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lundi 14 février 2011

Marylin Monroe, l’enchanteresse F.X.Feeney et The misfits

Marylin Monroe in The river of no return

Le livre, Marylin, l'enchanteresse brièvement commenté Par F.X.Feeney est avant tout un recueil de belles photographies. La biographie elle-même est plus que succincte mais le charme, le glamour, la sensualité de la jeune femme s'y étalent à chaque page et c'est en même temps une galerie de la plupart de ses films.
F.X.Feenex nous apprend que la petite Norma Jean Mortenson mue par une grande ambition qui lui vient d'une enfance malheureuse a fabriqué son personnage de toutes pièces en jouant sur sa plastique superbe et  en projetant librement sa sexualité.
Son exceptionnelle franchise, sa disponibilité naturelle donnent l'impression que le sexe est une idée saine, la dernière chose au monde qu'une personne saine irait réprimer, écrit-il.
Son personnage de "bombe blonde" réussit pleinement mais en femme intelligente, elle devient de plus en exigeante pour choisir ses scénarios. Son drame est de ne pas être prise au sérieux et elle luttera ensuite toute sa vie pour se débarrasser del 'image superficielle qu'elle a créée d'elle-même. Elle fonde sa propre société de Productions, suit les cours de l'Actors' Studio, épouse Henry Miller et convaincue de la nécessité de se cultiver pour être au niveau de son illustre mari va à l'université assister à des cours d'histoire de l'art.  Pourtant, lors de son mariage avec Henry Miller, la presse titre : La grosse tête épouse le sablier.
L'admiration qu'inspirait son physique menaçait de dévaloriser sa personne, mais elle était angoissée à l'idée que son apparence puisse rester ignorer écrit Henry Miller, conscient des contradictions de Marylin et de sa dépendance aux médicaments qui mettent sa vie en danger. Ils divorceront après Les désaxés (les Misfits), un de mes films préférés, dont le réalisateur est John Huston et le scénariste Henry Miller. Malgré leur séparation, Miller a écrit à Marylin un beau rôle, plein de sensibilité et fragilité, celui d'un personnage qui lui ressemblait un peu.  Marylin y interprète le rôle d'une jeune femme Roselyn venue à Reno pour divorcer. Complètement perdue, elle rencontre Gay (Clark Gable), un vieil aventurier, et Perce (Montgomery Clift), un cow boy de rodéo. Tous ces personnages sont aussi paumés les uns que les autres, tous sont des misfits, des désaxés  On peut dire que c'est le dernier film de Marylin qui ne terminera  pas le suivant et le dernier de Clark Gable qui lui donne la réplique.
Quelques réflexions de Marylin Monroe
Les gens avaient cette habitude de me regarder comme si j'étais une espèce de miroir  et non une personne. Ils ne me voyaient pas, ils voyaient leurs propres pensées obscènes et ensuite ils s'aveuglaient et m'accusaient, moi, d'obscénité.
J'essaie de devenir une artiste et d'être sincère, et parfois j'ai la sensation d'être au bord de la folie, j'essaie juste de faire sortir de moi la part qui est la plus vraie et c'est très dur.

Les Misfits : les désaxés


C’est un cliché vérifié pour toute forme d’art, et d’autant plus pour le cinéma, dont le rapport au monde est si fort : les œuvres les plus vraies, les plus puissantes émotionnellement sont celles qui viennent directement des tripes de l’artiste, celles pour lesquelles il donne son âme quitte à la dévoiler publiquement. Le scénariste des Désaxés, le dramaturge Arthur Miller, écrivit le film comme un cadeau d’adieu empoisonné à sa femme, Marilyn Monroe, dont il divorçait. Il voulut transmettre son sentiment d’échec et la terrible solitude qui l’accompagne, sans fioritures ni symbolismes, des émotions tellement universelles que tout ceux qui participèrent à ce chant funèbre − comédiens, réalisateur − y trouvèrent quelque chose qui leur appartenait également. Les Désaxés est l’une de ces expériences troublantes de cinéma, où les apparences font douloureusement écho à la réalité.

  Lire la suite de l'excellente critique de Ophélie Wiel dans Critikat



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