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jeudi 5 novembre 2020

Petit billet d'humeur : Lire c'est boire et manger.

Blinded by books Rick Beerhorst


Je lis dans Le Monde que la Belgique reconfinée laisse les librairies ouvertes et le commentaire suivant :

Non seulement le livre est considéré comme important, mais il figure désormais sur la liste des biens « essentiels », ceux qui permettent d’échapper aux fermetures, au même titre que les magasins d’alimentation, les magasins de bricolage, les jardineries, les papeteries, ou encore les merceries.

Et oui, pourquoi bricoler, jardiner, coudre, serait-il plus important que lire ? On se le demande bien ! 

Eugen Spiro

 Alors j'en reviens à mon bon vieux Victor Hugo :

Lire c'est boire et manger. L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas.

Matthias Stom (1600-1652)

dimanche 18 novembre 2018

Montaigne et la mort : Tombe et cénotaphe

Cénotaphe de Montaigne au musée d'Aquitaine.
Le cénotaphe de Montaigne a été restauré en 2018 et à nouveau ouvert au public au mois de mars. Mais le corps de Montaigne ne s'y trouve pas et il a disparu depuis longtemps. Or, je viens de lire dans un article publié récemment, le 16 novembre 2018,  qu'il serait peut-être retrouvé. 

La tombe de Montaigne

La récente découverte dans les sous-sols du musée d'Aquitaine à Bordeaux de restes humains permettra peut-être d'établir enfin s'il s'agit bien de la dépouille disparue du philosophe Michel de Montaigne (1533-1592)

L'actuel maire a raconté comment, dans la réserve des collections médiévales du musée, "une petite construction qui est là depuis plus d'un siècle et à laquelle personne ne s'est jamais intéressé" a attiré l'attention du directeur du musée, Laurent Védrine. Ce dernier a donc percé "deux petits trous" dans le mur de ce caveau jusque-là inconnu. Peut-être a-t-il percé du même coup le mystère de la tombe du philosophe, dont la dépouille a erré d'une sépulture à l'autre depuis son décès en 1592.

Les restes de Montaigne ont beaucoup erré
En 1593, le cercueil de Montaigne est installé dans la chapelle du couvent des Feuillants, situé à ce qui correspond aujourd'hui à l'emplacement du musée d'Aquitaine. En 1802, ce couvent fait place au lycée Royal, dont la chapelle abrite le cercueil jusqu'en 1871. C'est cette année-là que le lycée est détruit par un incendie. Les restes de Montaigne sont alors transportés au dépositoire du cimetière de la Chartreuse, à Bordeaux.

En 1886, nouveau transfert des ossements présumés de Montaigne de La Chartreuse au site initial qui a fait place entre-temps à la faculté des Lettres et des Sciences. C'est là que le tombeau réalisé par l'architecte Charles Durand est installé, dans le hall de la faculté. Depuis lors, le tombeau n'a jamais été ouvert
. Voir la suite  ICI
 

 Le cénotaphe de Montaigne



Le cénotaphe de Montaigne a donc été restauré à la suite d'une collecte publique et peut être vu à nouveau au musée d'Aquitaine à Bordeaux. Il a été commandé par  son épouse Françoise de la Chassaigne et est attribué aux sculpteurs bordelais Prieur et Guillermain, vers 1593.
 Deux médaillons en marbre rouge précisent  :
« François de la Chassaigne, vouée, hélas, à un deuil perpétuel, a fait ériger ce monument pour son époux chéri, homme d’une seule épouse, pleuré à juste titre par la femme d’un seul homme. »
« Il est mort à 59 ans, 7 mois, 11 jours, en l’an de grâce 1592 aux ides de septembre. »

Le lion (détail)
Une vanité (détail)
De chaque côté du tombeau  figurent des épitaphes, l'une en latin, l'autre en grec qui rendent hommage au défunt. L'épitaphe en latin a été traduite en 1861 par Reinhold Dezeimeris et réétudié par Alain Legros de la façon suivante :


 A Michel de Montaigne, périgourdin, fils de Pierre, petit-fils de Grimond, arrière petit-fils de Raymond, chevalier de Saint Michel, citoyen Romain, ancien maire de la cité des Bituriges Vivisques, homme né pour être l’honneur de la nature et dont les mœurs douces, l’esprit fin, l’éloquence toujours prête et le jugement incomparable ont été jugés supérieurs à la condition humaine, qui eut pour amis les plus grands rois, les premiers personnages de France, et même les chefs du parti de l’erreur, bien que très fidèlement attaché lui-même aux lois de la patrie et à la religion de ses ancêtres, n’ayant jamais blessé personne, incapable de flatter ou d’injurier, il reste cher à tous indistinctement, et comme toute sa vie il avait fait profession d’une sagesse à l’épreuve de toutes les menaces de la douleur, ainsi arrivé au combat suprême, après avoir longtemps et courageusement lutté avec un mal qui le tourmenta sans relâche, mettant d’accord ses actions et ses préceptes, il termine, Dieu aidant, une belle vie par une belle fin. »

j'ai trouvé ces renseignements  sur le site du musée d'Aquitaine que vous pouvez aller lire : https://www.pourmontaigne.fr/categorie/actualites/

Montaigne et la mort



  Très jeune, Montaigne eut  peur de la mort.  C'est une angoisse qui le tenaillait sans arrêt et ne le quittait jamais. 

 Il n’est rien dequoy je me soye des toujours plus entretenu que des imaginations de la mort : voire en la saison la plus licentieuse de mon aage, parmy les dames et les jeux, tel me pensoit empesché à digerer à par moy quelque jalousie, ou l’incertitude de quelque esperance, cependant que je m’entretenois de je ne sçay qui, surpris les jours precedens d’une fievre chaude et de sa fin, au partir d’une feste pareille, et la teste pleine d’oisiveté, d’amour et de bon temps, comme moy, et qu’autant m’en pendoit à l’oreille ...

Pour combattre la peur de la mort, c'est d'abord à la philosophie stoicienne qu'il fait appel.

Nous ne savons la mort nous attend, attendons-la partout. Méditer sur la mort, c’est méditer sur la liberté ; qui a appris à mourir, a désappris la servitude ; aucun mal ne peut, dans le cours de la vie, atteindre celui qui comprend bien que la privation de la vie n’est pas un mal ; savoir mourir, nous affranchit de toute sujétion et de toute contrainte. (Livre I  20)

La préméditation de la mort est la préméditation de la liberté. 

Le but de notre carrière, c'est la mort, c'est l'objet nécessaire de notre visée : si elle nous effraie, comment est-il possible d'aller un pas en avant sans fièvre. Le remède du vulgaire c’est de n’y penser pas. Mais de quelle brutale stupidité lui peut venir un si grossier aveuglement ? Ôtons-lui l’étrangeté, pratiquons-le, accoutumons-le, n’ayant rien si souvent en la tête que la mort. ( Livre I , 19)

Tout au long de sa vie, il n'a cessé de réfléchir sur ce sujet et il a évolué peu à peu. Voilà ce qu'il écrit dans le Livre III dans lequel le stoïcisme semble abandonné pour l'adhésion à une sagesse bâtie sur l'observation des lois de la nature.

Il est certain qu’à la plus part la preparation à la mort a donné plus de tourment que n’a faict la souffrance. 
Si vous ne sçavez pas mourir, ne vous chaille ; nature vous en informera sur le champ, plainement et suffisamment ; elle fera exactement cette besongne pour vous ; n’en empeschez vostre soing. (Livre III 12)

Nous troublons la vie par le soing de la mort, et la mort par le soing de la vie. L’une nous ennuye, l’autre nous effraye. Ce n’est pas contre la mort que nous nous preparons ; c’est chose trop momentanée. Un quart d’heure de passion sans consequence, sans nuisance, ne merite pas des preceptes particuliers.  (...)

 Si nous avons sçeu vivre constamment et tranquillement, nous sçaurons mourir de mesme. Mais il m’est advis que c’est bien le bout, non pourtant le but de la vie ; c’est sa fin, son extremité, non pourtant son object. 

 Au nombre de plusieurs autres offices que comprend ce general et principal chapitre de sçavoir vivre, est cet article de sçavoir mourir ; et des plus legiers si nostre crainte ne luy donnoit poids.
Je ne vy jamais paysan de mes voisins entrer en cogitation de quelle contenance et asseurance il passeroit cette heure derniere. Nature luy apprend à ne songer à la mort que quand il se meurt. (Livre III 12)

mardi 22 mars 2016

Je suis Bruxelles!




Ce beau dessin de Plantu pour exprimer la peine que je ressens devant cet horrible attentat!

 Six mille ans de guerre Victor Hugo

On pourrait boire aux fontaines,

Prier dans l’ombre à genoux,

Aimer, songer sous les chênes ;

Tuer son frère est plus doux...

 
La guerre : Douanier Rousseau

Bêtise de la guerre de Victor Hugo


Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie...

                           (extrait) 

Marchez, frappez, tuez et mourez bêtes brutes de Victor Hugo

Hommes, entendez-vous. Vivez. Plus de combats.
Non, la terre d’horreur ne sera pas noyée.
Vous êtes l’innocence imbécile employée
Aux forfaits, et les bras utiles devenus
Scélérats, et je suis celui qui vient pieds nus
Vous supplier, lions, tigres, d’être des hommes.
Il est temps de laisser cette terre où nous sommes
Tranquille, et de permettre aux fleurs, aux blés épais,
Aux vignes, aux vergers bénis, de croître en paix ;
Il est temps que l’azur brille sur autre chose
Que de la haine, et l’aube est souriante et rose
Pour que nous soyons doux comme elle. Obéissons
A la vie, à l’aurore, aux berceaux, aux moissons.
 (extrait)

Vassili Verechtchaguine : L'apothéose de la guerre

 Manhattan-Kaboul de Renaud

Les dieux, les religions
Les guerres de civilisation
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations
F’ront toujours de nous de la chair à canon

dimanche 15 novembre 2015

Je suis Paris





"Quant à la guerre, qui est la plus grande et pompeuse des actions humaines, je sçaurois volontiers, si nous nous en voulons servir pour argument de quelque prerogative, ou au rebours pour tesmoignage de nostre imbecillité et imperfection : comme de vray, la science de nous entre-deffaire et entretuer, de ruiner et perdre nostre propre espece, il semble qu'elle n'a pas beaucoup dequoy se faire desirer aux bestes qui ne l'ont pas." Montaigne Livre III chapitre 12
                                                                                                



jeudi 8 janvier 2015

Le grand Duduche ne doit pas mourir...


Une sélection des meilleures histoires du grand Duduche de Cabu


Le grand Duduche, c'est toute ma jeunesse, c'est l'esprit soixante-huitard, c'est l'irrévérence, la provocation, c'est l'anti-milititarisme, l'anti CRS, l'anti-conformisme, l'anti-fanatisme religieux, l'anti-sottise; c'est aussi le refus de se taire quand il faut dénoncer l'injustice ou quand il faut révéler la malhonnêteté là où elle se trouve; c'est la soif de liberté, la défense de la paix, la lutte contre le racisme, c'est la difficulté d'être jeune dans un monde trop sérieux, c'est l'appel au bonheur.

Le grand Duduche, c'est .....













Le Grand Duduche ne doit pas mourir!

mercredi 7 janvier 2015

De tout coeur avec Charlie Hebdo...




Le grand Duduche est mort et ses amis avec lui qui représentaient la liberté d'expression, le courage, la volonté de ne pas se laisser baîllonner, l'indépendance d'esprit. Il ne faut pas accepter le règne de l'intolérance, de la violence et de l'obscurantisme.


lundi 14 avril 2014

Bordeaux : Festival Itinéraires des photogaphes voyageurs


Kike Aspano Geometrias en equilibrio : Institut Cervantes


Olivier Brossard In a deeper road : Galerie Arrêt sur l'image

Joanna Chudy Silesian Ulysses : Voyageurs du monde

Ma visite de Bordeaux se termine avec ce billet sur Itinéraires des photographes voyageurs, festival qui était en fait le but de mon voyage. Je vous  ai présenté en tête de ce billet trois images pour lesquelles j'ai eu un coup de coeur mais ce ne sont pas les seules! La 24 ème édition de ce festival 2014 organisé par Nathalie Lamire-Fabre et par Vincent Bengold réunit du 1er au 30 Avril, 14 photographes sur le thème du voyage. 


Nathalie Lamire-Fabre, Alain Juppé, et Vincent Bengold :  vernissage Salle capitulaire Cour Mably

Vendredi 4 Avril en soirée et pendant toute la journée du samedi 5 jusqu'à 20H nous avons assisté aux vernissages de ces expositions en présence des artistes. La découverte des images accrochées dans dix lieux différents s'alliaient ainsi à la visite de la ville hors des sentiers battus. Un véritable marathon culturel, passionnant et enrichissant, tant il permettait de rencontrer des tempéraments artistiques divers, tant la démarche de chacun était singulière :  
... du documentaire comme celui de Thierry Girard, au Japon après le Tsunami (Après le fracas et le silence)... 


Thierry Girard : Après le fracas et le silence : Salle capitulaire Cour Mably

... du témoignage écologique comme Terrain vague d'Emmanuelle Coqueray. Ce qui est frappant dans certaines images d'Emmanuelle Coqueray, c'est l'importance attachée à la couleur, au rendu de la matière. Vues de loin les images peuvent évoquer la beauté de la nature, nous projeter dans un ciel étoilé ou dans l'abstraction, vues de près elles révèlent l'horreur : matériaux polluants, poisons, incendie, dépotoirs...


Emmanuelle Coqueray : Terrain vague :  Actimage
Emmanuelle Coqueray : Terrain vague

... à la résolution d'une crise intérieure avec My white désert de Zaïda Kersten,

Zaïda Kersten  My white desert : Espace Saint Rémi

Zaïda Kersten, à la suite d'une crise intérieure s'isole pendant un long hiver dans une île ensevelie sous la neige, en Laponie, dans une petite cabane sans confort. Avouez que l'on croit lire un roman de Nature Writing, Désolations de David Dann ou Indian creek de Pete Fromm! Mais le mal-être, la solitude l'amènent au bord de la folie dont peu à peu elle parvient à émerger jusqu'à se reconstruire. j'ai beaucoup aimé toutes ses photographies en noir et blanc. Le format choisi, très petit, nous oblige à nous pencher sur la photo afin de pénétrer  à l'intérieur de la cabane et dans son intimité. Repliée sur elle-même comme dans une caverne, elle hiberne, à moins qu'elle ne cherche protection, foetus dans dans l'obscurité du ventre maternel? Puis les images de l'extérieur, ces grands espaces blancs, ces aurores boréales, la rencontre d'un animal solitaire, le départ en traîneau... 

Zaïda  Kesrten : My white desert

... jusqu'à la construction d'un Mirage de Bastien Dessolas et Kristof Guez, tous deux partis au Maroc, pour faire naître le "mirage" à l'aide de rayons laser qui rendent insolites les splendides paysages nocturnes.


Kristof Guez et Bastien Dessolas Mirage  : grilles jardin public


 Kristof Guez et Bastien Dessolas Mirage  : grilles jardin public
Kristof Guez et Bastien Dessolas Mirage

... ou à ce qui s'apparente à un journal de bord  : Jean-Michel Leligny explore la réalité de la France  dans son parcours intitulé : 2°20 ou la France par le milieu. Se donnant pour but de suivre le méridien de Paris (2°20) qui trace une ligne "par le milieu" du pays, il s'astreint à photographier chaque jour au cours de son voyage les paysages et les gens qu'il rencontre. Mais fidèle à son métier de journaliste il écrit sur ses photographies, véritable journal de bord que l'on suit avec intérêt. Pour lui, une photo n'a de sens qu'avec un texte. Il met aussi en regard de ses images, des titres du journal Le Monde sur l'économie, le système bancaire, la mondialisation et le décalage entre ces extraits sur le monde "d'en haut" et celui "d'en bas" est tel que jamais, on le comprend, le fossé ne sera comblé.


Jean Michel Leligny : 2°20 ou La France par le milieu : Le rocher de Palmer

Jean Michel Leligny : 2°20 ou La France par le milieu

J'ai été  fascinée,  donc, par cette diversité des regards et des voyages. Si certains ont arpenté les pays lointains (Japon, Laponie, Silésie, Maroc, Portugal),  d'autres ont trouvé près de chez eux l'espace à explorer . 
Ainsi Julie Bourge qui traque les ombres sur les murs de sa ville, révélant la beauté de la quotidienneté dans ce qui nous entoure ou Olivier Brossard qui filme de sa voiture pendant les interminables embouteillages qui le ramènent chaque jour chez lui, dessinant des paysages et une ville en noir et blanc surprenants et poétiques.

Julie Bourges  Umbra
Julie Bourges  Umbra

Olivier Brossard In a deeper road

Pour Andrea Schmidtz dans sa Vision de Dusserdolf,  c'est le paysage banal de sa ville natale qui se  se métamorphose sous la neige, les arbres aux fins rameaux noirs dénudés semblent tracer des signes mystérieux, des dessins géométriques dans la blancheur ouatée, semblables aux empreintes de petites pattes d'oiseaux dans la neige.


Andrea Schmidtz  Vision : Le rocher de Palmer
Andrea Schmidtz  Vision : Le rocher de Palmer

 D'autres artistes partent en voyage à partir d'une oeuvre littéraire comme Marine Lanier, avec La vie dangereuse de Blaise Cendrars.

Marine Lanier : La vie dangereuse 2013

Marine Lanier La vie dangereuse : Espace Saint Rémi



Marine Lanier La vie dangereuse




Aurélia Frey avec Variations suit les traces de George Sand et de ses contes de grand mère ou des légendes berrichonnes. Elle construit ainsi un monde de brumes et de clairs-obscurs, univers fantastique propice aux ombres et aux créatures issues de l'imagination populaire, passage de l'autre côté des choses, du concret à l'abstrait, du réel à l'imaginaire.


Aurélia Frey  Variations :  Marché de Lerme

Aurélia Frey  Variations

Aurélia Frey  Variations

Il faut ajouter que le voyage extérieur reflète toujours un paysage intérieur, révélant une personnalité, une identité. D'autre part, au cours de cette visite, les artistes nous ont fait part de leurs préoccupations esthétiques, philosophiques et techniques, très éloignées les unes des autres, que j'ai trouvées fort intéressantes. Yannick Vigouroux nous expliquant, quant à lui, que contrairement à beaucoup d'entre eux, il a renoncé aux moyens techniques sophistiqués pour revenir à un appareil plus rudimentaire, à la recherche de l'aléatoire. Je pensais en les écoutant à tous ceux qui affirment que la photographie en tant qu'art est à la portée de tous voire qu'elle n'est pas un art!

Yannick Vigouroux, Littoralités
Yannick Vigouroux Littoralités : Arrêt sur l'image


Et encore une pleine brassée d'images

Joanna Chudy Silesian Ulysses : Voyageurs du monde

Joanna Chudy Silesian Ulysses


Malala Andrialavidra Echoes, fragments : Porte 44 MC2A
Malala Andrialavidra, Echoes, fragments


Kike  Aspano : Geometrias en equilibrio Institut Cervantes


Kike  Aspano : Geometrias en equilibrio

Olivier Brossart : In a deeper road : Arrêt sur image galerie

Olivier Brossart : In a deeper road : Arrêt sur image galerie




Itinéraires photographes voyageurs

10 lieux • 14 expositions
Du 1er au 30 avril 2014

Vendredi 4 Avril
    •    18h30 > Rocher de Palmer à Cenon – Jean Michel Léligny et Andrea Schmitz

Samedi 5 Avril
    •    9H30 > Act’Image – Emmanuelle Coqueray
    •    10H30 > Grilles jardin public – Bastien Dessolas et Kristof Guez
    •    11H15 > Voyageurs du Monde – Joanna Chudy
    •    12H00 > Salle Capitulaire Cour Mably – Thierry Girard et Julie Bourges
    •    14H30 > Marché de Lerme – Aurélia Frey
    •    16H00 > Institut Cervantes – Kike Aspano
    •    17H00 > Espace St Rémi – Marine Lanier et Zaida Kersten
    •    18H30 > PORTE 44 MC2A – Malala Andrialavidrazana
    •    19H30 > Arrêt sur l’Image – Olivier Brossard et Yannick Vigouroux