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samedi 26 septembre 2015

Saint Pétersbourg : Le palais d'Hiver et le musée de l'Ermitage (1)

Saint PétersbourgLe Palais d'Hiver édifié par l'architecte Bartolomeo Rastrelli à la demande de la Tsarine Elizabeth
Le Palais d'Hiver édifié par l'architecte Bartolomeo Rastrelli

Le Palais d'Hiver dresse ses longue façades baroques, blanches, vertes et dorées, ornées  de colonnes, de bas-reliefs, de statues et de vases, sur une vaste  place,  d'une superficie de 8 hectares, au milieu de laquelle s'élève la colonne qui porte le nom d'Alexandre I, le vainqueur de Napoléon. Le palais fut commandé par la Tsarine Elizabeth à l'architecte italien Bartolomeo Rastrelli et fut construit entre 1754 et 1762. La place ne prit son aspect actuel qu'en 1829 lorsque l'architecte Carlo Rossi édifia l'Etat-Major en face du palais d'Hiver, composé de deux ailes en hémicycle, reliées par une arche.

Saint Pétersbourg  : L'Etat-Major Carlo Rossi en face du palais d'Hiver
L'Etat-Major Carlo Rossi

La façade principale du Palais d'Hiver, résidence des Tsars, est composée de trois arches. C'est par là que l'on pénètre dans le palais devenu maintenant le musée de l'Ermitage qui abrite la plus riche collection artistique du monde.

Saint Pétersbourg : la façade princiaple du Palais d'Hiver  L'entrée du musée de l'Ermitage
L'entrée du musée de l'Ermitage

Les salles d'apparat du Palais d'Hiver

Le palais d'Hiver offre une enfilade de salles d'apparat, somptueuses, couvertes d'or, de marbre, de matériaux nobles, de meubles précieux. C'est dans cette opulence qu'ont vécu les Romanov, développant autour d'eux, dans la ville, une civilisation brillante qui s'appuyait pourtant sur le servage et l'exploitation d'une population qui vivait dans la misère et dont 97% des membres étaient illettrés... 

Saint Pétersbourg : Les ors du palais d'Hiver détail des plafonds
Les ors du palais d'Hiver

Saint Petersbourg Palais d'Hiver musée de l'Ermitage la salle de malachite
Palais d'Hiver Salon de malachite

Saint Pétersbourg Palais d'Hiver Salon de malachite (détail)

Palais d'Hiver  : salon

Saint Péterbourg Palais d'Hiver musée de l'Ermitage  Bibliothèque  gothique
Bibliothèque  gothique où Nicolas II passa beaucoup de temps

Le musée de l'Ermitage

La collection du musée de l'Ermitage est grandiose et s'étend  sur quatre ailes du bâtiment et sur 360 salles, de l'Antiquité grecque, égyptienne, orientale au XIX siècle. Les oeuvres de l'Europe occidentale sont très représentées, Italien, Espagnol, Français ...  La collection des impressionnistes, post-impressionnistes et modernes a été déménagée et installée dans une aile de l'Etat-Major, en face du Palais. Il y a peu de peintres russes mais je suis allée voir depuis le Musée Russe (pas très loin du Palais d'Hiver). Il est d'une richesse extraordinaire et j'y ai découvert des peintres de talent dont je parlerai ici plus tard.
C'est très difficile de photographier les tableaux vitrée à cause des reflets; c'est même gênant parfois pour regarder les peintures où apparaissent les silhouettes des visiteurs! Pour ma part, je me suis particulièrement attardée, entre autres, (car il faut bien choisir!) sur la peinture du Nord, flamands,  hollandais qui offre en particulier de très beaux et nombreux Rembrandt. Quelques images pour vous donner un très décevant et vague aperçu!

Peinture hollandaise

Peter Janssens Elinga pièce dans un intérieur hollandais (détail)

Rembrandt : portrait de B Martens et Sainte Famille

Rembrandt : portrait de vieillard

jeudi 24 septembre 2015

Saint-Pétersbourg : Alexandre Pouchkine Le cavalier de bronze

Saint pétersbourg Le cavalier de bronze statue de Falconet sur la place des décembristes
Le cavalier de bronze statue de Falconet

Le cavalier de bronze (Медный всадник)) est un long poème lyrique de Pouchkine (1833) que j'ai beaucoup aimé quand je l'ai étudié au lycée. Il conte l'histoire d'un jeune homme pauvre, Eugène, qui vit à Saint Pétersbourg sur les bords de la Néva. Le fleuve est en crue et ravage la ville, emportant des  maisons, voire des quartiers entiers. C'est ainsi que la fiancée d'Eugène, la belle Prascovie, disparaît dans les flots. Le jeune homme sombre dans la folie.
 C'est avec impatience que j'ai attendu le moment de voir enfin, sur la place des Décembristes, cette célèbre statue représentant Pierre Le Grand. Le tsar y est représenté, altier, sur son cheval cabré. Il est le cavalier de bronze qui, dans le texte fantastique de Pouchkine, va s'animer pour poursuivre de sa vindicte l'humble insensé qui a cru pouvoir lui tenir tête.
Sous l’ample front quelle pensée, et quelle force ramassée en ses membres, et dans son coursier quelle ardeur ! Où ton galop te porte-t-il, cheval superbe ? Où ton sabot ira-t-il s’abattre?
O maître puissant du destin, n’est-ce pas ainsi qu’au-dessus de l’abîme, tout en haut, sous le frein d’acier, tu fis cabrer la Russie?
 

Pierre le Grand 

Pierre Le Grand

Pierre 1er dit le Grand (1672-1725), souverain réformateur tourné vers l'Occident, a pratiqué une politique expansionniste, en particulier contre les Suédois. Il voulait aussi doter son pays d'une façade sur la mer Baltique et l'élever au niveau des autres grandes puissances européennes. Enfin, il détestait Moscou et les boyards, ces nobles fiers et arrogants qui lui tenaient tête, c'est pourquoi il fit de Saint Pétersbourg sa capitale.
Dans ce grand poème Pouchkine exalte la grandeur du tsar qui a créé la ville de Saint Pétersbourg au milieu des marécages, faisant de cette ville ouverte sur l'Europe une capitale moderne dont la magnificence va bien vite dépasser Moscou.

Il était là, debout sur le rivage d’une mer déserte et, plein de ses grandes pensées, il regardait au loin. À ses pieds, le fleuve roulait ses larges eaux que seule remontait péniblement une embarcation. Çà et là des chaumières, asiles du Finnois indigent, se dressaient noirâtres sur ces bords envahis par la mousse et la vase. Et la forêt impénétrable aux rayons d’un soleil voilé de brume étendait sa rumeur alentour.
Il se disait : « D’ici, nous menacerons le Suédois. Une ville y sera bâtie malgré nos orgueilleux voisins. La nature a voulu qu’ici nous percions une fenêtre sur l’Europe et que nous demeurions le pied ferme au bord de la mer. »

Saint Pétersbourg

Les palais de la Néva (le palais d'Hiver)

Il s’écoula cent ans et la cité nouvelle, émerveillement et prodige du pays des nuits blanches, issue des forêts obscures, des profondeurs du marécage, s’élève dans toute sa pompe et sa magnificence. Là même où jadis le pêcheur finnois, triste rejeton de la nature,seul près de ces bords plats jetait son antique filet au sein des eaux inexplorées, c’est là qu’au long des quais animés se pressent aujourd’hui les nobles masses des palais et des tours.
Les navires de tous les coins de la terre accourent en foule à ces riches bassins. La Néva s’est revêtue de granit, les ponts enjambent les canaux, de verts jardins ombragent ses îles, et devant la nouvelle capitale, Moscou l’ancienne s’est effacée comme une veuve en deuil devant la jeune souveraine.Je t’aime, ô création du génie de Pierre, j’aime ton profil noble et sévère, le cours majestueux de la Néva, le granit des quais, les grilles de fer de tes jardins, le clair-obscur de tes nuits méditatives, cette lumineuse absence de lune, alors que dans ma chambre j’écris sans lampe et que les maisons endormies des avenues désertes sont visibles, et claire l’aiguille de l’Amirauté et que, répudiant toute ombre au ciel doré, le crépuscule du matin a vite fait de remplacer l’autre et n’accorde qu’une demi-heure à la nuit. J’aime l’air immobile et le gel de ton cruel hiver, les courses en traîneau le long de cette ample Néva, les joues des jeunes filles plus roses que les roses et le faste, la rumeur, le caquet de tels bals et, dans les dîners de garçons, le vin mousseux qui pétille dans les verres, et la flamme bleue du punch. J’aime la vive allure des parades militaires sur notre Champ de Mars, la monotone beauté des fantassins et de la cavalerie alignés. 

Alexandre Pouchkine dans le parc Mikhaïlovsky

La statue de Pierre Le Grand

Saint Pétersbourg Le cavalier de bronze  statue de Falconet sur la place des Décembristes
Le cavalier de bronze  statue de Falconet

Commandé par la tsarine Catherine II en hommage à Pierre le Grand, le cavalier de bronze est une oeuvre monumentale du sculpteur français Falconet, ami de Diderot.  Eugène devenu fou après avoir vécu les terreurs de l'inondation qui a emporté sa bien-aimée Prascovie s'adresse à la statue de Pierre le Grand qu'il considère comme responsable de son malheur et le menace. Mais il est vain de défier le Tsar, il vous poursuivra au-delà de la mort.
On voit ici les sentiments ambivalents que Pouchkine entretient avec le pouvoir tsariste et en particulier avec Pierre le Grand. Il est partagé entre l'admiration qu'il éprouve pour ce souverain éclairé, qui a parcouru l'Europe, incognito, travaillant comme charpentier, artisan, exerçant plusieurs métiers, ouvert à toute nouveauté. Mais il sait quel despote implacable et cruel il peut être, comment il a arrêté dans le sang le complot fomenté contre lui.  Il sait comment Pierre le Grand, manquant de matériaux pour réaliser la construction de cette ville qui a coûté la vie à des milliers d'ouvriers, a levé un impôt. Chaque marchand qui pénétrait dans la cité était obligé d'apporter son lot de pierres. Il a aussi ordonné aux nobles de venir vivre à Saint Pétersbourg et d'y élever leur palais en amenant leurs pierres! L'écrivain a été lui-même persécuté toute sa vie par le tsar Nicolas 1er qui contrôlait tous ses gestes et ses écrits. Et si Pouchkine n'a pas participé au complot des décembristes qui voulaient renverser le despote, c'est parce qu'il était déjà exilé.

Le pauvre dément, devant le piédestal de l’idole, contemplait hagard le souverain de la moitié du globe. La poitrine oppressée, heurtant du front les barreaux, ses yeux fouillaient l’obscurité. Un froid circula dans ses veines, il frémit et d’un air tragique s’arrêta devant la hautaine idole. Grinçant des dents et le poing levé, comme en proie à son funeste ressentiment, il murmura d’une voix qui tremblait de fureur : « À nous deux, faiseur de prodiges, c’est moi qui... ». Et tout à coup il s’élança dans une fuite éperdue. Il lui avait semblé que le visage du terrible despote, enflammé de colère, s’était retourné lentement... Et de courir à travers la place déserte, entendant sur ses pas — ou serait-ce le bruit du tonnerre ? —un lourd galop qui martèle les pavés ébranlés. Sous un blême rayon de lune, allongeant le bras tout là-haut, le cavalier de bronze est à ses trousses dans une chevauchée retentissante. Et toute la nuit, où que l’insensé dirige ses pas, derrière lui, partout, le cavalier de bronze est là qui le poursuit de ses pesantes foulées.



Saint Pétersbourg : Champ de Mars

Saint Pétersbourg Le champ de Mars une place immense où avait lieu les défilés militaires jadis.
Saint Pétersbourg Le champ de Mars

Saint Pétersbourg : Rivière Moïka un des canaux qui font de Saint Pétersbourg la Venise du Nord
Canal Moïka
Les canaux font de Saint Pétersbourg la Venise du Nord.
Pour l'anecdote, nous logeons dans le deuxième immeuble, façade rose, à droite. En pleine centre, tout près de l'Ermitage, la place des Décembristes, les bords de la Néva, la perspective Nevsky, l'église Saint Sauveur , l'église Saint Isaac ...


mercredi 23 septembre 2015

Moscou : La maison-musée de Léon Tolstoï et L'église Saint Nicolas des Tisserands

Léon Tolstoï de Ilia Répine  peint en 1887 musée des Beaux Arts Pouchkine Moscou
Léon Tolstoï de Ilia Répine musée des Beaux Arts Pouchkine Moscou
Léon Tolstoï a habité durant les années 1882-1901, dans la rue qui porte son nom aujourd'hui, une isba située près de l'église Saint Nicolas des Tisserands. Tolstoï, avant de se brouiller avec la religion, fréquentait cette église. Il reste seulement quelques-unes de ces maisons en bois où habitaient à l'époque les familles aisées de la ville. Celle de Léon Tostoï, entourée d'un grand parc, en est un beau spécimen. De plus, à l'intérieur sont conservés tous les meubles, les tableaux, les photographies, les souvenirs de la famille Tolstoï comme si elle y vivait toujours!

La maison des Tolstoï

La maison de Tolstoï, côté jardin

La maison Tolstoï : la salle à manger

Moscou  La maison de Tolstoï  la chambre à coucher  des époux au mur le portairt de Sophie et de sa plus jeune fille
 La maison de Tolstoï : la chambre à coucher des époux
Dans la chambre à coucher, Sophie, l'épouse de Léon Tolstoï recevait ses amies. Le lit était caché par un paravent. Au mur, le tableau représente Sophie,  avec la plus jeune de ses filles. L 'oeuvre est  de  Tatiana, la fille aînée des Tolstoï.
Moscou La maison de Tolstoï : dans la chambre , les jouets  des plus jeunes.
La maison de Tolstoï : la chambre et les jouets des trois petits derniers.

A côté de la chambre des parents,  dormaient et jouaient trois petits derniers.

Moscou La maison de Tolstoï  : Nappe avec les autographes des mais des Tolstoï , signatures rebrodées par Tatiana
La maison de Tolstoï  : Nappe dans la chambre de Tatiana
Tatiana, la fille aînée des Tolstoï, était peintre. Dans sa chambre qui était l'une des plus grandes de la maison, elle recevait ses amis peintres, Ilia Répine, Nicolaï Ghé, Nicolaï Kasatkin, attirés par son caractère énergique et sa convivialité joyeuse. Elle était adorée des petits frères et soeurs dont elle s'occupait. C'est elle qui savait le mieux apaiser les tensions existant entre son père et sa mère. Sur cette nappe les visiteurs et la famille Tolstoï ont signé leur nom que Tatiana a rebrodé. Un témoignage de la vie sociale et intellectuelle de l'époque.

La maison de Tolstoï  Chambre de Tatiana : portraits
De nombreux portraits peints par Tatiana mais aussi au mur, des portraits d'elle exécutés par ses amis.

Moscou La maison de Tolstoï  Le salon où les Tolstoï recevaient leurs illustres amis.
La maison de Tolstoï  Le salon
Le salon ou Tolstoï recevait ses amis, Tchékhov, Gorki, Rachamaninov, Rimsky-Korsakov, Chaliapine, Répine, Pasternak...

Moscou La maison de Tolstoï La chambre de Marie, une des filels de Léon Tolstoï
La maison de Tolstoï La chambre de Marie
Marie la seconde fille de Tosltoï était la plus proche de son père et s'entendait bien avec lui sur le plan spirituel et intellectuel; Elle reprenait ses manuscrits,  s'occupait des papiers, écrivait les réponses à aux nombreux correspondants de son père.  A Iasnaïa Polinia, la propriété de Tolstoï à la campagne, c'est elle qui enseignait aux enfants des paysans. Le comte Léon Tolstoï était contre le servage et avait libéré ses serfs. Il leur avait même donné ses terres mais ceux-ci refusèrent en pensant que le barine voulait les voler.
 maison de Tolstoï La salle d'étude des enfants.
Les époux Tolstoï avaient 13 enfants dont cinq sont morts en bas âge. C'est beaucoup pour quelqu'un qui prônait l'abstinence car il considérait l'acte sexuel comme bestial et dangereux."La passion sexuelle est un mal terrible qu'il faut combattre et pas encourager comme nous le faisons." C'est la démonstration qu'il fait dans La sonate à Kreutzer, un roman qui fait preuve d'une misogynie à toute épreuve!  Sa femme, Sophie, lui a répondu en écrivant un livre qui s'intitule : A qui la faute? Je l'ai lu. Si  elle n'a pas le talent de son mari, elle ne manque pas, cependant, de répartie et son roman est tout à fait intéressant et intelligent. Voir mon billet ICI. Les époux ne s'entendaient pas et se sont déchirés cruellement jusqu'à la mort de l'écrivain qui n'a plus voulu revoir sa femme..

Moscou La maison de Tolstoï .Le bureau de Léon Tolstoï
Moscou La maison de Tolstoï .Le bureau de Léon Tolstoï
 La maison de Tolstoï Le parc vu de l'intérieur

L'église Saint Nicolas des Tisserands

 L'église Saint Nicolas des Tisserands est un petit bijou, peut-être mon église préférée de Moscou et j'en ai visité pas mal. Une petite merveille que la corporation des Tisserands fit construire en 1679. Elle faisait partie de la paroisse de Léon Tolstoï, c'est pourquoi je vous la présente en même temps.

Moscou L'église Saint Nicolas des Tisserands l'ensemble
Moscou L'église Saint Nicolas des Tisserands
Moscou L'église Saint Nicolas des Tisserands la façade

Moscou L'église Saint Nicolas des Tisserands l'entrée

Moscou L'église Saint Nicolas des Tisserands les coupoles
Moscou L'église Saint Nicolas des Tisserands  le clocher

mardi 22 septembre 2015

Moscou : Le cimetière Novodiévitch

Tatian Samoïlova dans Quand passent les cigognes, film de Kalatozov

Aujourd'hui j'ai passé ma première journée à Saint- Pétersbourg dans le musée de l'Ermitage situé dans le palais d'Hiver que je vous présenterai bientôt. Après le beau soleil et le ciel radieux de Moscou, nous avons été accueillis par la pluie, la grisaille et par une température nettement plus fraîche. Mais le temps semble vouloir se mettre au beau et nous allons continuer notre visite demain Mercredi par la Forteresse Pierre et Paul (là où Dostoïevsky a été emprisonné!). En attendant poursuivons ici notre visite de Moscou.

Jouxtant le monastère de Novodiévitch dont je vous ai montré des images hier, enfermé derrière des remparts en briques rouges,  s'étend le cimetière du même nom. C'est là que sont enterrés les "recalés du Kremlin", comme le dit le Routard non sans humour  (Kroutchev, Eltsine..) et  bien d'autres personnages célèbres, en particulier des écrivains.  Il faut dire que, autour du mausolée de Lénine,  sur la place Rouge, fermé pendant la fête de la ville de Moscou,  sont inhumés contre le mur du Kremlin, tous les grands noms de l'histoire de l'union soviétique ( Staline, Brejnev...).

Le cimetière de Novodiévtich est très vert avec ses beaux arbres et les allées ombragées lui donnent un caractère relativement paisible, s'il n'y avait pas autant de visiteurs.
Moscou : le cimetière de Novodiévtich où sont enterrés de grands noms russes
 le cimetière de Novodiévtich à Moscou

Alors là, j'ai commencé à chercher les noms des écrivains et j'ai trouvé :

Cimetière Novodiévtich : La tombe de Gogol

Moscou Cimetière Novodiévtich : La tombe de Boulgakov l'auteur de Le maître et la marguerite
Cimetière Novodiévtich : La tombe de Boulgakov
Et puis j'ai reconnu aussi d'autres personnages célèbres : Constantin Stanilavsky, acteur, directeur  et professeur de théâtre. Il a inventé la fameuse méthode Stanilasvsky.

Cimetière Novodiévtich : La tombe de Stanislavski acteur, directeur de théâtre
Cimetière Novodiévtich : La tombe de Stanislavsky

Et aussi : 

Moscou Cimetière Novodiévtich : La tombe de Galina Oulanov danseuse étoile de l'opéra de Moscouu
Cimetière Novodiévtich : La tombe de Galina Oulanov
Galina Oulanova, une danseuse étoile  russe que j'ai vue à l'opéra de Marseille quand j'étais enfant! Finalement, je ne savais pas que dans ce cimetière j'allais retrouver mes propres souvenirs... enfin autres que littéraires!

Galina Oulanova

Moscou Cimetière Novodiévtich:  probablement la tombe de Tatiana Samoïlova, l'interprète de Quand passent les cigognes?
Cimetière Novodiévtich: Tatiana Samoïlova?

Sur cette tombe modeste tellement jolie et sans nom, j'ai cru reconnaître les photos de Tatiana Samoïlova, l'adorable interprète de "Quand passent les cigognes"? Vous vous souvenez de ce film? Je l'avais tant aimé et vu plusieurs fois! J'ai vérifié, elle est bien morte à Moscou et est enterrée dans ce cimetière.

Moscou : Cimetière Novodiévtich : La tombe de Youri Nikouilin
Cimetière Novodiévtich : La tombe de Youri Nikouilin
Youri Nikouilin! Alors, là, je ne connaissais pas mais sa tombe était très entourée par les visiteurs russes! Youri Nikouilin est un acteur et un clown très populaire.

Et puis, et puis...  pour tout vous dire, le plan que j'avais du cimetière étant très vague, j'en ai eu assez de déchiffrer les caractères cyrilliques sur toutes les tombes pour me rendre compte ou non s'il y avait un type célèbre en dessous! Alors j'ai abandonné et je me suis promenée.

Cimetière de Novodiévtich
Et puis je ne voulais pas rater  la visite de la maison de Léon Tolstoï dans le même quartier! En partant, j'ai pris une photo d'où l'on voit l'étang près du cimetière et au loin des tours dont l'architecture n' a rien à envier à celles de Londres ou de la Défense!


Moscou : Les coupoles des églises

Eglise  Klementovski quartier Zamoskvorietchiyé

Ma collection de bulbes à Moscou

Et voilà, je partage avec vous ma collection de bulbes de Moscou car Blaise Cendrars a raison de parler de Moscou comme de "la ville des mille et trois clochers" et Marina Tsvetaïeva  de célébrer ses "nuées d'églises". Les coupoles qui sont la marque de la Russie déploient leur profusion de couleurs, de dorures, de formes et de taille. Les plus petites s'appellent des chatiors et les petits arcs décoratifs qui reprennent la forme d'une coiffure de femme mais qui, à mes yeux, ressemblent à des oignons de tulipe coupés sont des Kokochniki.
Eglise rue Bolchoï Tolmatchevski quartier Zamoskvorietchiyé
Eglise Saint Nicolas des Tisserands Moscou
Eglise Saint Nicolas des Tisserands Moscou : coupoles et Kokochniki
Moscou Le monastère de l'Icône-de la Vierge-du-Signe (Znamienskii monaster)
Le monastère de l'Icône-de la Vierge-du-Signe Quartier Kitaï-Gorod Moscou
Moscou L'église Saint-Georges 1657 quartier Kitaï-Gorod
Moscou Monastère de Novodiévtichi Coupoles de la cathédrale de la Vierge de Smolensk
Coupoles de la cathédrale de la Vierge de Smolensk Monastère de Novodiévtichi

Coupoles de l'église des Douze Apôtres du Kremlin de Moscou
Eglise des Douze Apôtres : Kremlin coupoles et Kokochniki avec coquilles
Coupoles de  la Trinité-à-Nikitniki  dans le Quartier Kitaï-Gorod de Moscou
Eglise de la Trinité-à-Nikitniki Quartier Kitaï-Gorod

Kokochniki de l'église de la Trinité-à-Nikitniki Quartier Kitaï-Gorod