De qui est-ce? Ce petit jeu de l'été a été initié par Mango et repris à sa demande dans mon blog.
Ce jeu de qui est-ce? - juste pour le fun- consiste tout simplement à retrouver l'auteur et le titre du roman célèbre dont je présente un extrait. Vous pouvez donner vos réponses par mail (que vous trouverez dans mon profil) et me laisser des indices dans les commentaires sans révéler l'auteur, indices qui me permettront de savoir si vous avez vu juste et d'aider ceux qui ne savent pas.
Ce jeu de qui est-ce? - juste pour le fun- consiste tout simplement à retrouver l'auteur et le titre du roman célèbre dont je présente un extrait. Vous pouvez donner vos réponses par mail (que vous trouverez dans mon profil) et me laisser des indices dans les commentaires sans révéler l'auteur, indices qui me permettront de savoir si vous avez vu juste et d'aider ceux qui ne savent pas.
Nouvelle énigme
Il s'agit d'un roman contemporain avec deux personnages principaux très différents l'un de l'autre :
LUI :
La descente dans l'Averne est facile : nuit et jour la porte du sombre Dis est ouverte... Il sourit à ces vers de Virgile flottant à sa conscience comme l'écume sur une rivière. Il se dit qu'il n'avait pas peur : son âme était aussi coriace que le cuir de ses plus vieilles bottes.
Il engagerait quelqu'un pour habiter chez lui. Il avait d'ailleurs réellement besoin d'un assistant pour son projet de traduction.
Il engagerait quelqu'un pour habiter chez lui. Il avait d'ailleurs réellement besoin d'un assistant pour son projet de traduction.
ELLE :
Elle avait l'air trop sérieux et trop abattu pour être une prostituée, et vraiment pas assez glamour, malgré des cheveux blond cendré qui lui tombaient aux épaules et un visage jeune, sensuel, frappant; rond et aussi mou que de la pâte à pain. Sa peau était blanche à l'exception d'une marque magenta en forme de papillon sur la joue droite. Elle avait les yeux meurtris, les paupières tombantes, et sa petite bouche luisante béait comme si elle respirait rapidement par là, une respiration à la fois superficielle et accélérée.
Réponse à l'énigme
Et oui il s'agit d'un extrait du texte de Christian Bobin : Autoportrait au radiateur.
Aifelle, Wens, l'Ogresse de Paris ont gagné!
Je n'écris pas un journal mais un roman. Les personnages principaux en sont la lumière, la douleur, un brin d'herbe, la joie et quelques paquets de cigarettes brunes." Christian Bobin écrit donc le roman d'une année, décrivant la vie comme elle va, le temps comme il passe. Les mots suivent le temps des fleurs, le temps d'une cigarette, le temps de l'enfance, le temps de l'absence. Des mots simples, de la joie ou de la tristesse, qui font gagner à l'écrivain le pari d'une écriture du silence (Note de l'éditeur)