Saule et nymphéa de Monet |
Down By The Salley Gardens
Down by the salley gardens my love and I did meet;
She passed the salley gardens with little snow-white feet.
She bid me take love easy, as the leaves grow on the tree;
But I, being young and foolish, with her did not agree.
In a field by the river my love and I did stand,
And on my leaning shoulder she laid her snow-white hand.
She bid me take life easy, as the grass grows on the weirs;
But I was young and foolish, and now I am full of tears.
She passed the salley gardens with little snow-white feet.
She bid me take love easy, as the leaves grow on the tree;
But I, being young and foolish, with her did not agree.
In a field by the river my love and I did stand,
And on my leaning shoulder she laid her snow-white hand.
She bid me take life easy, as the grass grows on the weirs;
But I was young and foolish, and now I am full of tears.
Claude Monet |
Au bas des jardins de saules
Au bas des jardins de saules je t’ai rencontrée, mon amour.
Tu passais les jardins de saules d’un pied qui est comme neige
Tu me dis de prendre l’amour simplement ainsi que poussent les feuilles,
Mais moi j’étais jeune et fou et n’ai pas voulu comprendre.
Dans un champ près de la rivière nous nous sommes tenus, mon amour,
Et sur mon épaule penchée tu posas la main qui est comme neige.
Tu me dis de prendre la vie simplement, comme l’herbe pousse sur la levée,
Mais moi j’étais jeune et fou et depuis lors je te pleure.
Tu passais les jardins de saules d’un pied qui est comme neige
Tu me dis de prendre l’amour simplement ainsi que poussent les feuilles,
Mais moi j’étais jeune et fou et n’ai pas voulu comprendre.
Dans un champ près de la rivière nous nous sommes tenus, mon amour,
Et sur mon épaule penchée tu posas la main qui est comme neige.
Tu me dis de prendre la vie simplement, comme l’herbe pousse sur la levée,
Mais moi j’étais jeune et fou et depuis lors je te pleure.
traduction Yves Bonnefoy aux éditions Gallimard/Poésie : Quarante cinq poèmes suivis de La Résurrection
"Tu me dis de prendre l'amour(ou la vie)simplement" ... j'aime, mais j'ai plusieurs années sous mes souliers
RépondreSupprimerUn autre vers de Yeats?
SupprimerBonne idée ces bilingues! et Monet en prime!je commence bien ma journée
RépondreSupprimerMême si je ne suis pas très forte pour lire l'anglais car j'ai tout oublié, j'aime beaucoup ce poème en VO!
SupprimerBonjour Claudia. Qu'est-ce que cest beau, tant en anglais qu'en français.Bonne journée.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'est-ce que c'est beau!
SupprimerUn poète que j'aime particulièrement et ce poème là est parmi mes préférés avec Innisfree
RépondreSupprimerInnisfree aussi est un de mes préférés!
SupprimerCes Monet sont parfaitement en harmonie avec le poème!
RépondreSupprimerj'avais mis un commentaire qui n'est pas passé!
Monet et yeats, une allinace que j'aime aussi!
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alliance!
SupprimerQuel grand poète il était ce Yeats...
RépondreSupprimerBises
Oui, je l'aime beaucoup.
SupprimerTrès beau ce poème de Yeats, je le trouve frais malgré la chute très "XIXème" et ces amours contrariées aux proportions démesurées ! Mais j'adore ! ;) Ton choix de peintures est toujours ad hoc, au plus près de l'atmosphère du poème...
RépondreSupprimerDes proportions démesurées pour un amour de jeunesse! ET ton romantisme alors?
SupprimerJe ne comprends pas toujours tout en anglais (enfin ! en Irlandais) mais la sonorité est génialissime. J'aime aussi beaucoup "The song of Wandering Aengus."
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est beau en anglais! J'aimerais bine l'écouter dit par une belle voix.
SupprimerLe jardin de saules m'a emportée chez Monet à Giverny, ClaudiaLucia !
RépondreSupprimerPourquoi ? à cause des nymphéas bien sûr ! Bientôt on pourra dire nénufars ! ...
Mon anglais est si loin qu'il ne me permet plus d'apprécier la version originale mais en français, c'est chantant et doux.
Gros bisous
Et la traduction est belle elle aussi, c'est juste! Quand je pense aux saules, je pense à Monet!
SupprimerJ'aime beaucoup cette poésie de Yeats et les tableaux sont magnifiques. Merci.
RépondreSupprimerEt merci pour ta visite!
SupprimerSi jeunesse savait...
RépondreSupprimerMagnifique Yeats, un de mes poètes aimés, que je prends enfin le temps de venir lire chez toi, Claudialucia.
Merci pour ce beau texte.
¸¸.•*¨*• ☆
Un poète que j'aime aussi. Je suis en train d'essayer de le lire an anglais dans une édition bilingue pour m'aider.
SupprimerQue c'est beau ! Honte à moi, de Yeats, je ne connais que le nom, je vais vite aller découvrir ce recueil pour en savoir plus.
RépondreSupprimerPas de honte à ne pas connaître mais du plaisir à découvrir!
SupprimerMagnifique! Un tres beau texte, tendre et triste.
RépondreSupprimerOui,avec la nostalgie propre à la jeunesse.
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