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samedi 8 octobre 2022

Roumanie : Voyage à Bucarest (2 ) : Eglises Stavropoleos, Coltea, Studentali, Doamnei...

Eglise Stravopoleos

 Dans le vieux centre-ville, j'ai découvert d'adorables petites églises qu'il faut parfois chercher tant elles sont cachées ou du moins peu mises en valeur. Mais l'église de Stavropoleos, elle, a été restaurée  et le monastère remis en fonction en 2008.

L'église Stavropoleos

L'église Stavropoleos est l'une des plus belles églises orthodoxes du centre de la ville historique, dans la rue du même nom, fleuron du quartier Lipscani. Contruite au XVIII siècle par un moine grec, Ioanichie Stratonikeas,  son nom vient du grec, Stavropolis, qui signifie ville de la Croix.

 

Eglise Stavropoleos : détail du style brancovan

C'est l'un des plus parfaits exemples du style architectural brancovan, du nom du roi de Valachie, Constantin II Brâncoveanu ( 1688 -1714), mélange d'éléments de style renaissance tardif ou baroque et d'éléments orientaux : arcs byzantins, colonnes sculptées de motifs végétaux, chapiteaux ouvragés,  médaillons en mosaïques.  J'ai adoré cette visite !

Eglise Stavropoleos : détail du style brancovan

 Le nartex de l'église et l'intérieur sont ornés de peintures murales d'une grande beauté.

 

Eglise Stavropoleos : détail du style brancovan


Eglise Stavropoleos : détail du style brancovan
 

L'on peut pénétrer dans le joli petit cloître du monastère qui possède, nous dit-on, une très riche bibliothèque, monastère à nouveau occupé par les moniales.

Cloître du monastère de Sraveoplolos

                   

Eglise Coltea ou l'église des Trois Hiérarques


Eglise Coltea : église des Trois Hiérarques

 

 Au XVI siècle le boyard Coltea-Doiscecu fit édifier d'abord une église en bois puis en briques. Dès le XVII siècle la famille Cantuzène rénova l'église existante et  construisit  deux pavillons hospitaliers mais c'est au début du XVIII siècle que fut érigé l'hôpital Coltea qui forme avec l'église un vaste ensemble architectural. 

L'architecture actuelle de l'hôpital date des années 1888-1895  dans le style académiste français.


Eglise Coltea des Trois Hiérarques (style brancovan)

Les Trois Hiérarques ont joué un grand rôle dans la théologie chrétienne : Basile le Grand (329-379), Grégoire de Nazianze (329-390), Jean Chrysostome (349-407). Nés en Cappadoce,  en Turquie, ils sont entrés dans l’histoire sous le nom des «Trois Saints Hiérarques». Ils sont reconnus comme docteurs par la religion catholique et vénérés comme saints dans la religion orthodoxe.

Eglise et hôpital Coltea


Eglise Coltea des Trois Hiérarques (style brancovan) : fresques


Intérieur église Coltea iconostase

Interieur église Coltea

Biserica Studentali ou Eglise des Etudiants


Iconostase et fresques  de l'église Studentali

L' iconostase de l'église orthodoxe russe Studentali  ou église des Etudiants consacrée à Saint Nicolas est éblouissante comme tout l'intérieur de cette église. Pourtant, cachée sous un échafaudage, l'église ne paie pas de mine. Mais la partie supérieure et les bulbes montrent quelle merveille ce sera quand elle sera entièrement restaurée.


Eglise Studentali : sous l'échafaudage

En fait, les travaux entrepris pour la consolider après le tremblement de terre de 1997 ont commencé en 2000 et sont abandonnés faute de moyens financiers et c'est vraiment regrettable !


Belle restauration des Mosaïques et des coupoles de l'église


L'église des Etudiants a été construite entre 1905 et 1909 à l'initiative d'un ambassadeur russe. Située tout près de l'université et de la place des Etudiants, elle leur sert de chapelle.


Eglise Saint Nicolas Studentali : les peintures murales sont réalisées par le peintre Vassiliev
 

 
Eglise des Etudiants
 
Biserica  Studentali Saint Nicolas ou église des Etudiants




Biserica  Studentali Saint Nicolas ou église des Etudiants


Biserica  Studentali Saint Nicolas ou église des Etudiants



Biserica Studentali : L'iconostase  Les Saintes Portes (détails)
 
 La somptueuse iconostase en bois sculpté et recouverte d'or a été peinte par Viktor Vasnetsov et conçue sur le modèle de celle de l'église des Apôtres Pierre et Paul du Kremlin.
Rappelons que l'iconostase (du grec byzantin Icône et du latin stasis : arrêt, rester immobile), est la cloison ornée d'icônes qui sépare la nef de l'autel où le clergé célèbre les rites liturgiques dans une église orthodoxe.  Elle est le symbole de la limite entre le monde divin et le monde humain.

Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse

 

Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse

Cette adorable petite église bâtie sur une ancienne église de bois porte le nom de la princesse Maria Doamna, femme du prince de Valachie, Serban Cantacuzino (1683). Sa façade de style Valache annonçant le style Bracovan est très belle, épurée, élégante, avec son bandeau d'arcades pleins au niveau supérieur rappelant les cinq arcades du niveau inférieur sur la façade frontale, et la frise ajourée qui le souligne. Elle est dédiée à la Présentation de la Vierge.

 Il nous a fallu la chercher longtemps ! Inutile de penser la voir à partir de la rue Victorei car elle est enchâssée dans des immeubles qui la dérobent aux yeux des promeneurs. Vous parvenez jusqu'à elle par une passage couvert qui vous amène dans une cour intérieur où elle se dresse, dominée par les murs des appartements qui la surplombent.

Je lis dans mon guide que Caucescu détestait tant les églises qu'un ingénieur conçut un procédé pour les déplacer sur roulettes afin de les dissimuler dans des impasses ou des cours d'immeubles. Je ne crois pas que la biserica Doamnei ait été déplacée mais, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est bien cachée !

Passage de la rue Victorei vers l'église Doamnei

Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse

Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse

Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse : nef centrale vers la sortie


Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse


Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse

Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse :vers l'iconostase au fond


Biserica Doamnei ou Eglise de la Princesse : iconostase et Sainte Porte (détail)


Dans la vieille cité, je ne vous ai pas parlé de l'église Zlatari ou église des Orfèvres et l'église de l'Annonciation car je n'ai pas de photos à vous montrer.  

Et il y a encore bien d'autres merveilles artistiques et architecturales à découvrir dans les autres quartiers de la capitale de Roumanie malgré l'hostilité de Causcescu pour les églises.




mercredi 5 octobre 2022

Roumanie : Voyage à Bucarest : (1)

Une des grandes artères de la cité, la Calea Victorei et l'extrémité de la place de la Révolution

Bucarest est une immense ville, de plus de deux millions d’habitants, livrée aux voitures, à la vitesse, dans de longues et larges avenues à six voies, plus les contre-allées, bordées de trottoirs arborés qui pourraient être un havre rafraîchissant si ce n’était le bruit étourdissant de la circulation. 

 

Une partie de l'immense Piazza Victorei

Cet aspect de la ville du XIX siècle, début du XX ième, avec ses places immenses que je ne suis jamais arrivée à photographier dans leur totalité, avec ses grands hôtels, ses banques somptueuses, ses anciens palais - et ceci malgré ses trottoirs pleins de trous-  forme un contraste frappant avec le centre ville, un des seuls quartiers anciens qui a échappé à la folie destructrice de Ceausescu. Mais il est encore en piteux état, du moins près de mon hôtel :  maisons taguées, vitres cassées, immeubles noirâtres hérissés de climatiseurs, chaussée défoncée, terrains vagues derrière des palissades, jusque dans la rue Lipscani, la plus réputée de l’ancienne cité. Dans celle-ci les maisons restaurées sont occupées par des restaurants  qui cherchent à alpaguer les passants et ne vous laissent pas respirer ! Le mauvais côté du tourisme !


Le centre historique : Juxtaposée à mon hôtel, cette maison de style byzantin!


Le centre historique

 

Le centre historique

Le centre historique

J'avoue que j'ai eu un choc ! Ce premier contact avec le centre historique de  Bucarest a été rude ! Il est vrai que j'arrivais, je m'étais levée à trois heures du matin, j'étais fatiguée et il faisait très chaud ! J'ai tourné à gauche en sortant de l'hôtel et telle a été ma premier vision de la capitale ! J'aurais tourné à droite, j'aurais aperçu la ville du XIX siècle et ma vision aurait été toute différente.

C’est qu’elle revient de loin, cette ville ! Je n’ai pas eu le temps (ni l’envie) de visiter le parlement, le plus grand monument administratif du monde avec le Pentagone, mais pour le construire je sais que le dictateur a fait détruire l’équivalent de trois arrondissements de Paris, dont certains quartiers anciens pleins de charme, dans une zone historique comprenant trois monastères, vingt six églises anciennes, deux synagogues, 7000 maisons de style art déco ou néo-classsique. 70 000 personnes qui y demeuraient ont été déplacées. Un véritable traumatisme pour la population ! Cette construction a dévoré 40% du PIB du pays pendant cinq ans. Un retard économique terrible !  Un retard aussi en ce qui concerne l’écologie si l’on en juge par le culte de la voiture ! J’ai eu l’impression de revoir la France il y a  plusieurs  dizaines d’années quand on ne parlait pas encore de réduire les émissions de gaz, preuve que nous avons fait des progrès même si c’est insuffisant ! 

Mais c’est compréhensible. Comme nous l’a expliqué notre chauffeur qui nous amenait visiter les châteaux de Transylvanie, il n’y a qu’une seule route qui rejoint les deux plus grandes villes du pays car avant personne n’avait d’automobile. Une fois libre tout le monde a voulu en avoir une ! C’est donc encore le règne des quatre roues !

Enfin, l’on sent bien que tout bouge ici, de nombreux bâtiments sont en restauration, cachés derrière de grandes bâches. Les immeubles, les palais, déjà restaurés et qui abritent souvent des banques, des hôtels de luxe, offrent d’élégantes façades de style art déco, néo-classique. Il va falloir encore quelques années à la capitale de Roumanie pour que, le tourisme aidant, elle puisse développer tout son potentiel. Les restaurations dans la vieille ville laissent entrevoir ce qu'elle sera quand tout sera terminé.

Le lendemain de mon arrivée, je découvrai ceci ...

La vieille ville : beaucoup de restaurations

Le centre historique restauré  :  immeuble de style art déco

Porte art déco

La vieille ville  : Belle alliance du contemporain et art Déco


La vieille ville :  rue restaurée avec ses maisons néo-classiques


La vieille ville : le fameux restaurant Caru cu bere néo-gothique

 

Caru cu Bere : intérieur du restaurant

Caru cu Bere : un restaurant aussi beau que bon !


Caru cu Bere

J’ai commencé à déambuler, à fureter, à marcher les yeux levés et si vous aimez, comme moi, l'architecture et l'art, vous serez surpris de découvrir toutes sortes de petites merveilles non seulement dans la  partie ancienne de la ville mais aussi dans celle du XIX siècle, début du XX siècle.  Il ne faut pas essayer pas de trouver une unité, tous les styles  se chevauchent. A noter  tout particulièrement le style Brancovan, caractéristique de la Roumanie que j'ai découvert ici et qui est un mélange d'Orient, de culture roumaine et de Renaissance tardive.  Mais aussi l'Académisme, le Néo-classicisme d'inspiration française, l'Art Déco, l'influence Byzantine ou Renaissance, l'art néo-roumain ou néo-brancovien  reconnaissable à ses arcs, son avant-toit rouge foncé imitant ceux des maisons paysannes, les immeubles de type haussmannien, résultat de tout un brassage de population entre les Valaches (Bucarest est située en Valachie) et les Turcs, les Arméniens, les Grecs, les juifs, Les Allemands, les Français...  :  adorables petites églises enchâssées dans un immeuble sans grâce ou cachées derrière un échafaudage, nombreux musées installées dans de somptueux palais, belles oeuvres d'art, parcs... richesses qu’il faut prendre le temps de découvrir. Finalement, oui, j’ai aimé Bucarest  même si je n’ai pu en visiter qu’une infime partie tant la ville est étendue. Je n'y suis restée qu'une semaine !


Biserica Coltea Les Trois saint Hiérarques : XVIII siècle


Eglise Coltea Les Trois saint Hiérarques : style Brancovan


L'hôpital Coltea, de style académiste français :  Début XVIII siècle

L'ancien palais royal devenu le musée nationale d'Art de Roumanie


Icône royale :Saint George terrassant le dragon musée national d'art de Roumanie (section médiévale)

Icône royale : (détail) Saint George terrassant le dragon


Musée Zambaccian : un coup de coeur !


Hôtel Particulier : style néo-classique (détail)

 





                                             
L'Athénée roumain : style néoclassique salle de concert

Casa Romanit : Le musée des collections de l'art (Collectiilor)



Charles de Gaulle a rencontré Caucescu, d'où cette statue



Regardez qui nous avons rencontré place Charles de Gaulle, à l'entrée de l'immense parc Herastrau.  Dans ce parc  se trouve aussi le musée Satului ou musée en plein air du village du paysan roumain. 
 
 
Musée Satului : musée du village du paysan roumain

 
 
Musée Satului : musée du village du paysan roumain

 
A ne pas confondre avec le musée Taranului, musée du paysan roumain (qui était fermé pour encore six mois) !


Musée Taranuili : musée du paysan roumain style néo-roumain


MuséeTaranului: musée du paysan roumain : style néo-roumain ou néo-Brancovan


mardi 4 octobre 2022

Le premier Prix littéraire avignonnais : Venez me rejoindre !


  

Le premier Prix littéraire des Avignonnais

 

La Ville d’Avignon lance le premier Prix littéraire des Avignonnais. À partir du 1er octobre et jusqu’au 12 novembre, les avignonnais et tous les amoureux de la littérature sont invités à élire, parmi les cinq ouvrages sélectionnés par les bibliothèques, les librairies d'Avignon, un professeur de lettres du lycée René Char et la directrice des bibliothèques d'Avignon, leur roman préféré issu de la rentrée littéraire d’automne. Lectures, tables rondes, midi-sandwichs et de nombreuses animations permettront de mieux faire connaître ces cinq ouvrages et de voter pour celui qui emportera le premier Prix.
Les cinq romans sélectionnés sont disponibles en prêt dans les bibliothèques de la Ville et à la vente dans les librairies partenaires.
 

Comment élire votre livre préféré ?

En votant jusqu’au 12 novembre !
   

 •    sur jeparticipe.avignon.fr
 .   en déposant un bulletin dans une des urnes des bibliothèques de la ville
 

Remise du prix à l’écrivain lauréat
Le samedi 3 décembre à 15h30 au Théâtre des Halles

Si ces titres vous tentent venez me rejoindre pour la lecture de ces livres jusqu'au 12 Novembre. Vous pouvez voter en ligne si vous lisez les cinq romans puisque le vote est ouvert à tous les amoureux de la littérature ou  seulement vous joindre à moi pour quelques-uns de ces livres lors de Lectures Communes avec pour logo : le blason d'Avignon.

Je commence Lundi 10 Octobre avec le livre de l'édition Zulma (édition que j'aime) :  L’invention du diable
 Hubert Haddad



Liste les livres sélectionnés



L’évaporée 
Fanny Chiarello, Wendy Delorme
 Éditions Cambourakis 

 


 

« Qu’est-ce qui peut bien faire qu’une femme soudain abandonne celle à qui elle vient de dire, Quels merveilleux moments j’ai passés auprès de toi, aujourd’hui encore : je veux ça tous les jours de la vie ? » Tel est le questionnement auquel est confrontée Jenny après le départ d’Ève. Toutes deux apprendront que l’ on peut vivre une même histoire de deux façons totalement différentes ».

 
 

 

Le pion 
Paco Cerdà
  Éditions La Contre Allée 

 


Stockholm, hiver 1962. Deux hommes de mondes adverses se font face. Arturo Pomar, l’enfant prodige espagnol, affronte sur l’échiquier Bobby Fischer, un jeune Américain excentrique et ambitieux.
En pleine guerre froide, l’un était le pion du régime franquiste, l’autre sera celui des États-Unis.
    •    Première sélection du Prix du Meilleur Livre Étranger - catégorie non-fiction.

 
 

 

 

Eleftheria 
Murielle Szac  
Éditions Emmanuelle Collas 

 


 
1940, au nord de la Crète. La communauté juive célèbre Rosh Hashana. Rebecca écoute les commérages sur le futur mariage de Stella. On s’interroge aussi sur la guerre qui a commencé en Europe. Metaxas, le dictateur au pouvoir à Athènes, saura-t-il résister à Mussolini et à son allié, Hitler ? Bientôt, le bateau de Nikos, le Tanaïs, est réquisitionné par l’armée grecque. Malgré la menace, la vie continue… Jusqu’au matin du 20 mai 1941, lorsque le 3e Reich lance sur la Crète une invasion aéroportée. Faut-il fuir ou rester ? C’est l’heure de savoir si l’on est libre de choisir son destin.


 

 

Des rêves d’or et d’acier
 Émilie Tôn
 Éditions Hors d’atteinte 

 


 

 Je veux savoir comment mon père est arrivé dans cette Lorraine où l’acier s’écoule, comprendre comment il est devenu cet homme au destin plusieurs fois brisé, qui n’a jamais abandonné. Il l’a toujours dit : « Quand on a tout perdu plusieurs fois, on n’a plus peur de se lancer. »
 


 

 

 

L’invention du diable
 Hubert Haddad
 Éditions Zulma 

 



Papillon de Lasphrise s’est retiré dans sa tour d’ivoire angevine. Après une existence dédiée à l’amour et à la guerre, le voilà tout entier habité par le démon de l’écriture. Au soir de sa vie, il pactise avec le diable : tant que ses Poésies n’auront pas accédé à la postérité, il ne connaîtra pas le repos éternel. L’immortalité sera sa malédiction.
 

 

 

 Le Blason d'Avignon

 


 J'ai choisi pour illustrer ce billet le blason d'Avignon même si ce n'est pas le choix du prix littéraire. Le symbole des trois clefs est adopté par le festival d'Avignon.

Voici l'explication du blason :

La ville d'Avignon porte 3 clés parce que,du temps des papes, il y avait alors pour gouverner la ville, trois syndics ou consuls.

 Les trois clefs évoquent l'emblème papal, qui comprend deux clefs en sautoir, et le nombre de trois rappelle que la ville d'Avignon était alors gouvernée par trois syndics.

 Au xve siècle, des gerfauts furent réintroduits en tant que supports à l'écu, sur demande de la population auprès du pape.
La devise de la ville fut adoptée au même moment :
" Unguibus et rostro. "

Sa signification, « à bec et ongles », fait référence aux gerfauts.
Les deux oiseaux portent chacun un grelot à la patte, afin de maintenir symboliquement l'attention des syndics sur les affaires de la cité.https://www.armorial.org/produit/106138/avignon.html