Le Palais des Doges, le campanile de Saint Marc
Chaque jour et à chaque moment Venise se pare d'un manteau nouveau. Parfois, la lagune est sombre et opaque, à d'autres moments, lavée par la marée, elle prend des teintes d'émeraude, de vert cresson. Sous le soleil couchant, elle est traversée de rayons, d'opalescence. Dans le petit matin, elle m'apparaît noyée dans le brouillard, bleutée, laiteuse et toujours mystérieuse.
Mais pour parler de la lumière à Venise, mieux vaut laisser la parole à Henry James.
La lumière ici est en vérité une puissante magicienne et, avec tout le respect dû à Titien, Véronèse et Tintoret, plus grande artiste qu'eux tous. Il faut voir sur place le matériau qu'elle traite : brique boueuse, marbre rosé et souillé, loques, crasse, délabrement. La mer et le ciel semblent se croiser à mi-chemin, mélanger les nuances avec une douce irisation, un composé scintillant de flots et de nuages, un centaine de reflets ponctuels et indéfinissables et puis projeter cette texture sur tout objet visible.
Le quai des Schiavone
L'église de la Salute
En descendant le Grand Canal
Le Pont du Rialto
Vue du Pont de l'Académie fin d'après midi
Pont de L'Académie fin d'après midi : 1 heure après la précédente
Nuit sur Venise