Cette chanson de Jean-Baptiste Clément est dédiée : A la vaillante citoyenne Louise, l'ambulancière de la rue Fontaine-au-Roi, le dimanche 27 mai 1871.
Jean-Baptiste Clément, partisan de la Commune de Paris, socialiste révolutionnaire, composa cette chanson en 1866. Elle fit publiée en 1867 avec la musique de Renard. Il la dédia plus tard à Louise, une courageuse jeune fille de vingt deux ans, venue aider les communards le 28 Mai 1871 alors qu'ils étaient encore en train de lutter sur une barricade de la rue Fontaine-au-Roi bien que Paris fût déjà aux mains des Versaillais.
" Qu'est-elle devenue? A-t-elle été comme tant d'autres fusillée par les Versaillais," s'interroge Clément . N'était-ce pas à cette héroïne obscure que je devais dédier ma chanson la plus populaire?"
Jean Baptiste Clément est aussi l'auteur d'airs aussi connus que : Dansons la Capucine, La Marjolaine ...
Quand nous en serons au temps des cerises,
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur.
Quand nous en serons au temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur.
Quand nous en serons au temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles.
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles.
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des chagrins d'amour.
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des chagrins d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises :
C'est de ce temps-là que je garde au coeur
Une plaie ouverte,
Et dame Fortune, en m'étant offerte,
Ne saurait jamais calmer ma douleur.
C'est de ce temps-là que je garde au coeur
Une plaie ouverte,
Et dame Fortune, en m'étant offerte,
Ne saurait jamais calmer ma douleur.
Les compagnons Troubadours du dimanche de Bookworm :
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