Dans Le sixième jour Andrée Chédid raconte l'histoire de Om Saddika Hassan, une vieille femme prête à tous les sacrifices pour sauver son petit-fils atteint du choléra. Dès les premiers signes de la maladie, elle fuit sa maison, laissant son mari grabataire à la garde d'un voisin. Elle veut éviter que l'enfant ne soit amené par les services sanitaires dans un hôpital, autrement dit dans un mouroir, où il n'aurait aucune chance de survie. Andrée Chedid raconte le combat terrible et implacable de cette grand mère contre la mort dans l'attente du sixième jour, celui où le malade qui a la chance de réchapper à la terrible maladie revient à la vie.
Le récit est ancré dans la réalité. André Chédid décrit la vie quotidienne des gens dans les quartiers populaires du Caire. L'écrivain brosse des portraits de personnages pris sur le vif : La vieille femme qui lave le linge pour les riches familles bourgeoises est une mère Courage dont le dévouement est sans limites et qui peut être redoutable quand il s'agit de sauver la vie de l'enfant. L'instituteur, jeune homme plein de dignité, croit en son métier et aux mérites de l'instruction, Okkasionne qui gagne sa vie en donnant de spectacles de rue avec sa guenon, Mangua, est un personnage haut en couleur, inquiétant et dangereux, mais ambivalent prêt à trahir pour de l'argent mais pleurant sur son singe qu'il croit mort. Le batelier et son aide représentent l'humanité compatissante.
Mais au-delà du réalisme, le roman prend une dimension métaphysique et presque fantastique. C'est un combat contre la Mort que mène la vieille femme et elle lui dispute le garçon avec férocité. La Mort devient un personnage du roman. On ne la voit pas mais elle rôde autour d'eux, elle prend le masque effrayant d'un cholérique, le corps décharné d'un jeune enfant. La lutte entre la vieille et la Mort semble inégale mais l'amour arme Om Hassan d'une énergie décuplée. L'Amour peut vaincre la Mort dit la fable même s'il faut pour cela en payer le prix.
Le récit est ancré dans la réalité. André Chédid décrit la vie quotidienne des gens dans les quartiers populaires du Caire. L'écrivain brosse des portraits de personnages pris sur le vif : La vieille femme qui lave le linge pour les riches familles bourgeoises est une mère Courage dont le dévouement est sans limites et qui peut être redoutable quand il s'agit de sauver la vie de l'enfant. L'instituteur, jeune homme plein de dignité, croit en son métier et aux mérites de l'instruction, Okkasionne qui gagne sa vie en donnant de spectacles de rue avec sa guenon, Mangua, est un personnage haut en couleur, inquiétant et dangereux, mais ambivalent prêt à trahir pour de l'argent mais pleurant sur son singe qu'il croit mort. Le batelier et son aide représentent l'humanité compatissante.
Mais au-delà du réalisme, le roman prend une dimension métaphysique et presque fantastique. C'est un combat contre la Mort que mène la vieille femme et elle lui dispute le garçon avec férocité. La Mort devient un personnage du roman. On ne la voit pas mais elle rôde autour d'eux, elle prend le masque effrayant d'un cholérique, le corps décharné d'un jeune enfant. La lutte entre la vieille et la Mort semble inégale mais l'amour arme Om Hassan d'une énergie décuplée. L'Amour peut vaincre la Mort dit la fable même s'il faut pour cela en payer le prix.