Georgia 0'Keefe Abstraction white rose
Ce poème est extrait de l'anthologie Malgré les Ruines et la Mort de Sophia Mello de Breyner, poète portugaise, parue aux Editions de la Différence.
Lorsque le nuit j'effeuille et mords les roses
C'est comme si je tenais entre mes dents
Le clair de lune des nuits transparentes,
L'éclat des après midi lumineuses,
Le vent baladin du printemps,
La douceur amère des couchants
Et l'exaltation de toutes les attentes.
J'ai un livre sur Georgia O'Keefe, peintre et femme pas assez connue à mon avis. Le poème va admirablement bien avec son univers.
RépondreSupprimer@ Aifelle : J'aime beaucoup ce peintre ; j'ai vu de très belles oeuvres d'elle à Washington et j'ai découvert Sofia de Mello lors d'un séjour au Portugal. Si bien que je voyage à travers cette peinture et ce poème!
RépondreSupprimerUn bijou ce billet, ClaudiaLucia !
RépondreSupprimerLe poème, comme sont illustration, a la beauté des perles rares.
Merci pour la découverte de l'auteur et de l'artiste (que je ne connaissais ni l'une ni l'autre) et bon dimanche.
@ Tilia : Bon dimanche à toi, Tilia et merci de ta visite! Heureuse que tu aies découvert deux artistes que j'aime.
RépondreSupprimerSuperbe correspondance entre la photo et le poème de deux artistes inconnues pour moi, merci de cet instant de "grâce" ! Magnifique !
RépondreSupprimer@ Asphodèle : ravie que tu aimes les deux! Georgia 0'Keefe est une de mes peintres préférées (c'est comme pour les écrivains, j'en ai beaucoup!) et ce que j'apprécie en particulier chez elle, c'est cette manière de peindre les fleurs en gros plan et de les traiter comme des abstractions. C'est non seulement très esthétique mais cela introduit aussi poésie, mystère,imaginaire.
RépondreSupprimertoutes ces fleurs! roses et asphodèles! pour un dimanche bien pluvieux
RépondreSupprimer@ miriam : chez nous aussi; cette nuit un orage diluvien, ce jour ciel gris et pluvieux!
RépondreSupprimerje ne connaissais pas cette peintre...
RépondreSupprimer@ Lystig : elle est américaine, elle a pour inspiration les images d'un photographe Paul Strand qui photographie les fleurs, légumes etc.. en si gros plan que l'on ne sait plus de quoi il s'agit; il rend ainsi le mystère des choses.
RépondreSupprimerVoilà comment elle juge son oeuvre :
"Je sais que je suis incapable de peindre une fleur, je ne sais pas non plus peindre le scintillement du soleil sur le sable par un beau matin d'été, mais j'espère pouvoir à travers la couleur transmettre mon expérience de la fleur ou l'expérience que la fleur rend importante pour moi à un moment donné ".
J'aime beaucoup..
RépondreSupprimermerci Ella.
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