Indian Creek, un hiver au coeur des Rocheuses de Peter Fromm est devenu un livre culte aux Etats-Unis. Des parcours sont organisés pour retrouver les lieux où se sont déroulés les faits qu'il relate dans Indian Creek et que les touristes visitent ... en été!
Peter Fromm y raconte l'expérience qu'il a vécue, lorsqu'il était jeune étudiant, à la fin des années 70 dans une université du Montana où il étudie la biologie animale.. Sur un coup de tête due à son admiration pour les récits de trappeurs, il accepte un travail dans l'Idaho qui implique de passer l'hiver dans les montagnes Rocheuses. Isolé de toute civilisation, pendant de longs mois, il doit veiller sur quelques millions d'oeufs de saumons en empêchant la réserve où ils sont entreposés de geler. C'est le début d'une aventure parfois exaltante, souvent éprouvante, pour lui qui ne connaît rien à la montagne, et qui va changer le cours de sa vie.
Peter Fromm y raconte l'expérience qu'il a vécue, lorsqu'il était jeune étudiant, à la fin des années 70 dans une université du Montana où il étudie la biologie animale.. Sur un coup de tête due à son admiration pour les récits de trappeurs, il accepte un travail dans l'Idaho qui implique de passer l'hiver dans les montagnes Rocheuses. Isolé de toute civilisation, pendant de longs mois, il doit veiller sur quelques millions d'oeufs de saumons en empêchant la réserve où ils sont entreposés de geler. C'est le début d'une aventure parfois exaltante, souvent éprouvante, pour lui qui ne connaît rien à la montagne, et qui va changer le cours de sa vie.
C'est avec humour que l'auteur nous raconte son expérience. Au départ, rien ne prédisposait le jeune homme, sportif, certes, puisqu'il fait de la natation en compétition, mais sans expérience, à une telle aventure. Il n'a pas le caractère d'un solitaire, lui qui aime les fêtes nocturnes bien arrosées entre copains, la vie de famille nombreuse avec ses parents, son jumeau et ses frères et soeurs. Il n'a aucune connaissance ni de la montagne, ni des animaux sauvages, ni de la chasse ou de la vie sous la tente à l'exception de petites excursions en camping. Aussi la réaction des gardes forestiers devant l'étendue de son ignorance lorsqu'ils viennent l'installer dans son campement provoque le rire.... mais aussi l'inquiétude. Voilà où mène le romantisme nourri pas des lectures passionnantes mais théoriques!
Au-delà de l'humour, nous comprenons que le jeune homme est en train de se jeter un défi à lui-même. La réussite de ce projet le transformera complètement. Nous suivons donc avec intérêt les difficultés de sa vie quotidienne, qui, lorsqu'il est entièrement isolé par la neige, se révèle non seulement dangereuse sur le plan physique mais aussi psychique, notre jeune héros sombrant dans la dépression. Heureusement, il a l'amour inconditionnel de sa chienne Boone pour le soutenir et surtout il comprend qu'il doit avoir toujours les mains occupées pour empêcher l'esprit de battre la campagne. Le récit est donc initiatique puis que Peter Fromm, passé les premiers mois d'abattement, va apprendre à aimer sa solitude, va entrer en communion avec la nature dont il s'imprègne, conscient de cette beauté qui l'entoure, une vie de liberté rude et difficile mais pleine de richesses. La lecture va aussi l'aider à emplir sa vie. Le jeune homme mûrit, change à un tel point qu'il se retrouve un peu étranger à ses anciens amis quand il les revoit.
A côté de la description de la vie quotidienne dans sa monotonie et sa répétition car le jeune homme accomplit son travail de préservation des saumons avec conscience, le récit contient de grands moments de bravoure où le quotidien fait place à l'épopée. Ainsi, il accomplit un trajet en raquettes à la recherche de son père et de son frère venus le rejoindre mais perdus dans la montagne, la peur au ventre, craignant de les retrouver morts. Les avalanches à répétition, son combat avec le Lynx blessé, la chasse au Lion des Neiges sont aussi, entre autres, des passages passionnants.
Le roman est donc très attachant et j'ai vraiment adoré découvrir ce si célèbre Indian Creek.Au-delà de l'humour, nous comprenons que le jeune homme est en train de se jeter un défi à lui-même. La réussite de ce projet le transformera complètement. Nous suivons donc avec intérêt les difficultés de sa vie quotidienne, qui, lorsqu'il est entièrement isolé par la neige, se révèle non seulement dangereuse sur le plan physique mais aussi psychique, notre jeune héros sombrant dans la dépression. Heureusement, il a l'amour inconditionnel de sa chienne Boone pour le soutenir et surtout il comprend qu'il doit avoir toujours les mains occupées pour empêcher l'esprit de battre la campagne. Le récit est donc initiatique puis que Peter Fromm, passé les premiers mois d'abattement, va apprendre à aimer sa solitude, va entrer en communion avec la nature dont il s'imprègne, conscient de cette beauté qui l'entoure, une vie de liberté rude et difficile mais pleine de richesses. La lecture va aussi l'aider à emplir sa vie. Le jeune homme mûrit, change à un tel point qu'il se retrouve un peu étranger à ses anciens amis quand il les revoit.
A côté de la description de la vie quotidienne dans sa monotonie et sa répétition car le jeune homme accomplit son travail de préservation des saumons avec conscience, le récit contient de grands moments de bravoure où le quotidien fait place à l'épopée. Ainsi, il accomplit un trajet en raquettes à la recherche de son père et de son frère venus le rejoindre mais perdus dans la montagne, la peur au ventre, craignant de les retrouver morts. Les avalanches à répétition, son combat avec le Lynx blessé, la chasse au Lion des Neiges sont aussi, entre autres, des passages passionnants.
Challenge de Folfaerie
Keisha, les lectures de Folfaerie, Hélène, Choco, Cathulu, Marie . Jeneen.
Scor
tu me donnes bien envie!
RépondreSupprimerJe rase les murs si Keisha passe derrière moi. Je ne l'ai toujours pas lu, mais il est en bonne place dans mon programme à venir (qui change tous les deux jours en grande partie à cause des blogueuses, je l'avoue).
RépondreSupprimer@ miriam : Parfait! Tu te régaleras si tu cèdes à cette envie!
RépondreSupprimer@ Aifelle : le changement de programme, je connais ça aussi et pour la même raison que toi! Quant à Keisha, elle en a converti plus d'une!Tu ne vas pas lui résister encore longtemps? Oui?
RépondreSupprimerAifelle, hum, je passe derrière toi, mais pour avouer que je n'ai lu ce livre (reçu en swap!) que près de deux ans après... Honte sur moi!
RépondreSupprimerAdoré, c'est aussi le mot que j'emploierai pour ce livre!
RépondreSupprimerJ'ai adoré ! Lu il n'y a pas si longtemps (et chroniqué sur le blog). Scor13 avait fait aussi un joli billet.
RépondreSupprimerJ'avais aimé aussi ce que j'aais ,lu sur l'auteur ; il est venu (avec D.Vann) à st malo pour le fextival étonnants voyageurs, il parait qu'ils étaient tous les deux très accessibles. J'avais mis comme toi le lien vers Folfaierie parce-que je trouvais que c'était bien aussi, un avis différent...Mais vraiment, j'ai aimé la simplicité et l'humilité de l'auteur sur cette aventure de 7 mois. Contente que tu aies aimé !
C'est un de mes préférés chez Gallmeister avec "vingt cinq ans de solitude"
RépondreSupprimerje le trouve autrement plus intéressant que les romans de D Vann
@ keisha : tu as bien rattrapé le retard! Si on passe de blog en blog, on s'aperçoit que dès qu'on écrit sur ce livre, on parle de toi!!
RépondreSupprimer@ Gwen : Oui, c'est un régal et le narrateur n'est pas un super héros; contrairement à Folfaerie, je l'ai senti proche de nous.
RépondreSupprimerJe vais venir lire ton billet. Il faut dire que Folfaerie a lu tellement de livres de Nature writing qu'elle peut comparer et avoir ses préférés. Moi je connais peu ce genre de littérature; je découvre et j'aime. C'est pour ça que j'ai trouvé d'autant plus intéressant de renvoyer à son billet.
RépondreSupprimerPas encore lu les autres? Je vais bientôt recevoir le dernier V. Dann.
RépondreSupprimerUn de ceux que j'aimerais vraiment lire pour le challenge... Il faut vraiment que je me dépêche, il me semble qu'il prend fin en décembre... Il devrait me plaire j'en suis sûre...
RépondreSupprimer@ l'or : il finit fin décembre! Tu me l'apprends!
RépondreSupprimerAh, j'avais passé aussi un bon moment en compagnie de Peter Fromm, il me tarde de récidiver !
RépondreSupprimerA moins de dire de grosses bêtises, je crois que je suis la seule à avoir fait la grimace en lisant ce livre. Ce nouvel avis positif m'incite donc à une relecture (mais pas tout de suite) et je verrai si je suis susceptible de changer d'avis. Contente qu'il t'ai plu de toute façon.
RépondreSupprimerPS : et oui, le challenge finit au 31 décembre, je suis épatée de voir que tous les participants ont tenu jusque là :-))
@ Folfaerie : Oui, j'ai l'impression qu'en général tout le monde a bien aimé ce livre. Quel dommage que le challenge finisse en Décembre! Enfin, c'est de ma faute, j'aurais dû commencer avant. Mais je continuerai à lire ce genre littéraire que je trouve passionnant.
RépondreSupprimerc'est Keisha qui m'avait donné envie de le lire !
RépondreSupprimer@ Lystig : Oui, Keisha est une source inépuisable pour le Nature writing Chaque fois j'ai envie de lire les livres.(seule concurrente Folafearie)
RépondreSupprimerEncore un avis positif! Je ne l'ai pas lu mais plus je lis des avis, plus je suis tentée!
RépondreSupprimerDaphné
Ce Fromm-là, Indian Creek, je l'avais lu (grâce au système de prêt de livres de l'AMAP dont je fais partie), et parce que je l'avais identifié comme de la "non-fiction" (témoignage autobiographique "de jeunesse"). Je ne sais pas si j'ai envie de lire "Le lac de nulle part"... Sans doute pas en priorité!
RépondreSupprimer(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola