Anatole Le Braz
Anatole Lebras (ou Le Braz) est né à Saint-Servais en 1859 (Côtes d'Armor) et est mort à Menton en 1926
Son œuvre, assez diverse, est principalement composée de fiction ("Le
Gardien du feu"), de récits de voyages en Bretagne et de conférences. Il
a été aussi un folkloriste quand il a assisté Luzel dans l'édition de
chansons en breton et quand il a recueilli des discours et contes
populaires sur la Mort, en Bretagne. Il a fait aussi œuvre de critique
littéraire quand il a étudié le vieux théâtre en breton.
Anatole Le Braz a été admiré pour la qualité de sa langue, non seulement dans ses exercices littéraires, aussi mais dans son brillant exercice de l'art oratoire.
L'influence littéraire et politique d'Anatole Le Braz, disciple et visiteur régulier d'Ernest Renan, a été importante, parce qu'il a présenté une relation à la Bretagne qui n'excluait nullement une allégeance sincère à la France. (source Wikipédia)
Anatole Le Braz a été admiré pour la qualité de sa langue, non seulement dans ses exercices littéraires, aussi mais dans son brillant exercice de l'art oratoire.
L'influence littéraire et politique d'Anatole Le Braz, disciple et visiteur régulier d'Ernest Renan, a été importante, parce qu'il a présenté une relation à la Bretagne qui n'excluait nullement une allégeance sincère à la France. (source Wikipédia)
Dans la belle librairie celtique de Locronan j'ai trouvé deux romans de Le Braz dont je vous ferai un jour le compte rendu : Le sang de la sirène et Les noces noires de Guernaham
Harpe celtique
Dédicaces pour la "Chanson de la Bretagne"
A Madame E.B.
Un soir que vous rêviez assise au bord des grèves
Vint s'étendre à vos pieds un harpeur de Quimper.
Les rêves qu'il chantait ressemblaient à vos rêves
Comme le bruit des pins aux rumeurs de la mer.
Il disait la beauté de la terre océane,
Son sortilège lent, délicat et secret,
Et c'était votre charme, ô soeur de Viviane,
Qu'en chantant son pays le harpeur célébrait.
Coiffe du Trégor
Coiffe Trégorroise
Sur un front lisse et pur, finement épinglée,
Tu m'évoques ma mère, ô coiffe du Trégor,
Et, dans ta conque frêle avec art ciselée,
C'est toute la chanson de mon passé qui dort.
Comme tu palpitais, pudique, à la veillée,
Sur quelque nuque mince aux chastes frisons d'or !
De ton charme, longtemps, j'eus l'âme ensorcelée
Et, d'y songer ce soir, mon coeur tressaille encor.
Coiffe de mon pays, aucun ruban profane
Jamais n'a déparé ta grâce diaphane :
Ton élégance est toute en ta simplicité.
Les filles du Trégor t'ont faite à leur image :
Aussi frais que ton lin sans tache est leur visage,
Je vous préviens, demain je n'aurai pas ma coiffe ni mes boutou coat! ;-)
RépondreSupprimerles coiffes c'est un peu passé de mode?Franchement, les jeunes vierges pudiques.....et les chastes frisons!!!
RépondreSupprimer@ la bretonne: oh! déception! Moi qui croyais que.....
RépondreSupprimer@ miriam : un peu désuet, le Anatole? Vraiment?
RépondreSupprimerLa bretonne mystère ne fait pas illusion deux secondes ... Je ne connais que la poésie d'Anatole Le Braz, et j'aime assez, même si c'est daté par moments.
RépondreSupprimer@ aifelle : oui, c'est daté mais je viens de lire un texte en prose très intéressant.
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