Camille Claudel
Samedi 21 Mai est paru dans le Monde un appel des associations féministes Paroles de femmes, La Barbe, Osez le Féminisme qui disent leur colère après l'affaire Strauss-Kahn qui a soulevé en France des réactions sexistes vis à vis de femmes tendant à minimiser la gravité du viol et à en rendre la femme responsable.
Je cite ces extraits :
Nous ne savons pas ce qui s'est passé à New York samedi 14 mai mais nous savons ce qui se passe en France depuis une semaine. Nous assistons à une fulgurante remontée à la surface de réflexes sexistes et réactionnaires, si prompts à surgir chez une partie des élites françaises.
Ces propos tendent à minimiser la gravité du viol, tendent à en faire une situation aux frontières floues, plus ou moins acceptable, une sorte de dérapage. Nous le rappelons : "le viol et la tentative de viol sont des crimes", dit le texte de la tribune publiée sur le site internet du Monde.
Ces propos tendent à minimiser la gravité du viol, tendent à en faire une situation aux frontières floues, plus ou moins acceptable, une sorte de dérapage. Nous le rappelons : "le viol et la tentative de viol sont des crimes", dit le texte de la tribune publiée sur le site internet du Monde.
Et elles ajoutent :
Ces propos illustrent l'impunité qui règne dans notre pays quant à l'expression publique d'un sexisme décomplexé. Autant de tolérance ne serait acceptée dans nul autre cas de discrimination.
Dans leur collimateur - entre autres- et à juste titre Jean-François Khan
LE RETOUR DES SOUBRETTES SELON JEAN-FRANCOIS KAHN
L'association Paroles de femmes est choquée par les propos et de Jean-François Kahn.
Son expression : « le troussage d'une domestique » montre non seulement son mépris pour les classes sociales populaires mais traduit également sa confusion entre viol et simple badinage amoureux. Réduire la victime à son rang social est indigne.
Son expression comme sa réaction nous plonge dans les pièces de Molière ou de Marivaux, à des temps anciens où la France était une monarchie. Nous souhaitons lui dire que le viol est un crime, punissable par la loi, que le droit des femmes a quelque peu évolué depuis le 18e siècle. Cette phrase tout comme son rire est d'une indécence inexcusable. Il n'a peut-être pas conscience de la souffrance de ce que sa phrase va provoquer chez les femmes victimes de viol et de violences.
Nous l'invitons à nous suivre dans nos campagnes de sensibilisation et de prévention que nous faisons quotidiennement auprès des adolescents dans les collèges et dans les centres de détention auprès de violeurs qui ont entre 13 à 17 ans.
Et à écouter sur notre site le Slam contre le viol écrit par Junajah pour notre campagne contre le viol.
Olivia Cattan, présidente de paroles de Femmes
Fadila Mehal, Présidente des Mariannes de la diversité
Son expression comme sa réaction nous plonge dans les pièces de Molière ou de Marivaux, à des temps anciens où la France était une monarchie. Nous souhaitons lui dire que le viol est un crime, punissable par la loi, que le droit des femmes a quelque peu évolué depuis le 18e siècle. Cette phrase tout comme son rire est d'une indécence inexcusable. Il n'a peut-être pas conscience de la souffrance de ce que sa phrase va provoquer chez les femmes victimes de viol et de violences.
Nous l'invitons à nous suivre dans nos campagnes de sensibilisation et de prévention que nous faisons quotidiennement auprès des adolescents dans les collèges et dans les centres de détention auprès de violeurs qui ont entre 13 à 17 ans.
Et à écouter sur notre site le Slam contre le viol écrit par Junajah pour notre campagne contre le viol.
Olivia Cattan, présidente de paroles de Femmes
Fadila Mehal, Présidente des Mariannes de la diversité
Voir l'article complet dans Paroles de Femmes
Ces associations nous invitent tous, femmes ou hommes à signer la pétition pour La charte universelle des droits de la femme
Voir aussi le texte de Gisèle Halimi dans Le Parisien :
On imagine une immigrée africaine allant porter plainte dans un commissariat du 19e arrondissement. « Bonjour, j'ai été violée par DSK », et la suite des événements. Pour Gisèle Halimi, 84 ans, avocate féministe, le fait de voir Dominique Strauss-Kahn, un homme puissant, encadré par des policiers, au tribunal, cela montre à quel point il n'y a pas dans ce pays de justiciable VIP.
Ah! mais peut-être ne sommes-nous pas tout à fait dans une démocratie?
http://www.youtube.com/watch?v=RGfe4dRgbQA&feature=youtu.be
Appel signé et j’espère être à temps ce soir pour le rassemblement.
http://www.parolesdefemmes.org/index.php?option=com_petitions&view=petition&id=46&limitstart=360