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samedi 1 juin 2024

Stockholm : Kungsträdgarden, les cerisiers en fleurs

Stockholm : Cerisiers du japon kungsträdengarden
 

  Kungsträgarden

Sur l'une des places centrales de Stockholm, la Kungsträgarden, en ce premier Mai 2024,  le spectacle est enchanteur, des allées de cerisiers roses autour d'un grand bassin. Oui des Sakuras ! une floraison somptueuse, évidemment plus modeste qu'au Japon mais... que c'est beau ! Et sous ces sakura aux couleurs délicates, une foule dense, joyeuse, une fête !  

 

Les cerisiers de Kungsträdgarden

 

Les cerisiers de Kungsträdgarden

 

On se photographie, on admire, on se repose, les enfants jouent ou on  dispute une partie d'échec ! Chaque jour  nous terminerons notre visite de la  ville par ces cerisiers en fleurs.


Kungsträdgarden


Kungsträdgarden


  Kungsträdgarden : partie d'échec



les cerisiers de  Kungsträdgarden


les cerisiers de  Kungsträdgarden


Mais on le sait le mot sakura au Japon est le symbole du temps qui passe, de l'éphémérité et à Stockholm aussi,  le 10 Mai,  il faut vite profiter des vestiges de cette splendeur !







les cerisiers de  Kungsträdgarden : les dernières fleurs




vendredi 31 mai 2024

Andy Weir : Seul sur Mars

 

 

Quand j’ai lu Seul sur Mars d'Andy Weir pour répondre au challenge sur la planète rouge initié par Taloi du ciné, je ne savais pas à quoi m’attendre.  Depuis, j’ai appris que le livre a été adapté au cinéma avec Matt Damon en 2015 et qu’il a fait couler beaucoup d’encre notamment en ce qui concerne l’aspect scientifique du récit. Finalement pour  répondre une fois pour toutes à cette question, ce roman de science-fiction (nous sommes en 2035)  a été jugé comme un bon exemple de vulgarisation scientifique et technologique même si des spécialistes de la NASA ont relevé quelques erreurs scientifiques. ICI


Le film : seul sur mars


Mark Watney, blessé lors d’une tempête et perdu dans les sables, est laissé pour mort sur la surface de Mars par le reste de l’équipage obligé de quitter la planète en urgence. Quand il se réveille, il s’aperçoit qu’il est seul et doit organiser sa survie.
Génial ! Une Robinsonnade ! Moi qui ai toujours aimé les récits de naufragés sur des îles désertes, voilà que je me retrouve face à un Robinson sur Mars ! Oui, mais survivre sur Mars est bien plus difficile que survivre sur terre même dans des conditions extrêmes comme celles des survivants du Wager ! Rien ne vit, il ne pousse rien là-bas, il n’y a pas d’eau, pas d’oxygène, pas de pression. Heureusement, Mark bénéficie d’un habitat pressurisé, d’instruments de précision, de deux rovers, d’une combinaison spatiale pour ses sorties. Il en a même plusieurs laissées par ses coéquipiers ! De même, il  a de la nourriture lyophilisée qui va lui permettre de vivre quelque temps mais certainement pas assez pour attendre la prochaine mission sur Mars. Qu’à cela ne tienne Mark possède une double casquette, il est botaniste et ingénieur en mécanique. Nous allons voir comment il parvient à cultiver des pommes de terre salvatrices, à fabriquer de l’eau en recyclant son urine et à réparer toutes sortes de pannes car les difficultés et les coups durs s’enchaînent. Bref! le suspense le plus total dans cette lutte pour la vie ! 

 "Je ne veux pas paraître prétentieux mais je suis le meilleur botaniste de la planète".

"Des patates martiennes cent pour cent bio. On n'en trouve pas dans tous les supermarchés, hein ?

Tout ceci s’accompagne de tant de calculs que je me crois retrouver dans mon passé face à mes profs de mathématiques machiavéliques et à leurs savantes tortures (de triste mémoire), les bons vieux problèmes de baignoire qui fuit ou équivalent  :  « Il me faut créer des calories. Suffisamment pour durer les mille trois cent quatre-vingt-sept sols qui me séparent de l’arrivée d’Arès 4. Un sol durant trente-neuf minutes de plus qu’une journée, cela nous donne mille quatre cent vingt-cinq jours. Voilà mon objectif : mille quatre cent vingt-cinq jours de nourriture… j’ai besoin de mille cinq cents calories par jour et je dispose de quatre cents jours de nourriture pour commencer. Combien de calories dois-je donc produire par jour pendant cette période… »
Oui, oui, je vous assure, c’est ce qu’il écrit, il a osé ! Heureusement, il ajoute « Je vous épargnerai les calculs ». Oh! merci, merci ! Magnanime Andy Weir ! C’est sûr qu’un prof de maths ne l’aurait pas fait ! A ce moment-là, et même si je lui suis reconnaissante, j’hésite à poursuivre ma lecture et je cherche qui est l’auteur :   "Andy Weir, son auteur, a été engagé comme programmateur informatique par un laboratoire américain à l’âge de 15 ans. Il n’a cessé de travailler dans l’informatique depuis. Par ailleurs il nourrit une passion pour l’espace et l’histoire des vols habités ."

Ciel ! c’est bien ma chance ! Un surdoué mais ni littéraire, ni poète, non ! Ici, pas de belles descriptions de la planète Mars, ou plutôt quand il y en a une, elle s’accompagne d’un explication scientifique : « La célèbre couleur rouge de mars vient de l’oxyde de fer qui couvre tout. Ce n’est donc pas un désert ordinaire; c’est un désert si vieux qu’il rouille. »
Pas d’analyse psychologique du personnage, de ses sentiments, de ses angoisses métaphysiques ou pas ! Et s’il y en a une, cela donne : « Je ne m’étais jamais rendu compte du silence qui régnait sur Mars. C’est un monde désert à l’atmosphère trop fine pour transporter les bruits. J’entendais battre mon coeur ( Pas mal non ? mais la suite …). Bon, trêve de digressions philosophiques . »

Mais au milieu de ce déluge de chiffres, voilà que Mark parvient à établir un contact avec la terre et voilà qui relance l’action ! Alors je le lis et entre calculs, problèmes de physique, de chimie, accidents, réparations en tout genre avec tous les détails ( de quoi me faire engager à la NASA)  et humour potache, force est de reconnaître que j’ai eu envie de savoir si le naufragé va s’en sortir et comment ! Finalement, je dois avouer que je me suis prise au jeu et que je suis allée jusqu’au bout et que j’y ai même pris un certain plaisir !

 


PS : Je me demande bien pourquoi il le classe dans Thrillers ? Il s'agit d'un f livre de science-fiction et d'aventure tout simplement.

mercredi 29 mai 2024

Herman Melville : Billy Budd

 

Billy Budd est une jeune marin de vingt et un ans, dont la beauté attire l’attention. Ses camarades l’ont surnommé « le Beau Marin » ou encore « Bébé Budd ». Il est embauché d’abord dans la marine marchande où sa bonne humeur et sa belle mine lui attirent toutes les sympathies. Par la suite, il est enrôlé de force dans la marine de guerre sur le bateau le Bellipotent comme l’était grand nombre de jeunes gens à cette époque.

Gabier de misaine, Billy s’efforce d’accepter le changement qui vient d’intervenir dans sa vie sans protester et d’accomplir son travail correctement. Mais il va se heurter à la malveillance affichée du capitaine d’armes, John Claggart. Celui-ci n’a aucune raison d’en vouloir à Billy, et, nous dit Melville, ces sentiments ne sont pas rationnels mais liés à « une dépravation relevant de la nature. »  En fait, « la raison première de sa haine pour Billy, à savoir la remarquable beauté de ce personnage » semble être l’unique motivation de sa conduite.

L’homosexualité refoulée de Claggart qui nie son attirance pour le Beau Marin, prisonnier de sa conception de la virilité et des préjugés de l’époque, est précisée explicitement par ailleurs. Elle fait écho à l’homosexualité de Melville interdite par son éducation puritaine mais qui apparaît dans chacun de ses romans.

« Claggart apparaissait alors comme l’homme de douleurs. Oui, et parfois l’expression mélancolique se nuançait de tendre nostalgie, comme si Claggart aurait pu aimer Billy n’eut été l’interdit du destin ».

Claggart ne peut lutter contre cet amour qu’il juge coupable et qui le mettrait au ban de la société, qu’en cherchant à le nier et à en supprimer l’objet. Claggart est le Mal, le jeune homme représente le Bien, sa jeunesse se pare d’une innocence presque enfantine qui ne lui permet pas de discerner le Mal. Il est donc la victime toute désignée. Son seul défaut est un bégaiement qui l’affecte au cours d’une trop grande émotion. Aussi lorsque Claggart l’accuse injustement de fomenter une mutinerie devant le capitaine Edward Fairfax Vere, ne pouvant se défendre et exprimer son innocence, Billy frappe Claggart de son poing et le tue.

Le contexte historique a une grande importance dans le récit et d'ailleurs Melville y consacre plusieurs chapitres s'étendant, en particulier, sur  le mode de recrutement des marins et sur l'enrôlement forcé. Le drame se déroule au moment de la révolution française pendant l’été de 1797. Les marins anglais, cette année là, déclenchèrent une série de mutineries qui furent sévèrement réprimées. Pourtant le mécontentement couve toujours et les officiers sont à cran. C’est ce qui explique que le sort de Billy Budd accusé de meurtre, même si l’on reconnaît son innocence au sujet de la mutinerie, soit fixé d’avance. Le capitaine Vere, partisan de l’ordre et de la discipline militaire, le condamne à  la pendaison et il est exécuté dès le lever du soleil.
 
 Il y a quelque chose de christique dans la mort du Beau Marin. En mourant, alors qu’il est innocent, ce sont les péchés collectifs qu’il expie et non sa propre faute et, de même que le Christ, il meurt en pardonnant à celui qui l’a condamné : « Que Dieu bénisse le capitaine Vere !», hissé sur la grande vergue, dans une symbolique de la lumière qui l’auréole et le transfigure :

« au même instant le hasard voulut que la toison vaporeuse suspendue bas à l’orient s’imprégnât d’une douce et glorieuse lumière, comme dans une vision mystique la toison de l’Agneau de Dieu, tandis que simultanément, suivi du regard par la masse compacte de visages torturés vers le haut, Billy s’élevait; et, s’élevant recevait en plein le rose de l’aube. »

On pourrait penser que la nouvelle, se terminant par le pardon et cette image du Christ, est finalement optimiste malgré le tragique du propos. C’est ce que je pensais, notant que le calviniste Melville semble dire que son héros est sauvé malgré sa prédestination au malheur, puisqu’il reçoit la promesse de l’aube, condamné par les hommes mais reçu par Dieu.  

Mais dans la préface, le traducteur Daniel Orme explique que de nombreux critiques s'interrogent sur le sens de cette nouvelle. Certains considèrent  le récit de Melville comme une parodie ironique et que c'est ainsi qu'il faudrait prendre la dernière phrase de Billy Budd, "Que Dieu bénisse le capitaine Vere".  La nouvelle témoignerait alors du rejet de la loi militaire qui n'hésite pas à sacrifier un innocent et d'une condamnation sans appel du capitaine Verre. Daniel Orme pense que c'est aller trop loin dans  l'interprétation de la pensée de Melville, petit-fils du Major Thomas Melville, qui n'a jamais cessé de respecter l'ordre militaire.
 
Pourtant, Rictor Norton va beaucoup plus loin dans son étude : "Herman Melville", Gay History and Literature, 9 janvier 2000. 

Il analyse l’entretien « secret » qui a lieu entre Billy Budd et le capitaine Vere avant la pendaison, l’auteur pose cette question : « Que s’est-il passé dans le placard du capitaine Vere ? » et il conclut  :

"Cela se termine par le triomphe stérile de l’autorépression. Le « Que Dieu bénisse le capitaine Vere » de Billy est plein de l'ironie la plus amère. Au moment où il prononce cette bénédiction, à laquelle fait écho l'équipage du navire, "le capitaine Vere, soit par maîtrise de soi stoïque, soit par une sorte de paralysie momentanée provoquée par un choc émotionnel, se tenait droit, rigide comme un mousquet, dans le râtelier de l'armure du navire". - c'est-à-dire : il devient un pénis en érection. La bénédiction et l'exécution sont suivies d'un très court chapitre intitulé "Une digression", dans lequel le commissaire de bord et le chirurgien ne parviennent pas à expliquer l'étrange absence du "spasme musculaire" dans le corps pendu de Billy, un "spasme" qui est " plus ou moins invariable dans ces cas-là. ». On se demande combien de lecteurs de Melville se rendent compte que ce dont il est question est de l'orgasme et de l'éjaculation qui se produisent habituellement lorsqu'un homme est pendu - une des raisons pour lesquelles les réformateurs estimaient que les pendaisons publiques étaient obscènes."

Billy Bud nous dit-on est l'une de des nouvelles les plus discutées, les plus controversées de Melville. Les interprétations qui en ont été données sont souvent complexes et contradictoires.

A vous de vous faire une idée en la lisant ! 




LC avec Keisha

Autre LC sur Melville prévu avec Fanja à une date non arrêtée


dimanche 26 mai 2024

Stockholm : Prins Eugens Waldemarsudde ou musée du Prince Eugène

Le prince Eugène et  les Hortensias, peinture du peintre


Waldermarsudde (en français Cap de Waldermar) est la délicieuse résidence que le prince Eugène (1865-1947), frère du roi Gustav V de Suède,  fit construire sur l'île Djugarten, sur un promontoire dont le nom dérive de celui, historique, de Valsmundo. Le prince Eugène (il signe ainsi ses oeuvres)  est un collectionneur et mécène mais il est aussi un peintre et graveur reconnu.  

 

Waldermasudde : demeure du Prince Eugène et serre


 Je voulais absolument revoir Waldermarsudde Prins Eugen tant je gardais un souvenir enchanteur du musée mais aussi des jardins. Avec la Thielska Galleriett ce sont mes musées préférés. En 2015, fin mai, les lilas et le seringas étaient déjà fleuris et embaumaient. Cette année, début mai, c'était les jonquilles, les jacinthes et les narcisses qui émaillaient les prés et dans les jardins les arbres étaient couverts de bourgeons d'un vert tendre. Vous pouvez lire mon premier billet rédigé en 2015.


 

Un chemin, le long de la rive, relie Thielska Galleriet et Waldermarsudde Prins Eugène, une promenade très agréable.


Waldermarsudde : Prins Eugen


Waldermarsudde : Prins Eugen le moulin à huile de lin


Sur la terrasse : les statues


Waldermarrsudde Prince Eugène : Rodin, le penseur


Waldermarrsudde Prince Eugène :  le Triton de Carl Milles


Waldermarrsudde Prince Eugène : Samothrace


La demeure du Prince Eugène : les appartements

 


  Waldermarsudde Prins Eugen comporte deux parties, l'une dédiée aux expositions temporaires, l'autre qui est la demeure du prince. Elle présente elle aussi des oeuvres d'art et est magnifiquement fleurie.

voir vidéo sur le site

 








Musée du Prince Eugène: tableau de Eugène Jansson





L'atelier du prince Eugène



Au dernier étage de la maison se trouve une immense pièce aux murs blancs, c'est l'atelier du peintre et aussi un lieu où sont exposées ses collections. On y voit son chevalet et quelques uns de ses tableaux.

 

Waldemarsudde :  Prince Eugène


Waldemarsudde :  Prince Eugène 









Waldemarsudde :  Hortensia Prince Eugène 










Waldemarsudde : Tournesols Prince Eugène


J'y ai découvert aussi une immense toile, très beau tableau  d'Eugène Jansson, avec tous ses camaïeux de bleus.


Walddermarsudde : atelier du Pince Eugène : Eugène Jansson


Waldermarsudde : Atelier du Prince Eugène : Nuit d'hiver Karl Nordström

 

Ce dernier tableau de Karl Nordström (1855-1923) m'a évidemment fait penser à Eugène Jansson (1862-1915) mais en faisant des recherches sur lui, je me suis aperçue que s'ils avaient  bien des choses en commun, l'oeuvre de Karl Nordström se distinguait bien de celle de Jansson. Tous deux ont appartenu à la Konstnärsförbundet, une association d'artistes suédois fondée en 1886 en opposition à l'Académie royale des beaux-arts de Suède. Influencés par les impressionnistes français, ils introduisent la peinture en plein air.

 Plus tard Larl Nordström a évolué vers le synthétisme  sous l'influence de Gauguin et Van Gogh.

 

Nuages : Karl Norsstrom


 Eugène Janson fut nommé "Le peintre bleu" dans la première phase de sa peinture, il peignit ensuite des hommes nus à la piscine ou au sport, traduction de son homosexualité non formulée, interdite en Suède jusqu'en 1944.



Konstnärsförbundets peint par Richard Bergh (assis à droite ), au centre K Nordström

, à gauche, assis, E Jansson
                       

L'exposition temporaire : Marie Kroyer


Marie Koyer : autoportrait


 Quand je suis entrée dans cette exposition, je ne savais pas encore que Marie Kroyer était la femme de Peder Saverin Kroyer, mon peintre chouchou, chéri, danois (et norvégien) que j'ai découvert à Copenhague ! Et là, il y a presque autant de tableaux de lui que de sa femme car il a peinte celle-ci, ravissante jeune femme, partout, au bord de plage dans les crépuscules bleus, à sa toilette, en train de travailler devant son chevalet. Comme je ne suis pas particulièrement attirée par le design (une partie de l'exposition présentait le travail de Marie Kroyer designer) , je me suis surtout intéressée à la peinture et je dois dire que je n'ai pas vraiment eu de coup de coeur pour Marie Kroyer même si j'ai aimé cet  autoportrait ci-dessus et ces natures mortes.


Exposition Wadlemarsudd Pins Eugen : Soir d'été Peder Severin Kroyer

 


PS Kroyer : Portrait de Marie Kroyer



PS Kroyer : Marie peignant


PS Kroyer : Pede et Marie Kroyer


Marie Krøyer (1867 – 1940) a été connue en Scandinavie de son vivant pour sa vie personnelle dramatique avec le peintre norvégien-danois PS Krøyer et le compositeur suédois Hugo Alfvén, mais l'étendue de son propre travail artistique n'est pas largement connue aujourd'hui. Tout au long du printemps et de l'été prochains, nous concentrerons une nouvelle attention sur l'artiste Marie Krøyer à part entière dans une grande exposition montrant l'étendue de son travail fascinant en tant que peintre ainsi que designer de meubles, de textiles et d'intérieurs. La présentation mettra également en lumière de nouveaux aspects de ses sources d'inspiration internationales et de ses réseaux plus larges. (Texte site ici Wadermarsudd prins Eugen)

L'exposition a été réalisée en collaboration avec les musées d'art de Skagen et la collection Hirschsprung.


Marie Kroyer : femme


Marie Koyer: Femmes au rouet


Nature morte : Marie Koyer

Et j'ai redécouvert ce portrait vu à Copenhague qui représente Marie Kroyer peinte par Berthe Wegmann


Bertha Wegmann : portrait de  Marie Kroyer