Pages

mardi 6 juin 2023

Danemark Copenhague : le musée d'Histoire nationale de Frederiksborg (2)

Le château de Frederisborg :  Chirstian Kobbe
 

Le château de Frederiksborg a été en partie détruit par un incendie en 1859. Il a été reconstruit à l’identique grâce aux dons du mécène Carl Jacobsen. Puis, la famille royale renonçant à l’habiter, il a été transformé en musée national d’Histoire en 1878.

Le château présente des salles remarquables par leur taille et leurs ornementations, le mobilier précieux, les portraits et les tableaux historiques. 

Parmi les plus grandes, figure la salle de la Rose ou salle des Chevaliers au rez de chaussée, la salle des audiences au premier étage et le Grand Hall au second étage.


La Rose ou la salle des chevaliers


La Rose ou la salle des chevaliers (détails)


La salle des audiences



Le Grand Hall


Frederiksbog est un musée historique et à ce titre il retrace toute l'histoire de la famille royale des origines à nos jours. 

Le premier étage : Les rois Oldenbourg

Au première étage est présentée la période des premiers rois Oldenbourg, de Christian I (1448-1481) jusqu’à Christian IV (1577-1648), dans les salles 25 à 32. La période de 1850-1900, y compris les Guerres de Schleswig, est illustrée dans les salles 61 à 68.



Voici quelques tableaux que j'ai particulièrement aimés mais il est difficile parfois de savoir qui est représenté et qui est le peintre.


Frederiksborg : Christian II ( 1481-1559) et ses soeurs, Dorothea et Christine de  Jan Goassert dit Mabuse (1524)


Princesse Christina Slevsig-Hosltein


La première bible traduite en danois




Christian II 1503-1559


Le chancelier mourant remet l'insigne du pouvoir à Christian IV de Carl Bloch


Le couronnement de Christian IV 1596 deOtto Bache

Dans cette salle figure l'immense tableau historique de Otto Bache, peintre danois ( 1839-1927), La procession du couronnement de Christian IV en 1596.

 Ce tableau présente une foule de petits détails, de nombreux portraits et est vraiment passionnant à observer.  Christian IV a dix-neuf ans quand il monte sur le trône. On le voit, en effet, très jeune, sur son cheval blanc. Les expressions des personnages de la foule où se mêlent différentes classes sociales, sont joyeuses, admiratives, voire ferventes  devant le souverain. 

La pauvreté n'est pourtant pas absente. Trois gamins des rues ramassent les pièces jetées sur la chaussée.

 

La procession du couronnement de Christian IV (1596) de Otto Bache

La procession du couronnement de Christian IV (1596) de Otto Bache(détail)



Le couronnement de Christian IV (1596) de Otto Bache (détail)


Le couronnement de Christian IV (1596) de Otto Bache (détail)


Le couronnement de Christian IV (1596) de Otto Bache (détail)


Sphère astronomiqueAndreas Bösch (1554_57)


Le deuxième étage : la monarchie absolue

Le deuxième étage est consacré aux rois incarnant l'absolutisme dans les salles 37 à 42 et à des portraits et mobilier de l’époque 1700-1859 dans les salles 43 à 47.

 En effet, Frédéric III  impose l'absolutisme au Danemark en 1660 en promulguant une loi qui rend  la monarchie héréditaire. Avant lui, le monarque était élu par un conseil.


Le roi Frédéric III (1648-1670)


Et la reine Sophie-Amalia (1628_1685)




Fredreriksborg appartements royaux


Fredreriksborg appartements royaux


La chapelle du château

 


 

La chapelle du château de Frederiksborg a été préservée lors de l’incendie et présente la décoration originale de l'époque de Christian IV, mais l'église contient également plusieurs trésors historiques avec ses voûtes en stucs richement ouvragés.  Dans la tribune se dresse l'orgue Compenius, construit en 1610 par Esajas Compenius. (Tous les jeudis à A 13h30, concert à l'orgue Compenius. Le concert est gratuit pour les visiteurs du musée.)
Pendant la monarchie absolue (1660-1848), les rois danois étaient sacrés dans l'église du château et depuis 1693, il y a une chapelle de chevalier pour l'ordre de l'éléphant et l'ordre du Dannebrog.

 

 


 

De l'église, on accède à la salle de prière du roi de Christian IV, la salle a été recréée en partie détruite mais reconstituée à l’identique. 23 panneaux illustrant la vie de Jésus Christ, que l’on doit à l’artiste Carl Bloch ornent la salle de prière.

 


La vie de Jésus Christ Carl Bloch


La vie de Jésus Christ Carl Bloch


 

  Danemark Copenhague : Le château de Frederiksborg : le tableau du 18 Octobre 1660 de Hansen  La flèche de Borsen et la flèche de Saint Sauveur et Jules Verne (3)

 


dimanche 4 juin 2023

Danemark Copenhague : Frederiksborg, le château de Frédéric II extérieur (1)

Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod et son lac


 Une des plus agréables visites du Danemark pour moi est celle que j'ai faite à  Frederiksborg situé à une trentaine de kilomètres de Copenhague à Hillerod. Rien de plus facile que de s'y rendre ! Des trains nombreux (tous les quart d'heures) et pas chers, vous permettent d'y être en trente minutes. Nous y avons passé la journée. Visite payante de l'intérieur le matin, repas dans un (bon) petit restaurant au bord du lac, et promenade calme et enchanteresse l'après-midi dans le parc (entrée libre). Hors des congés scolaires et un lundi, nous étions peu nombreux à visiter et pouvions même avoir l'illusion que le parc nous appartenait à nous tout seuls! 

Surnommé le Petit Versailles, le château de Frédéric II n'est pas si petit...  D'ailleurs, il est même le plus grand palais de la Scandinavie et il est si beau, si riche ! Il est donc bien plus agréable à visiter que l'immense château de Louis XIV qui lui a servi de modèle mais dont je garde un mauvais souvenir lors de ma dernière visite au milieu de la foule ! Et il est surtout tellement romantique, sur ses îlots cernés par les eaux, avec son immense parc et ses lacs, ses arbres séculaires, ou ceux qui sont bizarrement taillés, sa faune aquatique, cygnes, poules d'eau, et ses jardins à la Française, ses lilas fleuris.

 


Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod, encerclé par la lac

 

La construction du château de Frederik II

 

Frederiksbog a été construit sur des petites îles au milieu d'un lac. A l'origine, il y avait là un manoir acheté et agrandi par Frederic II en 1560. Puis son fils Christian IV décida d'entreprendre des travaux  qui durèrent vingt ans, de 1599 à 1622.

 

Le château de Frederik II construit sur  les petites îles d'un lac : la partie médiévale

 Le premier bâtiment et le second furent reliés à l'autre par un pont en S formant ainsi un ensemble tel qu'on le voit maintenant, entouré d'eau, derrière ses murailles avec ses deux cours intérieures. L'ancien édifice est médiéval, l'autre, celui  de Christian IV, est dans le style de la Renaissance Hollandaise.

 

Le pont en S et la tour à barbacanes

La première porte avec une haute tour en barbacane s'ouvre sur la Fontaine de Neptune, l'autre avec un fronton sculpté permet d'accéder à la seconde cour.

Danemark Frederiksborg: la fontaine de Neptune et la façade renaissance du château

 Promenade dans le parc 

 

Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod


Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod vu du parc


Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod promenade dans le parc


Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod le parc


 Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod le parc


Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod


Vue du château de Frederic II dans l'écrin du parc


Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod
 


Danemark Frederiksborg: le château de Frederik II jardin à la française


Frederiksborg: le château de Frederik II  vue de la colline bassin circulaire


Frederiksborg: le château de Frederik II vu de la colline


Frederiksborg: le château de Frederik II : les lignes rectilignes du jardin à la française


Frederiksborg :  les jardins à la française dessinent la blason de la couronne danoise



Frederiksborg: le château de Frederik II à Hillerod les jets d'eau

Suite : Fredriksborg : intérieur musée national d'Histoire (2)

mercredi 31 mai 2023

Honoré de Balzac : La Rabouilleuse

 

Flore Brazier est la Rabouilleuse. Elle donne son son nom au titre. C’est une pauvre fille de la campagne qui est la proie d’un riche et vicieux vieillard, le docteur Rouget.  Elle passe ensuite entre les mains du fils de ce dernier, Jean-Jacques Rouget, après sa mort et devient sa maîtresse. Par l’ascendant qu’elle exerce sur le vieux garçon, elle devient un danger pour l’héritage de ses neveux. 

Je rabouille pour mon oncle Brazier que voilà.
Rabouiller est un mot berrichon qui peint admirablement ce qu’il veut exprimer : l’action de troubler l’eau d’un ruisseau en la faisant bouillonner à l’aide d’une grosse branche d’arbre dont les rameaux sont disposés en forme de raquette. Les écrevisses effrayées par cette opération, dont le sens leur échappe, remontent précipitamment le cours d’eau, et dans leur trouble se jettent au milieu des engins que le pêcheur a placés à une distance convenable. Flore Brazier tenait à la main son rabouilleur avec la grâce naturelle de l’innocence.

Les personnages principaux


Mais Flore Brazier n’apparaît que tard dans le roman et n’en est pas le personnage principal. Nous ne la découvrons que tardivement par le biais d'Agathe Rouget, déshéritée par son père, qui cherche a récupérer son héritage.

 Mariée à Bridau, Agathe reste veuve avec deux fils Philippe et Joseph. C'est une femme bonne, généreuse, mais naïve, peu cultivée et peu intelligente. Son plus jeune fils, Joseph Bridau, est le fameux peintre, (Delacroix a, semble-t-il, servi de modèle à Balzac), que l’on retrouve comme personnage récurrent de la Comédie Humaine. Artiste désintéressé, dévoué, généreux, aimant, mais laid et malingre, Joseph a du talent mais ne flatte pas la vanité de sa mère, insensible à l’art, et qui lui préfère son frère Philippe. Celui-ci, beau, ardent militaire, s’illustre à la guerre mais n’est bon à rien d’autre. Il refuse de servir les Bourbons dans l’armée pour ne pas être traître à Napoléon. Rendu à la vie civile par la force des choses, il révèle un égoïsme total et n’aime que lui-même. Il est violent, boit, joue, et, dépensier, il se lance dans une vie de débauche, se couvrant de dettes que sa mère doit rembourser en entamant son capital déjà modeste et en s’appauvrissant.

L’Histoire

Le récit est d’abord une réflexion sur l’Histoire du pays. Il s’étale sur une large période puis qu’il commence en 1792 dans la ville d’Issoudun, couvre le Directoire, l’Empire et la Restauration jusqu’en 1830.
Il est intéressant d’un point de vue historique de voir comment Balzac considère les bonapartistes. Lui qui est légitimiste et anti-libéral éprouve cependant un certain respect pour leur capacité de combattant, leur courage sur le champ de bataille, leur sens de l’honneur : ils ne reculent pas devant un duel s’ils se sentent offensés et ils refusent de servir les Bourbons considérant cela comme une traîtrise. Mais son admiration ne va pas plus loin ! Les anciens bonapartistes sont tous des désœuvrés, incapables de s’adapter à la vie sociale, et qui n’apportent rien à leur pays. Il en est ainsi de Philippe Bridau mais aussi de Max Gilet, Grand-Maître des Chevaliers de la Désoeuvrance, association qui réunit tous les jeunes bonapartistes d’Issoudun pour faire les quatre cents coups !

Rien ne peut sauver Issoudun du marasme économique et moral, du point de vue de Balzac, puisque la ville se partage entre les bonapartistes, (trop) nombreux, et la bourgeoise libérale qui entretient l’immobilisme par manque d'initiative et de grandeur de vue. Et oui, n’y a presque plus de nobles à Issoudun, déplore Balzac..

L’état dans lequel le triomphe de la bourgeoise a mis ce chef-lieu d’arrondissement est celui qui attend toute la France et même Paris, si la bourgeoisie continue à rester maîtresse de la politique extérieure et intérieure de notre pays.

Une réflexion sur l’éducation

Agathe Bridau aime ses enfants mais elle est incapable de les éduquer. Elle adule son fils Philippe, ne sévit jamais mais, au contraire, est d’une indulgence coupable envers lui, cherchant toujours à l’excuser, s’aveuglant pour ne pas voir ses défauts et n’ayant même pas conscience de son injustice envers Joseph. Si les défauts de Philippe se sont accentués, c'est donc la faute de sa mère.
Balzac affirme qu’il ne ressort rien de bon de l’éducation donnée par une mère à ses fils. Seul, le père est capable à la fois d’autorité et de justice. Pourtant le père Goriot a prouvé que non !

Le pessimisme de Balzac

Ce roman est l'un des plus sombres de la Comédie Humaine. Tous les personnages de ce livre sont régis par l’intérêt, l’amour de l’argent, au mépris de toute morale et tout sentiment à l'exception d'Agathe Bridau et de son fils Joseph.

La Rabouilleuse, petite paysanne, et les filles de l’opéra que fréquente Philippe sont bien sûr les premières à agir par intérêt. Mais Balzac semble avoir plus d’indulgence envers elles parce qu’elles connaissent la misère et la faim. La conscience s'efface quand on vit dans le dénuement et l'ignorance.

La vertu, socialement parlant, est la compagne du bien-être, et commence à l'instruction.

Mais toute la société bien pensante, bien éduquée, est fondée sur l'amour de l'argent et ne tourne qu'autour de lui :  la querelle entre Max et Philippe est sordide, orchestrée par la ville. La figure de l'avare s'invite à plusieurs reprises dans le roman à travers le vieux docteur Rouget, à travers aussi Monsieur Hochon, - madame Hochon est la marraine d'Agathe -. Même la Descoings, tante d'Agathe, pas vraiment avare, est obsédée sa vie durant par le désir de gagner à la loterie, ce fameux terne qui sera cause de sa fin ! La scène de la loterie présente d'ailleurs un aspect fantastique, le résultat du jeu, le terne apparaissant lorsqu'il a été impossible de le jouer,  introduit la Fatalité, invitant la Mort dans la maison.

 Le pessimisme de Balzac s'y affiche quant à l’être humain et la justice dans la société.  En effet, La Rabouilleuse présente un dénouement noir, amer.

Ainsi, quand Philippe Rouget reste fidèle à ses idées et à son amour pour Napoléon, il n’a aucune visibilité. Compromis dans une conspiration, il est même jeté en prison. Mais quand, rejetant tout honneur, tout sens moral et toute humanité, il se rallie aux Bourbons, il gagne à la fois l’héritage des Rouget, les honneurs avec un titre de comte, et le pouvoir.
Philippe triomphe, non parce qu’il est le plus méritant, mais parce qu’il est le plus cupide, le plus brutal et le plus cynique. Il spolie son frère et laisse sa mère mourir dans la pauvreté sans lui venir en aide et sans chercher à la revoir, rejoignant ainsi les enfants indignes de la Comédie Humaine.

Un grand Balzac !
 

Voir Maggie initiatrice de cette LC 

et Miriam  

Nathalie ICI

Keisha ICI

lundi 29 mai 2023

Danemark Copenhague : la tour ronde du conte d'Andersen : le briquet (Rundetarn)

La tour ronde de Copenhague  :  Rundetarn


Le Briquet, ce conte de Christian Andersen, paru en 1835, est fondé sur des récits entendus dans son enfance. Mais il connaissait bien l'histoire d'Aladin et les Mille et Une Nuits qui lui ont aussi inspiré La Malle volante. 

Vous connaissez peut-être ce récit qui raconte l'aventure d'un soldat qui revient de guerre sans un denier en poche. Il rencontre, au pied d'un arbre creux, une sorcière qui  le prie, elle-même étant trop faible pour le faire, de s'introduire dans l'arbre pour aller chercher le briquet qu'elle a oublié. Le soldat lui demande quel sera son intérêt à agir ainsi.

 Tu y prendras de l’argent, dit la sorcière. Quand tu seras au fond tu te trouveras dans une grande galerie éclairée par des centaines de lampes. Devant toi il y aura trois portes. Tu pourras les ouvrir, les clés sont dessus. Si tu entres dans la première chambre, tu verras un grand chien assis au beau milieu sur un coffre. Il a des yeux grands comme des soucoupes, mais ne t’inquiète pas de ça. je te donnerai mon tablier à carreaux bleus que tu étendras par terre, tu saisiras le chien et tu le poseras sur mon tablier. Puis tu ouvriras le coffre et tu prendras autant de pièces que tu voudras. Celles-là sont en cuivre 

Si tu préfères des pièces d’argent, tu iras dans la deuxième chambre ! Un chien y est assis avec des yeux grands comme des roues de moulin. Ne t’inquiète encore pas de ça. Pose-le sur mon tablier et prends des pièces d’argent, autant que tu en veux. 

Mais si tu préfères l’or, je peux aussi t’en donner – et combien ! – tu n’as qu’à entrer dans la troisième chambre. Ne t’inquiète toujours pas du chien assis sur le coffre. Celui-ci a les yeux grands chacun comme la Tour Ronde de Copenhague et je t’assure que pour un chien, c’en est un. Pose-le sur mon tablier et n’aie pas peur, il ne te fera aucun mal. Prends dans le coffre autant de pièces d’or que tu voudras.

 La suite du conte raconte comment le soldat fait fortune et comment il gagne aussi l'amour d'une belle princesse. Bien que l'on soit dans un conte de fées, l'histoire contient des propos désabusés quant à la nature humaine et la notion d'amitié : Tant qu'il a beaucoup d'argent, le héros a beaucoup d'amis, quand il en n'en a plus, il est solitaire.

 La belle chambre qu’il habitait, il fallut la quitter et prendre à la place un petit trou sous les toits. Là il était obligé de cirer lui-même ses bottes, de les raccommoder avec une grosse aiguille, et aucun de ses amis ne venait le voir : il y avait trop d’escaliers à monter.

 Il retourna dans sa belle chambre, reprit ses beaux habits ; et ses amis de revenir en hâte : ils l’aimaient tant !

Une certaine violence dans le texte (mais tous les contes ne sont-ils pas cruels ?), la manière dont on se débarrasse du roi et de la reine peuvent expliquer que Le Briquet paru avec La princesse au petit pois et Grand Claus et Petit Claus fit scandale avant d'assurer la célébrité à son auteur.

 Mais revenons à notre tour ronde !

 

 Rundetarn

 

La tour ronde : rundetarn

Ils sont bien grands les yeux du chien semblables à la tour Ronde ! Celle-ci mesure 35 mètres de haut et a été construite à la demande du roi Christian IV (toujours lui, le bâtisseur) en 1642 pour servir d'observatoire. Elle possède une rampe à spirales qui a permis, dit-on, au Tsar Pierre le grand de la monter à cheval.

Comme je ne l'ai pas gravie ni à cheval ni à pied je vous renvoie  à cette article Voyageway  ICI