Miro Argenter Jose : Cronicas de la guerra de Cuba (1911)
Un des livres qui compose la bibliothèque idéale des Montes de Oca dans le roman
Dans Les brumes du passé, Cristobal, le vieux bibliothécaire qui a fait découvrir à Mario Condé l'amour de la lecture part à la retraite dans un pays, Cuba, qui est en crise. Inquiet pour le sort de la bibliothèque après son départ, il se confie à Mario :
Chacun des livres qui sont là derrière (il indique le magasin du fond) a son âme, sa vie, il a une part de l'âme et de la vie des gamins, qui, comme toi, sont passés par cette bibliothèque et les ont lus au cours de ces trente années. J'ai classé chacun de ces livres, je les ai rangés à leur place, je les ai nettoyés, recousus, collés, quand c'était nécessaire. Mon petit Conde, j'ai vu beaucoup de folies durant ma vie. Que va-t-il leur arriver?
Chaque livre, n'importe lequel est irremplaçable, chacun a un mot, une phrase, une idée qui attend son lecteur.
Chacun des livres qui sont là derrière (il indique le magasin du fond) a son âme, sa vie, il a une part de l'âme et de la vie des gamins, qui, comme toi, sont passés par cette bibliothèque et les ont lus au cours de ces trente années. J'ai classé chacun de ces livres, je les ai rangés à leur place, je les ai nettoyés, recousus, collés, quand c'était nécessaire. Mon petit Conde, j'ai vu beaucoup de folies durant ma vie. Que va-t-il leur arriver?
Chaque livre, n'importe lequel est irremplaçable, chacun a un mot, une phrase, une idée qui attend son lecteur.