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jeudi 3 novembre 2011

Michel Bussi : Nymphéas noirs

Nymphéas de Monet

Les Nymphéas noirs de Michel Bussi aux Presses de la cité commence par un prologue qui  semble nous plonger dans l'univers du  conte :

Trois femmes vivaient dans un village.
La première était méchante, la deuxième était menteuse, la troisième était égoïste.
Leur village portait un joli nom de jardin Giverny. (...)
La première avait plus de quatre-vingts ans et était veuve. Ou presque.. la deuxième avait trente six ans  et n'avait jamais trompé son mari. Pour l'instant. La troisième avait onze bientôt et tous les garçons de son école voulaient d'elle pour amoureus
e.


Puis le roman débute par... la découverte d'un cadavre au crâne défoncé,  celui de Jérome Merval,  dont le corps est trouvé à l'endroit exact où a eu lieu le meurtre d'un petit garçon bien des années auparavant. L'inspecteur Laurenç Sérénac et son adjoint adjoint Sylvio Bénavides mènent l'enquête qui  tourne autour de la très jolie institutrice du village que l'inspecteur Sérénac semble trouver à son goût. Vous vous doutez que les trois femmes vont jouer un rôle primordial dans cette histoire ainsi que le chien Neptune, et les fameux Nymphéas noirs qui donnent le titre au roman.

Mais je ne vous en dis pas plus! car si vous êtes comme moi, vous allez vous faire avoir en beauté! Je me suis laissée mener (suis-je la seule? Suis-je particulièrement naïve?) par le bout du nez. Je n'ai pas soupçonné jusqu'à la fin... quel était le mystère! Pour une surprise, ce fut une surprise que j'ai particulièrement appréciée! Bravo à l'auteur qui a conçu ainsi une intrigue aussi bien menée!

A cette réussite de l'intrigue policière s'ajoute le plaisir de vivre à Giverny  l'espace d'un roman, un village qui nous livre ses beautés, ses secrets aussi, un Giverny que l'écrivain connaît bien et où il nous promène pour notre plus grand plaisir, nous permettant de découvrir Monet et les impressionnistes, chez eux, dans leur intimité. De plus l'écrivain, grâce à l'enquête policière, nous amène en balade jusqu'à Rouen.  Nous admirons la cathédrale peinte vingt huit fois par Monet.  Vingt huit fois, oui, de la même manière qu'il a peint toujours les mêmes nymphéas de Giverny pendant trente ans!

Les gens devaient le prendre pour un fou...
Les gens, au fond, admirent les fous


Nous visitons le musée de Rouen mais aussi celui de Vernon avec son fameux tondo  de Nymphéas donné par Monet en 1925, un an avant sa mort. Il y a dans ces pages, un réel intérêt pour la peinture que j'ai amplement partagé avec l'écrivain!

Un agréable roman policier donc qui a reçu le prix du polar au festival de Villeneuve-Lez-Avignon 2011.


6 commentaires:

  1. J'ai beaucoup aimé tout ce qui a trait à l'histoire du village, et l'intrigue est bien menée, je n'ai pas vu arriver le dénouement plus que toi ! Et on entre un peu dans l'intimité de Monet ce qui n'est pas un moindre intérêt.

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  2. Exactement! C'est un roman très plaisant à lire pour toutes ces raisons. Et puis il faut dire que l'intrigue repose sur une idée géniale!

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  3. Ce roman policier est très tentant :D

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  4. Un roman comme je les aime : écrit au présent (du moins pour les premières pages que je viens de lire...). Je vais essayer de le trouver à la bibliothèque pour pouvoir lire la suite. Tant qu'il n'est pas en format de poche, pas question de l'acheter, ma bibliothèque n'est guère extensible !

    Je suppose que tu connais "Giverny News" le Blog d'Ariane, guide à Giverny? (il est dans la liste des blogs que je suis).

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  5. @ Aymeline : très sympa vraiment, pas parce qu'il fait peur mais parce qu'il réserve une telle surprise!

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  6. @ Tilia : non, je ne connais pas le blog mais je vais aller le voir!

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