Paul Delvaux : Le viaduc
Oh! long Train de Nuit
souvent
au Sud en direction du Nord,
au Sud en direction du Nord,
au milieu des ponchos mouillés,
des céréales,
des bottes que la boue raidit,
en Troisième,
tu as déroulé la géographie.
C'est peut-être alors que j'ai commencé
la page terrestre,
que j'ai appris les kilomètres
de la fumée,
l'étendue du silence.
des céréales,
des bottes que la boue raidit,
en Troisième,
tu as déroulé la géographie.
C'est peut-être alors que j'ai commencé
la page terrestre,
que j'ai appris les kilomètres
de la fumée,
l'étendue du silence.
Pablo Neruda : Mémorial de l'île Noire (1964. extraits)
Les compagnons Troubadours de Celsmoon:
Edelwe, Mango, Abeille, Emmyne, Chrestomanci, Mariel, Laurence , Ankya, Herisson08, Anjelica , George, Uhbnji , Fleur, Esmeraldae, Armande, Satya, Zik, Lystig, Amos, Bookworm, Emma, Julien, Marie, Yueyin , Soie , Alex , Hambre , Katell , Mathilde, Schlabaya, Hilde, Saphoo, La plume et la page, Tinusia, Chrys, Roseau, MyrtilleD, Cagire, Caro[line], L’or des chambres, Violette, claudialucia, Séverine, Maggie, Sev, Azilis.Poème publié dans mon ancien blog
Un grand merci pour ce superbe Delvaux.
RépondreSupprimerLe miroir reflétant une lampe est un véritable trait de génie de la part du peintre. Plus que de la poésie surréaliste, c'est ici de la poésie tout court.
Son ambiance nocturne me réjouit au plus haut point. Non seulement pour la maison et le réverbère, qui rappellent "L'Empire des Lumières", mais aussi pour ce train à l'arrière plan, passant au ralenti comme tous les trains de marchandises, devant une usine illuminée où le travail de nuit tourne à plein régime.
Le poème réaliste de Néruda, "Oh! long Train de Nuit", fait un beau contrepoint à ce tableau. Bravo !
Magnifique poème de Neruda ! Je ne connaisais pas ce tableau de Delvaux il est superbe et correspond tout à fait au poème :)
RépondreSupprimerQuel bel ensemble! je me souviens que tu avais publié ce billet juste avant un voyage en train pour Venise de nuit : poème et tableau m'avaient bercée dans ma couchette!
RépondreSupprimerBravo à toi, Tilia, pour cette belle analyse du tableau de Delvaux.
RépondreSupprimer@ Aymeline : j'aime ces poèmes de voyage qui nous transporte vers un ailleurs lointain à la fois dans l'espace et dans le temps..
RépondreSupprimer@ miriam : quelle belle coïncidence, ce voyage de Neruda correspondant au tien!
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