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dimanche 4 octobre 2015

Margery Sharp : Les aventures de Cluny Brown


Note de l'éditeur (Belfond)

Délicieuse comédie so british sur l’émancipation des femmes, critique espiègle de l’Angleterre des années 1930 engoncée dans son carcan moral, Les Aventures de Cluny Brown, ou quand une femme de chambre aussi délurée qu’attachante fait fi de toutes les conventions pour former un couple improbable avec un fantasque intellectuel polonais fuyant les nazis. Surprenante création d’un auteur par ailleurs connu pour sa série jeunesse Bernard et Bianca, Les Aventures de Cluny Brown font l’objet d’un véritable culte en Angleterre et ont été adaptées au cinéma par Ernst Lubitsch en 1946. Un concentré d’humour et d’impertinence à redécouvrir sans plus attendre. 

Margery Sharp auteure de Bernard et Bianca et de Les aventures de Cluny Brown
Margery Sharp
Sans le savoir, tout le monde connaît Margery Sharp. Née en 1905 en Angleterre et élevée à Malte, elle s’est éteinte le 14 mars 1991. 
Cette jeune femme de bonne famille, à l’imagination fertile, a très vite manifesté un grand amour pour l’écriture. C’est d’abord dans la littérature pour enfants qu’elle va s’illustrer en créant la série des Rescuers. Si les livres connaissent très vite un grand succès au Royaume-Uni, on connaît mieux en France l’adaptation qu’en a fait le studio Disney en 1977 sous le titre Les Aventures de Bernard et Bianca. Ce que l’on sait moins, c’est que sous ses airs d’épouse rangée, mariée à un illustre ingénieur aéronautique, Margery Sharp était une femme engagée, aux idées féministes bien trempées, digne héritière des suffragettes. Ses romans adultes, sous des apparences légères et un humour tout britannique, font la part belle aux héroïnes dynamiques, bien décidées à gravir un à un les échelons de l’ascension sociale. Le plus bel exemple est Les Aventures de Cluny Brown, livre culte outre-Manche, paru en France chez Julliard en 1946, indisponible jusqu'à sa réédition chez Belfond en Juin 2015.

Fiche résumé source


Dans l’Angleterre des années 1930, Cluny Brown a la particularité d’être laide et d’ignorer les conventions sociales. Cela ne l’empêche pas d’être sûre d’elle, au point d’être jugée impertinente. Son attitude (elle répare la plomberie d'un client de son oncle) lui vaudra un renvoi de chez son oncle, qui lui trouve une place de femme de chambre dans un immense domaine bourgeois de la campagne anglaise. Elle qui a toujours vécu à Londres, un nouveau monde s’ouvre à elle : balades en pleine nature et cueillettes de fleurs sauvages l’intéressent davantage que son travail. C’est d’ailleurs au cours de l’une de ces flâneries qu’elle fait la connaissance d’un pharmacien qui s’éprend rapidement d’elle. Mais les apparences sont trompeuses, Cluny Brown n’est pas aussi naïve qu’elle le laisse paraître, et la fin du roman pourrait bien vous surprendre. Voilà une femme qui sait ce qu’elle veut et qui fait fi de toutes les remarques, souvent mesquines, de ceux qui pensent valoir mieux qu’elle. Une femme en avance sur son temps.
Cette comédie très british devenue culte Outre-Manche, est un classique à (re)découvrir. Entre Jane Austen et Alan Bennett, Margery Sharp défend l’émancipation des femmes avec beaucoup d’humour. À prendre au second degré, of course !

Mon avis

Le roman de Margery Sharp est effectivement, sous son apparence légère, un coup de griffe plein d'humour à la société anglaise et l'auteure a effectivement beaucoup de sympathie pour son héroïne Cluny Brown et son amour de la plomberie, ses gaffes qui offensent la morale collet monté de l'époque! Il s'agit d'un plaidoyer amusant pour l'émancipation de la femme surtout de la femme qui  ne correspond pas aux normes et qui n'a même pas la décence d'être belle!
Hum! C'est pour cela que son rôle est interprété au cinéma par Jennifer Jones; pour la laideur, on repassera!

Charles Boyer et Jennifer Jones dans La folle Ingénue de Lubitsch adapté du roman de Margery Sharpery
Charles Boyer et Jennifer Jones

En restant très fidèle au livre mais en y mettant sa patte, en procédant à quelques petits changements notamment dans la critique sociale, en introduisant des dialogues ciselés et pétillants d'humour, Ernst Lubitsch adapte le livre d'une manière brillante, humoristique, légère mais aussi pleine d'émotion, incontestablement supérieure au roman. Un feu d'artifice!


Le livre : Les aventures de Cluny Brown
Le film : La folle de Ingénue de Ernst Lubitsch

  Bravo à Aifelle, Valentine, Miss Léo et merci aux courageuses moins chanceuses qui se sont colletées avec la difficulté mais n'ont pas pu donner des noix aux écureuils ni des écureuils aux noix!.

 Réplique culte :
Adam Belinski: In Hyde Park, some people like to feed nuts to the squirrels. But if it makes you happy to feed squirrels to the nuts, who am I to say nuts to the squirrels?

Rendez-vous samedi 17 Octobre

samedi 3 octobre 2015

Un livre/Un film : énigme du samedi


Un  livre/un film

Pour ceux qui ne connaissent pas Un Livre/un film, l'énigme du samedi, je rappelle la règle du jeu.

Wens de En effeuillant le chrysanthème et moi-même, nous vous proposons, le 1er et le 3ème samedi du mois, et le 5ème pour les mois avec cinq samedis, un jeu sous forme d'énigme qui unit nos deux passions : La littérature et le cinéma! Il s'intitule : Un livre, Un film. Chez Wens vous devez trouver le film et le réalisateur, chez moi le livre et l'auteur.

Consignes  

Vous pouvez donner vos réponses par mail, adresse que vous trouverez dans mon profil : Qui suis-je? et  me laisser un mot dans les commentaires sans révéler la réponse pour m'avertir de votre participation. Le résultat de l'énigme et la proclamation des vainqueurs seront donnés le Dimanche.

Rendez vous dans quinze jours pour le troisième samedi du mois : samedi 17 Octobre

Enigme 115 

Voilà un roman que je ne connaissais absolument pas jusqu'à ce que ma fille me l'offre pour mon anniversaire au mois de juillet. Et pourquoi me l'a-t-elle offert? Parce que c'est le livre d'où est tiré un vieux film culte d'un réalisateur américain (voir Wens) que toute la famille a adoré et regardé en boucle. Le roman est écrit par une écrivaine anglaise du XX siècle, prolixe nous dit-on, mais je n'ai rien lu d'elle. Pourtant elle est l'auteur, entre autres, d'une histoire adaptée par Walt Disney que tout le monde connaît. 

Dans cette comédie, l'héroïne, une jeune fille non conformiste, a bien des ennuis dans cette Angleterre des années 30. Il est très mal vu, en effet, de sortir des bornes où votre classe sociale et votre sexe (faible) vous cantonnent.

"- A vrai dire, je n'étais pas vraiment dans mon élément là-bas non plus. Je n'y suis nulle part, je crois bien.
- C'est comme moi, dit Mr B.. La situation a ses avantages.
Devant le regard surpris de C.,  il insista :
- Mais oui : si on n'est de nulle part, si on n'a de racines nulle part, on a le choix. Il suffit de parcourir la liste des pays du monde, comme on regarderait une liste de maisons à louer. Ce n'est pas tout à fait le cas pour moi, ajouta- t-il ; il y a plusieurs pays où la vie me serait bien difficile. Pour vous, au contraire, l'univers entier est à louer, j'imagine."

jeudi 1 octobre 2015

Saint Pétersbourg : la forteresse Pierre et Paul et la prison

L'ile des lièvres : la forteresse Pierre et Paul
C'est sur l'île des Lièvres, ancienne colonie suédoise annexée par le tsar, que Pierre le Grand décida de construire en 1703 la première forteresse de la ville neuve qu'il voulait construire au milieu des marécages, sur le delta de la Néva, cité qu'il dédia à son saint patron Pierre, d'où le nom de Saint Pétersbourg.
L'île des Lièvres est entourée par la Néva et par un bras du fleuve qui l'encercle. On y accède par deux ponts. Si elle était jadis peuplée de lièvres, sachez qu'elle l'est toujours mais... de statues de lièvres en bronze ou en pierre!
La première forteresse était en terre et en bois étant donné le manque de matériaux solides mais Pierre le Grand n'eut de cesse de la faire rebâtir en solide. C'est la brique qui fut utilisée pour élever les fortifications de couleur rouge qui compte six bastions reconstruits en pierre en 1740.
A l'intérieur se dresse la cathédrale baroque des Saints Pierre et Paul (1712_1733) qui est la nécropole de la dynastie des Romanov. Elle dresse dans le ciel un haute flèche dorée surmontée d'un ange que l'on voit de loin et qui est l'emblème de saint Pétersbourg. Elle s'éloigne de l'église orthodoxe en adoptant des éléments de culte différents et propres à l'église catholique : une chaire, des tableaux, une horloge avec carillon et si l'iconostase est bien orthodoxe, il n'est pas conforme à la tradition. 


Saint Pétersbourg : Un des ponts pour accéder à la forteresse Pierre et Paul
Saint Pétersbourg un des lièvres de la forteresse Pierre et Paul
Saint Pétersbourg la cathédrale  baroques Saints Pierre et Paul et la flèche surmontée d'un ange
La cathédrale Saints Pierre et Paul

Saint Pétersbourg la cathédrale Saints Pierre et Paul l'iconostase peu conforme à la tradition orthodoxe
Saint Pétersbourg la cathédrale Saints Pierre et Paul l'iconostase
Saint Pétersbourg la cathédrale Saints Pierre et Paul intérieur  la chaire rare dans une église orthodoxe, propre au culte catholiquee
Saint Pétersbourg la cathédrale Saints Pierre et Paul la chaire

Saint Pétersbourg la cathédrale Saints Pierre et Paul les nécropole des Tsars Romanov
Saint Pétersbourg la cathédrale Saints Pierre et Paul les tombeaux de la famille Romanov
Saint Pétersbourg : Le bastion Menchikov de la  forteresse Pierre et Paul  d'où part chaque jour à midi un coup de canon.
Saint Pétersbourg : Le bastion Menchikov de la  forteresse Pierre et Paul
Le bastion menchikov d'où part chaque jour à midi un coup de canon.

Saint Pétersbourg  la maison des commandants de la  forteresse Pierre et Paul

 La prison

La forteresse servit très vite de prison pour les opposants politiques. C'est dans le ravelin Saint Alexis  que fut enfermé Dostoïevsky  (et les membres de son groupe Boutachevitch-Petrachevsky) en 1849, avant d'être déporté en Sibérie. Je suis en train de lire Souvenirs de la maison des morts et j'aurai l'occasion d'en reparler ici.  De nombreux prisonniers furent aussi incarcérés au Bastion Troubeskoï, condamnés à mort et ou à la Sibérie par les tsars avant de laisser place aux prisonniers de la révolution de 1917 à 1924, date à laquelle il devint un musée. C'est là que l'on réalise que Staline n'a rien inventé! Il a repris ce qu'ont fait les tsars avant lui. Aussi l'on croit rêver quand on voit le culte voué aux souverains à présent et l'on ne peut que s'indigner quand on apprend que Nicolas II a été canonisé par l'église orthodoxe actuelle!!
Saint Pétersbourg : Le bastion Troubeskoï prison de la  forteresse Pierre et Paul le couloir
Saint Pétersbourg : Le bastion Troubeskoï, prison de la  forteresse Pierre et Paul

Saint Pétersbourg : Le bastion Troubeskoï, prison de la  forteresse Pierre et Paul reconstitution
Saint Pétersbourg : Le bastion Troubeskoï, prison de la  forteresse Pierre et Paul cellule
Saint Pétersbourg : Un des prisonniers célèbres Maxime Gorki bastion Trousbeskoï de la  forteresse Pierre et Paul
Saint Pétersbourg : Un des prisonniers célèbres Maxime Gorki de la forteresse Pierre et Paul
Maxime Gorki fut emprisonné pour avoir adressé une lettre de protestation au tsar "Saint" Nicolas II, condamnant la fusillade qui accueillit en 1905 les ouvriers en grève lors d'une manifestation pacifique avec femmes et enfants. Il y eut mille morts et autant de blessés. On appela cette tuerie "le dimanche rouge".
aint Pétersbourg  : Alexandre Ilich Oulianov, frère de Lénine, condamné à mort , prisonnier au bastion Troubeskoï
Saint Pétersbourg  : Alexandre Ilich Oulianov, frère de Lénine, condamné à mort
Alexandre Ilitch Oulianov  a été un des leaders du mouvement La volonté du peuple qui attenta à la vie du tsar Alexandre II. Il a été incarcéré en 1887 et pendu à la forteresse Schlisselburg.

mercredi 30 septembre 2015

Saint Pétersbourg : La cathédrale du Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé

Intérieur de l' église du Sauveur sur le Sang Versé
L'église du Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé - ou église de la Résurrection du Christ- porte ce nom  pour rappeler l'assassinat du Tsar Alexandre II à cet endroit en 1881. La construction commença en 1883 sous le règne du tsar Alexandre III en hommage à son père. Les travaux furent longs et coûteux et ne s'achevèrent qu'en 1907 sous le règne de Nicolas II. S'élevant au-dessus du canal Griboïédov, cette église dans le style moscovite russe traditionnel du XVIII siècle est une petite merveille, à l'extérieur, avec ses coupoles chatoyantes, ses mosaïques qui illustrent des scènes de l'ancien testament, les blasons du clocher représentant les provinces, régions et villes de l'Empire; à l'intérieur avec ses 7000 mosaïques réalisées par les plus grands artistes de l'époque qui décorent ses piliers et ses coupoles; elle offre une vision somptueuse, chaude, bruissante d'histoires, de scènes de la vie du Christ, de personnages bibliques.  Un enchantement!

Extérieur de l'église du Sauveur sur le sang versé

La cathédrale du Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé (détail)

La cathédrale du Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé (façade)

La cathédrale du Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé


La cathédrale du Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé (détail)

Le canal Griboïédov
La cathédrale du Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé et canal Griboïédov

Intérieur de l'église du Sauveur sur le sang versé

La cathédrale  Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé ange de l'Annonciation
La cathédrale Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé La Vierge de l'Annonciation



La cathédrale du Sauveur sur- le-Sang-Versé mosaïques
La cathédrale du Sauveur sur- le-Sang-Versé mosaïques des coupoles
La cathédrale Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé Iconostase

La cathédrale Saint-Sauveur sur- le-Sang-Versé porte de l'iconostase


lundi 28 septembre 2015

Saint Pétersbourg : Promenade dans le jardin d'Eté

Le jardin d'Eté
 Le jardin d'été est un promenade agréable et reposante, loin de la rumeur de la ville. C'est Pierre le Grand qui en a fait les plans et comme il le voulait semblable à Versailles, il  lui a donné quelques caractéristiques d'un jardin à la française. Il est ouvert au public depuis Nicolas Ier.

Saint Pétersbourg Le jardin d'Eté : des allées rectilignes dans le jardin aménagé par Pierre Le Grand
Le jardin d'été : des allées rectilignes

Saint Pétersbourg Le jardin d'Eté : la maisonnette du thé
Le jardin d'été : la maisonnette du thé

Statue du jardin d'Eté
Il y avait 250 statues pour la plupart achetées en Italie. Il n'en reste plus que 60. Celles-ci sont des copies.
Fontaine du jardin d'Eté
De nombreuses fontaines sont alimentées grâce à une canalisation ingénieuse datant du XVIIIème siècle.
Le jardin d'été : Fontaine en marbre
Le jardin d'été : Fontaine et statues
Le jardin d'Eté : étang et le palais Mikhaïlovitch en arrière plan



dimanche 27 septembre 2015

Saint Pétersbourg : Le musée de l'Ermitage 2 à l'Etat-Major

Saint Pétersbourg Van Gogh : Femmes d'Arles  dans l'Etat- Major  en face du Palais d'Hiver Ermitage 2
Saint Pétersbourg Van Gogh : Femmes d'Arles
Auguste Renoir : fillette au fouet Saint Pétersbourg musée de l'Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Auguste Renoir : fillette au fouet

L'Ermitage 2, c'est le musée qui vient d'être ouvert à l'Etat-Major, juste en face du Palais d'Hiver, pour y présenter les tableaux des impressionnistes, post-impressionnistes et modernes. Le nouveau musée a été rénové et forme une harmonieuse alliance entre architecture classique et moderne. L'installation n'est pas encore terminée et de nombreuses salles sont encore vides.

Escalier intérieur de L'Etat-Major musée de l'Ermitage 2
La collection est d'une richesse incroyable  (comme à Moscou d'ailleurs)  - je n'ai jamais vu autant de Matisse, de  Gauguin et de Cézanne réunis mais aussi des Monet, Renoir,  Pisarro, Van Gogh,  Manguin, Derain, Marquet, Van Dongen, Picasso

Saint Pétersbourg : musée de l'Ermitage2 Etat-Majour Paul Gauguin : Femme tenant un fruit
Saint Pétersbourg Paul Gauguin : Femme tenant un fruit

Saint Pétersbourg : musée de l'Ermitage Paul Gauguin : canoé
Saint Pétersbourg Paul Guguin : Canoe


Saint Pétersbourg: Matisse Harmonie en rouge musée de l'Ermitage2 Etat-Major face au palais d'Hiver
Saint Pétersbourg: Matisse Harmonie en rouge

Saint Pétersbourg musée de l'Ermitage2 Etat-Major  ; Matisse nature morte
Saint Pétersbourg: Matisse nature morte
Auguste Renoir

Claude Monet Saint Pétersbourg musée Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Claude Monet

Claude Monet  : Saint Pétersbourg musée musée de l'Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Claude Monet
Claude Monet (détail)


Camillo Pissaro : le boulevard Montmartre paris  Saint Pétersbourg musée Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Camille Pissaro: le boulevard de Montmartre


Paul Cézanne : nature morte  Saint Pétersbourg Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Paul Cézanne : Nature morte

André Derain Martigues  Saint Pétersbourg Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
André Derain Martigues

Picasso les deux soeurs Saint Pétersbourg Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Picasso Les deux soeurs

Picasso  Buste Saint Pétersbourg Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Picasso : Buste de nu

Picasso : portrait de Geneviève Saint Pétersbourg Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Picasso : portrait de Geneviève


Van Dongen Saint Pétersbourg Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Van Dongen

Deux artistes que j'ai découverts

Saint Pétersbourg Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Jean Puy : portrait de la femme de l'artiste


 Jean Puy, né le 7 novembre 1876 à Roanne, où il est mort le 6 mars 1960 , est un peintre français proche du fauvisme.

Fernand Piet : Marché à Brest Saint Pétersbourg Ermitage 2 Etat-Major en face du palais d'Hiver
Fernand Piet : Marché à Brest

Fernand Piet est un peintre français né en 1869 à Paris où il est mort en 1942.