Certains livres de la rentrée littéraire 2020 m'ont tentée et j'ai "craqué" sur ces titres qui ne sont pas obligatoirement ceux qui sont en tête de la course aux prix, je crois...
Et j'en ai déjà lu deux avec beaucoup de bonheur : Chavirer de Lola Lafon et Le Silence des vaincues de Pat Barker que je vous présenterai bientôt. Je ne regrette pas mon choix !
Chavirer de Lola Lafon
1984. Cléo, treize ans, qui vit entre ses parents une existence modeste en banlieue parisienne, se voit un jour proposer d’obtenir une bourse, délivrée par une mystérieuse Fondation, pour réaliser son rêve : devenir danseuse de modern jazz. Mais c’est un piège, sexuel, monnayable, qui se referme sur elle et dans lequel elle va entraîner d’autres collégiennes.
2019. Un fichier de photos est retrouvé sur le net, la police lance un appel à témoins à celles qui ont été victimes de la Fondation.
Devenue danseuse, notamment sur les plateaux de Drucker dans les années 1990, Cléo comprend qu’un passé qui ne passe pas est revenu la chercher, et qu’il est temps d’affronter son double fardeau de victime et de coupable.
Le silence des vaincues de Pat Baker éditions Charleston : Une Illiade écrit par une femme, Briséis.
"Elle était reine.
Briséis de Lyrnessos, vénérée et respectée. Mais, hors des murs du
palais, la guerre de Troie fait rage et bientôt la cité de Lyrnessos
tombe sous les assauts grecs. En quelques heures, Briséis voit son mari
et ses frères massacrés ; de reine, elle devient esclave. Un trophée
parmi d’autres pour l’homme qui l’a conquise : le divin Achille dont les
générations futures chanteront les exploits. Captive du camp grec,
Briséis doit choisir : se laisser mourir ou survivre.
J'ai très envie aussi de lire le roman de Barbara Kingsolver, Des vies à découvert et de David Bailly, L'autre Rimbaud Ariane de Tant qu'il y aura des livres voir ici
ou encore Richard Russo Retour à Marha'sVineyard dont Ingammic propose une LC voir ici J'espère avoir l'un des trois demandés chez Masse Critique Babelio! J'attends la réponse avant d'acheter !
* remarque ajoutée le 12/09 ; je n'ai eu aucun des livres ! Des romans de la rentrée littéraire, tout le monde a dû s'y précipiter ! Et comme c'est tiré au sort !
Comment je choisis mes livres ? Je lis les critiques, bien sûr, et en particulier les vôtres, amies blogueuses ainsi les billets que vous avez rédigés sur Des vies à découvert de Barbara Kingsolver m'ont donné envie de découvrir le livre ! Keisha voir ici
Ensuite le nom de l'auteur peut emporter l'adhésion mais il y a aussi le thème général. Pour Chavirer, le thème me faisait peur mais j'ai fait confiance à Lola Lafon, et j'ai eu raison ! Pour Le silence des vaincues, c'est le thème qui m'a emballée, je ne connaissais pas l'auteur. Et quelle belle découverte! C'est un coup de coeur !
Loin-Confins
Marie-Sabine Roger

Il y
a longtemps de cela, bien avant d’être la femme libre qu’elle est
devenue, Tanah se souvient avoir été l’enfant d’un roi, la fille du
souverain déchu et exilé d’un éblouissant archipel, Loin-Confins, dans
les immensités bleues de l’océan Frénétique. Et comme tous ceux qui ont
une île en eux, elle est capable de refaire le voyage vers l’année de
ses neuf ans, lorsque tout bascula, et d’y retrouver son père. Il lui a
transmis les semences du rêve mais c’est auprès de lui qu’elle a aussi
appris la force destructrice des songes.
Dans ce beau et grave roman qui joue amoureusement avec les mots et les
géographies, Marie-Sabine Roger revient à ce combat perdu qu’on nomme
l’enfance et nous raconte l’attachement sans bornes d’une petite fille
pour un père qui n’était pas comme les autres.
Térébenthine choisi pour le débat sur la peinture considérée comme dépassée. Il faut dire que c'est un art que j'aime énormément et ce rejet me paraît stupide. Comme si l'art conceptuel et l'art pictural ne pouvaient pas coexister. Ceux qui dictent "la mode" dans l'art créent des formes d'académisme. C'est dire que le sujet m'intéresse !
Térébenthine
J'ai eu envie de découvrir Lumière d'été puis vient la nuit parce que le livre parle de l'Islande, un pays que je rêve de visiter après la Norvège, la Suède et la Finlande. Il a l'attrait des pays nordiques que j'aime tant. La photo de la première de couverture introduit le rêve.
Pourtant, ce quotidien si ordonné se dérègle parfois : le retour d’un ancien amant qu’on croyait parti pour toujours, l’attraction des astres ou des oiseaux, une petite robe en velours sombre, ou un chignon de cheveux roux. Pour certains, c’est une rencontre fortuite sur la lande, pour d’autres le sentiment que les ombres ont vaincu - il suffit de peu pour faire basculer un destin. Et parfois même, ce sont les fantômes qui s’en mêlent…
En huit chapitres, Jón Kalman Stefánsson se fait le chroniqueur de cette communauté dont les héros se nomment Davíð, Sólrún, Jónas, Ágústa, Elísabet ou Kristín, et plonge dans le secret de leurs âmes. Une ronde de désirs et de rêves, une comédie humaine à l’islandaise, et si universelle en même temps. Lumière d’été, puis vient la nuit charme, émeut, bouleverse.
Traduit de l'islandais par Éric Boury
Et Frank Buysse, Buveurs de vent, pour le thème, le résumé, le titre (que je trouve beau) mais je n'ai pas lu de critiques.

Ils sont quatre, nés au Gour Noir, cette vallée coupée du monde, perdue au milieu des montagnes. Ils sont quatre, frères et sœur, soudés par un indéfectible lien.
Marc d’abord, qui ne cesse de lire en cachette.
Matthieu, qui entend penser les arbres.
Puis Mabel, à la beauté sauvage.
Et Luc, l’enfant tragique, qui sait parler aux grenouilles...
Tous travaillent, comme leur père, leur grand-père avant eux et la ville entière, pour le propriétaire de la centrale, des carrières et du barrage, Joyce le tyran, l’animal à sang froid…
Dans une langue somptueuse et magnétique, Franck Bouysse, l’auteur de Né d’aucune femme, nous emporte au cœur de la légende du Gour Noir, et signe un roman aux allures de parabole sur la puissance de la nature et la promesse de l’insoumission.