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vendredi 9 juin 2017

Kochka : Le sourire de Clara


Ma petite-fille est en CP. Elle vient juste d'avoir 7 ans et vaparticiper à mon blog pendant les vacances pour vous faire partager ses lectures.  Elle a choisi pour pseudonyme son deuxième prénom : Apolline
Ma librairie sera désormais le blog de la petite-fille et de sa grand-mère, le lieu de rencontre d'Apolline  et Claudialucia.

Titre du livre :

Le sourire de Clara
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Auteur du livre : Kochka

Illustrateur : Dominique Maes

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Edition : Belin jeunesse

Collection : Les albums de Justine

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Résumé d’Apolline

Léo et Samuel aiment les choses qui sont affreuses  et les histoires qui font peur mais un jour Léon aperçoit sous la table le beau sourire de Clara… Mais Samuel est triste et jaloux. Est-ce que Léo va arriver à garder l’amitié de Samuel?
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La phrase que j’ai préférée :

"-On joue au mort vivant? propose Samuel en prenant une tête horrible..
-D’accord, répond Léo. Mais c’est toi le mort vivant et tu dois m’attraper pour sucer tout mon sang."

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J’ai trouvé l’histoire :

Passionnante Intéressante Ennuyeuse

Amusante Inventive Triste émouvante

C’est la vie Imaginaire Historique

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J’ai aimé l’histoire :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur+

J’ai aimé l’illustration :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur+

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Ce que je  pense de l’histoire

L’histoire parle de l’amour et de l’amitié et que les enfants aiment tout ce qui fait peur. Moi aussi j’aime bien.
Il a des vampires dans l’histoire. Mais ne vous inquiétez pas! Il n’y a pas de vrais vampires. Parce qu’en fait Clara a des dents de lait qui sont tombées et on dirait qu’elle a un sourire de vampire. C’est amusant parce que Léo aime Clara pour son grand sourire. 

J’aime les illustrations parce qu’elles me font sourire et qu’il y a toujours un rat et une araignée à côté des enfants.

Apolline fiche n°7

Ce qu’en pense la grand mère : Quand on aime ce qui fait peur, on aime les vampires! Et quand on aime les Vampires, on aime Léa et son sourire édentée. Apolline est très réactive à ce type d’humour, moi aussi, d’autant plus qu’elle a perdu ses deux première dents de lait et que la troisième ne va pas tarder à tomber!
 Ce petit livre aux illustrations légèrement caricaturales (car finalement Clara est une mignonne vampire) nous a bien amusées toutes les deux. Et nous avons cherché ensemble les bestioles pas très sympathiques (habituellement), rat et araignée, qui accompagnent Léo et Samuel dans chaque page.

Le thème traité est celui de l’amitié qui rapproche les deux garçons et s’affirme par leur goût de l’Horrible. Ils ne s’intéressent pas aux jeux de filles. Mais pour le sourire de Clara, Léo va visiter un musée de poupées, une transgression qui peut remettre en cause son amitié avec Samuel. Les rapports entre les garçons et les filles sont donc abordés et le livre montre que finalement il n’y a pas d’incompatibilité !
Ce genre de petit livre est vraiment bien ciblé, tellement proche des enfants que l’on peut être certain que l’auteure les connaît fort bien ! Léo et Samuel qui adorent tout ce qui leur fait peur, c’est aussi Apolline qui, de plus, comme Clara, adore « les robes qui tournent » !


Le livre paru aux éditions Belin jeunesse est suivi d’un petit dossier à l’intention des parents et des enseignants pour prolonger la lecture d’une manière vivante.

mercredi 7 juin 2017

Olivier Truc : Le détroit du loup


Le printemps est synonyme de transhumance pour les éleveurs du Grand Nord. Chaque année moins nombreux, hommes et rennes traversent le détroit du Loup dans l'indifférence des puissants prospecteurs pétroliers. Mais la mort d'un jeune éleveur et celle du maire d'Hammerfest vont attiser la colère des uns et l'appétit des autres. Face à cette flambée de violence, la police des rennes mène l'enquête.
Journaliste, Olivier Truc vit à Stockholm où il est le correspondant du Monde. Dans Le Détroit du Loup, les lecteurs retrouveront Klemet et Nina, de la police des rennes, rencontrés dans Le Dernier Lapon (disponible en Points).  (quatrième de couverture)

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Après Le dernier lapon dont l’action se déroule en hiver, Le détroit du loup d’Olivier Truc est vraiment le livre à lire quand on part en Laponie norvégienne, au nord du cercle polaire. Le récit a lieu de fin avril, début de la transhumance des rennes, au 12 Mai à Hammerfest, sur l’île de la Baleine, lieu de pâturage estival des rennes. Ce qui correspond en partie aux dates de mon voyage, avec ces jours qui ne cessent de s’étirer, cette absence d’obscurité qui entraîne chez Nina, la policière, norvégienne du sud-ouest, (et les françaises du sud-est), des insomnies récurrentes. Car c’est bien ce que j’apprécie le plus dans ce roman, la découverte d’un pays tel que je l’ai brièvement approché, de ces paysages démesurément étendus, du vidda enneigé à perte de vue, avec ses bouleaux étiolés, et du peuple sami qui s’accroche à ses coutumes, l’élevage des rennes, le nomadisme et la transhumance sur des terres qui leur appartiennent depuis l’origine. Un peuple peu à peu dépossédé de ces territoires et spolié par les multinationales pétrolières qui exploitent la mer de Barents au mépris de toute humanité et de tout respect de la nature.

Le vidda avec ses bouleaux nains
Laponie norvégienne : chez les samis Kautokeino au printemps : le départ des rennes a eu lieu
Kautokeino au printemps : le départ des rennes a eu lieu

Nous pénétrons dans le monde des éleveurs et j’aime que l’analyse d’Olivier Truc ne soit pas simpliste et manichéiste mais montre la complexité des problèmes engendrés par divers conflits : Entre les éleveurs eux-mêmes, les « aristocrates » fiers d’avoir des milliers de têtes et ceux qui sont forcés d’abandonner l’élevage et ainsi déclassés et méprisés; entre les samis et la population de Hammerfest gênée par les rennes qui circulent en ville; entre les puissances d’argent qui broient tout sur leur passage approuvées par le gouvernement volontiers complice et les sami qui doivent céder des pâturages et voir les lieux sacrés disparaître.
Un autre milieu dont j’ignorais tout est aussi très minutieusement analysé, c’est celui des plongeurs de grandes profondeurs. L’auteur nous apprend que dans les années 70-80 a eu lieu la grande et terrible épopée des plongeurs,  dans la Mer du Nord, qui n’étaient protégés par aucune règle et dont la mort et les maladies n’étaient pas de la responsabilité des compagnies pétrolières. Il montre aussi comment, à l’heure actuelle, ces personnes sont mieux encadrées, avec des règles de sécurité plus strictes, mais abandonnées par les multinationales en cas d’accident invalidant.

Quant à Nina et Klemet, les deux héros du récit, policiers des rennes en sapmi, nous voyons leur situation évoluer et découvrons le secret de Nina qui ne nous avait pas été révélé dans le premier volume.

Le livre est donc très intéressant et les thèmes traités bien analysés. Je lui reprocherai pourtant des lenteurs et des redites en particulier dans les rapports entre les deux policiers, une tendance au délayage qui empêche une adhésion totale. Il me semble que le roman serait plus efficace si l’action était plus resserrée, plus rigoureuse.

Laponie Finnmark Kautokeino : Tente sami (Lavvo) abandonnée au printemps pendant la transhumance
Kautokeino : Tente sami (Lavvo) abandonnée au printemps pendant la transhumance

mardi 6 juin 2017

Victor Hugo : Rappel des lectures communes pour le challenge Victor Hugo





Je vous rappelle quelques lectures communes pour le challenge Victor Hugo. Vous pouvez vous inscrire dans les commentaires de ce billet. Il est toujours temps de nous rejoindre même si vous n'être pas inscrit(e) au challenge.

Pour le 16 Juin je propose une pièce de théâtre extraite du recueil Le Théâtre en liberté  : Mille francs de récompense   Margotte Nathalie Caroline Claudialucia

Pour le  16 Juillet :  dans Le Théâtre en liberté : une toute petite pièce intitulée : L'intervention. Quant à moi,  au festival d'Avignon, je présenterai, en plus de L'Intervention une pièce de Victor Hugo au choix dans le festival OFF.  Nathalie Caroline Laure Claudialucia

 Pour le 15 Septembre : je propose de remettre à l'honneur un rendez-vous du mois de novembre 2016 en partie manqué : Il s'agit de lire une biographie de Victor Hugo aucun choix imposé.

J'avais présenté celle de Giorda pour la jeunesse mais je lirai volontiers une autre biographie du poète.

Caroline, Laure, Miriam , Nathalie, Claudialucia, Margotte

 Ensuite nous ferons le point au mois de Septembre pour voir si nous sommes motivés pour continuer.

 NATHALIE VOUS PROPOSE LA LECTURE DE LES MISÉRABLES cet été . Qui veut la rejoindre? Pour ma part, je déclare forfait car c'est un roman que j'ai "trop" lu et relu et étudié.

  AIFELLE propose la lecture de  Judith Perrignon : "Victor Hugo vient de mourir" ? pour le mois de Novembre. 

Personnellement je l'ai déjà lu et commenté récemment mais qui veut la suivre?

Vous pouvez aussi nous proposer d'autres lectures communes! A bientôt !

lundi 5 juin 2017

Les anniversaires : Je suis en CP




Ma petite fille est en CP. Elle vient juste d'avoir 7 ans et va commencer à participer à mon blog pendant les vacances pour vous faire partager ses lectures.  Elle a choisi pour pseudonyme son deuxième prénom : Apolline
Ma librairie sera désormais le blog de la petite-fille et de sa grand-mère, le lieu de rencontre d'Apolline  et Claudialucia.



Titre du livre :

Les anniversaires

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Auteur du livre : Magdalena

Illustrateur : Emmanuel Ristord

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Edition :  Castor poche Benjamin

Collection : Je suis en CP

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Résumé de la quatrième de couverture

Noé, Anna et Léa fêtent leur anniversaire. Ils ont fait un  gâteau chacun. Dans la classe les gâteaux sentent bon.

- C’est quand l’heure des gâteaux demande Théo?

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La phrase que j’ai préférée :

Les trois enfants préparent un gâteau:

« Au chocolat crie Zoé
- Non ! au citron répond Léa
- Non ! à la pomme dit Ana »


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J’ai trouvé l’histoire :

Passionnante Intéressante Ennuyeuse

Amusante Inventive Triste émouvante

récit : c'est la vie  Imaginaire Historique

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J’ai aimé l’histoire :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur

J’ai aimé l’illustration :
Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur

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Ce que j’ai aimé dans l’histoire


Cette histoire est un coup de coeur parce qu’elle me rappelle moi quand avec papa et maman on se taquine parce que je veux faire un gâteau au chocolat, papa au yaourt, maman au fruit. L’histoire m’a rappelé aussi quand on fête les anniversaires à l’école.

L’histoire m’a plu parce qu’elle était amusante quand la maîtresse dit « et moi, alors? » parce que les enfants l’oublient quand ils partagent le gâteau.

Apolline fiche n° 6

L’avis de la grand mère : Trois anniversaires en même temps? Vous l’avez compris Zoé, Ana, et Léa sont des triplés. L’histoire est vivante et charmante et les petits lecteurs s’y reconnaissent aisément. Apolline aime particulièrement les récits qui lui rappellent « sa vie ». Quant à la maîtresse, c’est une coquine. En réclamant sa part, elle pose un problème difficile aux enfants : comment partager le gâteau en 16 parts?  Problème qu’il va falloir résoudre sur le tableau noir. Pédagogue? Oui, jusqu’au bout de sa gourmandise !

samedi 3 juin 2017

Iles Lofoten, Kabelvag : Le peintre Kaare Espolin

Kaare Espolin Johnson  îles Lofoten Galerie Espolin
Kaare Espolin Johnson : les îles Lofoten

Dans les îles Lofoten, au mois de mai, de nombreux musées et galeries d'art sont fermés. Ils n'ouvriront qu'à la mi-juin. Pourtant à Kabelvag, j'ai pu découvrir l'artiste Kaare Espolin Johnson.


 Il naît à Surnadal dans le Vestlandet en 1907 et meurt en 1994 à Ljarn, près d'Oslo. Son enfance dans le Finnmark et son installation dans les Lofoten dans les années 1950 expliquent son intérêt pour ces deux régions qui reviennent très souvent dans son oeuvre.
Espolin abandonne la peinture à l'huile à cause d'une grande déficience visuelle pour se consacrer à la lithographie et la sérigraphie.
Les trois salles d'exposition permanente permettent de faire connaissance avec ce peintre qui a trouvé son inspiration dans les îles auprès de ce peuple de pêcheurs à la vie dure et dangereuse comme le rappelle la lithographie ci-dessous où l'on voit les spectres des marins morts en mer suivre la trace des vivants.


Ainsi son pinceau est à la fois réaliste et empreint de spiritualité comme dans cette barque ci-dessous où les rameurs ont leur regard tourné vers le ciel, tandis qu'une croix nimbée de lumière à l'avant de l'embarcation semble les guider hors des ténèbres..

Iles Lofoten Kabelvag :  Kaare Espolin Johnson  Les rameurs
Kaare Espolin Johnson : Les rameurs

J'aime beaucoup l'audace de ces compositions, les variations du point de vue (audacieuse plongée sur les  rameurs), du cadrage, de l'échelle de grandeur comme dans la lithographie suivante où les hommes en gros plan, la proue pointée sur nous mais décalée par rapport à la ligne médiane, gesticulent d'une manière étrange. J'ai appris qu'ils pêchaient à la dandinette et j'étale devant vous mon savoir tout neuf : la dandinette est une pêche au leurre, appât vertical que l'on tire et laisse retomber à plusieurs reprises pour appâter le poisson.

Kaare Espolin Johnson : pêche à le dandinette

Kabelvag galerie espolin  tableau de Kaare Espolin Johnson   : Vers les Lofoten
Espolin  : Vers les Lofoten

Mais Espolin est aussi illustrateur de magazines.



Illustrateur de contes, de récits et de romans comme le Ringelihorn de Regine Normann ou Le dernier viking de Johan Boyer. Il réalise aussi des couvertures de livres.

galerie espolin à Kablevag iles Lofoten : Kaare Espolin : rêve d'une nuit d'été
Kaare Espolin : rêve d'une nuit d'été




Galerie Espolin à Kabelvag : Kaare Espolin Johnson : La jeune fille au gramophone
Kaare Espolin Johnson : La jeune fille au gramophone
La jeune fille au gramophone est une illustration d'un conte de Noël : La jeune fille est assise , la veille de Noël, et écoute de la musique mélancoliquement.

Kaare Espolin Johnson : titre ?
Finnmark  Liberté

 Kabelvag : L'aquarium et le musée ethnographique



La galerie Espolin, Galleri Espolin est aussi associée à la visite du Lofotmuseet, qui témoigne de la vie de pêcheurs au XIX siècle dans l'ancien port de pêche nommé Vagar et de celle du riche propriétaire des bateaux. Le contraste entre la maison bourgeoise et les rorboer, maisons de pêcheurs, rudimentaires est intéressant!

Lofoten kabelvag musée etnographique  : intérieur d'une Maison de pêcheur
Maison de pêcheur

Maison de pêcheur : intérieur

Lofotmuseet : Maison de pêcheur : intérieur Iles Lofoten
Maison de pêcheur : intérieur
Et puis il y a la visite  qui a beaucoup plu à toute la famille du Lofotakvariet, de l'aquarium, avec ses phoques et ses loutres, et toute la vie sous-marine des fjords. Succès assuré auprès des enfants et pas seulement. Il faut dire que la visite a été faite avec quelqu'un de passionné qui a permis à ma petite-fille de caresser les étoiles de mer.

Caresser les étoiles de mer à l'aquarium des Lofoten
Lofoten Kabelvag : Lofotakvariet un bel aquarium
Kabelvag : Lofotakvariet, un bel aquarium

Un phoque qui attend qu'on lui nettoie son bassin
Elevage de saumons


samedi 27 mai 2017

Igor Davin et Nicolas Martelle : Les Vikings/ La maison de Vikings à Borg : Iles Lofoten




Ma petite fille est en CP. Elle vient juste d'avoir 7 ans et va commencer à participer à mon blog pendant les vacances pour vous faire partager ses lectures.  Elle a choisi pour pseudonyme son deuxième prénom : Apolline
Ma librairie sera désormais le blog de la petite-fille et de sa grand-mère, le lieu de rencontre d'Apolline  et Claudialucia.






Titre du livre :
Les vikings
Sous-titre :
Les dieux racontent
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Auteur du livre :
Igor Davin et Nicolas Martelle

Illustrateur : Erwin Fages

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Edition : Milan
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Résumé d’Appoline

Le livre raconte l’histoire des dieux vikings. Chaque dieu raconte son histoire.
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Les dieux que j’ai préférés :

Tor parce qu’il est fort, il a un grand marteau avec lequel il fait des éclairs. C’est le dieu de la force et de la guerre. Quand il se met en colère, il provoque l’orage.

J’aime bien Tyr parce que c’est la loi et la justice; Il a mis sa main dans la gueule du loup Fenrir pour qu’on l’attache avec une corde. Il est très courageux.

J’aime Haegir, le dieu de la mer parce qu’il est beau  dans les illustrations.

j’aime bien Baldr, le dieu de la lumière et de la paix parce qu’il est gentil.

J’adore Freyja la déesse de l’amour et de la fertilité. Dans l’illustration elle est habillée en femme combattante.

J’adore Frigg la déesse du mariage. C’est l’épouse de Odin.

J’adore Syf, la déesse de la séduction et de la beauté; elle a une longue chevelure et quand les vikings voient de l’or, ils disent  : « on dirait la chevelure de Sif » .

J’aime bien Idunn la déesse de la jeunesse éternelle. Elle donne ses pommes éternelles qui empêchent les dieux de mourir.

La déesse des morts c’est Hell. Je l’aime beaucoup car elle est très, très belle; elle a un côté noir et un côté blanc.

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J’ai trouvé l’histoire :

Passionnante Intéressante Ennuyeuse

Amusante Inventive Triste émouvante

Réelle Imaginaire Historique

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J’ai aimé l’histoire :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur

J’ai aimé l’illustration :

Un peu    Moyennement   beaucoup   Un coup de coeur

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Ce que je pense du livre :

Je trouve le livre passionnant parce qu’il parle des dieux vikings. Celui qui a façonné le monde est Odin, le dieu des dieux. Bien sûr, c’est pour les Vikings. Odin a les cheveux longs et gris, la barbe. Il n’a qu’un oeil parce qu’il l’a jeté dans le puits pour avoir la science. Il a deux corbeaux qui représentent la pensée et la mémoire. Il a un cheval à huit pattes qui peut parcourir le monde à la vitesse d’un éclair.
Pour les Vikings, l’univers se présente comme un arbre. En haut, il y a le royaume des dieux et le palais d'Odin avec ses 640 portes. En bas, dans les racines, il y a le royaume des Morts de la déesse Hell.  Au milieu il y a la terre des hommes. C’est l’arbre de vie qui s’appelle Yggdrasil.

Fiche N° 5 : Apolline

L’avis de la grand mère : Dans le livre de Igor Davin et Nicolas Martelle, Les Vikings, aux éditions Milan, ce sont les dieux qui racontent leur histoire. Celle-ci alterne avec des explications sur la vie quotidienne des vikings, la guerre, la religion, l’artisanat, la parure, le foyer, les enfants… Apolline s’intéresse aux dieux plus qu’à la vie quotidienne des Vikings et elle devient imbattable sur le sujet ! 
Elle a lu quelques passages mais le vocabulaire est trop difficile pour son âge et finalement c’est sa maman ou moi-même qui le lui lisons. Ce qui ne l’empêche pas d’aimer ce livre qui est un de ses favoris pendant ce voyage en Norvège où elle a découvert la maison des Vikings dans les îles Lofoten. Elle dessine les dieux en s’inspirant des belles illustrations de Erwan Fages qui parlent à son imagination. Le livre est une très bonne introduction à  la civilisation Viking mais ne s’adresse pas à des enfants du CP. Les éditions le conseillent à partir de 9 ans.

La maison de Vikings à Borg : Iles Lofoten

La maison de vikings de Borg dans les Lofoten est une reconstitution d'une demeure viking traditionnelle  sur l'emplacement d'authentiques vestiges. La visite est passionnante pour tous mais en particulier pour les enfants car on peut toucher tous les objets, apprendre à filer la laine et croiser d'inauthentiques guerriers et artisans vikings !  L'habitation est partagée en trois parties, la première est la salle de vie, la seconde est consacrée aux réunions ou aux banquets, la troisième représente d'une manière stylisée les croyances viking autour de l'arbre de vie qui supporte les neuf mondes : Yggdrasil.

La maison des Vikings à Borg, dans les îles Lofoten : reconstitution de la vie des Vikings
La maison des Vikings à Borg, dans les îles Lofoten

L'intérieur de la maison viking à Borg dans les îles Lofoten la salle de vie
L'intérieur de la maison viking, la salle de vie

L'intérieur de la maison viking, la salle de vie : l'alimentation dans les îles Lofoten
L'intérieur de la maison viking, la salle de vie : l'alimentation
Iles Lofoten Borg L'intérieur de la maison viking, la salle de vie : le feu : la cuisson des aliments
L'intérieur de la maison viking, la salle de vie : le feu : la cuisson des aliments



Borg, îles Lofoten La maison des vikings : repos au coin du feu
 La maison des vikings : repos au coin du feu

Iles Lofoten musée des vikings à borg salle consacrée à la religion.
Yggdrasil, l'arbre de vie

jeudi 25 mai 2017

Norvège : Les îles Vesteralen

Vesteralen : Liland près de Sortland  : Vue de notre fenêtre à minuit 18 mai 2017

Les îles Vesteralen sont très belles, très semblables aux Lofoten, mais pourtant subtilement différentes. Là aussi, de grandes montagnes déchiquetées, tailladées qui forment des crêtes acérées et plongent dans la mer mais un espace plus grand que dans les îles Lofoten très étroites où les à-pics sont plus vertigineux et où  les routes épousent plus étroitement le contour des fjords et de la mer. Aux Vesteralen, la vie est plus rurale, la terre prend plus d'importance avec ses longues étendues tourbeuses et ses petits bouleaux noirs, ses prés qui sortent de l'hiver, tout hérissés d'herbes mortes, remplis de bosses échevelées qui semblent sortir de la terre et que nous appelons, ma petite fille et moi, des têtes de trolls. Là aussi, les habitants vivent de la pêche mais il y a un peu moins de morues séchées et l'odeur qui va avec : ouf ! Par contre, comme dans les Lofoten, les grands cercles métalliques dans l'eau indiquent des bassins d'élevage du saumon. D'ailleurs, j'en mange tous les jours et je commence à crier grâce.

Ici, plus encore que dans les Lofoten, c'est le domaine des oiseaux : Les oies bernache revenues de leur lointaine migration se partagent les bords des plages, les cygnes chanteurs des Vesteralen que l'on aperçoit dans les lacs encore à demi-gelés, les hérons cendrés, et toutes sortes d'oiseaux de mer qui nichent sur les parois rocheuses près des villages, à proximité des humains. 
Nous espérions faire un safari pour aller voir les baleines car elles se ravitaillent non loin des côtes, à Andenes, mais c'est un peu trop tôt dans la saison. Tous les jours, promenades dans des paysages splendides et recherche de coquillages sur les plages. En dehors de deux jours ensoleillés, le temps est plus pluvieux et plus froid que dans les Lofoten d'où ces jeux de lumière et ces nappes de brouillard absolument irréels.
Les îles Vesteralen compte cinq îles importantes :


 Langoya en direction de Myre, Sto, Nyksund

Le port de Sto



De Sto à Nyksund

Dès que l'on quitte le bord de l'eau c'est pour s'élever dans la montagne et retrouver la neige et la glace.

Ile de Hadseloya en direction de Melbu

Melbu

Eglise de Melbu
Les oies bernache


Les parcs de saumons

Andoya vers Andenes, Bleik, Stave et Skogvoll

Andenes




Bleik

 
Cygnes chanteurs de Skogvoll

Echassier

 Langoya vers Hovden et Nikvar

Hovden





Nykvag



Langoya vers Straume, Vinje, Ringstad




Les têtes de troll prêts à sortir de terre !



Liland :  Notre maison sur l'ile Hinnoya

Hjerborg Wassmo vit à Myre  sur l'île Langoya mais c'est sur l'île Hinnoya à Reinsnes, près de Liland où nous logeons,  qu'elle a situé l'action du Livre de Dina.

Le  fjord à Reinsnes sur Hinnoya
Liland sur l'île Hinnoya :  Notre maison au toit herbu
Des arbres poussent sur la toiture
Vue de notre fenêtre le 18 Mai

Vue de notre fenêtre Vesteralen Minuit le 19 mai
Vesteralen vue de notre fenêtre minuit le 20 mai



 Vesteralen vue de notre fenêtre minuit le 21 mai
 

Nous n'aurons pas vu l'île Skogsoya. Et maintenant Tromso où nous prendrons l'avion pour la France dans trois jours.