Voici ce billet sur le livre de Nicolas Vanier Le chant du Grand Nord, que j'avais lu le mois dernier et j'y ajoute quelques mots sur le tome 2 que je viens de terminer. 
En lisant ce roman j'ai voulu  retrouver les émotions de mon enfance à la lecture des romans de James  Oliver Curwood ou de Jack London.
Dans Le chasseur de rêve, le premier tome de la série : Le chant du Grand Nord, nous  sommes au XIXème siècle, transportés aux pieds des Rocheuses dans un  paysage somptueux et nous suivons les aventures du jeune Ohio de la  tribu indienne des Nahannis,  clan des caribous. Ohio est différent des  autres. Il est né d'une mère indienne, la belle et charismatique  Sacajawa, et d'un père anglais. Il est chassé pour avoir désobéi aux  lois de son clan. Il entreprend alors un voyage vers le Grand Nord pour  essayer de retrouver son père et peut-être aussi à la recherche de  lui-même, dans une itinérance initiatique. Ce voyage va, en effet,  transformer le jeune homme et l'amener à l'âge adulte. Il rencontre  l'amour de la jeune indienne Mayoké protégée par Le Grand Esprit des  bisons de sa tribu. Il se heurte  aussi aux hommes blancs qui tiennent  les comptoirs de fourrures et dont la domination apporte à la population  indienne un cortège de maux : division des tribus qui se dressent les  unes contre les autres, dépossédées de leur terre et appâtées par le  gain, abandon des rituels de chasse qui permettent une communion entre  l'Homme et l'Animal sacralisé, destruction massive et inutile des  troupeaux de bisons qui va provoquer leur disparition. A la fin de ce  premier tome, la civilisation indienne est menacée par les Blancs et  l'on se demande si Ohio parviendra à protéger sa tribu de tous ces  méfaits. Ce premier tome est suivi d'un second, La Tempête blanche. 
La tempête blanche (2)
Le tome 2 de Le chant du Grand Nord, sous-titre : La tempête blanche est la suite des aventures de  Ohio, le jeune indien Nahanni et de sa femme Mayoké dont nous avions fait connaissance dans  Le chasseur de neige.
Ohio, qui a maintenant un fils, continue son voyage à la recherche de son père, un anglais nommé Cooper, qui a abandonné sa mère, la belle et charismatique Sacajawa. Le jeune couple est confronté à de nombreux dangers, sort victorieux de l'attaque d'animaux sauvages, essuie des tempêtes redoutables, tombent dans les traquenards de la nature indomptée. Ohio et Mayoké connaîtront aussi de grands malheurs qui affecteront leur couple. Mais Ohio, avec l'aide de ses chiens Huskies et surtout de Torok, le magnifique chef de meute, parviendra après une course de plusieurs milliers de kilomètres à Québec où il retrouvera son père. Devenue une légende grâce à son exploit, Ohio accomplira avec Cooper un voyage de retour tout aussi périlleux qui le ramènera à ses origines. On y retrouve aussi le thème de la civilisation indienne menacée dans sa survie et qui devra peu à peu se plier aux coutumes du peuple blanc. Même si tout n'est pas mauvais dans ce qu'apporte cette civilisation étrangère, Sacajawa parviendra à maintenir les coutumes de son peuple et la chasse qui assure la survie.
Ohio, qui a maintenant un fils, continue son voyage à la recherche de son père, un anglais nommé Cooper, qui a abandonné sa mère, la belle et charismatique Sacajawa. Le jeune couple est confronté à de nombreux dangers, sort victorieux de l'attaque d'animaux sauvages, essuie des tempêtes redoutables, tombent dans les traquenards de la nature indomptée. Ohio et Mayoké connaîtront aussi de grands malheurs qui affecteront leur couple. Mais Ohio, avec l'aide de ses chiens Huskies et surtout de Torok, le magnifique chef de meute, parviendra après une course de plusieurs milliers de kilomètres à Québec où il retrouvera son père. Devenue une légende grâce à son exploit, Ohio accomplira avec Cooper un voyage de retour tout aussi périlleux qui le ramènera à ses origines. On y retrouve aussi le thème de la civilisation indienne menacée dans sa survie et qui devra peu à peu se plier aux coutumes du peuple blanc. Même si tout n'est pas mauvais dans ce qu'apporte cette civilisation étrangère, Sacajawa parviendra à maintenir les coutumes de son peuple et la chasse qui assure la survie.
Il faut lire le roman de Nicolas Vanier comme un  livre d'aventures agréable et divertissant. L'auteur décrit un pays  qu'il connaît bien avec ses beautés, ses joies et ses dangers; il évoque  la pêche au saumon dans les torrents aux eaux vives, la chasse aux  caribous, impressionnante et solennelle, quand passe la Grande Horde  dans sa migration annuelle, les bains régénérateurs dans les sources  d'eau chaude par des températures glaciales, la descente vertigineuse  des rapides en canoé kayak, les combats sans merci avec l'ours ou le  carcajou, le passage des cols dans les Rocheuses en hiver. La  description des attelages de chiens et de la conduite en traîneau est  très réussi comme est plaisante l'histoire d'amour de Ohio avec ses  chiens, en particulier avec l'intelligent et fidèle Torok. L'amour de la  nature sauvage qui dispense ses bienfaits aux hommes en échange de leur  respect est rempli de nostalgie tant on la sent fragile et prête à  disparaître. Les coutumes des indiens, leur spiritualité, leurs  croyances et leurs moeurs sont présentées d'une manière vivante qui sert  l'action du roman.
Certes, Nicolas Vanier n'est pas un Jack London et  son style n'a ni lyrisme ni puissance quand il célèbre la nature mais ce  roman d'évasion procure d'agréables moments de lecture.


 
