Pages

dimanche 16 septembre 2012

Challenge Shakespeare : Bilan 3 Pièces, sonnets, biographies...


Voici le troisième bilan du challenge Shakespeare organisé par Maggie et moi, qui vous donnera peut-être envie de continuer des lectures shakespeariennes... car avec Maggie, nous avons décidé de continuer ad vitam aeternam ce challenge... Qui aime Shakespeare, nous suive !
De plus nous vous proposons une lecture commune Antoine et Cléopâtre pour le 30 Octobre.

Généralités sur Shakespeare

-Dominique qui n'est pas inscrite au challenge a eu la gentillesse de nous permettre de citer son billet sur une biographie du dramaturge :

Flora : Spot the quote : words, words, words..

Miriam : challenge Shakespeare c'est parti

Dominique : La biographie de Bill Bryson

Maggie : Shakespeare : biographie de Bill Bryson

Theoma : Antibiographie de Bill Bryson

Dominique : traduire la poésie, les sonnets

Wens : Qui est Shakespeare?  Woody Allen

Claudialucia : Le théâtre du Globe


Shakespeare au cinéma

Lou : Anonymous Robert emmerych Was Shakespeare a fraud?

Maggie : To be or not to be  Lubitch
 Maggie : Shakespeare in love 

Miriam : Hamlet to-be-or-not-to-be-lubitsch-mel-brooks/

Miriam : Hamlet de Laurence Olivier (1948)
Miriam :Le film de Michale Radfort : Le marchand de Venise

Wens : La mégère Apprivoisée (Zeffirelli) 
Wens : Hamlet de Zefirelli  

Shakespeare et la danse contemporaine



Quand les écrivains parlent de Shakespeare

Claudialucia : Michel Quint : Les Joyeuses

Claudialucia :
Gérard Donovan dans Julius Winsome

Wens : Extrait de Bill James : Skakespeare et le polar  


Océane : Dumas et Shakespeare 



...............................................................................................................

Antoine et Cleopatre



Irrégulière  : Antoine et Cléopâtre

...................................................................................................................

Beaucoup de bruit pour rien



 Lewerentz: Beaucoup  de bruit pour rien ( film de Kenneth Branagh)

Titine : Beaucoup de bruit pour rien 

 
.......................................................................................................................

Hamlet



 Claudialucia : Rimbaud : Ophélie 
Hamlet : en guise d’introduction(1), 

Ophélie (2) 

Hamlet et Ophélie (3)


Wens : Hamlet de Zefirelli


Theoma :   Hamlet


Miriam : Hamlet de Laurence Olivier (1948)

Droopy vert : Hamlet

 
........................................................................................................

La Mégère apprivoisée


 Océane : La mégère apprivoisée
 ....................................................................................................
..................................................................................................................

La Tempête



Miriam :

Claudialucia :

....................................................................................................

Le conte d'hiver



 Claudialucia : Le conte d'hiver

.............................................................................

Le marchand de Venise


Miriam :
..............................................................................................................

 Le roi Lear

  




........................................................................................................

Le songe d'une nuit d'été 

 Droopy vert

Maggie 1001 classiques

Lou : Le songe d'une nuit d'été 

............................................................................................................

Macbeth




  


Maggie : 1001 classiques : Macbeth
................................................................................................

Othello


Théoma : Othello

Eiluned : La tragédie d'Othello, le Maure de Venise
..............................................................................................................

Richard III



 Céline : Richard III dans son Blog Bleu


..................................................................................................

Roméo et Juliette

Ellcrys : Roméo et Juliette

L'Irrégulière  Roméo et Juliette 
 
Flora : Jouer Juliet and Romeo à 76 et 66 ans
 



.....................................................................................................

Titus et Andronicus


............................................................................

Sonnets



Dominique : Traduire la poésie. Les sonnets.

jeudi 13 septembre 2012

Félicité Lammenais : philosophe breton, le plus puissant de tous les leviers...




Hugues Félicité Robert de Lamennais est né à Saint Malo en 1782 et est mort à Paris en 1854. Philosophe, écrivain, il était aussi homme d'église. Son nom de famille est Robert et c'est en s'inspirant du lieu-dit « la Mennais », où son grand-père possédait une métairie, qu'il se nomma ainsi.


Le plus puissant de tous les leviers, c'est la volonté


Le cri du pauvre monte jusqu'à dieu mais il n'arrive pas à l'oreille de l'homme
 

Vous n'avez qu'un jour à passer sur la terre; faites en sorte de le passer en paix.
    

                                                          extrait de Paroles d'un croyant   
   

mercredi 12 septembre 2012

Joyce Carol Oates : Bellefleur




Bellefleur de Joyce Carol Oates paru en 1980 aux Etats-Unis est un roman fleuve de près de mille pages qui conte l'histoire d'une dynastie fondée par Jean-Pierre Bellefleur, aristocrate d'origine française, chassé de son pays au XVIII siècle et qui crée un immense empire en achetant des terres. Il  amasse une colossale fortune dont il ne reste que des traces (mais substantielles!) au moment ou Leah épouse son cousin Gideon et décide de restaurer la puissance et la richesse de l'orgueilleuse famille.
 Le récit court sur plusieurs générations de la fin du XVIII à la fin du XX  siècle et présente un nombre impressionnant de personnages et d'actions. La structure du récit qui refuse la chronologie, passe d'une époque à l'autre, d'un personnage à l'autre, est extrêmement complexe à l'image de cette famille absolument hors du commun. L'écrivain ouvre parfois des portes sur un évènement mais les referme bien vite, piquant notre curiosité qui ne trouvera satisfaction que bien des chapitres après. Bellefleur n'est donc pas de tout repos ni pour le lecteur ni pour l'auteur et ce n'est pas étonnant que Carole Joyce Oates ait déclaré que ce roman l'avait "vampirisée". Mais s'il semble partir dans toutes les directions, si les personnages paraissent impossibles à maîtriser dans leur folie et leur fantaisie meurtrières, il aboutit exactement là où l'écrivaine a voulu le conduire, lorsque tout nous a été révélé, que toutes les pistes se sont rejointes, et que le seul dénouement que l'on pouvait attendre pour une telle famille survient enfin!
 Le roman navigue entre réalisme et fantastique. Certes, la vie de la famille est bien ancrée dans les époques et la société et Oates décrit les jeux de pouvoir et d'argent d'une société inégalitaire et capitaliste mais il se passe de drôles de choses dans l'antique et ténébreux manoir des Bellefleur! Un des fils disparaît dans une chambre hantée et l'on ne le revoit jamais. Il n'est pas le seul! Yolande, une des filles d'Ewan, frère de Gideon, disparaît elle aussi  après avoir croisé un mystérieux chien jaune, incarnation maléfique d'un jeune garçon, voisin pauvre des Bellefleur. Germaine, la fille cadette de Gideon et Leah a des pouvoirs de divination et annonce les catastrophes. Un bébé Bellefleur est enlevé et dépecé par un oiseau d'une envergure démesurée et doté d'une intelligence machiavélique. Le nain, domestique de Leah, ne cesse de grandir et de se redresser… Mais, même lorsque le Merveilleux n'a pas sa part dans le roman, les personnages sont tellement exacerbés, excessifs, tordus, ou carrément déments que l'on croit rêver. Je pense à Jedediah, sorte de Fou de Dieu, ermite qui se retire en solitaire dans la montagne, à  Jean Pierre II  psychopathe et sérial killer a l'air innocent… ou Leah et son araignée géante perchée sur l'épaule qui régle le sort des prétendants de la jeune fille un peu trop entreprenants..! Bref! Lire ce roman de Joyce Oates, c'est aller de surprise en surprise! J'avoue que certains passages de ce roman m'ont fascinée et qu'il m'a été difficile d'échapper à ma lecture. Pourtant, il y a des moments où j'ai été moins captivée. Pourquoi? Une impression de surplace, des personnages qui m'intéressent moins, une fatigue passagère liée à un trop grand nombre d'évènements. Quoi qu'il en soit Bellefleur est un bon roman qui est le fait d'une écrivaine de caractère, en pleine possession de son art et qui frappe fort.





mardi 11 septembre 2012

Tom Bullough : Mécaniques du ciel, la vie deConstantin Tsiokolvsky :



La terre est le berceau de l'humanité. Mais peut-on passer sa vie entière dans un berceau? écrit Constantin Edouardovitch Tsiolkovski  (1857_1935) qui est considéré comme le père et le théoricien de l'astronautique moderne. C'est la vie de ce génial physicien, autodidacte et visionnaire, que nous conte Tom Bullough dans Mécaniques du ciel.

Le roman commence avec la découverte de l'univers du petit "Kostia" à Korostovo où le père de l'enfant, bûcheron d'origine polonaise, vit avec sa famille. Les paysages de neige, la rencontre avec un loup, les promenades en Kibitka, les courses folles sur les glaces de la rivière en dégel, les traditions religieuses et les contes hantés par Baba Yaga, la vieille sorcière, rythment l'enfance du petit garçon, recréant l'ambiance de la vieille Russie, ses coutumes, ses mentalités. Mais l'enfant va bientôt vivre deux évènements qui vont marquer sa vie : Il échappe de peu à la mort en contractant la scarlatine qui le laisse sourd et sa mère, Maria Ivanovna  meurt. C'est son imagination, l'irrésistible attrait qu'il éprouve pour le ciel et l'espace infini qui lui permet de vivre ces moments de souffrance.

Kostya imagina qu'il venait de quitter la surface courbe de la Terre et qu'il montait plus haut que la tour de l'église Vladimirskaya, à travers les épais nuages, dans les régions élevées où les oies traçaient une flèche ne migrant au printemps et à l'automne, et où La Viatka se réduirait à une tête d'épingle dans l'incommensurable forêt- à peine distincte, oubliée aussitôt que vue...

 Dans ce milieu modeste mais aimant, dans ce pays aux moeurs encore féodales, l'intelligence précoce de l'enfant éclate. Nous le retrouvons à Moscou où malgré sa surdité il enseigne la physique pour gagner sa vie. Son génie nourri de rêves combiné à son exceptionnelle intelligence lui permet d'élaborer des théories qui serviront de base, bien des années après, à l'envoi d'hommes dans l'espace.
Le récit suit un ordre chronologique, chaque chapitre correspondant à une date précise, ce qui donne lieu à des scènes fragmentées souvent conçues comme des nouvelles avec un début et une chute. La progression du récit n'est pas due à un déroulement linéaire avec une montée progressive de l'intérêt mais est assuré par le passage du temps  montrant Constantin Tsiolkovsky aux différentes époques de sa vie. J'ai beaucoup aimé les deux scènes qui encadrent le roman, l'une au début, l'autre à la fin,  l'une montrant l'enfant face à un loup dans la vaste taïga, l'autre décrivant l'atterrissage dans la forêt sibérien de deux cosmonautes russes dont l'un, Leonov, est le premier piéton de l'espace, et leur face à face angoissant avec une meute de loups. Ainsi à plus d'un siècle de distance la scène semble se renouveler confrontant ces deux hommes du XX siècle à l'enfant qui les as envoyés dans l'Espace.

Tom Bullough  réussit  à captiver son lecteur dans cette évocation à la Tolstoï d'une enfance russe -  c'est la partie que j'ai préférée- puis dans la description du jeune homme que sa surdité éloigne des autres, sympathique pourtant bien qu'un peu à part. Si le lecteur est admiratif de la grandeur d'un esprit qui peut voir aussi loin et aussi bien dans le futur, il s'intéresse aussi au personnage du roman, modeste, attachant, à ses amitiés et ses amours, ses recherches et ses intuitions, si bien que le roman est d'une lecture intéressante et très agréable.







lundi 10 septembre 2012

Brassée d'images : Bretagne, les enclos paroissiaux (2)


Saint Thégonnec (détail de la mise au tombeau dans la crypte de l'ossuaire)

Je poursuis ma visite des enclos paroissiaux, tous plus riches les uns que les autres. Il y avait, en effet, une grande émulation entre les villages bretons de la Renaissance au XVII° siècle; ils rivalisaient pour édifier le plus riche et le plus bel enclos de la région.

 Commanna



L'enclos paroissial est un ensemble monumental qui comprend, comme ici sur cette photo de l'église Saint Derrien de Commanna, un mur qui protège le cimetière autour de l'église, une porte d'entrée triomphale, un calvaire et un ossuaire.


Commanna  rétable baroque : la Bretagne participait activement à la contre-réforme animée par l'église catholique par un art riche et ornementé qui exaltait la foi.

Comanna : détail du rétable de Marie et Sainte Anne

Commana  : détail de la statuaire des fronts baptismaux

Saint Thégonnec

 Eglise et porte triomphale : riche ensemble de la Renaissance


Calvaire de Saint Thégonnec

Saint Thégonnec détail du calvaire : le Christ souffleté

La crypte de l'ossuaire : la mise au tombeau les personnages d'un étonnant réalisme sont sculptés dans le chêne et peints par l e sculpteur breton Jacques Lespaignol. ( 1699-1702)

 

Guimiliau


 Guimiliau, l'enclos paroissial avec sa porte triomphale. Remarquez les escaliers contre le mur qui permettait de monter et d'enjamber le mur sans ouvrir la porte, protégeant le cimetière du bétail.



Le remarquable calvaire de Guimiliau date de 1581 à 1588. Sur la partie supérieure au pied de la croix, quatre statues : Marie, Saint Jean, Saint Pierre et Saint Yves. Ce dernier est l'enfant du pays, il est très réputé et souvent représenté entre le riche et le pauvre dans les églises bretonnes.



Guimiliau : le calvaire la Cène (détail)



Guimiliau : l'ossuaire les morts étaient enterrés dans l'enclos autour de l'église. Mais quand la place venait à manquer, on transportait les restes dans l'ossuaire, un petit monument souvent splendidement ouvragé.

Lampaul-Guimiliau


Dans la chapelle funéraire de Lampaul-Guimiliau, une autre mise au tombeau remarquable.


Lampaul-Guimiliau : détail mise au tombeau

dimanche 9 septembre 2012

Brassée d'images : Bretagne, les enclos paroissiaux (1)

Playben

 Jeudi 6  Septembre (et oui, je suis déjà en retard pour vous présenter ces images) nous avons décidé de visiter les enclos paroissiaux  non loin de Douarnenez, dans les monts d'Arée. J'aime énormément l'architecture des églises bretonnes et la statuaire. En voici quelques images!

Playben 

L'enclos paroissial de Playben a été élevé du XV° au XVII° siècle.


Le calvaire de Playben ((1555) est un des plus importants de Bretagne


 Playben : La mise au tombeau.  Les larmes qui coulent sur le visages des femmes est un détail très réaliste.

Brasparts

Le bourg possède un bel enclos paroissial du XVI° siècle.


Le porche de Basparts, remanié au XVIII siècle, possède un beau lanternon

 Le clocher de Brasparts


Brasparts : la pieta (détail du calvaire)

Brasparts :  Vierge de Piété du XVI°

Saint Herbot

 Saint Herbot : l'église se situe dans un joli cadre de verdure et est en grande partie de style gothique flamboyant.

 
Saint Herbot :  Le porche (gothique flamboyant) est construit sur le modèle de la cathédrale de Quimper.


Jubé de Saint Herbot : cette magnifique clôture en chêne sculpté est couronné d'un beau calvaire. Devant le jubé, deux tables de pierre destinées à recevoir les touffes de crin des boeufs et des vaches, offertes en offrande à Saint Herbot, patron des bêtes à cornes

Lannedern


Lannedern : Eglise de Saint Edern et calvaire


Lannedern Eglise de Saint Edern (calvaire)
Saint Edern a sauvé un cerf poursuivi par les chasseurs. Sur ce calvaire, on le voit de dos chevauchant l'animal


Lannedern Eglise de Saint Edern (intérieur)



à suivre...... et en attendant bon dimanche!