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dimanche 22 mars 2020

La citation du dimanche : Balzac et les vieilles filles, Le curé de Tours

Voilà une LC avec Maggie sur le roman de Balzac : Le curé de Tours pour le 22 Mars. C'est pourquoi je présente à la fois mon billet sur le livre et la citation de Balzac sur ... les vieilles filles !

Le curé de Tours de Balzac est François Birotteau, frère de César, personnage récurrent de la comédie humaine. Il apparaît dans ce court roman comme un personnage malheureux conduit par ses ennemis à la dernière extrémité. Quoi de plus cruel que la tragédie vécue par ce pauvre homme, par ailleurs bon et naïf mais aussi peu intelligent et balourd ? Certes, le complot qui le terrasse n'est pas lié à quelque grande  cause mais à des problèmes prosaïques qui peuvent sembler dérisoires à d’autres yeux que ceux de l’intéressé!   Et pourtant quand la méchanceté humaine alimentée par la haine et le dépit s’exerce sur la victime, celle-ci peut-être touchée autant que s’il s’agissait d’un combat glorieux. Surtout quand on est un pauvre curé de campagne, dont la seule joie, faute de passion amoureuse ou intellectuelle, réside dans un fauteuil confortable au coin du feu, de bons petits plats mitonnés avec amour et des pantoufles à portée de main.

« Etre le pensionnaire de mademoiselle Gamard, et devenir chanoine, furent les deux grandes affaires de sa vie; et peut-être résument-elles exactement l’ambition d’un prêtre, qui, se considérant comme en voyage vers l’éternité, ne peut souhaiter en ce monde qu’un bon gîte, une bonne table, des vêtements propres, des souliers à agrafe d’argent, choses suffisantes pour les besoins de la bête, et un canonicat pour satisfaire l’amour propre…. »
 
Pauvre Birotteau, il ne savait pas qu’en offensant sa logeuse, Mademoiselle Gamard, une vieille fille aigrie, et en occupant le confortable logement loué par son ami, le chanoine Chapeloup, - qui lui a légué ses meubles en mourant - , il allait déchaîner contre lui non seulement l’ire de la vieille bigote mais aussi la haine de L’abbé Troubert. Ce dernier, jaloux de Chapeloup, voulait cet appartement pour lui. Birotteau sera donc dépouillé de tout ce à quoi il tenait et même abandonné par ses amis.

Le Curé de Tours, récit inséré dans Les scènes de la vie de province, a pour sous-titre  : Les célibataires. Balzac, moraliste, y excelle à peindre les mesquineries, les ridicules, la méchanceté et l’égoïsme des provinciaux, sans épargner personne :  nobles, bourgeois ou religieux. Nul échappe à son oeil acéré et son croc vindicatif ! Ici, comme le sous-titre l’indique, ce sont les célibataires qui sont visés.

Les célibataires

MIchel Bouquet : le perfide abbé Troubert
Les célibataires sont les religieux, Chapeloup, Birotteau et Troubert et  l’on ne peut dire qu’ils sortent grandis par la satire. Manquant de spiritualité et d’élévation, ils possèdent, « l’égoïsme naturel à toutes les créatures humaines, renforcé par l’égoïsme particulier du prêtre… », préoccupés surtout par les satisfactions de leurs appétits et de leurs ambitions, ils sont prêts à tout sacrifier pour parvenir à leur fin. Chapeloup y parvient par l’intelligence, une fine connaissance des autres; Birotteau, dans son égoïsme gentil et imbécile, est trop sot pour s’en sortir, et Troubert, le plus redoutable utilise les coups bas, l’intrigue, n’hésitant pas à spolier son voisin. A travers ce personnage, Balzac décrit la toute puissance des congrégations capables de faire et défaire les fortunes y compris celles des nobles.

Mais la pire des célibataires, croyez-le, c’est la femme, bien sûr ! dont l’exemple est ici l’antipathique Mademoiselle Gamard.  

Une vieille fille !

Suzanne Flon : mademoiselle Gamard

 "Les vieilles filles n’ayant pas fait plier leur caractère et leur vie à une autre vie ni d’autres caractères, comme l’exige la destinée de la femme, ont pour la plupart la manie de vouloir tout faire plier autour d’elle."
 
Et là vous pouvez compter sur Balzac le réactionnaire, le rétrograde, pour en rajouter !

" Si tout dans la société comme dans le monde, doit avoir une fin, il y a certes ici bas quelques existences dont le but et l’inutilité sont inexplicables. La morale et l’économie politique repoussent également l’individu qui consomme sans produire (..) Il est rare que les vieilles filles ne se rangent pas d’elles-mêmes dans la classe de ces êtres improductifs"

Ne pensez pas, en effet, que Balzac critique cette manière de considérer "la vieille fille", au contraire , et, là, je m’énerve mais c’est aussi cela la littérature ! Vivre et réagir ! Et même si je m’efforce toujours de me replacer dans le siècle d’un écrivain pour pouvoir le juger, de ne jamais faire d’anachronisme dans ma façon d’aborder la littérature, je ne peux supporter les idées étroites de Balzac, méprisant les femmes, du moins celles qui n’entrent pas dans un moule, il a le don de me faire sortir de mes gonds !  Même à son époque, il y avait des hommes plus ouverts  !
Mademoiselle Gamard détient donc la palme non du martyre mais du mépris, de l’exécration !  Pourquoi est-elle devenue aigrie et méchante ? parce qu’en restant célibataire, elle est un poids inutile dans la société

 
"En restant fille, une créature du sexe féminin n’est plus qu’un non-sens : égoïste et froide, elle fait horreur. Cet arrêt implacable est malheureusement trop juste pour que les vieilles filles en ignorent les motifs."

"Ces êtres ne pardonnent pas à la société leur position fausse, parce qu’ils ne se la pardonnent pas à eux-mêmes."

"Puis elles deviennent âpres et chagrines, parce qu’un être qui a manqué à sa vocation est malheureux ; il souffre , et la souffrance engendre la méchanceté."

Bon, voilà, j’ai maintenant terminé ma petite colère littéraire et féministe, donc j’en reviens à l’ouvrage lui-même. Comme d’habitude Balzac exerce son talent à cette peinture acerbe de la société provinciale et il y réussit.  Le personnage de César Birotteau me rappelle le colonel Chabert, non pour la similitude des personnages, bien au contraire, mais parce que tous deux sont victimes de la société qui les spolie et les rejette. On éprouve pour lui de la compassion et l’on referme le livre en se disant que l’on a assisté à une petite scène désolante de la cruauté habituelle à la comédie humaine.

Lecture commune avec Maggie : Voir le Curé de Tours ici

dimanche 15 mars 2020

La citation du Dimanche : Jack London, La peste écarlate et Calendrier des LC du challenge Jack London

Venise : le masque des médecins de la peste

Je viens d’aller voter et une promenade dans la ville d’Avignon où tous les cafés, les restaurants sont fermés, les rues quasi désertes, m’a montré une facette de la  ville que je ne connaissais pas ! Je suppose qu’il en est de même chez vous ! Certes, les rues d’Avignon ne sont pas toujours très animées le dimanche mais les terrasses des cafés et les places sont bondées, le palais des papes, le Rocher des Doms regorgent de monde.

Le pont d'Avignon presque déserté !
Comment ne pas penser dans ces circonstances, même si nous n’en sommes pas là,  quand on est une incorrigible « littéraire » ou « lectrice » aux livres qui parlent de la peste ou autres épidémies, de la destruction de la planète par la maladie.

" Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés :
On n’en voyait point d’occupés
à chercher le soutien d’une mourante vie
;"
La Fontaine

Après les vers de La Fontaine, c'est, bien sûr à Camus que j'ai pensé  : La Peste. Pourquoi ? parce que Camus !

"La mort du concierge, il est possible de le dire, marqua la fin de cette période remplie de signes déconcertants et le début d’une autre, relativement plus difficile, où la surprise des premiers temps se transforma peu à peu en panique. Nos concitoyens, ils s’en rendaient compte désormais, n’avaient jamais pensé que notre petite ville pût être un lieu particulièrement désigné pour que les rats y meurent au soleil et que les concierges y périssent de maladies bizarres. De ce point de vue, ils se trouvaient en somme dans l’erreur et leurs idées étaient à réviser. Si tout s’était arrêté là, les habitudes sans doute l’eussent emporté. Mais d’autres parmi nos concitoyens, et qui n’étaient pas toujours concierges ni pauvres, durent suivre la route sur laquelle M. Michel s’était engagé le premier. C’est à partir de ce moment que la peur, et la réflexion avec elle, commencèrent"
 et tout de suite après  à Le hussard sur le toit  parce que  Giono !
et puis aussi, en laissant les titres remonter à ma mémoire sans ordre chronologique et de manière non-exhaustive, ce livre de Patrick Deville Peste et choléra que j’avais beaucoup apprécié et très loin dans mon adolescence La Mousson de Louis Bromfield, et Les mouches de Sartre, Le Décameron de Boccace, Mort  à Venise de Thomas Mann, Les hommes protégés de Robert Merle sans compter ceux que je n’ai pas encore lus et que je ne connais que de nom  : le journal de la peste Daniel Defoe, L’amour  au temps du choléra Gabriel Garcia Marquez  et tant d'autres...

CHALLENGE JACK LONDON : CALENDRIER DES LC


Mais c'est le livre de Jack London sur ce sujet dont je voudrais vous proposer la lecture commune dans le cadre du challenge Jack London  : La Peste écarlate paru en 1912. Au moins si nous sommes confinés que ce soit pour faire quelque chose d'intelligent : LIRE !

Dans La Peste écarlate, Jack London,  imagine qu'une maladie détruit l'espèce humaine en 2013.  Parmi les rares survivants - qui sont pratiquement retournés au  temps de la préhistoire - un grand père raconte, soixante ans après, l'histoire à ses petits-enfants  :

Le monde tout entier fourmillait d’hommes. Le grand recensement de l’an 2010 avait donné huit milliards* pour la population de l’univers. Huit milliards ou huit coquilles de crabes... Ce temps ne ressemblait guère à celui où nous vivons. L’humanité était étonnamment experte à se procurer de la nourriture. Et plus elle avait à manger, plus elle croissait en nombre. Si bien que huit milliards d’hommes vivaient sur la terre quand la Mort Écarlate commença ses ravages.

*En 2015, le recensement  donnait 7, 7 milliards d'êtres humains. Bravo, Jack London !



Toutes mes excuses. J'ai tardé pour vous donner les dates des LC sur Jack London car j'étais de garde de petite- fille, malade, sans coronavirus !

23 Mars  :  Une fille des neiges


30 Mars  : La peste écarlate (si vous ne l'avez pas, vous pouvez le lire sur ebooks gratuits :  voir ce lien https://beq.ebooksgratuits.com/classiques/London-peste.pdf     

C'est un roman très court de 200 pages.


23 Avril : le peuple de l'abîme 

Vous pouvez laisser les liens vers vos billets sur la page correspondant à la Vignette challenge Jack London dans la colonne de droite de mon blog.



dimanche 8 mars 2020

La citation du dimanche : Camilla Grebe : les réseaux sociaux

Camilla Grebe
Dans L’ombre de la baleine, roman policier, l’écrivaine suédoise, Camilla Grebe, ne se prive pas de jeter un coup d’oeil critique sur notre société et en particulier sur notre addiction aux réseaux sociaux. Je n'ai pas encore commenté le livre mais, en attendant, voilà de quoi, nous interroger sur nous-mêmes et sur notre société.

Le syndrome du "J'en ai plus rien à foutre du temps présent"
Voir dessins humoristiques sur notre addiction aux réseaux sociaux

L’un des personnages secondaires, Martin, est étudiant en sociologie. Il discute avec Manfred, le narrateur, et son épouse Afsaneh sur le sujet de sa thèse, le narcissisme.

« - Le narcissisme ou plus précisément, pourquoi les personnalités narcissiques sont de plus en plus nombreuses aujourd’hui. (…)
J’interviens
- Mais pourquoi serions-nous devenus plus narcissiques?
Martin a un sourire en coin.
-La société a changé, les structures sociales ont éclaté, la plus petite unité n’est plus la famille, mais l’individu. S’ajoute à cela la montée en puissance des réseaux sociaux. Plus d’un milliard de personnes se connectent sur Facebook chaque mois. Un milliard. Vous imaginez ? Et les autres plateformes se développent à vitesse grand V. Il y a une forte corrélation entre la dépendance aux réseaux sociaux et le comportement narcissique. Une corrélation établie par essai clinique. En réalité, ce n’est pas étonnant - l’objectif est de montrer une façade qui permet d’engranger le plus de likes, de commentaires, enfin ce qui intéresse l’utilisateur.
- Mais les gens n’ont-ils pas toujours eu besoin de reconnaissance sociale ? demandé-je.
-Si, mais la technologie a pris en otages notre quête naturelle d’interactions et d’acceptation sociale. Aujourd’hui, il y a des gens qui ne sortent plus de chez eux, qui ne font que se prendre en photo ou se filmer dans différentes situations pour poster leurs images sur les réseaux sociaux. Et tous leurs amis sont en ligne. Ils ont fusionné avec la technologie.
-C’est un peu comme les mariages chinois (dit Afsaneh)
Il est assez courant de ne pas organiser de fête pour son mariage. Au lieu de cela, les jeunes époux se rendent chez un photographe et se font tirer le portrait avec un tas d’accessoires, verre de champagne à la main, couteau et fausse pièce montée, décors devant lesquels ils s’embrassent. Et au Japon, apparemment, on peut faire appel à des figurants pour poser sur la photo de mariage.
-  Tout à fait répond Martin.(..) Je me suis rendu à Auschwitz, l’hiver dernier : vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui prennent des selfies ! Comme si elles avaient d’avantage à coeur de montrer qu’elles y étaient allées que de réfléchir à ce qui s’y est passé.
Le visage d’Afsaneh se tord dans une grimace.
-C’est vrai ? ça m’aurait fait vomir de voir quelqu’un prendre la pose devant les chambres à gaz.
-Et pourtant c’est ce que faisaient les gens. Et ce n’est que le  début. Internet a modifié le contrat social. Celui qui régule le nombre de fois que l’on peut dire : «  regarde-moi ». Dans la vie réelle, on ne peut recevoir des commentaires positifs sans relâche comme sur Internet. Alors pourquoi se concentrer sur la vie réelle?
-Donc Facebook a gagné ?
C’était dit comme une plaisanterie, mais Martin ne sourit pas.
- Sais-tu que Facebook a explosé au moment où l’entreprise a inventé le like ?
Une certaine Leah Pearlman en a eu l’idée, si je ne m’abuse. C’était il y a près de dix ans et cette petite icône, le pouce levé, a transformé internet. Il a changé les comportements humains, il a permis à des entreprises de fleurir, à d’autres de s’effondrer. Il a fait élire et fait tomber des présidents.
- Tu n’exagères pas un peu ?
Martin secoue vivement la tête.
-Les réseaux sociaux vont transformer notre société en profondeur. Ils vont NOUS transformer en profondeur.  Et pas nécessairement en bien.


Et la solitude pour ceux qui ne suivent pas le mouvement
Voir dessins humoristiques sur notre addiction aux réseaux sociaux

Un narcissisme accru
Voir dessins humoristiques sur notre addiction aux réseaux sociaux

dimanche 1 mars 2020

La citation du dimanche : l'arbre avec JMG Le Clezio

Piet Mondrian
Le Clezio L'inconnu sur la terre
Je verrai son corps debout, immense, tout entier des racines jusqu'au bout de ses plus fines branches, et le ciel couvert de ses feuilles vert sombre, j'entendrai le vent et le brouhaha d'ailes des oiseaux, je sentirai l'odeur puissante de la terre et des feuilles mêlées, tout cela, et tant d'autres secrets qui sont avec lui. Je le verrai, et ce sera comme s'il n'y avait plus de regards cupides, plus de souffrance, plus de crainte, plus de faim nulle part. Ce sera comme s'il n'y avait plus que ce règne tranquille, cette arche sur le cours du temps. Je le verrai, et je pourrai être une feuille, rien qu'une feuille parmi les milliers de feuilles sur ses branches. Je le verrai comme s'il était plus haut que n'importe quel horizon, et je serai une petite parcelle oubliée, une miette de terre, à l'abri sous la voûte éternelle de son ombre.        

L'arbre rouge Séraphine Louis
Le Clezio Voyage au pays des arbres

 Les gens qui ne savent pas apprivoiser les arbres disent que les forêts sont silencieuses. Mais dès que tu siffles, et que tu siffles bien, comme un oiseau, tu commences à entendre le bruit que font les arbres. Il y a d'abord ces bâillements et ces respirations aiguës. Puis tu perçois d'autres bruits. Il y a des coups lourds, comme s'il y avait un coeur qui battait quelque part sous la terre. Puis tout un tas de craquements, des branches qui se redressent avec des explosions, des feuilles qui se mettent à trembler, des troncs qui se dérident. Il y a surtout des bruits de sifflements, parce que les arbres te répondent. Ca c'est le langage des arbres.

et maintenant les arbres de mon musée imaginaire

 
Tom Thompson groupe des sept peintre canadien

Klimt L'arbre aux pommes


Le douanier Rousseau




Carmichael peintre canadien groupe des sept

Camille Corot


Claude  Monet  : peupliers au bord de l'Epte

Pekka Hanonen peintre finnois

Marc Chagall le poète et l'arbre


L'arbre de Mondrian

Séraphine Louis peintre naïf

Nikolaï Astrup peintre norvégien

Vincent Van Gogh

Egon Schiele  : Quatre arbres
Kano Eitoku peintre japonais (XV siècle)
Lawrence Harris groupe des sept peintre canadien
Paul Gauguin paysage avec arbres

Salvador Dali

Auguste Renoir

Gustave Courbet Le chêne
Gaspar Friedrich l'arbre aux corbeaux

Gustaf Fjaestad peintre suédois : Arbres gelés au coucher de soleil

Gilda Campanella  artiste contemporaine
Georgia OKeeffe : le grand arbre

et finir par un rameau du printemps de Van Gogh
et vous ? quels sont les arbres de votre musée imaginaire?

Quel arbre peint (et par quel artiste) aimeriez-vous avoir dans votre musée imaginaire? Merci à toutes celles qui répondront.

 Tania (Textes et prétextes Ici )m'a répondu en citant les arbres de Léon  Spillaert, un peintre belge que j'ai découvert à Bruxelles.  Alors voilà la forêt de Tania.

Léon Spillaert

Léon Spillaert

Léon Spillaert
Adrienne (Abécédaire du temps qui passe ici )  propose les arbres de René Magritte .

René Magritte
René Magritte
René Magritte
René Magritte

Thérèse (blog toulouse a to z bis ici)  propose dans la nature un arbre le Mesquite (de la famille des acacias ) qu'elle a beaucoup côtoyé aux Etats-Unis et le poirier de Pissarro

Mesquite en fleurs en Arizone
Mesquite ou prosopis
Paul Emile Pissarro poirier en fleurs à Eragny matin
Paul Emile Pissarro le poirier en fleurs
Paul Emile Pissarro  poirier  en fleurs

Merci à Martina qui nous fait découvrir les arbres d'Albert Dürer


Albert Dürer  : moulin

Albert Dürer (détail)

Albert Dürer paysage de montagne avec arbres
Albert Dürer