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samedi 13 avril 2013

Un livre/Un film : Enigme N° 63





Pour les nouveaux venus : De quoi s'agit-il?

Wens de En effeuillant le chrysanthème et moi-même, nous vous proposons, le samedi, un jeu sous forme d'énigme qui unit nos deux passions : La littérature et le cinéma! Il s'intitule : Un livre, Un film.
Chez Wens vous devez trouver le film et le réalisateur, chez moi le livre et l'auteur.
Consignes :  Vous pouvez donner vos réponses par mail que vous trouverez dans mon profil : Qui êtes-vous? et  me laisser un mot dans les commentaires sans révéler la réponse pour m'avertir de votre participation. Le résultat de l'énigme et la proclamation des vainqueurs seront donnés le Dimanche.
Pendant les vacances, nous arrêtons le jeu Un livre/ Un film.
Pas d'énigme les samedis 20 et 27 Avril pendant les vacances 

 Enigme n° 63

Ce roman  devenu  grand classique de la littérature américaine a été publié en 1850. Il raconte l'histoire d'une jeune femme et de sa fille vivant dans une communauté puritaine dans la première moitié du XVII ème siècle. L'auteur dénonce l'hypocrisie et le rigorisme d'une société intolérante et violente. Quels sont le titre et le nom de l'écrivain?
Échange cette vie fausse que tu mènes contre une vie sincère. Sois, si ton esprit t’appelle à pareille mission, le guide et l’apôtre des Peaux-Rouges. Ou, s’il est davantage dans ta nature, sois un savant, un sage parmi les sages, l’homme le plus en renom du monde civilisé. Prêche ! Écris ! Agis ! Fais n’importe quoi hormis te laisser tomber et mourir ! Abandonne le nom d’Arthur Dimmesdale et fais-t’en un autre que tu puisses porter sans crainte ni honte. Pourquoi t’attarderais-tu, ne fût-ce qu’un jour, dans les tourments qui ont ravagé ta vie ? – qui t’ont rendu faible devant l’action ? qui finiront par t’enlever jusqu’à la force du repentir ? Lève-toi et pars ! 

vendredi 12 avril 2013

Printemps





Printemps

Dans sa fastueuse débauche de blancheur
L'hiver n'en finissait pas de mourir
Et l'enfance du printemps, dans le doute,
S'abstenait de paraître,
Accusé dans sa pureté première, dans l'angélique
Naïveté de ses premières fleurs,
Dans le mensonge du temps incertain,
Dans
 les flaques
                 des dernières pluies
Accusé, disais-je, de fredonner en vain
Une chanson d'amour qui ne voulait plus naître
De ses lèvres bleuies,
De sa bouche de diablotin pervers,
Puis par la froide lueur de ses yeux amandins,
De retenir, dans son égoïste splendeur,
Les perles étoilées de l'amandier en fleurs




Dans le cadre du jeu d'Asphodèle voici un poème composé avec les mots imposés  :
Blancheur – doute – débauche – enfance – pureté – accuser – angélique – temps – diablotin – naïveté – mensonge – fredonner – fastueux – flaque.

mercredi 10 avril 2013

Joël Dicker : La vérité sur l'affaire Harry Quebert Editions de Fallois




Quatrième de  couverture
À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

Je suis restée assez dubitative après la lecture de ce roman La vérité sur l'affaire Harry Quebert, deuxième roman de Joël Dicker, jeune écrivain suisse. Pas vraiment conquise par ce roman couronné de deux prix et qui présente des qualités mais….
L'enquête policière

Certes la lecture en est agréable et l'enquête policière est bien menée avec des rebondissements, des fausses pistes à foison, ce qui permet de dire qu'il s'agit d'un bon Thriller. Joël Dicker s'y entend à  maintenir le suspense. j'avoue que cette fois, je me suis laissée mener par le bout du nez et suis partie dans une fausse direction. Bref! le coupable que je soupçonnais n'était pas le bon! Pas si élémentaire, mon chez Watson! De même, le romancier fausse notre jugement sur les personnages, nous en donnant à voir des facettes différentes selon la variation du point de vue, ce qui nous oblige à revenir sur l'interprétation des faits. Il s'agit donc d'un écrivain qui maîtrise l'art de conter mais aussi de tirer les ficelles de ses personnages comme un habile montreur de marionnettes, induisant ainsi le lecteur en erreur.  D'autre part, la construction du roman qui n'obéit pas à la chronologie est complexe et demande une réel talent.

Le roman d'amour
 
Mais le roman n'est pas seulement une histoire policière. Il se veut aussi un grand roman d'amour, une sorte de Roméo et Juliette de notre époque, une réflexion sur la littérature et une dénonciation des milieux de l'édition transformée en show business du livre! Et c'est là que je ne marche plus!

Je n'adhère pas à l'histoire d'amour de cet homme ayant atteint la trentaine, follement amoureux d'une jeune fille de quinze ans (et réciproquement) qui restera fidèle toute sa vie à l'image de son amour. Joël Dicker n'a ni le talent de  Shakespeare, ni celui de Nabokovv! Enfin, passe encore sur cette version affadie et romantique (au mauvais sens du terme) de Lolita, mais lorsque le personnage du grand écrivain Harry Quebert, auteur d'un des plus grands livres de la littérature américaine, roman étudié dans toutes les universités des Etats-Unis, éminent professeur d'université lui-même, écrit  à Nola :

Mon merveilleux ange,
Un jour, nous danserons. Je vous le promets. Un jour viendra où l'amour vaincra et où nous pourrons aimer au grand jour. Et nous danserons, nous danserons sur les plages…

Ou encore : 
Vous ne devez jamais mourir. Vous êtes un ange. Les anges ne meurent jamais.
…. je me suis demandée s'il n'avait pas lui aussi quinze ans! 
Vous avouerez que le style est léger et frise le ridicule! A aucun moment, Harry Quebert n'apparaît comme un homme de culture et de livres et surtout pas comme un grand écrivain! Ce qui explique que les leçons d'écriture qu'il donne à son plus brillant étudiant, Marcus, sonnent creux et pourtant j'aimais bien cette idée de réflexions mises en exergue devant chaque chapitre..

La satire du monde de l'édition

D'autre part, le roman met en scène un personnage caricatural (trop?), l'odieux Barnasky, l'éditeur, préoccupé uniquement par l'argent et qui n'a aucun intérêt pour le livre, objet commercial comme un autre. Le succès de cette maison d'édition est donc fondé seulement sur le scandale, le battage  médiatique, les campagnes publicitaires, nonobstant la valeur du livre et au mépris de toute déontologie. Il est bon de dénoncer une telle dérive! A première vue, c'est ce que s'emploie à faire l'écrivain… semble-t-il? Mais en même temps, il entretient lui aussi (à moins que ce ne soit son personnage?) une confusion entre la grande littérature et celle qui rapporte de l'argent. Marcus ne veut pas savoir comment on écrit un grand roman mais un roman à succès, la distinction n'est jamais établie et l'écrivain entretient la confusion! Et, alors que Marcus critique l'éditeur, il accepte toutes les malhonnêtes de celui-ci et il se lance dans un livre dont la réussite ne dépendra que de l'intérêt passager porté à une affaire criminelle. Le fait qu'il réussisse à écrire un "grand" (?) roman et devienne riche ne me paraît pas être une démonstration convaincante du message contenu dans ce roman! On ne sait pas trop où Joël Dicker veut en venir!

En résumé, l'écrivain a du savoir faire, du métier, ce qui est prometteur à un si jeune âge, il sait mener une intrigue mais son livre est un peu trop ambitieux et ne tient pas ses promesses! Ce qui est sûr, c'est que lui a écrit un roman à succès, en attendant un grand roman!


mardi 9 avril 2013

Lectures communes : si vous voulez nous rejoindre?

Aristide Maillol : femme lisant

Le 27 Mai avec Shelbylee




Les mystères d'Udolphe d'Anne Radcliffe

 Allons! Soyons fous! Depuis le temps que j'ai envie de lire un roman gothique anglais. Et puis c'est le livre que lit la jeune Catherine de Northanger Abbey de Jane Austen, vous savez le roman qui lui fait si peur!

Participantes : pour l'instant..

 Shelbylee
                                   Nathalie
                                   Claudialucia
                                   Aaliz
                                   La Lyre

Ce livre entrera dans le cadre du challenge de Lou et Hilde (voir ICI) et du challenge romantique de Claudialucia


 Le 1er Juin avec le blogoclub de Lisa et Sylire  Voir ICI

sur le thème des amours contrariés le titre suivant a été choisi :  Expiation de McEwan. Comme je l'ai déjà lu, je me propose de redécouvrir :




Les fiancés de Alessandro Manzini

Participantes : pour l'instant..
Miriam
Claudialucia






qui entrera dans le cadre du challenge romantique et du challenge italien Il Viaggio de Nathalie Voir ICI


Le 30 août avec Aifelle




L'homme qui rit de Victor Hugo

Aifelle
Miriam
Claudialucia
Rosemond






qui entrera dans le cadre du Challenge romantique


Et peut-être aussi une lecture commune sur Alexandre Dumas en Juillet(?) avec Céline et Maggie? Mais ce n'est pas encore fixé!

lundi 8 avril 2013

Ernest Renan : Souvenirs d'enfance et de jeunesse



Quand j'ai lu Souvenirs d'Enfance et de jeunesse d'Ernest Renan (1823-1892), je me suis attendue à des mémoires sur l'enfance, à la manière de Chateaubriand dans les premiers tomes des Mémoires d'Outre-Tombe, des souvenirs pleins de vie, de légèreté,  d'humour et permettant  de recréer  et de faire vivre une période historique, une époque, une région, un milieu social, une mentalité. C'est bien le cas pour ces dernières caractéristiques sauf pour l'humour et la légèreté. Renan, à l'exception de quelques passages où il évoque son amie d'enfance, la petite Noémi, les histoires racontées par sa vieille mère comme celle de la fille du broyeur de lin, du Bonhomme Système, personnages pittoresques de la ville de Tréguier au XIX siècle… Renan, disais-je, est assez austère.
Il se lie difficilement avec autrui et  son amitié est peu démonstrative. Dès sa jeunesse, il se destine à être prêtre, étudie avec les curés de sa ville natale, Tréguier, puis est pris au séminaire de Saint Nicolas du Chardonnet et enfin à celui  de Saint-Sulpice. Ses études occupent une grande place dans une vie entièrement consacrée à l'esprit, l'intelligence et Dieu jusqu'au moment où il va perdre la foi non pas en Dieu mais dans le fondement de l'Eglise et la vérité des croyances chrétiennes. C'est parce qu'il a fait l'analyse et l'exégèse des textes saints originaux et en a découvert les contre-vérités et les faiblesses qu'il a  renoncé à la prêtrise.
J'essayerai de montrer comment l'étude directe du Christianisme, entreprise dans l'esprit le plus sérieux, ne me laissa plus assez de foi pour être un prêtre sincère, et m'inspire, d'un autre côté, trop de respect pour que je pusse me résigner à jouer avec les croyances les plus respectables, une odieuse comédie.

L'homme ne m'est pas entièrement sympathique (un peu trop "empesé" ) et présente bien des contrastes, bien des dualités, parfois conservateur mais ouvert sur l'avenir, idéaliste par goût, réaliste par pessimisme, cérébral mais enthousiaste sur le progrès et les sciences, froid mais parlant de ses maîtres avec sympathie.. Il est aussi intelligent, rationnel, érudit, juste dans son appréciation des autres, modéré dans ses assertions qui se fondent toujours sur la raison et des études savantes et approfondies.  On sent une intelligence hors du commun et en cela il impressionne.  Et puis il y a le style, beau et  généralement maîtrisé car il tient la bride à ses  sentiments, se laissant rarement aller au lyrisme et encore moins à l'emphase romantique que l'on retrouve chez certains écrivains romantiques.

Tout me prédestinait donc bien réellement au romantisme non de la forme (je compris assez vite que le romantisme de la forme est une erreur, que, s'il y a deux manières de sentir et de penser, il n'y a qu'une seule forme pour exprimer ce que qu'on pense et ce qu'on sent), mais au romantisme de l'âme et de l'imagination.

Bien que j'aie trouvé certains passages longs et ennuyeux, je me suis accrochée à ma lecture et j'ai aimé des passages descriptifs et certaines réflexions et pensées philosophiques ou politiques. En voici quelques unes :

La Bretagne : Son amour pour son pays d'origine, la Bretagne et sa ville natale Tréguier, s'exprime dans de belles pages pleines de sensibilité qui ouvrent la porte à l'imagination.  Il nous explique l'Histoire de Bretagne, analyse le caractère breton et  les croyances celtes, parle des saints bretons et de leurs particularités fantaisistes, parfois cocasses.

Une des légendes les plus répandues en Bretagne est celle d'une prétendue ville d'Is, qui, à une époque inconnue, aurait été engloutie par la mer. On montre, à divers endroits de la côte, l'emplacement de cette cité fabuleuse, et les pêcheurs vous en font d'étranges récits. Les jours de tempête, assurent-ils, on voit, dans le creux des vagues, le sommet des flèches de ses églises ; les jours de calme, on entend monter de l'abîme le son de ses cloches, modulant l'hymne du jour. Il me semble souvent que j'ai au fond du coeur une ville d'Is qui sonne encore des cloches obstinées à convoquer aux offices sacrés des fidèles qui n'entendent plus. Parfois je m'arrête pour prêter  l'oreille à ces tremblantes vibrations qui me paraissent venir de profondeurs infinies, comme des voix d'un autre monde. Aux approches de la vieillesse surtout, j'ai pris plaisir, pendant le repos de l'été, à recueillir ces bruits lointains d'une Atlantide disparue.

Dès lors j'étais aimé des fées, et je les aimais. Ne riez pas de nous autres, Celtes. Nous ne ferons pas le Parthénon, le marbre nous manque; mais nous savons prendre à poignée le coeur et l'âme; nous avons des coups de stylet qui n'appartiennent qu'à nous; nous plongeons les mains dans les entrailles de l'homme, et, comme les sorcières de Macbeth, nous les en retirons pleines de secrets infinis. Cette race a au coeur une éternelle source de folie. Le "royaume de la féerie", le plus beau qui soit en terre, est son domaine.


La liberté :

Le but du monde est le développement de l'esprit, et la première condition du développement de l'esprit c'est la liberté. Le plus mauvais état social, c'est l'état théocratique, comme l'islamisme et l'ancien Etat pontifical, où le dogme règne directement d'une manière absolue. Les pays à religion d'Etat comme l'Espagne ne valent pas beaucoup mieux. Les pays reconnaissant une religion de la majorité ont aussi de graves inconvénients. Au nom des croyances réelles ou prétendues du grand nombre, l'Etat se croit obligé d'imposer à la pensée des exigences qu'elle ne peut accepter. La croyance ou l'opinion des uns ne saurait être une chaîne pour les autres.

La foi en l'avenir
J'aime le passé, mais je porte envie à l'avenir. Il y aura eu de l'avantage à passer sur cette planète le plus tard possible. Descartes serait transporté de joie s'il pouvait lire quelque chétif traité de physique et de cosmographie écrit de nos jours. Le plus simple écolier sait maintenant des vérités pour lesquelles Archimède eût sacrifié sa vie. Que ne donnerions-nous pas pour qu'il fût possible de jeter un coup d'exil furtif sut tel livre qui servira aux écoles primaires dans cent ans?

Il ne faut pas pour nos goût personnels, peut-être pour nos préjugés, nous mettre en travers de ce que fait notre temps. Il le fait sans nous, et probablement il a raison.

L'éducation

L'essentiel, en effet, ce n'est pas la doctrine enseignée, c'est l'éveil.

La religion

Et qui reste juge en dernier lieu des titres de la foi, si ce n'est la raison?

La mort 

 Je serais désolé de traverser une de ces périodes d’affaiblissement ou l’homme qui a eu de la force et de la vertu n’est plus que l’ombre ou la ruine de lui-même et souvent à la grande joie des sots, s’occupe à détruire la vie qu’il avait laborieusement édifié. Une telle vieillesse est le pire don que les dieux puissent faire à l’homme. Si un tel sort m’était réservé, je proteste d’avance contre les faiblesses qu’un cerveau ramolli pourrait me faire dire ou signer. C’est Renan sain d’esprit et de cœur comme je le suis aujourd’hui, ce n’est pas Renan à moitié détruit par la mort et n’étant plus lui-même, comme je le serai si je me décompose lentement, que je veux qu’on croie et qu’on écoute.

Lecture commune avec Nathalie de Mark et Marcel ICI




dimanche 7 avril 2013

Simenon : Le chat dans Le Monde de Simenon présenté par Pierre Assouline





Résultat de l'énigme n°62
Les vainqueurs du jour sont : Dasola, Dominique, Eeguab, K'gire, Keisha, Miriam, Pierrot Bâton, Syl ...  Et merci à tous !

le roman: le chat de Simenon
                    
Le film : Le chat de Pierre Granier-Deferre Interprètes: Simone Signoret et Jean Gabin et... le chat!


 Le chat de Simenon

Simenon ne croyait guère au mariage, reflet d'une morale hypocrite chrétienne et bourgeoise. Dans Le Chat, deux veufs se sont remariés pour meubler leur solitude, mais leur vie de couple vire très vite à l'enfer. Tout les oppose à commencer par leur origine sociale. Emile est un ouvrier, retraité du bâtiment, qui a perdu sa femme d'origine modeste qu'il aimait. Il s'attarde volontiers au café pour boire un verre de rouge, fumer des cigares qui empestent et par dessus tout il adore son chat que sa nouvelle épouse, Marguerite, déteste. Marguerite est d'une autre milieu social, fille d'une bourgeoisie industrielle en partie ruinée, elle a reçu une bonne éducation chrétienne, elle a appris le piano et l'équitation. Elle vénère son défunt mari, premier violon à l'Opéra de Paris. De fait, elle méprise Emile et ses habitudes. Pourquoi ces deux êtres dissemblables se sont-ils mariés ? Certainement pas par attirance physique, entre les deux personnages, il n'y a aucune relation sexuelle mais par peur de finir sa vie seul, malade et abandonné. Pour Marguerite, avare, Emile représentait la possibilité d'avoir un homme à tout faire sous la main, corvéable, sans avoir à débourser. Peu à peu la cohabitation se transforme en haine. Marguerite empoisonne le chat,  Emile se venge sur le perroquet de sa femme. Les deux époux décident de ne plus s'adresser la parole, ils communiquent rarement et uniquement par écrit. Emile et Marguerit ne peuvent divorcer parce qu'ils sont chrétiens. Il leur est impossible de se séparer parce que  la souffrance, la perversité, la haine permettent de combler le vide de leur existence. 
"C’était devenu leur vie. Il leur était aussi naturel, aussi nécessaire, de s’envoyer des billets venimeux, qu’à d’autres échanger des politesses ou des baisers".

Le chat de Pierre Granier- Deferre.


L'adaptation de Granier-Deferre et de Pascal Jardin a gardé du roman le cadre décrit par Simenon : un modeste pavillon situé dans une impasse, dans une banlieue en reconstruction. Mais le scénario ne s'attarde pas sur l'aspect social, il  s'attache à  montrer l'usure d'un vieux couple, Julien et Clémence, marié depuis plus de 25 ans. Lui était typographe, fier de son travail. Elle était trapéziste mais une chute l'a obligée à quitter le cirque. Depuis elle traîne la jambe et se laisse aller à boire un peu trop. Le couple a vécu des jours heureux mais le temps a fait son oeuvre, les sentiments se sont désagrégés, la lassitude et l'ennui ont remplacé peu à peu à l'amour. Toute l 'affection de Julien va se porter sur  un chat errant qu'il adopte. Clémence devient jalouse de l'animal et dans une crise de folie elle l'abat. Julien décide de ne plus adresser la parole à son épouse. Les deux êtres vont vivre l'un à côté de l'autre, menant une guerre silencieuse. Ils restent ensemble pas uniquement par habitude, la haine qui s'exprime n'a pas tué complètement l'amour qui a existé comme l'indique le dénouement. Le film, le meilleur réalisé par Granier-Deferre, bénéficie de la présence de deux monstres sacrés du cinéma français : Simone Signoret et Jean Gabin. Les deux acteurs ont reçu conjointement, L'Ours d'argent du festival de Berlin pour leur remarquable interprétation.
Tout en conservant la trame du roman et jusqu'à certains détails, Granier-Deferre a réalisé un film personnel, s'intéressant à l'érosion de l'amour dans un vieux couple, mais aussi à la lassitude qui guette la vieillesse, émousse les sentiments et enlève le goût de vivre. Marguerite aime encore son mari, elle souffre qu'il ne l'aime plus et elle est encore plus malheureuse de ne pas comprendre pourquoi il n'a plus d'amour pour elle, plus le goût de manifester un semblant d'intérêt pour elle. Lui n'a rien à répondre. Il est fini, incapable de ressentir un sentiment sauf envers ce vieux chat qu'il a pris sous sa protection. Le film est très dur parce que le couple se déchire, les paroles amères, haineuses, fusent et pourtant ils ne sont rien l'un sans l'autre. Contrairement à Granier-Deferre, Simenon règle ses comptes à une société dont il fait partie et qu'il n'aime pas. Il crie sa haine du mariage (bien qu'il se soit marié trois fois!) et d'une classe sociale, la bourgeoisie, dont il hait les mesquineries et l'hypocrisie. Mais s'il n'y a pas d'amour au départ dans le roman comme dans le film, le sentiment de haine est bien là et l'enfer du couple est décrit d'une main de maître.
Dans les deux oeuvres, roman et film, le décor, cette rue pavillonnaire, avec ses maisons tranquilles et ses jardins est en train de disparaître, éventrée par les engins d'un chantier, symbole d'un monde qui s'écroule, remplacé par un autre qui, on le pressent, ne sera pas forcément meilleur.
Texte commun : Wens/ Claudialucia




samedi 6 avril 2013

Un livre/un film : Enigme n° 62



Pour les nouveaux venus : De quoi s'agit-il?

Wens de En effeuillant le chrysanthème et moi-même, nous vous proposons, le samedi, un jeu sous forme d'énigme qui unit nos deux passions : La littérature et le cinéma! Il s'intitule : Un livre, Un film.
Chez Wens vous devez trouver le film et le réalisateur, chez moi le livre et l'auteur.
Consignes :  Vous pouvez donner vos réponses par mail que vous trouverez dans mon profil : Qui êtes-vous? et  me laisser un mot dans les commentaires sans révéler la réponse pour m'avertir de votre participation. Le résultat de l'énigme et la proclamation des vainqueurs seront donnés le Dimanche.
Pendant les vacances, nous arrêtons le jeu Un livre/ Un film.


 Enigme n° 62

Ce roman est l'oeuvre d'un écrivain francophone, connu pour ses livres policiers. Pourtant, cette fois, il ne s'agit pas d'un policier mais d'une réflexion amère et pessimiste sur le couple et le mariage. Quelle le nom de l'auteur et le titre du roman.

II avait lâché le journal, qui s'était d'abord déployé sur ses genoux puis qui avait glissé lentement avant d'atterrir sur le parquet ciré. On aurait cru qu'il venait de s'endormir si, de temps en temps, une mince fente ne s'était dessinée entre ses paupières. Est-ce que sa femme était dupe ? Elle tricotait, dans son fauteuil bas, de l'autre côté du foyer. Elle n'avait jamais l'air de l'observer, mais il savait depuis longtemps que rien ne lui échappait, pas même le tressaillement à peine perceptible d'un de ses muscles.

jeudi 4 avril 2013

Laia Fabregas : Atterrir Actes sud






Atterrir est un roman de Laia Fabreagas traduit du néerlandais. L'auteur d'origine catalane est venue au Pays-Bas pour un échange universitaire et y resté. Elle en a adopté la langue. Ce n'est pas étonnant, donc, si son second roman présente des personnages à cheval sur les deux cultures : Lui, retraité, d'origine espagnole. Il est venu travailler au Pays-Bas a épousé une néerlandaise, Willemine, et est retourné s'installer à Barcelone. Elle, jeune néerlandaise, portant un secret. Elle revient de Barcelone, d'un de ses innombrables voyages dans une quête incessante dont nous n'apprendrons la finalité que peu à peu.
Ils se rencontrent dans l'avion de Barcelone à Amsterdam. Le vieil homme qui va revoir un de ses fils resté néerlandais se confie à elle. Il lui montre une boîte en bois qui semble avoir beaucoup d'importance pour lui et qu'il veut remettre  à son fils après le décès de sa femme. Mais à l'atterrissage, le vieil homme meurt. Obéissant à une impulsion la jeune femme se saisit de la boîte et part avant l'arrivée des policiers.

Le roman se poursuit menant en parallèle deux récits, celui relatant le passé du vieil homme, sa jeunesse, l'immigration, le travail, la rencontre de sa femme, la naissance des enfants, l'âge mûr et la mort de sa femme… L'autre, nous montre la vie de la jeune femme, le drame qui a bouleversé son enfance, ses rapports avec ses parents adoptifs, son caractère asocial avec ses collègues de travail et sa quête obsessionnelle.
L'un est à la fin de sa vie et, à la suite de la disparition de  Willemine, son épouse, il cherche une lumière dans le noir, un sens à sa vie; il trouvera l'apaisement  avant de mourir :
J'ai alors vu des millions de rayons lumineux se propager devant moi, émaner de moi, comme si j'étais une étoile, comme si j'étais ma propre lampe à incandescence. Chaque rayon se distinguait des autres, et chacun d'eux avait un avenir possible.

L'autre refuse la vie en poursuivant un rêve. Mais sa recherche n'est-elle pas finalement une tentative pour se trouver elle-même? C'est ce qui lui dit sa tante Anneke qui l'a élevée. Un jour, elle découvrira cette vérité :
 Rien ne m'obligeait à rester morte. (…) Je ne cherche plus, ai-je dit. c'était la première fois que je prononçais distinctement ces mots.

On peut dire que Atterrir est un roman d'initiation pour les deux personnages car,  à tout âge, il nous faut apprendre. La vieillesse doit apprendre à accepter la mort, la jeunesse à ne pas avoir peur de vivre. Willemine qui était peintre cherchait, elle, le sens de l'Art.  Le dénouement nous ménage une chute qui m'a paru forte où est révélé le secret de la petite boîte noire et bien plus encore mais que je ne vous en dis pas davantage, bien sûr.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman car si le personnage masculin est intéressant, le personnage féminin est  froid, tellement coupé de ses sentiments que le lecteur a des difficultés à s'intéresser à lui; mais au fur et à mesure que nous découvrons la jeune femme, nous sommes amenés à partager sa souffrance et assistons à  son évolution, nous la voyons s'ouvrir peu à peu comme lorsqu'elle découvre l'amour de sa mère adoptive …
Un beau roman, donc..

Livre voyageur; inscrivez-vous dans les commentaires.

La photographie (que j'aime beaucoup) de la première de couverture  est de  Jennifer Hudson.

lundi 1 avril 2013

Challenge romantique : troisième bilan.



Le troisième bilan du challenge romantique compte deux nouvelles participantes : Eimelle et Lilousoleil..
Le challenge a commencé le 1er Novembre 2011 et devient illimité puisque certain(e)s d'entre vous ont décidé de s'inscrire en cours de route et que les autres sont toujours enthousiastes. Il concerne la littérature, le roman, la poésie, le théâtre, les essais, mémoires, biographies, lettres, pastiches et parodies... mais aussi la peinture, la musique, le cinéma, bref! tous les arts.

L'écrivain le plus lu  est une écrivaine, j'ai nommé George Sand  que certaines lectrices ont découverte ou redécouverte avec nous.



Merci à tous pour ces lectures partagées!


Les Généralités

 

  Les jeunes France ou Bousingots caricature du Figaro

Les Romantiques français : des pistes de lecture (1)


Les Romantiques français : des pistes de lecture (2) 


 Théophile Gautier : Histoire du romantisme (1) La bataille d'Hernani


Théophile Gautier : Histoire du Romantisme (2) : Les Jeunes France ou le petit Cénacle


Le challenge Romantique de Claudialucia

Mercredi Romantique : Jane Austen est-elle une romancière romantique 


Pierre Salomon et Jean Chalon, biographes de Sand

 

Les lieux romantiques

 

La mare au diable

Sur les traces de Chateaubriand : de Saint Malo à Combourg Les mémoires d'Outre-Tombe
 Sur les pas des romans de George Sand : Nohant et le Berry 1

Sur les pas des romans de George Sand : Nohant et le Berry 2 

samedi sandien : La maison de Georges Sand à Nohant d'Anne-Marie Bremm

Sur les traces de George Sand (1) : la Vallée noire et Nohant

 
Sur les traces de George Sand (2) : Le meunier d'Angibault, Angibault et Sarzay
Sur les traces de George Sand (4) : Le péché de Mr Antoine, Crozant, Gargilesse

Sur les traces de George Sand ( 5): Corambé, le parc de Nohant, Histoires de ma vie
Sur les traces de George Sand (7): La mare au diable 

Les Ombres du Valois : Hommage à Gérard de Nerval et au Valois 

William Sheller chante Guernesey.
 

Le château d'Ermenonville : Le parc de Jean-Jacques Rousseau 

 

La peinture romantique

 

Caspar David Friedrich

Exposition Orientalisme à la vieille charité

Caspar Friedrich, Falaises de craie sur l'île de Rugen

Les Romantiques et le soleil : Hugo, Turner, Friedrich, Schubert  Voyage avec Turner 

Alfred de Vigny : Le bain d'une dame romaine

Carl Blechen, peintre allemand

 David D'Angers : sculpteur

 


La musique romantique 

 

Franz Liszt

 

Place à la musique!

La vie de Liszt est un roman  Zsolt Harsanyi Actes sud
Goethe, Nerval, Berlioz, Schubert : Le roi de Thulé (traduction de Nerval)

William Sheller chante Guernesey.
 

Julos Beaucarne. Le lac : pastiche de Lamartine

 La truite de Schubert


 

Les films romantiques

 

Jane Eyre


 Emoi et Moi :  Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier

Mary Shelley / James Whale : le film Frankeinsten

Emily Bronté/  Wiliam Wyler : Le film Les Hauts de Hurlevent

Stendhal /Lucio Fulci : le film Les Cenci (dans Chroniques italiennes)



Jane Eyre : un livre/un film

Jules et Jim et Jean-Luc et Jean-Pierre et Jean-Claude

Les misérables film de Rober Hossein  (Victor Hugo)
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Asphodèle









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Aymeline

Charlotte Bronte : Jane Eyre





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Céline :


Alexandre Dumas : les Borgia

Alexandre Dumas : Le chevalier d'Harmenthal


 Balzac : Les Chouans,

 Mary Shelley :Frankenstein


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Claudialucia

 

 

Caspar Friedrich, Falaises de craie sur l'île de Rugen


Le challenge Romantique de Claudialucia


Le challenge Romantique: Liste des participants


 Mercredi romantique : Les reconnaissez-vous?


Les Romantiques français : des pistes de lecture (1)


Les Romantiques français : des pistes de lecture (2) 


 Théophile Gautier : Histoire du romantisme (1) La bataille d'Hernani


Théophile Gautier : Histoire du Romantisme (2) : Les Jeunes France ou le petit Cénacle


Mercredi Romantique : Jane Austen est-elle une romancière romantique?


Les Romantiques et le soleil : Hugo, Turner, Friedrich, Schubert

Emily Brontë : Les Hauts de Hurlevents


Emily Brontë : Les moors 


Anne Brontë : Agnès Grey


Brontë Charlotte : Jane Eyre


Bürger Gotfried : Lénore (traduction de Nerval)


Robert Burns, My heart’s in the Highlands…

 Camillo Castelo Branco : Amour de perdition


François-René de Chateaubriand : Mémoires d'Outre-tombe extrait 1


Francois-René de Chateaubriand : Mémoires d'Outre-Tombe : extrait 2


Sur les traces de Chateaubriand : de Saint Malo à Combourg Les mémoires d'Outre-Tombe


Victor Hugo : Souvenir de la nuit du 4


Victor Hugo : Exposition  Les arcs-en-ciel du noir


Victor Hugo : Les misérables


 Goethe, Nerval, Berlioz, Schubert : Le roi de Thulé (traduction de Nerval)


 Goethe : Le roi des Aulnes dans ballades et autres poèmes
 
Goethe Wolfgang :  Faust

Gérard de Nerval : Les filles du feu: Sylvie


Gérard de Nerval :  Chanson gothique


Gérard de Nerval : Fantaisie 


Gérard de Nerval et la Grèce : Delfica  


Le monde de George Sand


  George Sand : Consuelo 


George Sand : Indiana 


George Sand : Mauprat


George Sand : Marianne


George Sand : La petite Fadette


George Sand : Metelle et Mattea


George Sand : Pauline


George Sand : La marquise et Lavinia


George Sand : L'orgue des Titans 


George Sand  : Le meunier d'Angibault 


George Sand : Le péché de M. Antoine


George Sand : Cora


George Sand : Teverino


Sur les traces de George Sand (1) : la Vallée noire et Nohant


Sur les traces de George Sand (2) : Le meunier d'Angibault, Angibault et Sarzay


Sur les traces de George Sand (3) : La fée poussière


Sur les traces de George Sand (4) : Le péché de Mr Antoine, Crozant, Gargilesse


Sur les traces de George Sand ( 5): Corambé, le parc de Nohant, Histoires de ma vie


Sur les traces de George Sand (6): La fée aux gros yeux


Sur les traces de George Sand (7): La mare au diable 


George Sand : citation de La mare au diable : l'art est une recherche de la vérité... 

George Sand : Les Légendes rustiques 

De George Sand à Emily Brontë : de Mauprat à Les hauts de Hurlevent par joseph Barry


Marie Shelley, Frankenstein


Stendhal : Chroniques italiennes : Les Cenci (1)


Stendhal : Chroniques italiennes :  Vittoria Accorombia et Vanina Vanini (2)

Renan :  Souvenirs d'enfance et de jeunesse

Alessandro Manzoni : Les Fiancés 

Ann Radcliffe : les msytères d'Udolphe  et le Northanger de Jane Austen 

Ann Radcliffe  




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Invitation au Romantisme : aller voir les autres participants


Invitation au musée de la vie romantique : chez L'Ogresse de Paris et Eiluned


  Invitation au voyage avec Chateaubriand pour guide chez Miriam

Invitation au romantisme : Chateaubriand, ridicule? chez Mélisande

  Invitation au Romantisme un  film, un poème, un chanteur chez Eeguab


Invitation à la musique romantique : Chez Gwenaelle, Eeguab, Miriam, Wens, Claudialucia

Invitation au romantisme : Childe Harold en Italie Lord Byron chez Tilia

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Cleanthe

Walter Scott : Rob Roy

George Sand, Les Dames vertes:

George Sand, Consuelo

George Sand,  la comtesse de Rudolstadt

George Sand : Teverino


Ann Radcliffe, Les Mystères d'Udolphe

Goethe, Les Affinités électives:

Andersen, Contes:

Achim von Arnim, Isabelle d'Egypte

Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe:

Dumas, Amaury:

Dumas, Pauline:

Dumas, Olympe de Clèves:

Dumas, Joseph Balsamo

Dumas, Le collier de la reine

Dumas, Le chevalier de Maison-Rouge

Musset, Histoire d'un merle blanc

Musset, Lorenzaccio

Pouchkine : La dame de Pique

George Sand : Un hiver à Majorque

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Eeguab

 Emoi et Moi :  Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier
Un beau billet vibrant d'émotion sur un film adapté d'un auteur allemand : Peter Von Mendelssohn


Les Ombres du Valois : Hommage à Gérard de Nerval et au Valois 


William Sheller chante Guernesey.

Yeats The stolen child
  
Jules et Jim et Jean-Luc et Jean-Pierre et Jean-Claude

La Bohême de Henri Murger et les adaptations filmiques

Un compagnon de Dumas

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 Eimelle

De Rigoletto au Roi s'amuse de Victor Hugo 

Marie Dorval (1)

 Marie Dorval et Vigny (2)

Marie Dorval (3)

Marie Dorval (4)

Marie Dorval (5)

Marie Dorval et Frédérick Lemaître Trente ans ou la vie d'un joueur 1827 

Alexandre Dumas : Antony /Marie Dorval

Ruy Blas de Victor Hugo (1) Lecture spectacle

Ruy Blas de Victor Hugo La reine et les costumes (2)

George Sand : Indiana

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 Emmyne

Alfred de Vigny : Le bain d'une dame romaine

Carl Blechen, peintre allemand
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Gwenaelle

Place à la musique!
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 Les Livres de George

Samedi Sandien : Simon

Samedi Sandien : Indiana 

Samedi Sandien : les compagnons du Tour de France 

Samedi sandien Journal intime 1834 : Et moi où suis-je pauvre George!

Samedi sandien : Histoire de ma vie 

samedi sandien : Leone Léonie


Samedi sandien : impressions et souvenirs épisodes 1

 samedi sandien : La maison de Georges Sand à Nohant d'Anne-Marie Bremm

Rodolphe Marc Renier : Le dernier visiteur de George Sand

 Sur les pas des romans de George Sand : Nohant et le Berry 1

Sur les pas des romans de George Sand : Nohant et le Berry 2

Flavie de George Sand

Pierre Salomon et Jean Chalon , biographes de Sand

Théophile Gautier : Mademoiselle de Maupin

Théophile Gautier : Mademoiselle de Maup

Madame de Roland : Enfance

Le château d'Ermenonville : Le parc de Jean-Jacques Rousseau 

Anne Bronte : La recluse de Wildfell Hill

Stendhal : Armance

Alfred de Musset: on ne badine pas avec l'amour
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 Lilousoleil



 George Sand : Marianne

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 L'or des chambres

Jane Austen : Orgueil et préjugés



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Maggie



Victor Hugo  : Les Misérables

Cazotte : Le diable amoureux 

Polidori : Le vampire

Voyage avec Turner
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Margotte : Le bruit des pages







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 Mazel











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 Mélisande

Chateaubriand, le comique de service





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Miriam

La vie de Liszt est un roman  Zsolt Harsanyi Actes sud


Le musée de la vie romantique Paris




Avec Chateaubriand pour guide :

Prendre Chateaubriand pour guide

randonnée sur la digue de la duchesse Anne


Combourg et Dol de Bretagne sur les pas de Chateaubriand


 Les remparts de Saint Malo : Chateaubriand


Chateaubriand : Itinéraire de Paris à Jérusalem 2

Chateaubriand : Itinéraire de Paris à Jérusalem 3



Paul Féval La fée des grèves 


Walter Scott : Rob Roy


Théophile Gautier : le roman de la Momie


Théophile Gautier : Exposition à Sceaux


Théophile Gautier  : Emaux et camée, Nostalgies d'Obélisque

Gérard de Nerval : El Desdichado

Gérard de Nerval : Voyage en Orient

Victor Hugo : l'enfant grec

Le Vampire d'après Lord Byron

André Maurois : Lord Byron  Dom Juan  

Byron : les romantiques et le voyage en Orient 

Byron en Grèce (extrait de Childe Harold)

George Sand  : Teverino

 Mazzini Alessandro : Les Fiancés 

Les neiges du Kilimadjaro : Guediguian

David D'Angers, sculpteur
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 Océane






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Ogresse de Paris

Musée de la vie romantique

Exposition Orientalisme à la vieille charité

Lettres à Fanny de Keats




Le château de Monte Christo et le roman de Dumas (1)

Le château de Monte Christo et le roman de Dumas (2)

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 Roz Dans ma bibliothèque

 Alexandre Dumas : l'invitation à la Valse


       





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     Syl

George Sand : Pauline




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Tilia 

Première contribution dans Echos de mon grenier : Requiem Pastoral
Sir Edwin Henry Landseer - 1837 Le vieux berger pleuré par son chien
Peinture romantique

Lord Byron : Childe Harold en Italie

La truite de Schubert

Duels russes : Pouchkine, Lermontov....
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Valérie K.






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Wens

Julos Beaucarne. Le lac : pastiche de Lamartine


Edith- Yann. Les hauts de Hurlevent. Emily Bronte.(BD)


Hugo Victor. Chanson des pirates.


Hugo Victor. Demain, dès l'aube.


Hugo Victor. Le mendiant.

Les misérables film de Rober Hossein  (Victor Hugo)


Lamartine. Homme politique


Lord Byron, citation

Mary Shelley / James Whale : le film Frankeinsten

Emily Bronté/  Wiliam Wyler : Le film Les Hauts de Hurlevent

Stendhal /Lucio Fulci : le film Les Cenci (dans Chroniques italiennes)