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mercredi 26 mai 2021

Alfred Hitchcock : Psychose

Ma petite-fille Apolline (11 ans) vous fait part de son ressenti devant le film d'Alfred Hitchcock, Psychose !

Je vous recommande ce film je l’ai vu à l’âge de 11 ans.

Une jeune femme Marion Crane (Janet Leigh) vole de l’argent à son entreprise , elle s’enfuit et s’arrête dans un motel. Elle est reçue par Norman Bates (Antony Perkins), un homme mystérieux, bizarre et il bégaie tout le temps. Elle se fait assassiner dans sa douche. Sa soeur et son fiancé essaient de la retrouver  mais en vain…
Claudialucia (ma grand mère) n’était pas d’accord pour que je le voie mais mon papa me l’a montré. De toutes façons, il n’a pas eu le choix parce que je le saoulais pour le voir. Et je l’ai vu trois fois !

Je n’ai pas eu peur au moment où on voit la maman d’Antony Perkins avec  la tête de mort car avec mon papa nous somme allés à la Cinémathèque de Paris et je l’ai vue dans une vitrine.

La scène dans la douche ? Je n’ai pas eu peur car nous ne voyons rien et Alfred Hitchock à dit que ce n’était "qu’une illusion" .
                    

 
«  Il a été écrit que la capacité de Psychose à terrifier les spectateurs et à hanter pour toujours leurs souvenirs est inégalée dans le monde du cinéma. Film phare du cinéma à suspense, ce chef d’oeuvre d’Alfred Hitchcock battit les records d’entrée en 1960 et fit s’enfuir des cinémas des spectateurs effrayés."
 
 Mais Alfred Hitchcok a dit :

« La désormais célèbre scène de la douche a nécessité sept jours de tournage, avec soixante dix positions de caméra pour seulement quarante cinq secondes de film et, au montage final, on ne voit ni sein, ni couteau plongeant— ce n’est qu’une illusion »

 

Logo d'Apolline

vendredi 23 avril 2021

Michel Piquemal : Le jobard

 

 Ma petite-fille (11 ans)  est venue passer ses vacances chez moi cette semaine. Voici le compte rendu du roman qu'elle avait à lire pour la classe pendant les vacances.

 
Mosaïque avec des tessons d' assiettes de Raymond Isidore dit Picassiette
 

Le point de vue de la petite fille : son pseudo  Apolline

 Jobard est un roman de Michel Piquemal paru aux éditions Zanzibar et illustré par Jean-Luc Serrano.

La narrateur est un petit garçon Brice. Ses amis s'appellent Jean-Luc, Garcia, Michel, Pierre, Mouloud, Philippe. Il y a aussi des filles, Cécile, Lou et  Katia, la forte en maths. 

Brice est un petit garçon qui embête Jobard avec toute sa bande. Jobard est appelé comme cela car tout le monde le trouve fou. Il veut construire un moulin dans son terrain vague avec des bouteilles de verre qu'il ramasse dans la rue. En vérité, il se nomme Monsieur Julien. Brice devient ami avec le vieil homme quand celui-ci soigne son chien qui s'était pris la patte dans des barbelés. Il va l'aider, avec tous ses copains, mais un jour une catastrophe arrive...

J'ai trouvé ce livre intéressant, court (153 pages) et facile à lire. L'histoire est agréable et les personnages sont attachants : Jobard est gentil avec les enfants et il est attentionné. 

J'ai aimé les thèmes du roman : La solidarité et l'amitié entre les enfants et le vieil homme qui permettent de réaliser la tour de verre pour faire un manège. Si Monsieur Julien veut construire un manège de toutes les couleurs, c'est pour apporter un peu de joie dans la ville toute grise.

Le manège de Pierre Avezard

Le point de vue de la Grand-mère

Jobard de Pierre Piquemal est un roman qui a obtenu le grand prix du roman pour la jeunesse en 1989. Et c'est effectivement un bon roman qui part d'une réalité assez triste, la grisaille et l'inhumanité de certains quartiers de Marseille saccagés par une urbanisation sauvage d'où la Nature a été bannie et remplacée par des barres de béton sordides ! Je connais bien, les quartiers Nord de Marseille ! Je m'y suis promenée, enfant, dans des lieux enchanteurs, la Cerisaie, les Marronniers ...  avec ses vergers, ses arbres du même nom, ses prés, ses champs, quelques fermes où l'on allait acheter le lait... Tout cela détruit dans les années 60/70 pour ne conserver de nos jours et très ironiquement que le joli nom. Au milieu de ses immeubles tristes, vous y chercheriez un arbre  en vain ! Et c'est contre cette horreur que Jobard, - monsieur Julien- s'obstine, d'abord en refusant de vendre son terrain, puis en essayant d'élever  au milieu de ces cités sans joie, une tour de verre qui constituera le début d'un manège enchanté multicolore. Pas étonnant que les adultes comme les enfants le surnomment Jobard dans le parler marseillais, autrement dit le fou.

 Brice et ses copains vont d'abord le prendre pour cible, lui lançant des pierres, brisant les bouteilles, avant d'être ses amis et de l'aider dans son rêve... "fou", oui, construire un manège avec des bouteilles de verre ! Cela ne se fera pas sans quelques difficultés !

Comme ma petite-fille, j'ai été sensible à cette histoire d'amitié, de solidarité, qui va permettre de mettre de la couleur dans un monde bien gris. Brice est un enfant sans père et il trouve dans le vieil homme un grand-père affectueux qui va lui apprendre un métier.

L'auteur Michel Piquemale a créé avec Monsieur Julien un personnage fictif en s'inspirant de constructeurs désormais célèbres, des rêveurs, qui, en leur temps, furent considérés, eux aussi, comme des "jobards " : Le facteur Cheval, Raymond Isidore dit Picassiette, Robert Tatin,  Pierre Avezard...

Le musée palais de Robert Tatin

Le palais idéal du Facteur Cheval

Logo : Apolline


samedi 6 mars 2021

Carbone : Complots à Versailles Tome 1


 Ma petite-fille (11 ans)  est venue passer ses vacances chez moi cette semaine. Elle a vraiment énormément aimé cette BD aux Editions Jungle. Je la laisse vous en parler.

La BD Complots à Versailles est inspirée du roman d'Annie Jay. La première édition est parue en 2019.

 Ce livre parle d'une petite fille qui s'est mystérieusement retrouvée dans l'eau. Heureusement pour elle, elle est tombée dans le fleuve près d'une petite maison ou habite Guillaume et Pauline de Saint-Béryl, leur grand père et une autre dame, Catherine Drouet qui vit chez eux.  💙 Guillaume sauve la jeune fille qui est recueillie dans la maison de Guillaume et Pauline. Elle est blessée à la tête et a perdu la mémoire.                                                                                                                                                                        

Ils décident de l'appeler Cécile. Pauline, Guillaume et Cécile vont se lier d'amitié 💙. Catherine Drouet, la guérisseuse adopte Cécile et lui apprend son métier.

Les années passent. Pauline est appelée à la cour de Versailles pour servir la Reine. Cécile se fait passer pour sa servante pour pouvoir la suivre. Pauline est mal accueillie par la favorite du roi, Madame de Montespan, qui est jalouse et a peur que le roi Louis XIV tombe amoureux d'elle mais la reine, par contre, l'aime beaucoup.  Les jeunes filles vont surprendre un complot mené par madame de Montespan qui vise à tuer le bébé de la dauphine. Elles vont tout faire pour l'en empêcher. Il y a aussi une histoire d'amour que j'ai adorée entre Guillaume et Cécile et pourtant ils se se disputent tout le temps mais...  et à la fin, Cécile retrouve son identité ???? Je ne vous en dis pas plus !

J'ai tout aimé dans cette BD, les personnages, l'histoire et les illustrations qui sont très belles !

Il y a deux autres tomes et je suis déjà en train de les lire !



  

Fiche de lecture d'Apolline


dimanche 22 novembre 2020

Christophe Lambert : L'agence Pendergast : Le prince des ténèbres tome 1

 

J'ai eu ma petite-fille à la maison pendant une semaine, son papa étant malade. C'est moi qui lui ai fait classe pendant son absence forcée à l'école. Son institutrice lui a donné ce livre : L'agence Pendergast de Christophe Lambert. C'est le premier d'une série qui compte pour l'instant 5 tomes. Il fait partie de la sélection des incorruptibles qui propose à des classes des lectures appropriées à leur âge avant de voter pour leur livre préféré. (Voir ici)

 Fiche de lecture d' Appoline, le pseudonyme  choisi par ma petite fille (10 ans).

 Titre  : L'agence Pendergast : Le prince des ténèbres tome 1

Nom de l'auteur : Christophe Lambert

Nom de l'illustrateur : Florent Sacré

 160 pages

 Editions Didier-jeunesse

Sean, orphelin, est devenu pickpocket car il a été élevé par un bandit nommé Bill le Boucher. Un jour, il vole la montre d'Archibald Pendergast et celui-ci le poursuit, le retrouve, lui propose un marché : de travailler pour lui à l'agence Pendergast, chasseuse de monstres paranormaux.

Les amis de Sean sont Célia, monsieur Pendergast et le savant Gégé. Ses ennemis sont Joé l'indien, Bill le Boucher, le comte Vlad, c'est à dire Dracula, et, bien sûr, tous les autres êtres paranormaux. 

J'aime ce roman parce qu'il est fantastique et qu'il y a du suspense. En même temps,  il y a des moments amusants. Le personnage de Sean m'a plu parce qu'il est gentil, attentionné et courageux.

J'ai trouvé que l'histoire était courte et facile à lire. Elle est intéressante et je recommande ce livre à la lecture.

La statue de la Liberté et Ellis Island

L'avis de la grand-mère

L'agence Pendergast, c'est un peu l'histoire du roman de Charles Dickens, Olivier Twist, mais transposée aux Etats-Unis, à New York, et adaptée au fantastique.

Nous sommes en 1893, et Sean Donovan dont les parents ont été tués par des indiens, a été recueilli par un truand, Bill le Boucher, qui lui apprend le métier de pickpocket. Mais le petit garçon a le coeur trop sensible, voler les personnages âgées ou les pauvres qui ont déjà du mal à survivre, très peu pour lui !  C'est pourquoi il ne peut payer à Bill le tribut mensuel que celui-ci lui demande, ce qui met l'enfant en danger. D'autre part, Archibald Pendergast à qui il a volé sa montre lui laisse le choix entre rejoindre son agence ou aller en prison. 

Le petit voleur n'a pas trop le choix et entre dans l'agence Pendergast qui est située au pied de la statue de la Liberté et qui surveille l'arrivée des migrants sur Ellis Island. Car parmi le flot de personnes qui débarquent dans le port de New York, se cachent des êtres peu recommandables, paranormaux, vampires, loups garous, sorciers,  qui cherchent à infiltrer le pays. C'est le début de l'aventure pour Sean qui va être confronté au comte Vlad, c'est à dire à Dracula lui-même !

Ce roman pour la jeunesse qui est proposé par les incorruptibles aux élèves de CM2 /6ième est bien écrit et d'un niveau de lecture facile. Je pense qu'il pourrait être lu aussi par des enfants plus jeunes, bons lecteurs. Le personnage du petit garçon est attachant  mais  les autres sont pour l'instant peu développés, aussi bien celui de Célia, la métisse, et de Joé, l'indien. Pour l'instant Joé l'indien et Sean sont ennemis car le jeune héros n'aime pas les indiens. Il ne faut pas oublier comment ses parents sont morts. A la fin, du roman on pressent qu'ils vont devenir des amis, ce qui se précisera, je pense, dans les tomes suivants.

J'ai bien aimé la référence historique à Ellis Island même si ma petite fille y est restée insensible malgré mes explications ! Quant au combat de Sean et de Vlad sur la tête de la statue de la Liberté, il m'a rappelé le film d'Alfred Hitchcock, Cinquième colonne, dans lequel l'espion est poursuivi jusqu'en haut de la statue où il trouve la mort.


lundi 16 septembre 2019

La maîtresse en maillot de bain de Fabienne Galula / JP Azéma Cie Prune Prod au festival d'Avignon 2019

La maitresse en maillot de bain

Bienvenue au paradis des gommettes, des doudous et des anti-dépresseurs !
Mandatée par le ministère de l’Education Nationale, une psychologue atterrit dans la salle des maîtres d’une école maternelle. Ce qu’elle va y trouver est très loin de ce qu’elle imaginait.
Léonie, ma petite fille, 9 ans et demi, adore le théâtre et a arpenté le festival d'Avignon avec moi ce mois de Juillet 2019. C'est une festivalière assidue depuis l'âge de 18 mois.

Voici sa critique :

Dans la pièce La maîtresse en maillot de bain de Fabienne Galula, mise en scène par JP Azéma, une directrice, deux professeurs et une psychologue discutent dans l’école maternelle.
La psychologue vient voir si tout se passe bien mais découvre que les personnages ont  tous des problèmes différents. L’un est sensible, toujours enrhumé et amoureux de la directrice. Le deuxième est divorcé et séparé de sa fille, la troisième est l’esclave de tout le monde, de sa mère, de son chien et de son amoureux.

Le décor est une salle des professeurs avec une table, des dessins d’enfants, du thé, du nutella pour faire le petit déjeuner. On ne voit pas les enfants mais on entend qu’ils parlent et chantent.
Les costumes reflètent les caractères des personnages.
Les comédiens sont excellents, le public rit en les voyant se disputer, grogner, pleurer et finalement se réconcilier.
Je me suis amusée au possible jusqu’à en pleurer de rire ! Je suis sortie du théâtre enthousiaste, charmée et mon papa aussi. Ce qui m’a plu, c’est que les personnages paraissent être de vrais instituteurs.
J’ai adoré cette pièce. Elle était géniale.

Mon avis  :

J'avais un peu peur que cette pièce présente un humour un peu lourd sur le dos des enseignants. Il n'en est rien ! Non seulement ce spectacle vous fait rire aux larmes (comme dit ma petite-fille) mais encore c'est avec finesse et une certaine profondeur. Car sous le rire, se cache la détresse quotidienne des personnages dont la personnalité se révèle peu à peu nous permettant de découvrir l'intime sous la carapace. Les comédiens qui les incarnent, excellents dans leur rôle, sont plus vrais que nature avec leur lot de problèmes, de soucis, de solitude, de manque d'amour. En un mot, ce sont des êtres humains comme les autres. C'est, bien sûr, ce que découvrent les enfants spectateurs ravis de se retrouver dans le décor d'une salle de professeurs où ils n'ont pas le droit d'entrer, en principe ! L'envers du décor en quelque sorte ! Et les adultes, enseignants ou non, s'y reconnaissent et se sentent concernés. Et oui, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Heureusement l'humour est là, provoquant le rire et comme il s'agit d'une comédie tout finira bien.  On sort de ce spectacle, heureux !

samedi 7 septembre 2019

Shakespeare et Purcell : Un songe d'une nuit d'été et The fairy queen, mise en scène : Antoine Herbez

Festival d'Avignon 2019 Obéron et Titania dans une songe d'une nuit d'été par la compagnie AH
Obéron et Titania dans Un songe d'une nuit d'été par la compagnie AH
Léonie, ma petite fille, 9 ans et demi, adore le théâtre et a arpenté le festival d'Avignon avec moi ce mois de Juillet 2019. C'est une festivalière assidue depuis l'âge de 18 mois.
 Voici sa critique  : Un Songe d'une nuit d'été d'après Shakespeare et The fairy queen de Purcell :

Un songe d’une nuit d’été

Un songe d'une nuit d'été par la compagnie AH mise en scène par Antoine Herberz
Un songe d’une nuit d’été est une pièce de Shakespeare, mise en scène par Antoine Herbez, qui m’a vraiment beaucoup plu. Ce n’est pas que de Shakespeare mais aussi de Purcell, un musicien qui a écrit l’opéra The fairy Queen, la Reine des fées.
Nous sommes dans une forêt où habitent la Reine des fées Titania et le Roi des fées Obéron, trois fées musiciennes et Puck le serviteur d’Obéron.
Titania a adopté un enfant et Obéron est jaloux. C’est la guerre ! Sur l’ordre d’Obéron, Puck verse le suc d’une plante magique qui fait tomber amoureux du premier venu, sur les paupières de Titania. En ouvrant les yeux, elle devient amoureuse d’un âne mais tout se finit bien.
Des humains sont aussi dans la forêt. Hermia, Lysandre, Demetrius et Héléna. Lysandre et Demetrius sont tous les deux amoureux de Hermia et Héléna est amoureuse de Demetrius qui ne l’aime pas.
Toujours sur l’ordre d’Obéron, Puck doit réconcilier Démétrius et Héléna. Mais il se trompe et verse le suc sur les yeux de Lysandre puis de Démetrius qui deviennent tous les deux amoureux d’Hélèna. Du coup plus personne n’aime Hermia.
Comment vont-ils s’en sortir ?

La compagnie Ah interprète Un songe d'une nuit d'été au festival d'Avignon 2019

Le roi et la reine ont de grandes capes vertes avec des fleurs dessus. Ils ont de belles couronnes en bois. On dirait vraiment un roi et une reine. Ils sont grandioses, radieux, majestueux. Les costumes sont rouge bleu,  blanc, orange, vert et marron et gris. Quand ils sont dans la forêt, les lumières sont superbes : rouge, rose, verte et bleu.
Les chants sont très beaux et tout le monde chante magnifiquement bien.
J’ai aimé le côté fantastique de cette histoire merveilleuse. Le côté amusant m'a beaucoup fait rire parce que les humains se bagarrent, se disputent.
Shakespeare veut dire que les humains ne sont pas libres parce qu’ils se font contrôler par les dieux.
J’ai adoré l’histoire, elle était enchantée! J'ai vu cette pièce deux fois.
                                                                                                                     Léonie

Mon avis : Je suis entièrement d'accord avec ma petite fille. Ce spectacle présente beaucoup de qualités, mise en scène, costumes et interprètes. Il est agréable, amusant et mêle heureusement le texte de Shakespeare et la musique de Purcell. Bien sûr, il ne s'agit pas de la pièce complète, certains passages (Hélène et Thésée, les artisans) sont supprimés. La réflexion philosophique sur la liberté de l'homme, le déterminisme, y est abordée mais rapidement.  Les interrogations sur l'essence de l'amour et la cruauté des rapports hommes et femmes sont traités résolument sur le mode comique dans des bagarres virevoltantes, réglées comme un ballet. La pièce ainsi mise en scène permet aux enfants d'accéder plus facilement au texte du grand dramaturge anglais mais aussi à la musique baroque, réalisant le tour de force de plaire aussi bien aux petits qu'aux adultes.

          Compagnie Ah festival Avignon 2019

  • Metteur en scène : Antoine Herbez
  • Interprète(s) : Laetitia Ayrès, Ariane Brousse, Marianne Devos, Francisco Gil, Ivan Herbez, Grégory Juppin, Orianne Moretti, Maëlise Parisot, Louise Pingeot, Clément Séjourné, Maxime de Toledo, Nicolas Wattinne
  • Diffusion : Stéphanie Gamarra 06 11 09 90 50
  • Régisseuse : Cynthia Lhopitallier





Il y a bien longtemps que ma petite fille Léonie,  sous le pseudonyme d'Apolline, n'a plus écrit de fiches de lecture.  Hélas! Elle a perdu le goût de lire !  Si vous connaissez des livres pour enfants qui pourraient produire un miracle et la faire repartir, alors donnez -moi des titres ! Merci, ils seront les bienvenus !

mercredi 11 avril 2018

Nancy Guibert/ Stéphanie Augusseau : Un mur si haut



Fiche de lecture d'Apolline

 Apolline a 8 ans et elle est en CE1. Elle vous présente aujourd'hui une fiche sur un livre lu en classe, dans le cadre du concours annuel des Incorruptibles qui demandent aux enfants d'élire leur livre préféré parmi les six choisis par des éditeurs, des bibliothécaires et des libraires. Chaque niveau vote. 



Titre du livre :

Un mur si haut
……………………………………………

Auteur du livre : Nancy Guilbert

 Illustrations : Stéphanie Augusseau
……………………………………………………………


Edition : Des ronds dans l'O jeunesse

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Résumé du livre par Apolline



C'est deux petits enfants Plume et Timy et ils sont les meilleurs amis du monde. Un jour, Le Roi Bleu du village de Plume et le Roi Blanc du village de Timy se fâchent et se disputent pour un morceau de terre. Ils décident de construire un mur entre les deux villages et de ne plus jamais s'adresser la parole. Les deux enfants ne peuvent plus se voir. Du coup, Timy essaie de fabriquer une corde pour passer le mur mais le mur est très haut. Plume pleure. Ils décident de s'envoyer des ballons messagers mais...



Le Roi blanc tombe malade et la fleur des merveilles qui peut soigner le Roi Blanc est dans le village des Bleus. Du coup, le docteur Blanc dit qu'il faut cette fleur pour soigner son Roi. Plume et Timy essaient alors de casser le mur avec tous les habitants pour se voir et aller chercher la fleur. Un jour, le Roi Bleu entend un grand bruit et voit de la fumée noire s'échapper du mur. Le mur s'est effondré et tous les habitants se réjouissent car ils ont retrouvé tous les copains.


Et mon histoire est finie... enfin l’histoire de Nancy Guilbert ! 


J’ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre. C’est une histoire réelle parce que c'est comme le mur de Berlin et c'est la même histoire que Plume et Timy.
Au début ils sont tristes à cause du mur. Si ça m'arrivait, moi aussi je serais triste, je me sentirais enfermée. Et je voudrais voir mon amie Olga. Et je casserais le mur.
A la fin ils sont joyeux et c'est ça qui m'a rendue heureuse.
J’ai aimé l’illustration parce qu'en fait les habitants du pays des Blancs ont un costume bleu et ceux du pays des Noirs ont un costume blanc. J'aime les contraires. J'aime bien les animaux dessinés parce que j'aime leurs couleurs, ils sont très poétiques.
Mon passage préféré est quand les deux rois se réconcilient et qu'ils décident de partager la terre pour la donner aux animaux.

La morale de l'histoire est qu'il ne faut pas se disputer ni faire la guerre et il faut être amis pour la vie..

L'avis de la grand-mère




Un mur si haut fait partie des livres préférés d’Apolline dans l’excellente sélection des incorruptibles proposés aux classes de CE1.
L’histoire racontée ici - et mise à la portée des enfants- est bien d’actualité, hélas! puisqu’elle faire référence non seulement au mur de Berlin mais aussi à tous ces murs qui s’érigent dans le monde pour interdire le passage des migrants. Apolline a très bien compris et c’est pourquoi l’histoire l’a touchée et elle a été tout de suite en empathie avec les personnages du livre. Les illustrations sont magnifiques avec ces camaïeux de beige, de marron, de roux sur lesquels tranchent le bleu des vêtements et du ciel. Ce qui a beaucoup plu à Apolline c’est que les personnages vêtus de blanc sont noirs et ceux habillés en bleu sont blancs. Histoire d’abolir les différences et de monter combien la couleur de la peau a peu d’importance quand il s’agit de paix et d’amitié.  Un très bel album.

La classe de CE1 d'Apolline a voté. Le livre qui est arrivé en premier est Aimé. Apolline a de la peine, dit-elle, parce que son coup de coeur Cinq minutes et des sablés ne l'a pas emporté.


Voir le concours des Incorruptibles et le gagnant de la  sélection pour les  CE1


mercredi 28 mars 2018

Delphine Roux : La balade d'Asami



La balade d’Asami de Delphine Roux paru aux Editions l’école des Loisirs est un charmant petit album qui s’adresse aux jeunes enfants.

La maman d’Asami n’a pas le temps de jouer avec elle. Comment la fillette va-t-elle s'occuper ? Nous la suivons dans la balade qu’elle fait dans la campagne avec son chien au cours de laquelle elle cueille des fleurs des champs, des épis de blés ou feuilles de lierre, des fils de laine emportées par un oiseau. Mais que va-t-elle en faire une fois arrivée à la maison?



Ma petite fille Apolline (8 ans) après m’avoir dit que ce livre était plutôt pour son petit cousin (5ans) car le texte est court et très simple, a regardé avec moi ces pages joyeusement colorées et les a beaucoup aimées. Chacune de nous deux avait sa préférée : 
Pour Apolline c’était la bleue avec ses fleurs de lin et sa mésange



pour moi la rouge avec ses cerises et ses coquelicots.



Les illustrations de Pascale Moteki sont très douces et respirent le bonheur. L’esthétisme japonisant ajoute du charme à l’ensemble.



Ce livre part d’une réalité quotidienne, une maman trop occupée …  et dit que l’ennui n’est pas inévitable et qu’un enfant peut trouver des ressources pour ne pas s’ennuyer. Ici, c’est la beauté de la nature qui est reçue comme un cadeau. L’histoire parle aussi du bonheur familial avec la dernière image du papa et de la maman, d’Asami et du bébé.

En bref, cet album est une agréable lecture à partir de 3 ans mais les plus grands peuvent aussi l'apprécier.




Merci à la librairie Dialogues et aux éditions L'école des loisirs

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mercredi 21 mars 2018

Laurence Gillot : Albertus, l'ours du large



Après les vacances, voici le retour d'Apolline et de ses fiches de lecture.
Apolline va avoir 8 ans au mois de mars et elle est en CE1. Elle vous présente aujourd'hui une fiche de lecture : Albertus, l'ours du grand large, lu en classe, dans le cadre du concours annuel des Incorruptibles qui demandent aux enfants d'élire leur livre préféré parmi les six choisis par des éditeurs, des bibliothécaires et des libraires. Chaque niveau vote. 


Titre : Albertus, l’ours du grand large

Auteure : Laurence Gillot

Illustrateur  : Thibaut Rassat

Editions : Milan

NB : Nous avons réfléchi Apolline et moi pour savoir s’il fallait vous dire la fin de l'histoire.  Apolline a dit non parce qu’elle veut vous laisser la découvrir. Je pense que oui parce que sinon l'on ne peut comprendre  l’enjeu du livre.
Finalement, chacune a fait ce qu’elle voulait et vous êtes libre de lire l’une ou l’autre ou les deux comme vous le désirez !

Résumé d’Apolline

 

Sur son navire, le capitaine Baltazar Babkine a trouvé un petit ours en peluche tout mou. Il veut savoir à qui appartient le doudou parce qu’il n’y a que des hommes costauds à bord. Il mène l’enquête mais il n’arrive pas à trouver. Quand le bateau est arrivé à Calcutta en Inde, le capitaine décide de le donner à un enfant pauvre. Alors, un marin dit que le doudou est à lui et il va le donner lui-même à une petite fille de l’orphelinat. On verra pourquoi il a un ours en peluche à la fin du livre.

« Puis machinalement il pressa le ventre de l’animal et un « poueett »  transperce l’obscurité. ». Ceci est ma phrase préférée.




J’ai aimé cette histoire de générosité et d’amitié. Le capitaine me plaît parce qu’il est intelligent et qu’il ne se moque pas de celui qui a une peluche parce qu’il se souvient de son doudou quand il était petit et qu’il l’a perdu.
En donnant l’ours à une petite fille, le marin qui l’a perdu se sent bien parce qu’il a fait plaisir à la petite fille et que ça le console de ... (je ne vous dis pas de quoi). En partant, il achète un cadeau à sa femme et à sa fille.


Les images de Thibaut Rassat sont très très belles, elles sont noires et bleues avec des petites étoiles brillantes dans le ciel et dans la mer il y a des petits poissons dorés. On voit le ciré jaune du capitaine briller dans la nuit.



L’avis de la grand mère 



Voilà un autre livre de la sélection les Incorruptibles, année 2018, pour la classe de CE1.  
Albertus ou l’ours du grand large est le deuxième album préféré d’Apolline. Le second qu’elle vous a présenté en Février était  : « Cinq minutes et des galettes ». Je ne pourrais pas départager les deux; ils me plaisent autant l'un et l'autre.
S'ils viennent largement en tête, tous deux, dans la liste de ses coups de coeur de lecture d'Apolline, je constate que les deux traitent d’un sujet grave, la mort, mais ceci avec tact, délicatesse et optimisme. Certes la fin d'Albertus est pleine de nostalgie puisque le marin se sépare du petit ours qui appartenait à son petit garçon disparu. Le livre parle donc du deuil que l’on doit faire pour que la vie puisse continuer. Après avoir ri avec la petite orpheline à qui il donne le jouet, le marin va pouvoir de nouveau penser à sa fille aînée et à sa femme et dire oui à la vie. C’est très émouvant mais l’album est aussi plein d’humour, de malice et de tendresse.  
L’on rit des membres de l’équipage, ces grands et gros gaillards, aux biceps tatoués, à la tête de brigand (les illustrations sont vraiment très réussies) qui ricanent en parlant du petit ours mais qui vont se montrer plein de gentillesse et faire preuve de solidarité. Un très beau livre, aussi bien au niveau du texte que des illustrations qui distillent à la fois le rire et l’émotion.

Voir le concours des Incorruptibles et la sélection pour les  CE1