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Pierre runique : Musée historique de Stockholm |
Vigdis la farouche est un roman de jeunesse de Sigrid Undset qui préfigure son grand chef d’oeuvre Christine lavransdatter.
Le roman nous transporte en Norvège, au Moyen-âge, chez les grands propriétaires terriens Vikings à une époque où le christianisme vient battre en brèche le paganisme, où les divinités Vikings sont en lutte contre le Christ.
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Pierre runique : Le personnage de gauche tient une croix. |
Viga Ljot, l’islandais, arrive à Vetertlide, en Norvège, en compagnie de son oncle. Tous deux sont reçus chaleureusement par un seigneur norvégien Gunnar de Vadin dont l’hospitalité est fraternelle. Viga s’éprend de la fille de Gunnar, la belle et fière Vigdis, une jeune fille intelligente et qui a du caractère. Elle aussi est attirée par ce jeune homme fougueux, un peu trop imbu de lui-même, de sa force, et prompt à la querelle. Elle accepte un rendez-vous secret. Viga, ardent, trop impatient pour attendre patiemment la main de Viga, emporté par le désir, abuse de Vigdis. La jeune femme ne vivra plus désormais que pour la vengeance. Je ne vous en dis pas plus mais sachez que la suite est passionnante.
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Theodor Kittelsen, peintre dessinateur norvégien |
Le contexte historique est bien évoqué et Sigrid Undset est tout à fait à l’aise dans l'art de faire revivre les mentalités. Ses personnages sont justes, vrais, entiers Et cette tragédie qui parle de viol et de meurtre est pourtant aussi une grande histoire d’amour.
Christian Krohg : Leif Erikson découvre l'Amérique (saga islandaise) |
L’écrivaine est la traductrice de nombreuses sagas islandaises et scandinaves qui lui ont inspiré Vigdis la farouche moins complexe pourtant qu’une saga (vous me comprendrez si vous en avez déjà lu une!).
Le style de la Saga est celui du conte « Il y avait en Islande un homme du nom de Vertlide qui venait du Ostfjord…. » Il nous fait entrer de plain-pied dans l’action et la psychologie des personnages n’a pas besoin d’analyse. Elle est induite à travers le comportement et les actes de chacun. Il y a un charme fou dans ce roman, dans cette plongée dans un passé grandiose et lointain. Vigdis la Farouche n’a qu’un défaut, celui d’être court mais vous pouvez vous rattraper en lisant Christine lavransdatter (trois volumes).
Le style de la Saga est celui du conte « Il y avait en Islande un homme du nom de Vertlide qui venait du Ostfjord…. » Il nous fait entrer de plain-pied dans l’action et la psychologie des personnages n’a pas besoin d’analyse. Elle est induite à travers le comportement et les actes de chacun. Il y a un charme fou dans ce roman, dans cette plongée dans un passé grandiose et lointain. Vigdis la Farouche n’a qu’un défaut, celui d’être court mais vous pouvez vous rattraper en lisant Christine lavransdatter (trois volumes).