The hills of the Highlands for ever I love
Le grand poète écossais Robert Burns est né à Alloway dans le Ayrshire en 1759. son père, un fermier, lui fit donner une solide instruction en engageant un précepteur. Ce qui lui permit d'accéder à une connaissance parfaite de la grammaire anglaise et aussi de faire connaissance avec les plus grands poètes anglais : Shakespeare, Milton et Pope... C'est pourquoi il fut à même d'écrire dans un anglais formel et recherché aussi bien que dans la langue écossaise des Lowlands.
Ainsi, même s'il a poussé la charrue et cultivé la terre, il est loin d'être, comme on l'a surnommé plutôt abusivement, the heaven-taught ploughboy autrement dit dans une traduction littérale dont je ne me flatte pas : le laboureur enseigné par le ciel" (ou "inspiré?) ou encore Le poète-paysan. Il est aussi appelé : Scotland's favourite son (le fils préféré de l'Ecosse) ou The bard of Ayrshisre
Voici une poésie qui s'inspire d'une vieille ballade écossaise.
My Heart in the Highlands
My heart's in the Highlands, my heart is not here;
My heart's in the Highlands, a-chasing the deer;
A-chasing the wild deer, and following the roe -
My heart's in the Highlands wherever I go.
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Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birthplace of valour, the country of worth
Wherever I wander, wherever I rove,
The hills of the Highlands for ever I love.
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Farewell to the mountains high cover'd with snow;
Farewell to the straths and green valleys below;
Farewell to the forests and wild-hanging woods;
Farewell to the torrents and loud-pouring floods.
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My heart's in the Highlands, my heart is not here;
My heart's in the Highlands, a-chasing the deer;
A-chasing the wild deer, and following the roe -
My heart's in the Highlands wherever I go.