaient trempés jusqu'aux os, et cela, depuis leur sortie de la maison. Les éclairs entretenaient une lueur continue, se jouaient jusque sur les étriers d'acier; et tout d'un coup ils virent que leur père avait peur. Ils volèrent vers la maison bouleversés; il y fut presque aussi vite qu'eux. Mrs Thorton se précipita :
-Ah! mon ami, quel bonheur...
- Je n'ai jamais vu pareil orage! Pourquoi diable avez-vous laissé sortir les enfants?
-Ah! mon ami, quel bonheur...
- Je n'ai jamais vu pareil orage! Pourquoi diable avez-vous laissé sortir les enfants?