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samedi 8 septembre 2012

Challenge romantique : Deuxième bilan



Et voilà le deuxième bilan du challenge romantique qui  doit durer deux ans.  Je rappelle que celui-ci a commencé le 1er Novembre 2011 et finira  le 1er Novembre 2013.  Il concerne la littérature, romans, poésie, théâtre, essais, mémoires, biographies, lettres, pastiches et parodies... mais aussi la peinture, la musique, le cinéma, bref! tous les arts.

Quelques chiffres : Il y a donc dix mois que le challenge romantique est ouvert.  Sur 24 participants, 17 ont participé. Merci à tous pour ces lectures partagées!


Les Généralités

 

 La bataille d'Hernani

Les Romantiques français : des pistes de lecture (1)

Les Romantiques français : des pistes de lecture (2)

Le challenge Romantique de Claudialucia

Théophile Gautier : Histoire du romantisme (1) La bataille d'Hernani

Théophile Gautier : Histoire du Romantisme (2) : Les Jeunes France ou le petit Cénacle

Mercredi Romantique : Jane Austen est-elle une romancière romantique?

 

Les lieux romantiques

 

 La maison de George Sand

Musée de la vie romantique à Paris

Le musée de la vie romantique Paris

 La maison de Victor Hugo à Paris : Exposition  Les arcs-en-ciel du noir

 Le château de Monte Christo et le roman de Dumas (1)

Le château de Monte Christo et le roman de Dumas (2)

Prendre Chateaubriand pour guide

Combourg et Dol de Bretagne sur les pas de Chateaubriand

Sur les pas des romans de George Sand : Nohant et le Berry 1

Sur les pas des romans de George Sand : Nohant et le Berry 2
 

 La maison de Georges Sand à Nohant d'Anne-Marie Bremm

Les Ombres du Valois : Hommage à Gérard de Nerval et au Valois

William Sheller chante Guernesey.

Le château d'Ermenonville : Le parc de Jean-Jacques Rousseau

 

La peinture romantique

 

William Turner : Venise 

 

Requiem Pastoral Sir Edwin Henry Landseer - 1837 Le vieux berger pleuré par son chie

 Exposition Orientalisme à la vieille Charité

Caspar Friedrich, Falaises de craie sur l'île de Rugen

Les Romantiques et le soleil : Hugo, Turner, Friedrich, Schubert

 Voyage avec Turner

 Alfred de Vigny/ Ingres : Le bain d'une dame romaine

 

La musique romantique

 

Frantz Schubert

 

Place à la musique!

La vie de Liszt est un roman  Zsolt Harsanyi Actes sud

Goethe, Nerval, Berlioz, Schubert : Le roi de Thulé (traduction de Nerval)

William Sheller chante Guernesey.

Beaucarne. Le lac : pastiche de Lamartine
 

 La truite de Schubert

 

Les films romantiques

 

 Les Hauts de Hurlevent

Emoi et Moi :  Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier

Mary Shelley/ James William : le film Frankeinsten

Emily Bronté/ William Wyler : Le film Les Hauts de Hurlevent

Stendhal/ Lucio Fulcio : le film   : Les Cenci d'après les chroniques italiennes
 


LES PARTICIPANTS
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Asphodèle


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Aymeline

Charlotte Bronte : Jane Eyre




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Céline :

Madame Cottin : Claire d'Albe

Alexandre Dumas : les Borgia


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Claudialucia

Caspar Friedrich, Falaises de craie sur l'île de Rugen

Le challenge Romantique de Claudialucia

Le challenge Romantique: Liste des participants

 Mercredi romantique : Les reconnaissez-vous?

Les Romantiques français : des pistes de lecture (1)

Les Romantiques français : des pistes de lecture (2)

 Théophile Gautier : Histoire du romantisme (1) La bataille d'Hernani

Théophile Gautier : Histoire du Romantisme (2) : Les Jeunes France ou le petit Cénacle

Mercredi Romantique : Jane Austen est-elle une romancière romantique?

Les Romantiques et le soleil : Hugo, Turner, Friedrich, Schubert

Emily Brontë : Les Hauts de Hurlevents

Emily Brontë : Les moors

Anne Brontë : Agnès Grey

Bürger Gotfried : Lénore (traduction de Nerval)

Robert Burns, My heart’s in the Highlands…
 

 Camillo Castelo Branco : Amour de perdition
 

François-René de Chateaubriand : Mémoires d'Outre-tombe extrait 1
Francois-René de Chateaubriand : Mémoires d'Outre-Tombe : extrait 2


Samuel Taylor Coleridge : la complainte du Vieux Marin

Victor Hugo : Souvenir de la nuit du 4
Victor Hugo : Exposition  Les arcs-en-ciel du noir
 

Goethe, Nerval, Berlioz, Schubert : Le roi de Thulé (traduction de Nerval)
 Goethe : Le roi des Aulnes dans ballades et autres poèmes
Goethe Wolfgang :  Faust
 

Gérard de Nerval : Les filles du feu: Sylvie
Gérard de Nerval :  Chanson gothique
Gérard de Nerval : Fantaisie
Gérard de Nerval et la Grèce : Delfica
 

  George Sand : Consuelo
George Sand : Indiana
George Sand : Mauprat
George Sand : L'orgue des Titans
George Sand  : Le meunier d'Angibault
George Sand : Le péché de M. Antoine
 

Marie Shelley, Frankenstein

Stendhal : Chroniques italiennes : Les Cenci (1)
Stendhal : Chroniques italiennes :  Vittoria Accorombia et Vanina Vanini (2)

Invitation au Romantisme : aller voir les autres participants
Invitation au musée de la vie romantique : chez L'Ogresse de Paris et Eiluned
  Invitation au voyage avec Chateaubriand pour guide chez Miriam
Invitation au romantisme : Chateaubriand, ridicule? chez Mélisande
  Invitation au Romantisme un  film, un poème, un chanteur chez Eeguab
Invitation à la musique romantique : Chez Gwenaelle, Eeguab, Miriam, Wens, Claudialucia
Invitation au romantisme : Childe Harold en Italie Lord Byron chez Tilia
Invitation au romantisme : George Sand
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Cleanthe

Walter Scott : Rob Roy

George Sand, Les Dames vertes:

George Sand, Consuelo

George Sand,  la comtesse de Rudolstadt

Ann Radcliffe, Les Mystères d'Udolphe

Goethe, Les Affinités électives:

Andersen, Contes:

Achim von Arnim, Isabelle d'Egypte

Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe:

Dumas, Amaury:

Dumas, Pauline:

Dumas, Olympe de Clèves:

Dumas, Joseph Balsamo

Dumas, Le collier de la reine

Dumas, Le chevalier de Maison-Rouge

Musset, Histoire d'un merle blanc

Musset, Lorenzaccio

Pouchkine : La dame de Pique

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Eeguab

 Emoi et Moi :  Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier


Les Ombres du Valois : Hommage à Gérard de Nerval et au Valois


William Sheller chante Guernesey.

Yeats The stolen child
 
Jules et Jim et Jean-Luc et Jean-Pierre et Jean-Claude

La Bohême de Henri Murger et les adaptations filmiques

Un compagnon de Dumas

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 Emmyne

Alfred de Vigny : Le bain d'une dame romaine


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Gwenaelle

Place à la musique!


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Jeneen

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 Les Livres de George

Samedi Sandien : Simon

Samedi Sandien : Indiana

Samedi Sandien : les compagnons du Tour de France

Samedi sandien Journal intime 1834 : Et moi où suis-je pauvre George!

Samedi sandien : Histoire de ma vie

samedi sandien : Leone Léonie


Samedi sandien : impressions et souvenirs épisodes 1

 samedi sandien : La maison de Georges Sand à Nohant d'Anne-Marie Bremm

Rodolphe Marc Renier : Le dernier visiteur de George Sand

 Sur les pas des romans de George Sand : Nohant et le Berry 1

Sur les pas des romans de George Sand : Nohant et le Berry 2



Théophile Gautier : Mademoiselle de Maupin

Théophile Gautier : Mademoiselle de Maupin


Madame de Roland : Enfance

Le château d'Ermenonville : Le parc de Jean-Jacques Rousseau

Sheridan Le Fanu : Carmilla (à compléter)

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 L'or des chambres

Jane Austen : Orgueil et préjugés

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Maggie

Victor Hugo  : Les Misérables

Cazotte : Le diable amoureux

Polidori : Le vampire

Voyage avec Turner

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Margotte : Le bruit des pages
 

Balzac : La peau de chagrin

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Mazel

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 Mélisande

Chateaubriand, le comique de service

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Miriam

La vie de Liszt est un roman  Zsolt Harsanyi Actes sud


Le musée de la vie romantique Paris


Avec Chateaubriand pour guide :

randonnée sur la digue de la duchesse Anne


Combourg et Dol de Bretagne sur les pas de Chateaubriand


 Les remparts de Saint Malo : Chateaubriand


Prendre Chateaubriand pour guide


Paul Féval La fée des grèves


Walter Scott :Rob Roy

Les neiges du Kilimadjaro : Guediguian

Théophile Gautier : le roman de la Momie

Théophile Gautier : Exposition à Sceaux

Théophile Gautier  : Emaux et camée, Nostalgies d'Obélisque

Gérard de Nerval : El Desdichado

Victor Hugo : l'enfant grec

Le Vampire d'après Lord Byron


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Océane

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Ogresse de Paris

Musée de la vie romantique

Exposition Orientalisme à la vieille charité

Lettres à fanny de Keats

Le château de Monte Christo et le roman de Dumas (1)

Le château de Monte Christo et le roman de Dumas (2)


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Roz Dans ma bibliothèque

 Alexandre Dumas : l'invitation à la Valse


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 Syl

George Sand : Pauline

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Tilia 

Requiem Pastoral
Sir Edwin Henry Landseer - 1837 Le vieux berger pleuré par son chien

Lord Byron : Childe Harold en Italie


La truite de Schubert
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Valérie K.

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wens

Julos Beaucarne. Le lac : pastiche de Lamartine


Edith- Yann. Les hauts de Hurlevent. Emily Bronte.(BD)


Hugo Victor. Chanson des pirates.


Hugo Victor. Demain, dès l'aube.


Hugo Victor. Le mendiant.


Lamartine. Homme politique


Lord Byron, citation

Mary Shelley / James Whale : le film Frankeinsten

Emily Bronté/  Wiliam Wyler : Le film Les Hauts de Hurlevent

Stendhal /Lucio Fulci : le film Les Cenci (dans Chroniques italiennes)

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Vous pouvez continuer à vous inscrire  et à déposer les liens vers vos billets en cliquant sur la vignette Challenge romantique Participants que vous trouvez en haut de la page à gauche.

Rappel : Le romantisme est ce mouvement littéraire, artistique, politique et social, qui s'est propagé en Europe de la fin du XVIII au milieu du XIX ème siècle.  Lire la suite ici ...

vendredi 7 septembre 2012

Poète breton : Jean-Pierre Boullic





Il y a toujours des poètes en Bretagne. En voici la preuve! Jean-Pierre Boulic, né en 1944, vit en Pays d'Iroise. Il est l'auteur d'une quinzaine de recueils de poèmes.


La mer est ici

Iroise d’oiseaux

Et prairie des îles



Îles en lumière

Fragiles et fières

Au cœur du Ponant



La houle souvent

Lance des suroîts

Son grand souffle blanc

Alors les nuages

Comme des colombes

Couvrent les épaules



Iroise est ici

Son âme s’épanche

Au pied des bruyères



Comme elle jubile

Aussi dans les algues

L’instant du couchant



Quand naissent les îles

Visage apaisé

Au seuil de la nuit



Iroise en beauté

Toujours à jamais
   
Mer d’un haut secret   



 

                                           
                                         Prix d'automne 2010 de Poésie      
                                         décerné par la Société des Gens de Lettres

jeudi 6 septembre 2012

Brassées d'images : Bretagne, quatrième jour, la pointe du Raz, La pointe du Van, la pointe de Brezellec


 La pointe du Raz et l'île de Sein au loin


La pointe du Raz, la lande


 La pointe du Van


La pointe du Van

La pointe de Brezellec

mercredi 5 septembre 2012

Brassées d'images : Bretagne, rencontre entre blogueurs


Gwenaelle, Wens et Claudialucia à Douarnenez

 Nous sommes ici devant la maison du poète Georges Perros (photographies envoyées par Gwen)

Hier, nous avons fait connaissance avec Gwenaelle et son mari, Constantin, à Douarnenez. Une sympathique rencontre ! Merci à eux de nous avoir si bien reçus*. Ils nous ont amenés en promenade sur le sentier ombragé des Plomarc'h qui domine l'océan du haut des ses falaises, dans un ancien village plein de charme, où nous avons découvert d'adorables maisons aux petits jardins fleuris, de splendides vues sur Douarnenez et sa plage, les vestiges d'un site gallo-romain et ses cuves de salaison des sardines.. Wens et Constantin se sons bien trouvés et ont rivalisé pour nous faire rire!


Maison des Plomarc'h

Douarnenez vue du sentier (chanvre et lin qui rappelle le passé de la région)

La plage


Une belle après midi ! Merci à tous les deux! Et maintenant, c'est à vous de venir à Avignon!


*Et oui, je l'ai mangé le Kouign amann que Gwen m'avait promis!

Poète breton : Eugène Guillevic







Guillevic par Catherine Réault-Crosnier

Eugène Guillevic  est né à Carnac dans le Morbihan en 1907 et est mort à Paris en 1997.
Après une période de résistance, de rébellion contre l'ordre social et l'ordre des choses, s'esquisse un retour à l'interrogation, une tentative d'apprivoiser le monde et son silence. Refusant la métaphysique, il choisit ici, qu'il explore sans fin, passionnément. Sa poésie est concise, franche comme le roc, rugueuse et généreuse, tout en demeurant suggestive. Sa poétique se caractérise aussi par son refus des métaphores, auxquelles il préfère les comparaisons, jugées moins mensongères. (source wikipédia)


Je connais l'étrange

Variété du noir

Qui a nom lumière. 

(Sphère)


Le soleil
Ne parle pas du mal
Qu'il a eu

À être là. 


(Du domaine)

 

Le soleil
Ne sait rien de l'ombre.
(Du domaine)

L'eau
Dans l'étang
Est occupée

À garder le temps. 

(Du domaine, )
 


 Presqu'île de Crozon


Ne jouerons-nous jamais

Ne serait-ce qu'une heure,

Rien que quelques minutes,

Océan solennel,
Sans que tu aies cet air

De t'occuper ailleurs ?

           (Carnac)


Au moins tu sais, toi, océan,

Qu'il est inutile

De rêver ta fin. 
 
(Carnac)



lundi 3 septembre 2012

Brassée d'images : Bretagne , Presqu'île de Crozon

La lande bretonne : une symphonie de couleurs (Cap de la Chèvre)



Cap de la Chèvre (Lande de bruyères et d'ajoncs)

 lande (bruyère)

Cap de Penhir  (Tas de Pois)

Cap de Penhir


Camaret

Camaret : chapelle de Rocamadour

Poète breton : Anatole Le Braz Coiffe trégorroise



Anatole Le Braz

Anatole Lebras (ou Le Braz) est né à Saint-Servais en 1859 (Côtes d'Armor) et est mort à Menton en 1926
Son œuvre, assez diverse, est principalement composée de fiction ("Le Gardien du feu"), de récits de voyages en Bretagne et de conférences. Il a été aussi un folkloriste quand il a assisté Luzel dans l'édition de chansons en breton et quand il a recueilli des discours et contes populaires sur la Mort, en Bretagne. Il a fait aussi œuvre de critique littéraire quand il a étudié le vieux théâtre en breton.
Anatole Le Braz a été admiré pour la qualité de sa langue, non seulement dans ses exercices littéraires, aussi mais dans son brillant exercice de l'art oratoire.
L'influence littéraire et politique d'Anatole Le Braz, disciple et visiteur régulier d'Ernest Renan, a été importante, parce qu'il a présenté une relation à la Bretagne qui n'excluait nullement une allégeance sincère à la France. (source Wikipédia)

Dans la belle librairie celtique de Locronan j'ai trouvé deux romans de Le Braz dont je vous ferai un jour le compte rendu : Le sang de la sirène et Les noces noires de Guernaham

Harpe celtique

Dédicaces pour la "Chanson de la Bretagne"

A Madame E.B.



Un soir que vous rêviez assise au bord des grèves
Vint s'étendre à vos pieds un harpeur de Quimper.

Les rêves qu'il chantait ressemblaient à vos rêves

Comme le bruit des pins aux rumeurs de la mer.


Il disait la beauté de la terre océane,

Son sortilège lent, délicat et secret,

Et c'était votre charme, ô soeur de Viviane,

                                             Qu'en chantant son pays le harpeur célébrait.


Coiffe du Trégor

Coiffe Trégorroise

Sur un front lisse et pur, finement épinglée,

Tu m'évoques ma mère, ô coiffe du Trégor,

Et, dans ta conque frêle avec art ciselée,

C'est toute la chanson de mon passé qui dort.


Comme tu palpitais, pudique, à la veillée,

Sur quelque nuque mince aux chastes frisons d'or !

De ton charme, longtemps, j'eus l'âme ensorcelée

Et, d'y songer ce soir, mon coeur tressaille encor.


Coiffe de mon pays, aucun ruban profane

Jamais n'a déparé ta grâce diaphane :

Ton élégance est toute en ta simplicité.


Les filles du Trégor t'ont faite à leur image :

Aussi frais que ton lin sans tache est leur visage,

Aussi vierge de tout mensonge leur beauté


Costumes bretons de Cornouaille à Locronan

dimanche 2 septembre 2012

Brassées d'images : Bretagne, Locronan et Douarnenez


La fleur de Bretagne : l'hortensia


Locronan

Notre-Dame de Bonne Nouvelle





L'église


Douarnenez

Le port de Douarnenez

L'île Tristan

Douarnenez

Douarnenez, Falaise


Samuel Taylor Coleridge : La complainte du Vieux Marin

 Gustave Doré



La Complainte du Vieux Marin (The Rime of the Ancient Mariner) est un poème de Samuel Taylor Coleridge (1772_1834) poète romantique, philosophe, dramaturge anglais qui représente une des grandes figures du romantisme anglais.

Le vieux marin de la complainte  raconte son histoire à  l'invité d'une noce qui, d'abord irrité par le bavardage de l'importun, finit par écouter l'étrange et fantastique récit du vieillard, véritablement envoûtant.

Le vieux marin raconte comment son navire entraîné vers l'Antarctique et ses eaux glacées par des vents contraires, est secouru par un albatros, oiseau de bon augure, qui les met dans la bonne direction. Mais le marin tue l'albatros avec son arbalète. L'équipage le lui reproche mais lorsqu'il se sent hors de danger, il donne raison au marin, commettant ainsi une faute qui va déchaîner sur leur tête des éléments surnaturels. La malédictions s'abat sur le voilier bloqué part l'absence de vent, l'eau vient à manquer, l'équipage maudit le marin. Un vaisseau fantôme apparaît mené par la Mort et par une femme "Vie-dans-la- mort","She-life-Death"qui joue l'âme des marins aux dés et gagne. Les membres de l'équipage meurent. Le marin reste seul face à leurs regards figés. il subit des tourments incessants. Il sent l'oiseau accroché à son cou comme une malédiction. Le bateau est entouré de bêtes hideuses. Après sept jours et sept nuits passés en mer le marin parvient enfin à comprendre leur véritable beauté et il les bénit. La malédiction se trouve alors levée et il sent l'albatros se détacher de son cou. La pluie se met à tomber et des esprits prennent possession du corps des marins morts qui se relèvent et mènent le navire à bon port. Là, le navire sombre dans un gigantesque tourbillon. Le vieux marin est le seul survivant. 


 Gustave Doré

L'albatros symbolise la Nature. En ne la respectant pas le vieux marin s'attire sa vengeance.  Mais en reconnaissant la beauté de toutes les créatures, il prend conscience du mal qu'il a fait en tuant l'albatros et de l'importance de la Nature. Le sens chrétien du récit apparaît aussi avec le pardon du vieux marin qui comprend que "Nous devons aimer chaque créature que dieu a faite". Toute faute peut être réparée par la repentance sincère et l'expiation. Pour pénitence, le vieux marin sera contraint de parcourir le monde et de raconter son histoire.

Extrait : troisième partie. L'apparition de Vie-dans-la -mort (traduction wikisource)

 

 Un temps bien pénible s’écoula ainsi. Chaque gosier était desséché et chaque oeil était vitreux comme celui des morts ; un temps bien pénible, un temps bien pénible ! Comme chaque oeil fatigué était morne et vitreux ! Mais voilà que, tandis que je regardais le couchant, j’aperçus quelque chose dans le ciel.

D’abord cela me sembla une petite tache, et ensuite cela me parut comme du brouillard. Cela remua, remua, et prit enfin une certaine forme, que sais-je ?
Une tache, un brouillard, une forme, que sais-je ? et cela toujours approchait, approchait, et, comme si cela eût été une voile manœuvrée, cela plongeait, Courait des bordées et filait du câble.
Nos gosiers étaient si brûlants, nos lèvres si noires et si desséchées, que nous ne pouvions ni rire ni gémir. Avec notre extrême soif, nous demeurions muets. Je mordis mon bras, je suçai mon sang et m’écriai : « Une voile ! une voile ! »
Mes compagnons aux gosiers brûlants, aux lèvres cuites et noires m’entendirent parler. Miséricorde ! ils grimacèrent de joie, et tous à la fois respirèrent avec force comme des gens qui viendraient de boire.
« Voyez, voyez ! criai-je, ce navire ne court plus de bordées :
peut-être renonce-t-il à nous porter secours ! Pas la moindre brise et le moindre mouvement de flots ; il semble dormir sur sa quille. »
La vague occidentale n’était qu’une flamme, le jour touchait à sa fin. Dès que la vague occidentale fut effleurée par le large et brillant disque du soleil, cette forme étrange vint se placer entre lui et nous.
Et sur-le-champ le soleil fut taché de barres noires (que la Reine du ciel nous prenne en grâce !) comme si cet astre avait apparu avec sa large et brillante figure derrière la grille d’un donjon.
« Hélas ! pensai-je (et mon cœur battit violemment), comme ce navire approche vite, vite ! Sont-ce ses voiles, ces choses qui se dessinent sur le soleil comme les fils que l’automne promène dans les airs ?
« Sont-ce ces charpentes, ces barres à travers lesquelles le soleil luit comme à travers une grille ? Et cette femme qui est dessus, est-ce là tout son équipage ? Est-ce là ce qu’on appelle la Mort ? N’en vois-je pas deux ? La compagne de cette femme n’est-elle pas aussi la Mort ? »
Ses lèvres étaient rouges, ses regards hardis ; elle avait les cheveux jaunes comme de l’or, et la peau blanche comme celle d’un lépreux. C’était ce cauchemar qui gèle et ralentit le sang de l’homme, Vie-dans-la-Mort.
Le navire squelette passa près de notre bord, et nous vîmes le couple jouant aux dés. « Le jeu est fini, j’ai gagné, j’ai gagné ! » dit Vie-dans-la-Mort ; et nous l’entendîmes siffler trois fois.
Les extrémités supérieures du soleil plongèrent dans l’onde ; les étoiles jaillirent du ciel, et d’un seul bond vint la nuit. La barque spectre s’éloigna sur la mer avec un murmure qu’on entendait de loin.
Nous écoutions et jetions des regards obliques sur l’océan. La crainte semblait boire à mon cœur, comme à une coupe, tout mon sang vital. Les étoiles devinrent ternes, la nuit épaisse, et la lampe du pilote faisait voir la pâleur de sa face.
La rosée dégoutta des voiles jusqu’à ce que la lune eût élevé son croissant au-dessus du flot oriental. À sa pointe inférieure et au-dedans, il y avait une étoile brillante.
Aux clartés de cette lune caniculaire, l’un après l’autre, et sans prendre le temps de gémir ou de soupirer, chacun de mes camarades tourna son visage vers moi dans une angoisse épouvantable, et me maudit du regard.
Quatre fois cinquante hommes vivants, et je n’entendis ni soupir ni gémissement, avec un bruit sourd et comme des blocs inanimés, tombèrent un par un sur le plancher.
Leurs âmes s’envolèrent de leurs corps. Elles s’envolèrent à la félicité ou au malheur, et chacune, en passant près de moi, retentit comme le sifflement de mon arbalète.


Gustave Doré
 Les illustrations de Gustave Doré, peintre, sculpteur, graveur français(1832-1887) rendent admirablement l'aspect fantastique du poème de Coleridge. (illustré en 1875)

The Rime of the Ancient Mariner (version originale)



There pass a weary time. Each throat                         
Was parch'd, and glazed each eye.
A weary time! a weary time!
How glazed each weary eye!
When looking westward, I beheld
A something in the sky.

At first it seem'd a little speck,
And then it seem'd a mist;
It moved and moved, and took at last
A certain shape, I wist.

A speck, a mist, a shape, I wist!
And still it near'd and near'd:
As if it dodged a water-sprite,
It plunged, and tack'd, and veer'd.

With throats unslaked, with black lips baked,
We could nor laugh nor wail;
Through utter drought all dumb we stood!
I bit my arm, I suck'd the blood,
And cried, A sail! a sail!

With throats unslaked, with black lips baked,
Agape they heard me call:
Gramercy! they for joy did grin,
And all at once their breath drew in,
As they were drinking all.

See! see! (I cried) she tacks no more!
Hither to work us weal--
Without a breeze, without a tide,
She steadies with upright keel!

The western wave was all aflame,
The day was wellnigh done!
Almost upon the western wave
Rested the broad, bright Sun;
When that strange shape drove suddenly
Betwixt us and the Sun.

And straight the Sun was fleck'd with bars
(Heaven's Mother send us grace!),
As if through a dungeon-grate he peer'd
With broad and burning face.

Alas! (thought I, and my heart beat loud)
How fast she nears and nears!
Are those her sails that glance in the Sun,
Like restless gossameres?

Are those her ribs through which the Sun
Did peer, as through a grate?
And is that Woman all her crew?
Is that a Death? and are there two?
Is Death that Woman's mate?

Her lips were red, her looks were free,
Her locks were yellow as gold:
Her skin was as white as leprosy,
'The Nightmare Life-in-Death was she,
Who thicks man's blood with cold.
The naked hulk alongside came,
And the twain were casting dice;
"The game is done! I've won! I've won!"
Quoth she, and whistles thrice.

The Sun's rim dips; the stars rush out:
At one stride comes the dark;
With far-heard whisper, o'er the sea,
Off shot the spectre-bark.

We listen'd and look'd sideways up!
Fear at my heart, as at a cup,
My life-blood seem'd to sip!
The stars were dim, and thick the night,
The steersman's face by his lamp gleam'd white;
From the sails the dew did drip--
Till clomb above the eastern bar
The hornéd Moon, with one bright star
Within the nether tip.

One after one, by the star-dogg'd Moon,
Too quick for groan or sigh,
Each turn'd his face with a ghastly pang,
And cursed me with his eye.

Four times fifty living men
(And I heard nor sigh nor groan),
With heavy thump, a lifeless lump,
They dropp'd down one by one.

The souls did from their bodies fly--
They fled to bliss or woe!
And every soul, it pass'd me by
Like the whiz of my cross-bow!


samedi 1 septembre 2012

De Bretagne : Reprise de Ma Librairie , L'énigme du samedi, challenge romantique et Shakespearien




Mon blog reprend en ce mois de Septembre. Je suis en Bretagne et j'espère, dans cette région hautement gagnée par les techniques modernes, pouvoir accéder à internet !



les bilans de mes challenges

 Le challenge romantique



Le samedi 8 Septembre paraîtra le deuxième bilan du challenge romantique claudialucia, toujours ouvert à tous ceux qui souhaitent y participer jusqu'en Novembre 2013 .



Le samedi 15 Septembre et le dimanche 16 septembre paraîtra le troisième bilan du challenge Shakespeare Maggie/Claudialucia.
Maggie et moi, nous avons décidé de le prolonger indéfiniment. Vous pouvez donc continuer le challenge ou vous inscrire si vous êtes intéressé(e)s.
Nous faisons un lecture commune d'une de ses pièces :  Antoine et Cléopâtre pour le mois d'octobre. Qui nous rejoint?

 

L'énigme du samedi 

 

  Le samedi 21 Septembre l'énigme du samedi,  Un livre/un film recommence pour les passionnés de lecture et les cinéphiles. Rappelons pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu que chez Claudialucia vous devez deviner le livre et chez Wens le film qui en est l'adaptation.