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samedi 6 janvier 2018

Asa Larsson : En sacrifice à Moloch




En sacrifice à Moloch est un roman de la suédoise Asa Larsson dont l'action se déroule en Laponie suédoise.
Le  roman débute par une impressionnante chasse à l'ours dans le ventre duquel l'on retrouve des restes humains.  Plus tard, Sol Brit Uusitalo, une vieille femme, est assassinée chez elle à coups de fourche. Son petit-fils Marcus, un petit garçon de 7 ans a disparu. C'est le policier Krister et ses chiens dressés qui le retrouvent mais l'enfant traumatisé semble frappé d'amnésie. La procureure Rebekka Martinssso est d'abord chargée de l'enquête avant de se faire évincer par son collègue Von Post arriviste infatué de lui-même et fort antipathique. Mais elle continue à enquêter de loin et remarque que dans la famille Uusitalo, on n'a décidément pas de chance et que l'on y meurt facilement d'une génération à l'autre, et ceci d'une manière suspecte. En reliant le passé aux meurtres du présent, Rebekka va-t-elle parvenir à trouver le coupable?

J'ai beaucoup aimé ce roman policier dont l'intrigue est bien conduite et le suspense bien mené. Il y a un autre récit enchâssé dans le premier et tout aussi intéressant, dont l'intrigue se passe en 1914 et qui suit le cheminement de la jeune Elina Petterson, institutrice, la trisaïeule de Marcus, elle aussi sauvagement assassinée.
D'autre part, le cadre, les paysages enneigés de la Laponie suédoise, ne pouvait que me plaire après mon voyage en Laponie norvégienne. J'ai eu plaisir à me retrouver au pays des Samis, dans le froid d'un pays reculé, sauvage et beau qui contraste fortement avec la vie antérieure de Rebekka à Stockholm. La magistrate était promue à un brillant avenir avant qu'elle ne vienne se réfugier dans le village de son enfance. Finalement, entre une vie dominée par la recherche de l'argent, du confort, au prix d'une concurrence acharnée avec ses collègues, elle préfère la vie plus authentique de sa Laponie natale.
Les personnages qui gravitent autour d'elle sont à la fois très attachants et bien campés, originaux, parfois un peu marginaux et très humains comme en témoignent leurs relations entre eux. Que ce soit Sivving, le vieux voisin sur lequel Rebekka veille filialement, Pohjanen le médecin-légiste dont elle sait  accompagner la solitude, Anna-Maria Mella, la policière, qui a bien du mal à concilier l'élégance et sa ligne avec son métier, Krister Ericsson, défiguré par un incendie, policier, amoureux de Rebecca.  Krister, du fait de son métier de maître-chien, introduit d'autres personnages inattendus dans le roman : les chiens !  Ces derniers jouent un grand rôle dans l'histoire et il faut reconnaître que Asa Larsson parle d'eux d'une manière tendre et pleine d'humour. On sent qu'elle les aime et les connaît bien !

Ce livre m'a donné envie de lire les précédents car il est fait allusion à des évènements antérieurs qui expliquent le personnage de Rebekka même si l'on peut lire ce livre sans connaître les autres. Une lecture très agréable.



jeudi 4 janvier 2018

Bilan de Mon blog : année 2017




Ma librairie Année 2017

Cette année mon blog entre dans sa dixième année, âge vénérable qu'il atteindra au mois de mai, défilement des années avec des aléas, des moments d'enthousiasme dans mes lectures et parfois de passages à vide, des baisses de régime. Entre 1500 et 2000 pages vues par jour environ, puis des avancées vertigineuses et inexplicables au niveau des lecteurs avec plus de dix mille pages vues par jour en 2016. Enfin,  après le vol de mon ordinateur  et le silence d'un mois qui a suivi, une chute tout aussi spectaculaire entre deux ou cinq cents vues par jour comme au début de mon blog. Il reprend peu à peu mais comment expliquer ces variations ?  Si vous y comprenez quelque chose, vous m'expliquez ?

Quant à mes amies blogueuses,  il y en a de nouvelles que je découvre volontiers, et toutes les autres, fidèles lectrices (parfois lecteurs), compagnes des découvertes et des partages que je remercie de venir me voir et à qui je rends visite avec plaisir. Et c'est une joie aussi quand le hasard d'un voyage permet de concrétiser ces amitiés virtuelles.

Et puisque l'heure est au bilan, voici les livres que j'ai lus cette année 2017 qui n'a pas été une bonne année littéraire pour moi. J'ai lu moins que d'habitude pour des raisons familiales mais aussi de fatigue. J'ai abandonné certains livres qui me tombaient des mains, renoncé à écrire des billets pour d'autres. Mais j'ai tout de même eu quelques vifs plaisirs de lectures et c'est cela qui est précieux. Et si j'ai aimé presque tous les livres de la liste ci-dessous, c'est à des degrés divers. En bleu, mes préférés. Ils sont classés par ordre alphabétique les PAGES à la rubrique auteurs, colonne de droite.

ROMANS



Tom Coraghessan Boyle : Les vrais durs

Henning Mankell : Le chinois

Craigh Johnson : Le cheval de discorde

Donna Leon : Un vénitien anonyme

Michel Bernard : Deux remords de Claude Monet


Meg Wolitzer : La doublure

Lars Pettersson : La loi des Sames


Claudie Gallay : Seule Venise

Elena Ferrante : L'amie prodigieuse 2 : Le nouveau nom

Maria Oruna : Le port secret

Stendhal : Le philtre, nouvelle

Elizabeth Gaskell : Mary Barton

Valentine Goby : Un paquebot dans les arbres (pas aimé)

Floyd Gray : Le style de Montaigne

Peter May : L’île des chasseurs d’oiseaux

Judith Perrignon : Victor Hugo vient de mourir

Nikolaj Frobenius : Le valet de Sade

Vilhem Moberg : La saga des émigrants Tomes I à V

Stendhal : Souvenirs d’un gentilhomme italien

Olivier Truc : Le dernier lapon

Stendhal : Nouvelle : Mina de Vanghel

Louis-Philippe Dalembert : Avant que les ombres s'effacent

Victor Hugo : Mille francs de récompense


Alan Bennett : La Reine des lectrices

Olivier Truc : Le détroit du loup

Maren Uthaug : La petite fille et le monde secret

Victor Hugo : L'intervention

Franz Olivier Giesbert : Belle d'amour (pas aimé)

Jean Genet : Les bonnes

Mikhail Boulgakov : Le roman de monsieur Molière

Anne-Cathrine Riebnitzsky : Les guerres de Lisa

Elizabeth George : Un patience d'ange

Emily Fridlund : Une histoire des loups

André Gardies et Jacques Mauduy : Je t’écris du Gévaudan, ma Lozère

Lola Lafon : Mercy Mary Patty

Karin Serres : Monde sans oiseaux

Henri Gourdin : Les Hugo

Thorkild Hansen : La mort en Arabie

André Didierjean : La madeleine et le savant ou Balade proustienne du côté de la psychologie cognitive

Arnaldur Indridason : Dans l'ombre

Ian Mc Ewan : Dans une coque de noix

Julien Gracq : Proust, Nerval, Rimbaud ... Les eaux étroites

Colson Whitehead : Underground Railroad

Victor Hugo : La forêt mouillée

Jenni Fagan : Les buveurs de lumière (parmi mes préférés de la rentrée littéraire)

Julien Gracq : Carnets du grand chemin

Hans Christian Andersen : Les contes

Thomas Vinau : Le camp des autres

Sylvain Tesson : la forêt de Sibérie

Jean-Louis Fetjaine : Les reines pourpres tome 1 et tome 2

Emmanuel Régniez : Notre château

Julien Gracq : le rivage des Syrtes (1)

Julien Gracq : Le rivage des Syrtes (2) le style de Julien Gracq (extraits)

Roy Jacobsen : Les invisibles (parmi mes préférés de la rentrée littéraire)

Tarjei Vesaas : Nuit de printemps


Jean Hegland : Dans la forêt


Victor Hugo : Han d'Islande

Elizabeth Strout : Je m'appelle Lucy Barton

Affinity K. : Mischling  (parmi mes préférés de la rentrée littéraire)

Olivier Guez : La disparition de Josef Mengele

Philippe Jaenada : La serpe

POESIE

Très belles découvertes de trois poètes nordiques, finlandais et Norvégiens, et lecture d'un deuxième recueil de Estelle Frenzy que j'ai beaucoup aimé.

Edith Södergran : Le pays qui n'est pas et Poèmes
 


Tor JonssonPour me consoler de la mort, j'ai le rêve

Gunvor Hofmo : Tout de la nuit est sans nom 


Estelle Fenzy : Mère


 

 

 

LIVRES POUR ENFANTS

 

Enfin voici la liste des livres pour enfants commentés parfois par Liam (4 ans) ou par les fiches de lecture de Léonie (7 ans) et moi-même. Je mets en bleu les livres que j'ai préférés. Voir les billets Ici  et encore Ici

Anne-Sophie Silvestre : Venise la cité des doges et la sorcière de Venise


Benjamin Lacombe : généalogie d'une sorcière 






Sophie Palovsky : Olga la petite matriocka
Hiawyn Oram Ruth Brown : La sorcière aux trois crapauds
Kochka : Le sourire de Clara
Igor Davin et Nicolas Martelle : Les Vikings/ La maison de Vikings à Borg : Iles Lofoten
Laurence Fugier : Le géant du pays des glaces
Hubert Ben Kemoun : Nico J'ai trente ans dans mon verre
Junko Shibuya : Au bureau des objets trouvés


Myriam Ouyessad, Arnaud Nebacche : Tibouli, rêve de couleurs










Louise Cohen et Toni Demuro : L’oiseau qui avait avalé une étoile
Jean-Pierre Siméon, Olivier Tallec : Ceci est un poème qui guérit les poissons



 Emily Gravett : Une fois encore !

Anna Llenas : La couleur des émotions









Bruno Heitz : Jojo sans peur
Anna Milbourne et Louie Stowell : Les mythes grecs
Anaïs Vaugelade : Le déjeuner de la petite ogresse
Stéphanie Nervesa : Jean-Pierre le poisson pané


THEATRE

 
Antigone de Sophocle mise en scène de Satoshi Miyagi : photo Télérama

J'ai rédigé des billets sur une trentaine de pièces de théâtre en particulier pendant le festival d'Avignon, pièces du répertoire classique et contemporain, adaptations d'oeuvres romanesques sur scène.

Festival d'Avignon 2017

VOYAGES

Masque du carnaval de Venise
Venise au temps du carnaval

Iles Lofoten

Norvège voyage 2017 au-delà du cercle polaire


MUSEES, EXPOSITIONS

Nia Diedla photographe : exposition Bordeaux


Art 2017
Fondation Lambert, musée d'art contemporain d'Avignon John Goba (Sierra Leone) sculpture de bois avec des épines de porc épic collection Agnès B.
John Goba : sculpture de bois avec des épines de porc épic Exposition Avignon


Peintres 2017

Kaare Espolin Johnson : musée des îles Lofoten

lundi 1 janvier 2018

Bonne année 2018 : Chenonceau, le château des Dames

Château de Chenonceau © Gillard et Vincent (source)         


 
 
 
Tous mes meilleurs voeux pour l'année 2018 ! Noël a été placé sous le signe des châteaux de la Loire pour moi ! Aussi c'est avec cette magnifique image du château de Chenonceau que je vous souhaite bonheur, santé, voyages, lectures et de beaux partages dans vos blogs.
Et maintenant, je vous amène en promenade pour bien commencer l'année au château de Chenonceau, le Château des Dames.


Le château de Chenonceau
Le château de Chenonceau

Le château des Dames




Le Château des Dames a été bâti en 1513 par Katherine Briçonnet sur l'emplacement d'un ancien moulin.

Vestibule de Katherine de Briçonnet et les tapisseries d'Audenarde (XVII siècle)
 
 
Il a été offert par Henri II en 1457 à sa favorite Diane de Poitiers  qui a créé les fameux jardins du château et le pont sur le Cher.
 
 
Chambre de Diane de Poitiers
 
 
A la mort de Henri II, sa veuve Catherine de Médicis chasse Diane de Poitiers et continue l'embellissement du château en élevant la grande galerie à double étage qui enjambe le Cher.
 

La grande galerie du premier étage 
 
Chambre de Catherine de Médicis
 
En 1589, Louise de Lorraine, veuve de Henri III, s'y installe et prend le deuil en blanc selon l'étiquette de la cour. La Reine blanche vit dans la prière et le recueillement. Sa chambre tendue de noir s'orne des attributs du deuil : les plumes ou pennes symbolisant les peines, larmes d'argent, pelles de fossoyeurs, cordelières de veuve, couronnes d'épines et de la lettre grecque Lambda pour Louise et H pour Henri.
 
Chambre de Louise de Lorraine

Chambre de Louise de Lorraine
 
 
Chenonceau fut sauvé des destructions de la Révolution par Louise Dupin, brillante représentante du siècle des Lumières, aïeule de George Sand, qui redonna son faste au château. Celle-ci le reçut en cadeau de mariage de son époux,  riche fermier général, Claude Dupin.
 

Louise Dupin (1706_1799)

Cheminée du salon Louis XIV


Salamandre de François 1er

 
La chambre des cinq Reines

Un riche décor de Noël

 


Chaque année, Chenonceau célèbre magistralement les Fêtes de fin d’année et offre le raffinement des nouvelles créations de  Jean-François Boucher, scénographe floral du château et Meilleur Ouvrier de France et de son atelier floral.  Je dois dire que ces compositions florales ajoutent encore au charme du château et au plaisir de la visite.






















vendredi 22 décembre 2017

Joyeux Noël !

Pekka Halonen : paysage d'hiver
Pekka Halonen, peintre finlandais

Je vous souhaite à tous une belle fête de Noël pleine de magie et de rêve comme ces paysages de Pekka Halonen, peintre des neiges finlandaises...
Je pars demain en vacances et je vous dis à bientôt !


Pekka Halonen





Et puis Noël c'est aussi le moment de vous faire penser au bonheur...

Lorsque nous étions réunis à table...
Lorsque nous étions réunis à table et que la soupière fumait
Maman disait parfois "Cessez un instant de boire et de parler"
Nous obéissions

"Regardez-vous" disait-elle doucement
Nous regardions sans comprendre, amusés
"C'est pour vous faire penser au bonheur" ajoutait-elle
Nous n'avions plus envie de rire

"Une maison chaude, du pain sur la nappe
Des coudes qui se touchent, voilà le bonheur" répétait-elle à table
Et puis le repas reprenait tranquillement

Nous pensions au bonheur qui sortait des plats fumants
Et qui nous attendait dehors, au soleil
Et nous étions heureux

Papa tournait la tête comme nous
Pour voir le bonheur jusque dans le fond du corridor
En riant, parce qu'il se sentait visé, il disait à ma mère
"Pourquoi tu nous y fais penser, à c' bonheur ?"

Elle répondait
"Pour qu'il reste avec nous le plus longtemps possible" 
           
                       Félix Leclerc interprète Julos Beaucarne

mercredi 20 décembre 2017

Victor Hugo : Han d'Islande



Han d'Islande est le premier roman de Victor Hugo. Il l'a écrit alors qu'il avait 18 ans et était très amoureux d'Adèle Foucher. Il transpose dans le roman les difficultés que les deux amoureux rencontrent auprès de leurs parents respectifs hostiles à leur mariage. Mais cette transposition est dramatisée par le prisme romanesque qui grandit et magnifie tout.

Ordener,  Ethel et le prêtre

Le roman est donc avant tout une histoire d'amour contrarié. Ordener, le fils du vice-roi est amoureux d'Ethel dont le père, Schumaker, déchu de ses titres, privé de sa fortune par le roi, est emprisonné dans une forteresse avec sa fille. Ordener n'a pas révélé son identité, son père faisant partie des ennemis de Schumaker mais il promet de sauver ce dernier d'un complot qui vise à le faire condamner à mort. Pour cela, le jeune homme doit  retrouver une cassette dérobée par Han d'Islande. Elle contient des papiers qui prouveront l'innocence de Schumaker. N'écoutant que son courage le jeune homme se lance aux trousses du monstre.

Han d'Islande et son ours

Victor Hugo dit avoir eu pour modèle Walter Scott très apprécié des romantiques pour ses romans historiques et couleur locale. Le jeune auteur, en effet, place l'action dans la Norvège de la fin du XVII siècle sous le règne de Christian VI. Il n'est jamais allé dans ce pays mais par contre il connaît bien la culture scandinave, la mythologie et l'Edda, un des textes anciens fondamentaux.
Mais plus que Scott, ce sont les romans gothiques d'Ann Radcliffe et Lewis qui semblent l'inspirer. Ainsi le monstre Han d'Islande dont l'origine semble être divine, est mi-homme, mi-bête. Doté d'une force surhumaine et d'une intelligence démoniaque, il aime le Mal pour le mal.  Il prête à sourire, du moins pour le lecteur moderne, quand il arrache le crâne de son fils assassiné et s'en sert pour boire le sang de ses victimes. Cela m'a rappelé une histoire vraie, celle-là, racontée par Théophile Gautier dans son Histoire du romantisme.  Avec ses amis appartenant comme lui au petit cénacle, tous admirateurs passionnés de Victor Hugo,  ils buvaient de la bière dans un crâne que Gérard de Nerval avait volé à son père, médecin aux armées! Ils auraient tous aimé que ce fût le crâne d'une belle demoiselle morte de phtisie mais hélas ! c'était plus vraisemblablement les restes d'un soldat moustachu, mort au combat ! 

A cela Victor Hugo ajoute un intrigue politique. Les mineurs opprimés par la tutelle royale se révoltent pour s'en libérer.  Orderner, un peu malgré lui se trouvera mêlé à ces mineurs et à la bataille féroce qui les oppose aux armées royales. Mais les mineurs sont-ils vraiment coupables ?  Apparaît   la sympathie que Hugo manifestera envers les humbles et les misérables.
On y trouve d'ailleurs déjà de nombreux thèmes chers à sa maturité : dans les personnages, Orderner, noble, courageux, solitaire, est une sorte de brouillon d'Hernani et, si ce n'est pas lui qui est proscrit, c'est sa fiancée et son beau-père ! Ethel, vertueuse, courageuse et douce est une Dona Sol avant la lettre !  De même le thème du monstre est déjà présent que l'on retrouvera dans L'homme qui rit ou Notre-Dame de Paris.
Les réticences de Hugo envers la peine de mort sont aussi traitées dans Han d'Islande et développées à travers le personnage du bourreau et les condamnations à mort du dénouement.

Ajoutons qu'il y a quelques belles scènes bien menées lorsque Ordener et son compagnon de voyage se retrouvent dans la maison du bourreau et de sa femme au milieu de l'orage ! Brrrr ! Ou encore de vraies scènes de comédie quand le bourreau discute des bons côtés de son métier avec Han d'Islande ! Ou quand celui-ci marchande le prix de son cadavre au bourreau et le roule dans la farine !
Le roman n'est certainement pas le meilleur de Victor Hugo. On a parfois l'impression qu'il part un peu dans tous les sens tant il est complexe par la multiplicité des intrigues, le grand nombre de personnages, la structure du roman. En effet, Hugo croise les récits racontant l'histoire des personnages dans des espaces différents mais sans respecter l'ordre chronologique. Ce qui n'empêche pas l'auteur de retomber sur ses pieds et nous avec, si bien que j'ai pris du plaisir à lire le livre.




Lecture commune dans le cadre du Challenge Victor Hugo avec Nathalie

et Miriam (en janvier)