Après mon article précédent du samedi 21 Mai sur la charte des droits de la femme, j'ai eu envie de vous faire connaître ce poème qui décrit encore, hélas! la condition de la femme dans de nombreux pays de notre planète.
Je suis celle que chantent les poètes,- l'intarissable source ou puise le génie-, l'apparition, la madone, l'égérie-celle qui suscite le rêve, qui purifie l'eau trouble,-je suis le creuset, la matrice,- la vasque d'où jaillit le vers triomphant,-où résonne l'image de la musique;-je suis celle qui enfante, qui materne, celle qui enchante, l'omniprésente. -Les Hommes me pleurent et me désirent, les poètes me crient, me soupirent,-Tous me portent aux nues... Mais je ne suis pas entendue. Je suis parlée mais je ne parle pas,- je suis écrite, mais je n'écris pas.- Je suis peinte, dépeinte, sculptée,- le pinceau et le ciseau me sont étrangers.- Nul n'entend mes cris silencieux,- ne voit ma bouche béante et muette, - mes doigts crispés, mes mains ouvertes,- Mes larmes de pierre, mon coeur saigne... Je suis celle qui n'a pas de langage, celle qui n'a pas de visage, celle qui n'existe pas.. La Femme...
J'aime beaucoup cette poésie que j'ai copiée il y a bien des années dans un recueil personnel mais j'ai oublié quel en est l'auteur. Et vous, le connaissez-vous?
Sculpture de Linda Le Kinff
Les compagnons Troubadours du dimanche de Bookworm :
Bravo! ton blog est magnifique! Le grand format met en valeur les illustrations!
RépondreSupprimer@ miriam : Merci! Ah! cela fait du bien de voir les amies blogueuses arriver!
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